Cover CEFF 2015 : thématique ATMOSPHÈRES URBAINES - DETROIT

CEFF 2015 : thématique ATMOSPHÈRES URBAINES - DETROIT

DETROPIA, MOTOWN - la véritable Histoire, 8 MILE, GRAN TORINO et ROBOCOP

Liste de

5 films

créee il y a presque 9 ans · modifiée il y a presque 9 ans

8 Mile
6.8

8 Mile (2002)

1 h 50 min. Sortie : 26 février 2003 (France). Drame, Musique

Film de Curtis Hanson

Le Blog Du Cinéma a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

(...) 8 MILE c’est aussi Détroit… ou plutôt une image de Détroit post apocalyptique. Rues désertées le jour. Clubs situés dans des sous-sols infâmes et étouffants. Maisons en ruine. Entre le feu et les ténèbres, l’Enfer a trouvé son incarnation terrestre. La nuit, quelques ombres y errent sans but et sans volonté. Seuls ilots dans ce paysage hanté : un mobil home et une voiture. Bâties à des fins provisoires, ces habitations solides et pourtant éphémères abritent les familles les plus démunies, les plus « dysfonctionnelles » à l’image de celle du héros. Le véhicule, mourant et agonisant, est dans ce cas le dernier refuge de cohésion, d’harmonie et d’acceptation dans ce monde chaotique. Noirs et blancs, tous pauvres, forment un foyer dans ce Détroit hors du temps et de l’espace (...)

L'intégralité de cette critique sur Le Blog du Cinéma
http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-8-mile-60868/

RoboCop
7.2

RoboCop (1987)

1 h 42 min. Sortie : 20 janvier 1988 (France). Action, Policier, Science-fiction

Film de Paul Verhoeven

Le Blog Du Cinéma a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

(...) Là ou Verhoeven est malin, c’est dans l’utilisation qu’il fait de la ville de Détroit. Tout en béton et gratte-ciel en verre, la mégapole déploie ses gigantesques tentacules à tous les niveaux, avec se politiciens et ses businessmans véreux à son sommet, suppléés à leurs pieds par une racaille fourmillante sûre de son bon droit. Detroit apparaît comme un gigantesque terrain de jeu ou s’affronte une pègre arrogante et un cyborg au coeur endurci par la mort. Au contraire de Mad Max, le monde n’a pas basculé dans une ère post-apocalyptique, le Detroit de Verhoeven est une ville où l’apocalypse a entièrement sa place. Le rapport de force est présenté sous une forme inversée. Les gentils n’ont pas leur place dans cet univers impitoyable, et même Robocop est victime des défaillances d’un système corrompu jusqu’à la moelle(...)

ROBOCOP a été chroniqué dans le cadre du CEFF 2015 et de sa thématiques sur Detroit
L'intégralité de cet avis, sur Le Blog du Cinéma
http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-robocop-60809/

Motown, la véritable histoire
7.6

Motown, la véritable histoire (2003)

Standing in the Shadows of Motown

1 h 48 min. Sortie : 19 novembre 2003 (France).

Documentaire de Paul Justman

Le Blog Du Cinéma a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

DETROPIA et MOTOWN , projetés tous deux dans le cadre du Champs Élysées Film Festival, sont particulièrement complémentaires. Les deux documentaires dessinent un portrait à la fois humain, contextuel, et culturel de cette ville à l’histoire si particulière qu’est Detroit (une banqueroute économique l’a ravagée et progressivement vidée de ses habitants); une introduction idéale à cette ville-personnage, facilitant sa découverte via un angle plus cinématographique et/ou divertissant, avec Robocop, Gran Torino et 8 Mile. Inscrire MOTOWN – LA VÉRITABLE HISTOIRE au cœur de la thématique ATMOSPHERES URBAINES permet ainsi d’en augmenter considérablement la portée; Idem si pour vous, l’intérêt de ce docu est purement musical.
Par contre, en dehors de ces deux cas, il faut reconnaître que les qualités cinématographiques du film sont très limitées, comme dans la plupart des docus télévisuels (...)

MOTOWN. a été chroniqué dans le cadre du CEFF 2015 et de sa thématiques sur Detroit
L'intégralité de cet avis, sur Le Blog du Cinéma
http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-motown-la-veritable-histoire-61736/

Detropia

Detropia (2012)

1 h 30 min. Sortie : 21 janvier 2012 (États-Unis).

Documentaire de Heidi Ewing et Rachel Grady

Le Blog Du Cinéma a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

(...) DETROPIA nous propose ainsi un compte rendu de l’état actuel de la ville. Toutefois… Par manque de moyens, d’ambition, ou même de point de vue… les réalisatrices Heidi Ewing et Rachel Grady observent cette décadence uniquement du point de vue de ses laissés pour compte; cela donne l’impression qu’elles se focalisent sur les images de dépression (dans tous les sens du terme) et non sur l’avenir, tentant de manipuler l’opinion par la pitié, à la façon d’un Michael Moore, mais en moins putassier et du coup, trop commun.
Concrètement, elles se contentent de trouver un sujet – humain ou non, mais particulièrement évocateur, et de laisser leur caméra capter un maximum de choses. Rarement, cela fonctionne (Tommy Stephens, à l’usure)… Mais souvent, c’est trop évident, trop appuyé; DETROPIA est grossièrement, une succession de longs monologues détaillant en quoi General Motors et autres multinationales se fichent des petites gens; d’observations nostalgiques d’un passé florissant contrasté au travers de visions de déliquescence humaine ou immobilière, d’un confort quotidien évanescent. Si l’on ne peut que se sentir concerné par la tragédie de ces gens, aucune solution n’est proposée en dehors d’une gentrification aperçue en fin de film. Avec bien 40 minutes de répétitions, superflues ou inconséquentes, DETROPIA s’avère un peu décevant (...)

DETROPIA a été chroniqué dans le cadre du CEFF 2015 et de sa thématiques sur Detroit. L'intégralité de cet avis, sur Le Blog du Cinéma

http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-detropia-61324/

Gran Torino
7.7

Gran Torino (2008)

1 h 56 min. Sortie : 25 février 2009 (France). Drame, Thriller

Film de Clint Eastwood

Le Blog Du Cinéma a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

(...) Par petites touches, de manière diffuse, Clint Eastwood nous interroge sur notre rapport aux autres et plus particulièrement à ceux qui partagent notre sang. Véritable fil d’Ariane, la thématique de la famille imprègne le film par des allusions parfois discrètes souvent lourdes mais toujours dans le but d’aller au-delà de ce qui est dit. Car finalement c’est ça le talent de Clint Eastwood. Au-delà de la violence, des armes et de la survie en milieu dangereux (en Corée ou simplement à Détroit) le réalisateur évoque un des piliers de l’Amérique, un des fers de lance du pays : la famille. Malgré ses sorties de route « conservatrices » voire « hyper conservatrices », Clint Eastwood nous propose avec ce film (comme avec Million Dollar Baby) une autre vision de la famille. Une famille qui n’est pas bâtie sur les liens du sang mais sur quelque chose de plus essentiel et de plus primordial, quelque chose d’indéfinissable qui combine l’amour, le respect et la magie. En protégeant ses voisins, Walter parvient à devenir ce qu’il n’a jamais réussi à être : un père. C’est cette transformation qui sous-tend le film. Walt a toujours été un soldat, un Américain mais il n’a jamais su être un père. Dans un dernier sursaut, il fait de ses défauts, de ses préjugés et de ses peurs un atout pour transmettre des valeurs de respect (et la Gran Torino au passage) à Thao (...)

GRAN TORINO a été chroniqué dans le cadre du CEFF 2015 et de sa thématiques sur Detroit. L'intégralité de cet avis, sur Le Blog du Cinéma

http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-gran-torino-2-61125/

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