Ces films qui ont marqué ma vie

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Probablement le long-métrage d'animation qui s'est le plus imprégné dans mon esprit d'enfant. Tout me fascinait. Du dessin aux musiques en passant par les bruitages : j'étais scotchée devant ma petite télévision, face à ces images qui tressautaient à force d'avoir trop passé la cassette.

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Je pleurais toujours. À chaque visionnage. Et pourtant, je l'aimais, d'un amour immodéré.

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Je l'ai peut-être surnoté, à vos yeux. Je sais.

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Bon sang, cette claque. J'ignore combien de fois nous avons regardé ce film avec mon frère, toujours est-il qu'il est l'un de ceux qui m'ont ouverte au cinéma, et qui m'ont fait dire, des étoiles dans les yeux : "Moi aussi j'aimerais faire rêver les gens comme ça".

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Rocky et sa persévérance se sont imprégnés dans mon esprit d'enfant.

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J'avais beaucoup de mal à voir la fin, mais j'ai (inconsciemment) mystifié ce film. Pas dans le sens négatif, parce que c'était à raison : je considère Titanic comme un chef-d'oeuvre du genre.

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/Vaut pour toute la saga/

Comme beaucoup de très bons films – comme beaucoup de ceux qui m'ont marquée, du moins –, c'est grâce à mon père que je l'ai regardé pour la première fois... Et je n'ai plus jamais lâché cet univers. Malgré les années qui passent, j'admire toujours autant cette saga (c'est-à-dire immensément), peut-être même plus encore sous certains aspects. Star Wars m'a accompagnée pendant une bonne partie de ma vie et continuera indubitablement de le faire.

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/Vaut pour la trilogie/

Probablement la plus grosse claque que j'aie jamais reçu en terme de cinéma, d'interprétation, et surtout de scénario. Parce qu'à l'époque, j'étais encore bien jeune, et je connaissais Tolkien mais n'avais pas encore eu l'occasion de lire une de ses oeuvres. Alors vous imaginez peut-être les étoiles qui dansaient dans mes yeux grands ouverts pendant le générique de fin. Ce qui est drôle, c'est que les étoiles sont toujours là des années plus tard.
Tolkien, Monsieur, je vous aime. Jackson, je vous aime aussi pour avoir adapté ce chef-d'oeuvre. Et vous tous, acteurs (au sens large, tous ceux ayant participé de près ou de loin à ce projet), je vous aime. Et bien sûr, en tête de liste : papa, je t'aime – il est inutile de préciser que sans toi je n'aurais certainement jamais connu le Seigneur des Anneaux.

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Un visionnage dans des conditions particulières contribue certainement au mythe que j'ai formé autour de ce Hitchcock en particulier. Je ne m'étais pas imaginée qu'il me marquerait comme il l'a fait, alors même que je l'ai vu dans une salle de classe (quand j'étais au collège), en plein jour, entourée de nombreux camarades dont beaucoup n'étaient pas aussi emballés que je ne l'étais.

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Un modèle de réalisation, qui a propulsé Jim Carrey jusqu'au groupe restreint de mes artistes préférés. Quelle interprétation... Depuis que j'étais enfant, j'aimais Carrey pour son humour. Avec le Truman Show, il m'a complètement sonnée en dévoilant une autre facette de son jeu.

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Le premier film d'épouvante/horreur (après Psychose) qui m'a profondément marquée, n'a cessé de m'intriguer, et m'a aussi initiée à l'univers de Kubrick... ce qui n'est pas rien.

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Deuxième film de Kubrick que j'ai visionné, j'en suis devenue une admiratrice encore plus grande. Je l'ai vu avec mon grand frère et mes parents relativement tardivement... Mais je fus bluffée, transportée par cette vision de la guerre du Vietnam. Profondément dérangée, j'en étais d'autant plus admirative.

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Un symbole, un monument ! Là aussi, j'ai monté tout un mythe autour de ce film. C'est une ambiance, c'est un réalisateur, ce sont des acteurs... C'est un tout, fabuleux.

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"Carpe Diem : Profitez du jour présent mes amis, que votre vie soit extraordinaire."

Qu'est-ce que j'aime ce film. Sincèrement. Je l'aime à tel point qu'il m'est très difficile d'expliquer pourquoi.
Robin Williams, par son biais, s'est encore plus précisé en tant que l'un de mes acteurs préférés, et de ceux que j'admire le plus – que ce soit pour son jeu ou pour sa personne.

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Visionné l'année suivant sa sortie, en compagnie de mon grand frère.

Ce film est un petit bijou comme il m'a rarement été permis d'en voir. Pour être honnête, je regrette de n'avoir pas pu le voir au cinéma, mais il m'a bouleversée devant mon écran de télévision comme il aurait pu le faire sur grand écran, d'une certaine manière. Parce qu'Interstellar est incroyablement puissant... Dans tous ses aspects.
Évidemment qu'il y a des incohérences, mais trop peu pour faire de l'ombre au tableau. Elles sont minimes face à l'immensité de l’œuvre que nous livre Nolan. Un chef-d’œuvre, sans conteste, porté notamment par la magnifique prestation de Matthew McConaughey.

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Coppola, Monsieur, vous êtes brillant. Ce film est encore un modèle de réalisation que j'admire immensément dans tous ses angles.