"Blood On The Dance Floor" de Michael Jackson : ma version de l'album

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Intro toute trouvée : un morceau à la fois long, puissant, calme, émouvant, en phase avec les prémices des préoccupations écolo de l'époque.

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Enchaînement quasi-automatique pour moi, tant le sujet traité présente des similitudes avec le titre précédent, sauf que cette fois c'est sous un angle plus "humanitaire" et social.

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Enchaînement assez logique encore une fois, comme une réponse : "ils ne font pas attention à nous / ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas seuls !". Moment d'apaisement après les sonorités tribales de "They don"t care about us", Jackson tentant de panser les plaies du monde, comme sur "Heal the world". Fin du premier cycle de cet album imaginaire.

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Michael a beau être un type très pacifiste, parfois il y a des choses qui l'énervent ! Transition donc entre des colères à échelle mondiale (voir les deux premiers morceaux) et des colères plus personnelles (voir les suivants).

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Premier truc que l'artiste déteste au plus haut point : les paparazzis et les torchons qui publient leurs photos. Et il a raison.

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Autre truc avec lequel il a un peu de mal, et qui découle du premier : être jugé sur la place publique, les rumeurs, la calomnie...

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... Alors autant leur poser la question directement à tous ces cons !

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"Blood on the dance floor" à cette place dans le tracklisting, c'est un peu pour clore le cycle entamé avec "Tabloid junkie" : tout ça se terminera peut-être dans un bain de sang, en attendant tout ce qui compte c'est que Michael est encore le King of Pop. Quand il s'agit de remuer sur le dancefloor au rythme de ses chansons, y'a plus personne qui l'ouvre !

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Exemple de ce que je viens d'énoncer. "Superlfy sister", juste pour danser tranquillement avant que la nuit se termine. Relax. Réelle fin du second cycle de cet album imaginaire.

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Michael sort de la boîte de nuit. C'est le petit matin, il est un peu vidé, tout ça l'a exténué. Atmosphère assez indéfinissable. Il tombe une pluie fine. Lui qui chantait aux autres "you are not alone" se sent seul pour le coup, étranger à lui-même et au monde qui l'entoure.

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Les souvenirs remontent, émouvants. Recherche d'une innocence enfantine qui n'existe plus et qui était de toute façon son obsession (hum).

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L'histoire n'est décidément qu'un éternel recommencement. On croit parler de soi et on en revient au thème du début, les gens et les enfants abandonnés, la négligence. La fin de l'album sera d'une douce mélancolie.

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Malgré la nostalgie et les épreuves, essayer de sourire malgré tout, de rester vivant. Belle conclusion.