Carnet de bord 2024

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5 juin, en solitaire, sur Mubi

Découverte.

24 City est un projet intéressant où Jiǎ Zhāng-Kē évoque la transition chinoise, ici la fin d'une cité ouvrière qui laisse place à des appartements de luxe.
Ce qui intrigue aussi, c'est le côté hybride, où il y a de vrais habitants qui sont mis en avant et interviewés, mais aussi des acteurs, sans qu'on le sache vraiment (à moins de reconnaître les acteurs).
Alors c'est intéressant, surtout lorsqu'il évoque la mutation de son pays et si parfois, certains témoignages paraissent simplement moins intéressants, il parvient à garder le fil autour du changement de cap de la Chine. Il évoque des points de vues jeunes et vieux, les objectifs et visions différentes, avec parfois des passages dans l'usine ou la ville.

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3 juin, en solitaire, en dvd

Découverte.

Je ne peux pas forcément dire que je m'attendais à mieux, mais Aelita est avant tout un film frustrant, avec beaucoup de bonnes idées, mais peu qui sont vraiment abouties. L'histoire est un peu confuse, les personnages peu étoffés, et ça manque de poésie alors que le sujet s'y prêtait un peu.
Il reste un point de vue intéressant sur le système "martien" renvoyant un peu à ce que fera Lang quelques années plus tard sur Metropolis, des décors plutôt sympa et quelques séquences valant le détour.

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2 juin, avec -Nemesis, blu ray

Revu (+ 2).

David Fincher se montre implacable au moment de mettre en scène sa version de Millénium, c'est tendu à souhait, extrêmement bien ficelé où il démontre, à nouveau, une maîtrise totale pour le thriller.
Ici, il joue sur plusieurs tableaux, le suspense, le portrait psychologique ou encore la violence humaine, combinant très bien tout cela, créant une atmosphère de plus en plus prenante, jouant sur plusieurs contrastes tant dans le fond (personnalités, lieu) que la forme (lumière notamment).
Bref, un (très) grand Fincher.

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1er juin, avec -Nemesis et E., au cinéma

Découverte.

Comme une longue agonie, la lente introduction place très vite le contexte du film, Greenhouse aura d'abord un arrière-plan social où le travail acharné/dur n'est pas récompensé par une bonne situation, et évoque une précarité guère soutenable. Peu à peu le film bascule, garde son arrière plan mais Lee Sol-Hui y ajoute un aspect thriller, qui fonctionne plutôt bien même s'il ne prendra jamais le dessus.
L'atmosphère est pesante, parfois terrible, les personnages principaux ont une certaine ampleur, on comprend ce qui les amène là, et elle évite autant que possible le misérabilisme, même si par moment là frontière n'est pas loin.

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30 et 31 mai, avec -Nemesis, en blu ray

Revu (+ / - 0).

Le virtuose technique qu'est Paul Thomas Anderson montre ici, encore plus qu'avant, sa virtuosité narrative et propose avec Magnolia un chef d'œuvre choral rempli d'émotion, où se croise quelques destins, tous passionnants, avec une approche de la vie pertinente.
C'est fluide, chaque mouvement de caméra semble parfaitement pensé, on se retrouve plongée au sein d'une journée sous tension où chaque mot récité sonne juste et où l'atmosphère est tellement prenante, parfois même bouleversante, avec l'impression que Paul Thomas Anderson déborde d'idées géniales, mais trouve le bon équilibre, toujours, pour ne jamais prendre le pas sur le récit.

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30 mai, en solitaire, sur You Tube

Découverte.

Unique œuvre avant le départ de son auteur, Yun Yung-gyu, vers la Corée du Nord, Une Ville Natale est un film simple et humain, tant dans la beauté que dans la tristesse, et évoque une relation lourde et tendre, plein de finesse, entre deux êtres qui ont tant perdus.

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30 mai, en solitaire, en blu ray

Découverte.

Après le superbe Héroic Trio, Johnnie To, aidé par Ching Siu-Tung, redonne à nouveau vie au trio de super-héroïne formée par les superbes Maggie Cheung, Michelle Yeoh et Anita Mui.
Partant d'un principe post-nucléaire, Johnnie To joue avant tout sur les fibres émotionnelles et l'action, ce qui fonctionne plutôt bien, surtout pour ce qui est de l'action. L'ambiance est assez prenante, gardant un peu le côté ville sombre, toute droit sortie d'un film noir, du premier opus, avec une bonne utilisation des décors ainsi que des jeux de lumières participant à la réussite esthétique.
Enfin, ça reste tout de même l'action le point fort, avec quelques combats de hautes volées, surtout lorsque les héroïnes se regroupent (à deux, ou trois).

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29 mai, avec -Nemesis, en blu ray

Découverte.

Un cocktail explosif génial où l'on retrouve toutes les qualités du premier opus, à savoir c'est tendu, l'action est très bien foutue et c'est drôle, le tout avec Jackie Chan omniprésent et au sommet de sa forme. La encore jeune Maggie Cheung est parfaite à ses côtés, apportant plutôt de l'humour (et une capture facile pour les opposants), et en général, tout le beau monde gravitant autour de Jackie est en forme. Plusieurs séquences sont mémorables, le final évidemment mais aussi quand Maggie s'énerve contre son homme dans les locaux de la police ou les nombreuses bastons qui viennent pimenter le récit.
Comme dans le premier opus, il y a aussi une réelle inventivité dans les combats, chaque objet d'une pièce ou membre d'un corps peut être servi, ne pimentant qu'un peu plus ce second Police Story !

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29 mai, en solitaire, sur Mubi

Découverte.

9 Muses of Star Empire se voit comme une chronique d'une année de la vie du groupe de K-pop 9 Muses. Le documentaire donne un panorama intéressant d'une vie à la fois de gloire, mais aussi de pression, où la liberté artistique est limitée et le management important. Beaucoup de boulot, de travaux sur les chorégraphies, le rapport aux fans, l'importance de l'apparence et, de manière générale, tout le petit monde qui gravite autour d'eux. Certes c'est oubliable dans le temps, et ce n'est pas un documentaire qui fera date, mais ça reste intéressant d'un bout à l'autre, et plutôt bien foutu, avec une vision intéressante de ses stars encerclées de partout, entre les producteurs, manageurs ou les fans.

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27 mai, avec Plume231, au cinéma à l'Eldorado

Découverte.

Sans atteindre la maestria d'un Kung Hu à la même époque, Joseph Kuo se différencie en proposant avec La Vengeance du Dragon noir, une petite réflexion morale autour de la vengeance.
On passera sur quelques raccords douteux, pour mieux se concentrer sur des combats plutôt fun, des personnages secondaires qui complètent bien les différentes faces de la vengeance du protagoniste, et un goût prononcé pour sublimé la nature, la dernière séquences sur la plage en est un bel exemple.

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26 mai, avec -Nemesis, en blu ray

Revu.

Dernière œuvre américaine de Paulo, qui sera d'ailleurs charcuté par les producteurs, le poussant (ça, et d'autres projets qu'il ne parviendra pas à monter notamment) à quitter Hollywood, Hollow Man revisite avec efficacité le thème de l'homme invisible.
Efficacité donc, Verhoeven ne parvenant pas à vraiment pouvoir imposer la thématique de ce que ferait l'homme avec de tel pouvoir, ce qui l'empêche d'atteindre la maestria d'une partie de ses précédents films. Pourtant, il y a des bribes de tout ça, une ambiance un peu claustro qui marche, un Kevin Bacon qui va peu à peu péter un câble, de l'action cool avec une bonne utilisation des FX, bref, de quoi passer un super moment, malgré, parfois, le côté un peu "impersonnel" du film.

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25 mai, avec -Nemesis, en Dvd

Découverte.

L'intérêt vient d'abord de son sujet, un pur policier sur une petite île au large de la Corée au XIXème siècle, rien que ça c'est intriguant, si en plus on y ajoute des histoires de vengeances, de religions et d'un passé qui ne meurt pas vraiment, on a tout pour avoir un film mémorable.
Alors, ce n'est pas parfait, et Blood Rain a parfois du mal à vraiment créer une atmosphère prenante, mais ça reste tout de même assez agréable à suivre, avec une bonne reconstitution et bande originale, notamment.

+ American Pie le soir, avec Jessy

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24 mai, avec -Nemesis, en Dvd

Découverte.

Une suite qui comporte bien quelques bons moments (au Brésil, lorsqu'il faut convaincre que Pierre Richard est bien un espion etc) mais noyés dans un ensemble qui semble, trop souvent, sans inspiration, où surnagent quelques comédiens, sans que ça reste non plus mémorable.

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23 mai, en solitaire, sur Mubi

Découverte.

Alekseï Fedortchenko nous emmène sur les rives de la Volga avec Le Dernier Voyage de Tanya, une film mélancolique, et un froid et poétique voyage entre nature (et de magnifiques forêts) et tradition, pour y évoquer, notamment le deuil.
S'il peine par moment à vraiment créer une bulle où l'on ressent ce que peut être ce voyage pour les protagonistes, il parvient tout de même à créer une certaine ambiance, à sublimer la nature pour mieux mettre en avant ce si particulier voyage.

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22 mai, en solitaire, sur Arte

Découverte.

L'expression est facile, mais Wáng Bīng met effectivement à nu le compositeur Wang Xilin et raconte son parcours, au sein d'un pays ayant rejeté son art. Par bien des aspects, c'est intéressant à étudier, et la mise en scène permet de synchroniser l'homme et son art, notamment lorsque s'entremêlent les compositions de l'artiste et sa voix qui raconte son parcours.
Tout le long, Wáng Bīng va a contrecourant, se marginaliste et a le mérite d'aller jusqu'au bout de son idée, sans concession, tant dans le fond que la forme.

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21 mai, en solitaire, sur MyCanal

Découverte.

Le film de survie dans l'espace a connu quelques heures glorieuses dans les années 2010, si les titres les plus connus viennent tout droit du pays de l'oncle Sam, la Russie n'a pas voulu leur laisser le monopole, avec notamment Salyut-7, relatant "l'histoire vraie" (comme toujours au ciné, à prendre avec beaucoup de pincettes) de la mission de réparation Soyouz T-13 en 1985.

Au final c'est mitigé, l'excès de dramatisation nui clairement à un film qui n'en avait pas besoin, le sujet en lui-même est déjà passionnant, et si les réalisateurs savent tenir une caméra, ils n'ont fait pas grand chose non plus, le film reste sympa, avec de belles images, de bonnes idées (les références aux lois anti alcool de Gorbatchev par ex) mais assez lisse, ne dégageant pas grand chose, et trop rarement ce qu'est l'espace, le vide, la solitude ou la folie pouvant l'entourer.

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20 mai, en solitaire, sur Mubi

Découverte.

Avec Le Mariage de Tuya, Wang Quan'an sublime un étonnant et passionnant destin d'une femme face à une région aride en quête de changement, tout en sublimant la Mongolie chinoise et ses superbes steppes.

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18 et 19 mai, en solitaire, en dvd (offert par El Grande OG)

Découverte.

Avec A L'Ouest des Rails, Wáng Bīng propre une œuvre forte, sur une cité industrielle en agonie dans un pays en proie à de profond changement et une évolution qui n'hésitera pas à en laisser beaucoup sur le carreaux, et il offre des portraits et images saisissants, terriblement humains, avec une forte et dure portée sociale.

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18 mai, en solitaire, au cinéma

Découverte.

Le projet est intéressant, faire un thriller assez court se déroulant presque uniquement pendant un interrogatoire face à la douane américaine pour un couple vénézuélien-espagnole.
Alors, tout n'est pas parfait, ce n'est pas facile de durer sur un interrogatoire, et parfois on sent que ça tourne tout de même un peu en rond, mais ça reste un minimum bien fait pour rester intriguant, pour attendre des potentielles révélations et découvrir comment tout cela va finir.

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17 mai, avec -Nemesis, en blu ray

Revu.

Crash, qui provoqua un petit séisme au festival de Cannes 1996, où il remporta le Prix Spécial du Jury, permet à Cronenberg d'étudier la longue déchéance d'un couple recherchant le plaisir, où il met en place une ambiance de plus en plus troublante, crue, dérangeante et intense.

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16 mai, en solitaire, sur France TV replay

Découverte (Merci El Grande OG).

Neuf plans-séquence retraçant l'affreuse nuit passé par une victime de viol par des policiers. Kaouther Ben Hania n'y va pas par quatre chemins, c'est dur, sans concession et elle insiste surtout sur la détresse psychologique de la protagoniste, par le viol (évidemment) puis par cette institution qui se protège. Peut être un peu trop démonstratif par moment, ça n'en reste pas moins prenant tout le long, avec une forme qui permet de faire ressentir le choc successif des étapes de cette nuit affreuse, ainsi que des désillusions successives.

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15 mai, avec -Nemesis, en blu ray

Revu.

Polar plutôt musclé, Police Story permet à Jackie Chan, devant et derrière la caméra, de s'éclater, de se donner à fond dans les cascades, et de jouer autant sur l'action que l'humour ainsi qu'un peu de romance.
La force d'un Jackie Chan, en plus de son implication totale, c'est sa créativité, tant dans l'utilisation des objets que de son corps, de la ville voire des fonctions de chacun.
C'est n'est pas forcément subtil, mais très généreux, et on en redemande !
Plusieurs séquences sont mémorables, comme l'action qui inaugure le film (bordel, la destruction du bidonville, puis la course-poursuite, ça en jette !)

https://www.senscritique.com/film/police_story/critique/35588171

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14 mai, en solitaire, sur France TV replay

Découverte.

Une œuvre intéressante, faisant appel à un imaginaire victorien de l'horreur, entre château hanté, Edgar Allan Poe et fantômes. Cet aspect est très bien mis en scène, jouant sur de parfaits décors, ainsi qu'une belle photographie en noir et blanc.
Alors, tout n'est pas parfait, et passé un début intriguant, et une superbe fin, l'entre-deux peine parfois à nous faire ressentir une atmosphère vraiment forte et intense, et ce malgré un décors et une thématique qui auraient été parfaite pour.

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13 mai, avec -Nemesis, en blu ray

Découverte.

Nous emmenant dans le Japon d'après-guerre, auprès d'une Geisha et de son apprentie, Kenji Mizoguchi tisse des liens entres elles, puis la réalité du monde auquel elles appartiennent, où tout ne tient qu'à un fil, au bien vouloir du plus riche.
Il explore ce drame avec finesse, sa mise en scène est simple et fait ressortir toute la beauté et la tragédie des deux protagonistes. Si la mise en place du récit est douce, lorsque les évènements s'accélèrent, Mizoguchi parvient à faire ressentir toute la détresse des personnages, tout en mettant en avant leurs différences caractérielles, notamment dû à la jeunesse et l'expérience. De la même façon, derrière ses personnages et l'étude de mœurs, c'est une étude sociétale, notamment les inégalités liées au sexe et au rang.

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12 mai, avec -Nemesis, en dvd

Découverte.

On ne change pas une formule gagnante, ici on retrouve les ingrédients du premier Trinita, avec un duo Terence Hill / Bud Spencer qui porte le film sur ses épaules, jouant du caractère diamétralement opposé des deux personnages.
C'est plutôt drôle, bien foutu, même si le film tombe parfois trop dans le piège de la succession de scène, manquant parfois de vrais liants. Enfin, malgré tout, ça reste sympathique, avec quelques scènes qui fonctionnent vraiment bien (la première partie de poker, ou chaque fois que Bud Spencer se bat !).

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11 mai, en solitaire, sur Mubi

Découverte.

Je connais peu Takeshi Kitano (le deuxième film que je vois de lui), et pourtant, à nouveau, je trouve son cinéma remarquable. Ici, il met en scène un road movie drôle et touchant entre un gamin cherchant sa mère et un ex yakuza. Tout fonctionne, notamment dans la première partie, et si le film paraît, sur la fin, un peu trop redondant, ça n'enlève rien toute sa réussite et l'atmosphère à la fois douce et amer, avec un soupçon de mélancolie, qui se dégage de ce duo. Joe Hisaishi sublime tout cela avec une excellente bande-originale, et bien des séquences (aux courses, à la plage etc) sont mémorables, que ce soit parce qu'elles sont drôles ou touchantes. Kitano ajuste sa caméra à la hauteur du gamin, adopte une mise en scène naïve nous permettant de ressentir les simples moments de vies (bonheur éphémère ou non, tristesse, solitude etc) de celui-ci.

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9 et 10 mai avec -Nemesis, en blu ray

Revu.

Un début génial, comme un road movie sanglant et cinglant dans le Texas, puis une bonne entrée en matière au Mexique. C'est fun, avec de bons dialogues percutants, une b.o. qui va bien avec l'ensemble, et ce jusqu'à une mémorable danse de Salma Hayek. Une fois passé cela, Robert Rodriguez maîtrise mal le passage à la case horreur, c'est trop long et le fun s'évapore peu à peu, et c'est dommage, car il y avait aussi de bonnes idées dans cette dernière partie.

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9 mai, avec J., au cinéma (Darcy)

Découverte.

Reprenant le concept d'Un jour sans fin, Ryo Takebayashi refait vivre une semaine pourrie à des employés de bureau. Il en profite pour égratigner le monde du travail, lorsqu'on y sacrifie sa vie, et dans ce cas, même pas pour un boulot intéressant, et c'est là l'une des principales réussites du film, combiner ce concept intéressant, au monde du travail. Au final, si tout est loin d'être parfait (manque d'idées à certains moments, personnages secondaires un peu inexistants, etc), Comme un lundi demeure plaisant, avec de bonnes idées, une actrice principale assez charismatique, et quelques moments plutôt drôles et bien foutus.

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8 mai, avec -Nemesis, au cinéma (Eldorado)

Découverte.

Un film intéressant, Stéphane Demoustier jouant à la fois sur le tableau du portrait de femme, ici forte mais qui va trainer des choix comme un boulet à ses pieds avec un retour en arrière compliqué, et sur une enquête, forcément liée.
C'est une bonne surprise, il met bien en scène tout ce qui s'apparente aux codes (dans la prison, le milieu, la famille etc) tout en trouvant le bon équilibre avec le portrait qu'il met en scène. Les personnages sont intéressants, et le cadre bien exploité, que ce soit l'univers carcéral ou le banditisme, sans en faire trop, ou pas assez.

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7 mai, en solitaire, sur Mubi

Découverte.

La première partie de Jeunes Filles en Uniforme est particulièrement réussie, c'est drôle et même touchant, l'opposition entre la jeunesse des pensionnaires, et la dureté du personnel fonctionne bien.
Par la suite, si ça reste intéressant à plus d'un titre, le manque de finesse se fait ressentir, et c'est dommage car le fond humanisme, l'évocation de l'homosexualité, le rapport de fascination ou bien l'oppression sont des thématiques riches, surtout dans un tel contexte.