BD de 2017 sous mon top

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Le dessin d'Aude Picault est toujours aussi beau, tout en rondeur et en douceur, libéré des cases. L'histoire qu'elle raconte est enrobée, au moins au début, dans une confortable couche d'humour. Mais la dure réalité apparaît rapidement : une jeune femme qui se bat pour quitter le célibat et pour vivre en couple. Mais jusqu'où est-elle prête à aller garder son couple ?

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L'histoire est toujours aussi dense et les (déjà nombreux) personnages habituels sont rejoints par de nouvelles "têtes". Du coup, il est préférable d'avoir révisé ses tomes précédents avant la lecture pour ne pas être trop perdu. Les rebondissements et les images choc sont toujours au rendez-vous. Ma note (7 plutôt que le 8 habituel) est peut-être liée aux petits habitants de la comète Phang. Ils sont trop mignons et religieux pour ne pas faire planer une certaine anxiété pendant tout le volume, qui vient s'ajouter à tous les dangers auxquels sont déjà confrontés, Hazel, Alana et Marko.

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C'est une belle histoire d'amour entre un officier allemand et une française. Mais c'est surtout la vie d'un immeuble parisien qui illustre tout un éventail de rôles que les femmes ont pu jouer pendant la 2ème guerre mondiale. Parfois un peu caricatural mais néanmoins touchant.

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J'ai été gêné, du début à la fin, par le statut ambigu de l'album. De la fiction ? Un récit autobiographique ? Un mélange des deux ? Je n'ai rien contre le fait de mélanger des faits réels avec des "racontars" mais ici, cela ne fonctionne pas. Est-ce parce que cette BD est aussi la parodie d'un album de Tintin ? Est-ce parce que je n'ai trouvé cela ni drôle ni intéressant ? C'est peut-être le mélange de paysages réalistes (très beaux, façon Emmanuel Lepage) et d'une histoire tout à fait crédible d'un côté, avec une ligne claire et un formatage "Tintin" de l'autre, qui crée une incongruité. De plus, l'auteur a cru bon de mettre la traduction des dialogues en allemand et en danois à la fin de l'album. Il a voulu ainsi nous faire ressentir la confusion qu'il a lui-même vécu pendant cette aventure mais ce procédé casse complètement la lecture. En plus, les numéros de pages ne correspondent pas... Comble du comble, il y a une petite feuille volante "erratum" dans mon album corrigeant une vingtaine d'erreurs de texte... erreurs qui sont absentes de l'album !

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Ce volume de la Bédéthèque décrypte les techniques avec lesquelles la communication politique nous manipule. C'est amusant de voir ainsi désacraliser nos hommes politiques "préférés" (plutôt préférés des médias), d'autant plus que les auteurs ont eu du flair puisqu'on y voit notamment Donald Trump et François Fillon avec Pénélope. Mais tout ça fait quand même plutôt peur, en particulier quand on comprend l'utilisation des réseaux sociaux.

J'ai appris des choses mais quand même moins qu'en lisant "Politique - Les gourous de la com' : A l'oreille des politiques" d'Aurore Gorius et Vincent Sorel, paru dans la Revue Dessinée N°9 de septembre 2015.

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L'histoire de Geronimo de 1850 à 1886. Le dessin, réaliste, fait penser aux illustrations d'un livre d'histoire. Dommage qu'il y ait de temps en temps des yeux "ronds" un peu ridicules. C'est intéressant mais les auteurs mettent un peu trop en avant le fait que Goyahkla (Geronimo) était un homme-médecine à qui le dieu des Apaches parlait et qui pouvait voir l'avenir.

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Les dessins sont captivants et, comme l'histoire se passe dans une grande ville américaine, ils font penser aux travaux de Will Eisner. Les personnages sont quand même un peu particuliers, les adultes ayant des têtes un peu grosses, qui les font ressembler à des enfants. Le scénario est assez mélancolique et désespéré, d'où mon 5.

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Je trouve le dessin toujours aussi fascinant de beauté et de perfectionnisme mais (et je ne spoile pas car on l'apprend dès le début), je n'aime pas l'histoire : des ados qui se mettent en danger de façon répétée parce qu'ils ont eu un traumatisme du cerveau...

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Les dessins sont très bien mais le scénario est décevant. La BD raconte un drame (un enfant mort-né) vécu par un couple de femmes. Mais tout est décrit de façon indirecte, superficielle, par sous-entendus. Du coup, nous n'apprenons rien des personnages ni de leur environnement et l'histoire est vidée de tout message. Au final, nous n'avons lu qu'une succession de clichés.