Alcest

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Le premier album d'Alcest que j'ai écouté, et une véritable révélation ! L'inspiration de l'album vient de la mer et des profondeurs océaniques, et chaque chanson explore les différents aspects de ce thèmes. Des fonds marins facsinants et inquiétants d'Écailles de Lune partie 1 et 2, à la mer calme et mélancolique de Sur l'Océan couleur de Fer, toutes les impressions que l'on peut ressentir face à ces larges étendues d'eau sont traitées tout au long de l'album. C'est la première fois également que j'ai été ému par le chant hurlé, déchirant dans Écailles de lune partie 2. Un chef d'oeuvre !

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S'il fallait choisir un album qui résume le mieux ce qui rend Alcest unique, tout en donnant à voir l'étendue de son inspiration, ce serait clairement Les Voyages de l'âme. Suivant le ton donné par le titre, l'album cherche à atteindre la part spirituelle en chacun de nous par sa musique tout en nappes saturées et mélodies accrocheuse. Un morceau comme Là où naissent les couleurs nouvelles passe par un nombre incroyable d'emotions différentes, et donne la sensation de voyager de la terre au ciel en à peine 7 minutes. On touche réellement au plus près du Beau !

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L'album le plus facile d'accès d'Alcest. Les morceaux sont plus courts, les riffs ont la part belle, normalement on devrait se dire que le groupe joue la facilité. Et pourtant ça fonctionne du feu de Dieu ! Alcest a réussi à produire un album dont tout les morceaux donnent envie de se lancer dans un sérieux headbang, tout en maintenant son style éthéré. Bien mieux rythmé que Kodama, l'album donne le ton avec Les Jardins de Minuit tout en guitares saturées et changements de rythme, avant d'enchaîner sur le furieux Protection, suivi du groovy Sapphire. Quelle intro ! La suite ne lâche pas l'affaire jusqu'à sa conclusion épique avec le morceau titre !

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Kodama est un album que j'ai immédiatement eu envie d'aimer, lorsque j'ai entendu parler de son concept inspiré des studios Ghibli et surtout lorsque j'ai vu sa pochette magnifique (le groupe se distingue par des artworks sublimes en général). Et lorsque je l'ai écouté la première fois j'ai été soufflé par la chanson titre, épique, surpuissante, qui souffle tout sur son passage. Et c'est peut-être la raison pour laquelle l'album n'est pas plus haut dans le classement: la suite pouvait difficilement faire mieux en terme d'impact, malgré sa qualité immense ! Et il faut dire que la conclusion sur Onyx me laisse toujours un peu sur ma faim, comme une musique de deuxième partie de générique de film.

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L'album le plus controversé d'Alcest, accusé de vouloir verser dans le mainstream. J'ai un coup de coeur particulièrement fort pour cet album, qui est loin d'être aussi lumineux qu'il n'y paraît. Une douce mélancolie se dégage de ses chansons, qui m'évoquent des soirs et des nuits d'été calmes. Deliverance est probablement l'une des chansons les plus émouvantes que le groupe ait produites. Il y a des jours où je pense à mettre cet album juste au dessus de Kodama, mais pas aujourd'hui.

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Le premier album bénéficie de chansons aux mélodies magnifiques, comme la chanson titre. On retrouve aussi ces moments purement éthérés comme les Iris qui nous transportent littéralement ailleurs. Il manque la petite noirceur propre aux meilleurs albums d'Alcest, et un son un peu moins cristallin que par la suite, mais pour un coup d'essai, on est déjà dans les coups de maître !

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Alcest n'a produit à ce jour aucun mauvais album. Mais il y en a bien un que j'aime moins que les autres, et c'est malheureusement le cas de ce dernier opus. On peut lui reprocher de ressembler un peu trop à un album d'Alcest (c'est la première fois que j'ai le sentiment que le hurlement arrive comme un gimmick sur l'Envol) et de ne pas se renouveler. Mais dans mon cas, ce sont surtout les mélodies de certaines chansons (Komorebi, L'envol, Flamme Jumelle) auxquelles je n'accroche pas trop. Juste une affaire de goût donc. Cet album, le plus lumineux jamais produit par le groupe, contient cependant deux chef d'oeuvres absolus en Améthyste et L'enfant de la Lune!