Août 2016 / Cinéma

Annotation :

Dans un écrin en noir et blanc granuleux, avec des faux airs de 1ers films de Kervern & Delépine, cette comédie belge, donc absurde, tourne autour de l'amour filial, d'un cancer du sein, et finit, en définitive, par tourner en rond.

Vu en DVD de prévisionnement

Annotation :

Vague remake de "Cannibal Holocaust" par l'enfant nerveux du ciné indé US, ce "Green Inferno" rate deux fois sa cible : la 1ère parce qu'il a tout d'un DTV nanardesque. La 2ème parce qu'il dresse un portrait du sauvage ultra craignoss !

Vu sur Netflix

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Nouveau film d'Emilie Deleuze, malheureusement jusque là surtout illustrée par quelques oeuvres de téléfilms, ce "Jamais contente" a des faux airs de "La Boom". Faux airs puisque la comptine familiale peine juste à battre des ailes.

Vu par lien de prévisionnement

Annotation :

Court-métrage d'Illumination prévu d'être projeté en première partie de "Comme des bêtes", c'est un petit essai où s'enchaînent les gags et qui a, pour meilleur vertu, de chauffer le zygomatiques du public en prélude du long-métrage.

Vu au Ciné Mourguet

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La découverte de ce classique m'a donné l'impression que depuis plusieurs années maintenant, les comédies de Allen tâche d'y ressembler. C'est dire le canon qu'est devenu cette comédie romantique, surtout, dans l'architecture de scénario.

Vu sur Netflix

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Par l'épiphanie d'une RDA à la vieille de la chute du Mur, Andreas Dresen dresse le portrait d'une jeunesse punk qui amorce, à travers le milieu underground techno, les lendemains culturels et civilisationnels de l'Europe.

Vu en DVD de prévisionnement

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Depuis plusieurs années, malheureusement, Michel Ocelot -pourtant l'un des meilleurs cinéastes d'animation français- se contente de compiler ses courts-métrages en format long. C'est le cas aussi ici, avec 4 contes à la façon de Reininger.

Vu en DVD de prévisionnement

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Une des marottes légitimes de Godard est de défendre que le cinéma est fait pour penser. Or ici, l'architecture dialectique du montage sert surtout l'illustration d'une idéologie plus que la quête ouverte d'une vérité du monde.

Vu en DVD

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Hitchcock disait : le problème, ce n'est pas le cliché, c'est d'y arriver. "Dough" part d'un cliché : la collaboration d'un vieux juif boulanger et d'un jeune immigré africain muslim. Et tout finit de la façon la plus convenue qui soit.

Vu en DVD de prévisionnement

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Travail du groupe Dziga Vertov, dans lequel Godard s'était fondu, il analyse et critique la fabrication de l'information. Proche, dans ses effets de style, du "Gai Savoir", il n'en rejoue pas pour autant l'émulation sensible et intellectuelle.

Vu en DVD

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Sur un pitch proche de "Toy Story" (que se passe-t-il derrière notre dos ?), Illumination brosse une petite aventurette de toutous et de lapins crétins. Rien de plus qu'un divertissement friqué où le visuel prime sur le cinéma.

Vu au Pathé Bellecour

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L'émotion de Toni Erdmann ne passe pas par la talent plastique de mise en scène de sa cinéaste. Il tient davantage dans l'expression sourde du rapport brisé puis cautérisé entre une fille devenue working woman et un père resté potache.

Vu au Ciné Mourguet

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Pensant trouver une relecture de Pasolini (OEdipe Roi), c'est davantage par Bresson que Bonello explore la figure mythologique du double et le mélodrame du sexe. Manque le feutre tragique de L'Apollonide ou du Pornographe.

Vu en DVD

Annotation :

Documentaire pénétrant le traitement de la folie dans le milieu hospitalier au Sénégal, il recueille des propos de patients étonnamment lucide et profond. Traversé par Depardon, Bing et Wiseman, il manque à Lachaise une assise plus singulière.

Vu par lien de prévisionnement

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Après avoir bien aimé le 1e, beaucoup le 2e, ce 3e opus produit par Bad Robot a trop l'air d'un épisode "Stargate SG-1" gonflé aux FX hollywoodiens. Ce qui n'empêche pas certaines séquences de marquer, comme la percée sur "Sabotage".

Vu en 3D au Pathé Bellecour

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"Inju" entremêle différentes origines : très emprunt du film noir (dans la clarté de sa mise en scène), de la culture traditionnelle japonaise et doté d'une image au piqué troublant, en découle un thriller aussi classique que singulier.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Lulu femme nue ne me réconciliera pas avec Karin Viard. Cette actrice ne dégage rien, à mon sens ! Et le mise en scène, freinée par sa geste du féminisme banal, empêche toute envolée et tombe dans la grisaille de son réalisme gelé.

Vu via un enregistrement TV (Arte)

Annotation :

Visité par le spectre de Shining (clairement cité dans quelques plans), ce nouveau film de Marchand portraiture un Elkaïm en père psychotique. Manquent des éléments de mise en scène pour donner des clés d'interprétation au fantastique.

Vu au Cinestar de Berlin pour le Fantasy Film Festival

Annotation :

Vu lors d'une projection en plein air à Berlin, doublé en allemand (?!), le film ne m'a pas moins apparu comme une très légère comédie à la française. Très légère dans sa facture et l'invention de son écriture, mais lourde dans l'esprit.

Vu en plein air au Berliner Kulturforum pour le Sommerkino d'Arte

Annotation :

L'intelligence, plus que la sensibilité, de ce film de Lafosse tient à la présence simultanée des enjeux dans cette a priori banale historie de rupture : conflits entre un homme et une femme, une bourgeoise et un manuel, une riche et un pauvre.

Vu au CNP Bellecour