Cover Carnet de bord: Resident Evil

Carnet de bord: Resident Evil

Et si on s'attaquait à l'une des sagas que le public adore détester ? Petite rétrospective et avis sur les films de Paul W.S. Andersen sur adapté de la fameuse saga vidéoludique éponyme.

Je précise que je ne suis pas un fan absolu des jeux vidéo, n'ayant joué qu'au premier, au deuxième ...

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10 films

créee il y a environ 8 ans · modifiée il y a environ 8 ans

Resident Evil
4.7

Resident Evil (2002)

1 h 40 min. Sortie : 3 avril 2002 (France). Action, Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Paul W. S. Anderson

Jonathan TJo a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Comme disait Karim Debbache dans un épisode de sa web-série "Crossed" (mais peut-être pas pour ce film-ci, c'est à vérifier) le problème est sans doute un parti pris de la part du réalisateur : il n'a pas adapté spécialement Resident Evil mais il a adapté un Jeux Video d'avantage au sens général et donc selon pas mal de clichés sur le genre vidéoludique.

De fait, de la saga mentionnée, le réalisateur ne garde surtout que la société source du virus, le virus lui-même et quelques clins d'yeux ici et là. Il tourne ainsi le dos à ce qui fait l'essence de cette licence sur console : pas simplement ses zombis mais aussi les personnages, une véritable trame scénaristique et enfin une certaine atmosphère.
Au survival horror, mr Andersen préfère donc un film d'action facile duquel il n'écrira finalement pas grand chose, donnant même souvent l'impression d'un simple prétexte pour tourner les séquences d'action qu'il avait en tête (et parfois chouettes, quand même).
Bah oui, un jeux vidéo c'est ça : une suite de défis sans fondements scénaristiques, juste pour avoir le plaisir de dépasser les obstacles, vous comprenez ? Et pour aller plus loin dans ce genre de cliché, le bougre va se permettre aussi quelques clins d'yeux au niveau de sa prise de vue pour souligner l'appartenance de la saga resident evil aux jeux vidéos : un plan en première personne comme un FPS et autres petits plaisirs.
On peut aussi souligner le parti pris quant à l'héroïne principale, ici. Puisque la demoiselle amnésique peut très vite donner l'impression d'un joueur parachuté dans un monde dont il va devoir apprivoiser les codes pour pouvoir avancer toujours plus loin.

En tant qu'adaptation, le film se vautre donc... mais pas trop méchamment quand même, contrairement à ce que l'on peut entendre.

Si Paul W.S. Andersen ne fait pas dans le travail de finesse et a parfois du mal à choisir ses angles de vue, il n'en livre pas moins une adaptation assez digne, surtout au regard de ce qui se faisait encore à l'époque s'agissant de nous faire vivre sur grand écran ce que nous pouvions vivre avec une manette en main.
Il a quand même ce mérite d'essayer de se montrer à minima créatif bien qu'il parte d'une œuvre source qu'il ne respecte que de très loin.
C'est que le monsieur doit être plus accoutumé aux jeux d'arcade qu'autre chose (quelqu'un a parlé de son adaptation de Mortal Kombat ?) et n'a sans doute pas remarqué que les jeux - dont Resident Evil - font parfois un peu plus scénaristiquement.

Resident Evil : Apocalypse
4.1

Resident Evil : Apocalypse (2004)

Resident Evil: Apocalypse

1 h 38 min. Sortie : 6 octobre 2004 (France). Action, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Alexander Witt

Jonathan TJo a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Si on pourrait globalement répliquer les mêmes critiques quant à l'écriture de cet opus que pour le premier film, il faut quand même lui reconnaître qu'il a pour lui de bénéficier d'une meilleure atmosphère (en grande partie due à l'environnement nocturne, mais quand même).
Malheureusement le film n'a pas grand chose d'autre pour lui et semble même parfois copier un peu trop d'autres productions (j'ai repéré du Misssion Impossible, du New York 1997 ou du Rush Hour qui tombait un peu trop de nulle part...).

Le scénario, qui ne fait toujours office que de prétexte, ne prend pas tellement la peine ni de mettre en place sa tambouille ni d'expliciter les intentions de la si malveillante Umbrella Corporation. On se contentera de se dire que s'ils sont méchants, c'est parce qu'ils le sont. D'ailleurs ça tombe bien nos gentils sont gentils.

Quant à l'écriture des personnages, je dois admettre que je me suis amusé en voyant celui d'Alice passer de novice au premier film à celui de professeur pour les noobs ici, toujours dans cette idée de se la représenter comme le joueur qui serait propulsé dans un monde vidéoludique mais dont elle aurait déjà les codes grâce au premier film, donc.
Dommage que ce personnage n'aille pas beaucoup plus loin et dommage surtout que sa caractérisation n'insiste que sur son coté bad-ass et femme forte comme si elle n'avait que cela à offrir. (Underworld serait-il passé par là ?)

Les autres personnages ne seront pas mieux lotis et si les fans de la série de jeux videos apprécieront sans doute de voir à l'écran (enfin) des personnages clés de leurs jeux ils devront se contenter d'une écriture et de costumes qui en font surtout de parfaits cosplayeurs plus qu'autre chose. Celui de Jill Valentine en particulier sera particulièrement énervant avec des fringues assez grotesques et une écriture en miroir vis à vis du personnage d'Alice : une bad ass qui n'a rien à envier aux mecs, c'est tout. Girl power, les filles !

Enfin certains faits narrés ici ne pourront que faire lever les yeux au ciel, notamment ces rebondissements autour de la protagoniste principale qui nous la voient transformée en un super-héros moderne.... utilité ? à part un combat de gladiateur final et très mal monté je n'ai pas vraiment vu... ah si, ça montre encore à quel point les méchants le sont...

Le cliffhanger final, pour finir (justement) n'offre quant à lui pas grand chose de rassurant vis à vis de la direction que semble vouloir prendre la saga pour ses suites.

Resident Evil : Extinction
4.3

Resident Evil : Extinction (2007)

Resident Evil: Extinction

1 h 30 min. Sortie : 3 octobre 2007 (France). Action, Science-fiction, Épouvante-Horreur

Film de Russell Mulcahy

Jonathan TJo a mis 4/10 et a écrit une critique.

Annotation :

J'ai l'impression de me montrer bon public dans ma notation jusque maintenant, c'est que les films se suivent, se valent et que s'ils ne sont certainement pas de bons films à mes yeux, ils n'en gardent pas moins quelques menues qualités et offrent un certain niveau de divertissement...
Bon, le divertissement bête et méchant ça va 2 fois, au bout de trois ça commence quand même à courir.

Ce film est donc clairement dans la lignées de ses prédécesseurs au niveau de sa qualité. J'ajouterai même qu'il met d'avantage en avant un autre de leurs points négatifs : non seulement ils ne s'inspirent que trop peu des jeux vidéos dont ils sont censés être tirés (ce qui n'empêche pas forcément de faire des bons films, entendons-nous bien) mais en plus la saga a depuis le départ un peu trop tendance à lorgner du coté de ce qui se fait ailleurs :
Cet opus-ci ne peut quant à lui que faire penser à Mad Max.
Le tout étant toujours parsemé d'autres référénces/pastiches allant de Matrix à Birds.

Le problème c'est qu'au delà du pastiche il n'y a pas grand chose à en tirer, les films se contentant de cette référence comme base ou environnement dans lequel il jouera de la même formule pour avancer : y'a des zombis, on les tue, on se fait contaminer, on avance, le méchant est vraiment méchant et j'en passe.

Ici les personnages m'ont semblé malgré tout un peu plus intéressants. S'il y a toujours ce coté "on veut des femmes fortes et on le montre" comme dans l'opus précédent, cela semble mieux dosé à l'écran et dans le montage, ce qui rend la chose beaucoup plus digérable.

Concernant Alice, on nous sert le même trip super-héroïque bateau pour en faire quelque chose d'une élue capillotractée : c'est la sauveuse et c'est tout. Elle m'a d'ailleurs fait penser à quelque chose de biblique en annonçant au groupe de Claire Redfield quelque chose d'un lieu sûr au Canada. Une Terre Promise, donc?

Du reste, le film jouera encore de beaucoup de clichés (le mec contaminé qui fait mine de rien, vraiment ?) et ne s'empêchera pas quelques incohérences au passage, vis à vis même des codes sa propre saga. Il se permettra aussi beaucoup d'auto-citation en multipliant les clins d'yeux aux deux premiers métrages. Lourd.

Même si le personnage ne me plaisait pas je suis déçu de n'avoir pas retrouvé Jill V ni même qu'il en soit fait clairement mention. Le film aurait d'ailleurs gagné à raconter d'avantage ce qui s'est passé durant l'ellipse qu'il met entre lui et le précédent opus.

Resident Evil : Afterlife
3.7

Resident Evil : Afterlife (2010)

Resident Evil: Afterlife

1 h 35 min. Sortie : 22 septembre 2010 (France). Action, Épouvante-Horreur

Film de Paul W. S. Anderson

Jonathan TJo a mis 4/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Plus les épisodes avancent et moins les intention de la maléfique Umbrella corp ne semblent claires... Dans le premier film ils indiquent qu'ils sont inévitables en tant que groupe et même quasiment au sommet dans plusieurs domaines, dont la pharmaceutique et l'armement. Dans ce même opus le virus est libéré à cause d'un mauvais bougre payé pour foutre la merde, dans le second ils font mumuse avec la ville et avec Alice, dans le troisième ils disent qu'ils veulent récupérer Alice pour faire un remède à partir de son sang (mais un autre mauvais bougre fout la merde à son tour en jouant de l'insubordination) et là, dès que Monsieur Wechler a Alice à sa portée, il lui plante une seringue... pour lui retirer ce qui la rend différente et donc permettrait de créer un antidote...?

Ah oui, j'oubliais, ce sont des méchants donc ils font des trucs de méchants. (et puis bon, Alice est sensée avoir créer un antidote à partir de son sang grâce au matériel et à l'IA présents dans la base qu'elle délivre au précédent opus, non ?... non ? ha bah j'ai du mal comprendre...).

D'ailleurs monsieur Wechler est très très méchant et c'est tout ce qu'il sait faire. Voila, voila.

Je ne parlerais pas du peu qui est fait du cliffhanger du dernier opus, on est habitué. (même si les séquences qui multiplient les Alice à l'écran méritent le détour pour leur amateurisme dans la réal) ni de ce qui est fait de cette fameuse "Terre Promise" annoncée dans extinction (Umbrella is everywhere), ça ne mérite pas que je perde mon temps avec puisque les gens à l'origine du film ne semblent pas avoir pensé que ça méritait du leur.

Passé les incohérences dans la saga, le film nous offre aussi beaucoup d’invraisemblances en lui-mêmes, juste histoire d'en faire toujours plus pour que ça soit cool, j'imagine. Alice et Wechler sont dans un avion, l'avion tombe c'est con, pas grave ils restent vivants et tout mignons...

Parlons en de Wechler. J'imagine le casting pour trouver son acteur: " Vous savez ne transmettre absolument aucune émotion ? Oui ? Non ? Ha pardon! je n'avais pas vu que vous jouiez pour répondre; c'est parfait, on vous engage !"
Le mec, c'est pas un méchant de jeux vidéo, c'est un put@in de PNJ à ce niveau là !

Je finirai en parlant de l'utilisation révolutionnaire de la 3D dans ce film. Accrochez-vous bien : on nous balance des trucs à la gueule ! Yeah!

Resident Evil : Retribution
3.6

Resident Evil : Retribution (2012)

Resident Evil: Retribution

1 h 27 min. Sortie : 26 septembre 2012 (France). Action, Science-fiction, Épouvante-Horreur

Film de Paul W. S. Anderson

Jonathan TJo a mis 4/10.

Annotation :

Donc, si je résume bien :

Wechler, le mec qui essaie de tuer l'héroïne et les survivants depuis plusieurs épisodes est passé du bon coté après que la Reine Rouge n'ait pris sa place au sommet de Umbrella pour... tuer l'héroïne et les survivants.
Nan parce que l'optique que le bougre essayait encore de se faire du fric jusque là ne tient pas vraiment debout, on est d'accord ? Le mec il était méchant parce qu'il était méchant. Point.

Concernant la Reine Rouge on passe donc d'une IA au premier épisode qui a pris le contrôle d'une base pour éliminer tout le monde en son sein, histoire de protéger la race humaine d'une infection au virus T à une IA qui a pris le contrôle de la société pour réduire l'humanité à néant. Deux épisodes plus tôt on nous disait encore que si elle était devenue meurtrière dans le premier opus c'était pour le bien de l'humanité !

Et puis bon, la Umbrella qui fait de l’œil à la Guerre Froide en remplaçant le nucléaire par le bactériologique pour se faire du fric... ALORS QU'ILS MAITRISENT LE CLONAGE ?!
Ils se sont pas assis sur une mine d'or, là ? à ne se servir de leurs technologies que pour montrer les caractéristiques de leurs armes dans des démos à deux balles (et qu'ils répètent à loisir, tuant toujours plein de clones parce que ce sont des méchants)...?!

Puis il y a quand même cette histoire de résistance au virus T pour le personnage d'Alice... Wechler est mille fois plus rapide, méga adapté et on nous sert encore le blabla comme quoi c'est elle l'arme qui peut faire la différence... Merde, quoi, j'ai l'impression que n'importe qui avec une seringue peut se donner des capacités extraordinaires dans cette saga !

Est-ce qu'il y a seulement quelqu'un qui prend du recul vis à vis de l'écriture d'un épisode et dans la cohérence de l'ensemble de la saga où est-ce qu'ils y vont vraiment carrément en freestyle en déposant leur cerveau au vestiaire ?

Coté cosplayeurs on garde Wechler, donc, mais on nous refile à nouveau Jill Valentine (déguisée en Samus Aran, non je ne sais pas pourquoi) mais aussi Léon (quand on a mentionné son nom, j'ai mieux compris la mèche de cheveux improbable) ou encore Ada Wong qui vient sur le terrain en robe asiatique traditionnelle pour plus de crédibilité (J'ai cru à un clone d'Anna de Tekken, quand même).

Alice m'a semblé plus travaillée, malgré tout, avec l'apparition de cette enfant pour lequel elle va jouer le rôle de mère. De quoi donner un peu de contraste et de nuance au personnage monolithique.

Resident Evil : Chapitre final
3.5

Resident Evil : Chapitre final (2016)

Resident Evil: The Final Chapter

1 h 46 min. Sortie : 25 janvier 2017 (France). Action, Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Paul W. S. Anderson

Jonathan TJo l'a mis en envie.

Annotation :

à venir

Resident Evil : The Beginning
3.6

Resident Evil : The Beginning (2007)

02 min. Sortie : 31 décembre 2007 (France). Épouvante-Horreur

Court-métrage de Josh Lurienne

Jonathan TJo a mis 4/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Hors Serie 1 :

Un fan-made malheureusement trop court et donc assez vide.

Resident Evil : Degeneration
5.2

Resident Evil : Degeneration (2008)

Biohazard : Degeneration

1 h 37 min. Sortie : 2008 (France). Animation, Épouvante-Horreur, Science-fiction

film de Makoto Kamiya

Jonathan TJo a mis 5/10.

Annotation :

H.S. 2

Un film par les producteurs du jeu, pour les fans du jeu mais aussi pour introduire leur prochain jeu (Resident Evil 5, il me semble ?). N'ayant pas suivi lesdits jeux dans leur intégralité, je ne saurais dire quelle zone d'ombre vient particulièrement éclairer ce film vis-à-vis de la saga vidéoludique ; à priori il s'agit peut-être d'expliquer pourquoi les labos Tricell ont racheté WiPharma (qui avaient racheté Umbrella) ou pour introduire quelque chose lié au marché noir du virus et le bio-terrorisme ?

De quoi se perdre, donc, pour qui n'a pas un minimum de références. Et encore il faudrait sans doute avoir joué à tous les jeux pour en percevoir plus de subtilités encore.

En soi l'animé n'est pas mauvais même si son écriture peut paraître parfois facile ou téléphoné et même s'il semble surtout ne mettre en scène certains personnages que pour caresser les fans dans le sens du poil. Leon et Claire dans un aéroport,...

L'histoire s'en suit malgré tout sans trop de difficulté et offre quelques scènes d'actions et de tension sympathiques.
C'est surtout niveau animation que le film aura tendance à accumuler le plus de défauts.

Resident Evil : Damnation
5.4

Resident Evil : Damnation (2012)

Biohazard: Damnation

1 h 40 min. Sortie : 24 septembre 2012 (France). Animation, Action, Épouvante-Horreur

film de Makoto Kamiya

Annotation :

à venir

Resident Evil: Vendetta
5.4

Resident Evil: Vendetta (2017)

1 h 37 min. Sortie : 27 mai 2017 (Japon). Animation, Action, Aventure

film de Takanori Tsujimoto

Annotation :

à venir

Jonathan TJo

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