Biji Kurdistan : Films Kurdes, par des Kurdes, sur les Kurdes, avec des Kurdes, chez les Kurdes...

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Yol, le grand chez d'oeuvre de Yilmaz Guney, réalisateur kurde, enterré au Père Lachaise à Paris, emprisonné pendant des années par le pouvoir turc, contraint à l'exil.

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Court-métrage de 28 minutes, disponible sur le dvd MK2 d'Un temps pour l'ivresse des chevaux, dont il est en quelque sorte le brouillon et traite du même sujet, la vie de quelques orphelins à la frontière irano-irakienne (donc kurde). On y retrouve d'ailleurs trois des (acteurs) enfants, et des scènes qui seront reprises dans Un temps pour l'ivresse des chevaux (l'école, la bagarre, le cimetière...).

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Un film très poignant du réalisateur kurde (d'Iran) Bahman Ghobadi, à la frontière entre l'Irak et la Turquie, qui traite des séquelles de la guerre et des conséquences du génocide kurde, avec des acteurs enfants formidables.

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Bahman Ghobadi est l'un des principaux réalisateurs kurdes actuels. Ses premiers films sont très liés à son identité, et il a élargi avec Les Chats Persans ses thématiques à la société iranienne en général.

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Court métrage d'un jeune réalisateur kurde d'Iran, qui traite de la place des enfants dans la guerre. Disponible dans l'édition dvd MK2 d'Un temps pour l'ivresse des chevaux (de Bahman Ghodabi).

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Une réalisatrice iranienne (fille d'un grand réalisateur iranien) mais dont le film se déroule dans les montagnes du Kurdistan, avec d'authentiques Kurdes (qui dialoguent en kurde, langue que la réalisatrice ne maîtrisait pas).

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Le réalisateur, iranien, vit depuis 1982 à Vienne en Autriche, le film est coproduit par la France, la Turquie et l'Autriche, avec des acteurs d'origine iranienne, turque ou kurde. Le film est absolument bouleversant, et la place dans cette liste se justifie par la présence d'un personnage du Kurdistan irakien, qui cherche à obtenir un visa pour l'Allemagne. On entend un peu de Kurde, il y a des références au génocide et à la négation de l'identité kurde en Turquie.

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Un grand film qui traite de l'identité kurde, avec le génocide perpétré par Saddam en arrière-plan et la lutte de ce peuple pour sa liberté et son identité. On retrouve des acteurs communs avec les films de Ghobadi, et une tonalité plus poétique que dans les films de ce dernier.

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Un grand coup de coeur pour le seul film qui traite directement de la mémoire du massacre d'Halabja, de manière subtile et attachante (voir ma critique sur la fiche du film).

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La réalisatrice est turque mais l'histoire, qui se déroule de nos jours en Turquie, met en scène deux personnages, l'un Kurde, l'autre Turc qui est arrêté par la police et pris pour un Kurde. La fin du film se déroule dans les superbes paysages du Kurdistan. Un film majeur car il marque un tournant dans la représentation de l'identité kurde dans le cinéma turc (aussi connu sous le nom : Voyage vers le soleil).

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Un film très dur, avec des scènes très (trop) violentes, qui se déroule dans la communauté kurde en Allemagne, et montre les affrontements avec la communauté turque.