Cover Best Of : Yellow Magic Orchestra

Best Of : Yellow Magic Orchestra

Les pionniers japonais de la technopop. Connus avant tout pour être le groupe qui a lancé la carrière solo de Ryuichi Sakamoto, compositeur émérite de bandes sons diverses. Il a également réuni selon moi l'un des meilleurs producteurs de disques japonais de la fin du XXème siècle, à savoir Haruomi ...

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10 albums

créee il y a environ 9 ans · modifiée il y a environ 2 mois

Technodelic
7.1
1.

Technodelic (1981)

Sortie : 21 novembre 1981 (France). Electronic, Synth-pop

Album de Yellow Magic Orchestra

Blank_Frank a mis 10/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Expérimental, minimaliste, mélodique et pop à la fois, "Technodelic", c'est la première fois qu'on entendait autant de technologie de pointe sur un disque. Même les allemands de Kraftwerk ne faisaient pas le poids face aux séquenceurs et aux instruments digitaux de YMO à cette période. Pour situer le disque, imaginez vous le côté pop trés japonais des deux premiers albums transposés dans une production électro minimaliste située quelque part entre Steve Reich et Art Of Noise.

Comme pour "BGM", on passe de l'électro aux accents jazz-funk ("Seoul Music", "Pure Jam") à de la musique quasi industrielle ("Neue Tanz", "Stairs"), de la synthpop ("Key", "Taiso") jusque l'ambient ("Light In Darkness", "Epilogue"), ce qui en fait là aussi un disque assez hétérogène avec une constante, néanmoins, dans la production.

Très en avance sur son temps, les mélodies et les textes ne sont pas pour autant à minimiser, et nous avons là l'album le plus intéressant et passionnant du Yellow Magic Orchestra. Les versions lives jouées à la même période (le Winter Live Tour 1981) sont également excellentes.

BGM
7.3
2.

BGM (1981)

Sortie : 21 mars 1981 (France). Electronic, Synth-pop

Album de Yellow Magic Orchestra

Blank_Frank a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Avec "BGM" (Back Ground Music), YMO franchit le pas de la disco électronique vers la musique électro pure, inspirés par les disques de plus en plus minimalistes de Kraftwerk et de Tangerine Dream.

A la frontière entre musique expérimentale ("Loom", "Happy End"), synthpop ("Cue", "Ballet"), ambient ("Camouflage", "1000 Knives") et électro pure ("Music Plans", "UT", "Rap Phenomena"), YMO nous propose ici un solide album de musique électronique dans un tout nouveau registre, assez minimaliste. Ils perfectionneront davantage encore cette nouvelle orientation quelques mois plus tard avec "Technodelic".

Yellow Magic Orchestra
7.5
3.

Yellow Magic Orchestra (1978)

Sortie : 25 novembre 1978 (France). Electronic, Synth-pop, Electro

Album de Yellow Magic Orchestra

Blank_Frank a mis 8/10.

Annotation :

Cherchant à créer le premier groupe japonais de disco électronique, Haruomi Hosono engage Yukihiro Takahashi et Ryuichi Sakamoto pour composer et enregistrer ce premier disque, considéré à la base par le trio comme un one-shot, une sorte de side project récréatif qui ne devait durer que le temps d'un album... Inspirés par des disques tels que "Trans-Europe Express" de Kraftwerk ou "From Here To Eternity" de Giorgio Moroder, nos trois amis japonais décident de faire la même chose pour se marrer un coup entre eux (sachant que les trois hommes avaient tous un emploi du temps déjà bien chargé en 1977/78), et produisent au passage un monument de musique électronique.

Au programme, des morceaux aussi forts que symboliques, gorgés de culture japonaise en y incluant du groove à l'américaine, ce qui leur vaudra de jouer "Firecracker" dans l'émission "Soul Train" aux USA. Plutôt pas mal, pour un "side project" !

Solid State Survivor
7.8
4.

Solid State Survivor (1979)

Sortie : 25 septembre 1979 (France). Electronic, Synth-pop, Electro

Album de Yellow Magic Orchestra

Blank_Frank a mis 8/10.

Annotation :

Toujours dans un registre disco électronique, Yellow Magic Orchestra compose son album le plus populaire. On retrouve ici des morceaux aussi fédérateurs que "Rydeen", "Behind The Mask" ou "Technopolis", qui restent aujourd'hui des pierres angulaires dans l'histoire de la musique électronique : samplés, repris ou plagiés, ces trois morceaux arrivent avec brio à fusionner énergie positive, mélodies lumineuses japonisantes et technologies de pointe (pour l'époque, du moins). Le reste du disque s'écoute de manière fluide, bien que la production à quand même pris un sacré coup de vieux.

Naughty Boys
7.1
5.

Naughty Boys (1983)

Sortie : 24 mai 1983 (France). Electronic, Synth-pop

Album de Yellow Magic Orchestra

Blank_Frank a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

En 1983, alors qu'on attends un disque encore plus révolutionnaire que le diptyque "BGM"/"Technodelic", YMO débarque avec le disque le plus pop qu'ils n'aient jamais composé jusqu'alors. Les trois membres se relaient pour chanter sur quasiment tous les titres du disque, grande première dans l'histoire du groupe, qui donnait rarement de la voix sur les disques précédents.

"Naughty Boys" est souvent considéré comme l'un des premiers disques de j-pop, et ça se comprends lorsque l'on écoute des titres aussi bons, joyeux et pêchus que "Kimi Ni Mune Kyun", "Kai-Koh", "Focus" ou "Ongaku".

After Service (Live)
6.5
6.

After Service (Live) (1984)

Sortie : 25 juin 1984 (France).

Live de Yellow Magic Orchestra

Blank_Frank a mis 9/10.

Annotation :

Le second album live du groupe enregistré lors de la tournée japonaise "After Service", en 1983, censée être l'ultime tournée du trio avant leur séparation, est excellent. Sorte de best-of, les morceaux sont souvent réarrangés et chose rare, pour le mieux. Un excellent disque pour découvrir le groupe dans l'ensemble de sa discographie.

"Tong Poo", "Behind The Mask", "Ongaku", "Focus", "Key" et "Technodelic/Rydeen".

Service
6.6
7.

Service (1983)

Sortie : 14 décembre 1983 (France). Pop, Non-Music, Electronic

Album de Yellow Magic Orchestra

Blank_Frank a mis 8/10.

Annotation :

Très souvent oublié car mal compris en Europe, "Service" est en fait un addendum à "Naughty Boys" (six nouveaux titres et une version longue) accompagnés en version originale japonaise de six sketchs audios intercalés entre chaque titre musical.

Dans la même lignée sonore que "Naughty Boys", "Service" propose tout de même trois titres immanquables dans la discographie du groupe : le très festif "Limbo" (Takahashi), l'électro-funk "The Madmen" (Hosono) et le très lyrique "Perspective" (Sakamoto). Rien que pour ces trois titres, il vaut le coup.

Technodon
6.8
8.

Technodon (1993)

Sortie : 26 mai 1993 (France). Leftfield, Electronic, Electro

Album de Yellow Magic Orchestra

Blank_Frank a mis 7/10.

Annotation :

Le dernier album de YMO à ce jour. Enregistré en 1993, soit dix ans après la première "séparation" du groupe, les trois hommes se retrouvent autour d'un son nouveau. Quittant le registre "technopop", YMO compose ici un chef d’œuvre d'acid-techno "lounge", sans perdre de vue la sensibilité japonaise qui a su faire resplendir tant de morceaux dans le passé.

De manière générale, "Technodon" surfe sur la nouvelle vague d'électro qui secoue le monde depuis la fin des années 1980, et semble à la fois s'inspirer et renouveler les sons d'artistes comme Brian Eno, 808 State, Aphex Twin, The Orb ou Future Sound Of London.

"Be A Superman", "Floating Away" et "Waterford".

Public Pressure (Live)
7
9.

Public Pressure (Live) (1981)

Sortie : 1981 (France). Electronic, Synth-pop, Electro

Live de Yellow Magic Orchestra

Blank_Frank a mis 7/10.

Annotation :

Premier album live du groupe enregistré lors de la tournée mondiale de 1980. Comme pour "After Service", on retrouve déja une sorte de mini best of avec des arrangements différents.

"Tong Poo", "Cosmic Surfin" et "The End Of Asia".

xooMultiplies
6.5
10.

xooMultiplies (1980)

Sortie : 5 juin 1980 (France). Electronic, Synth-pop

Album de Yellow Magic Orchestra

Blank_Frank a mis 6/10.

Annotation :

Anecdotique compilation/album/EP (selon les formats et les pays d'origine) sortie pendant la tournée mondiale du groupe en 1980, "X Multiplies" reprends la formule de "Solid State Survivor" en y incorporant deux fois plus de kitsch et des spoken words assez ridicules. Du pur second degré japonais, mais j'ai tout de même le sentiment que ce disque est davantage né sur demande de la maison de disque (qui en a profité pour éditer une compilation huit titres du même nom en Europe et aux USA) que du groupe lui-même.

Comme je disais, anecdotique, malgré la présence de quelques inédits sympathiques sur la version japonaise ("Citizens Of Science" en particulier).

Blank_Frank

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