陳龍 (Chén Lóng/Chan Lung) ou les films réalisés par Jackie et/ou avec Chan en rôle principal, du meilleur au pire.

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Grand hommage modernisé à la Kung-Fu comedy. Jackie Chan part de l'idée simpliste de rejouer en la faveur des Chinois les sacs Anglais des guerres de l'opium pour en faire un film somme de ses capacités martiales, le tout avec un très grand sens de la fraicheur et de la légèreté, bien que le côté Comedy et le sens du détail comique soit moins travaillé que dans certains autres de ses films. Ici Jackie Chan porte au sommet le domaine dans lequel on l'attend le plus, fort de toute l'expérience acquise dans sa carrière afin de faire le film ultime de Kung-Fu.

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L'aboutissement de son style singulier de comique d'action héritier du cinéma muet, symbole aussi de la collaboration sous sa houlette avec d'autres anciens de l'opéra de Pékin (notamment Samo Hung et dans une moindre mesure Yuen Biao), pour le meilleur.

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Jackie Chan dans un rôle plus sérieux et sombre. Et dire que déjà le film a été édulcoré par Jackie Chan. Le film de Kirk Wong devant être à la base encore plus radical sur certains points qu'il ne l'est déjà.

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La Kung-Fu comedy à la sauce Jacky Chan dans ce qu'elle peut avoir de plus intense, travaillée en terme de chorégraphie, drôle et âpre.

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Le film de la rencontre (avec le chorégraphe et réalisateur Yuen Woo-Ping) qui lui a permis de sortir des films de Kung-Fu de base et des Fake Bruce Lee.

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Une Kung-Fu Comedy davantage comédie que Kung-Fu. Ambitieux dans sa reconstitution de Hong-Kong, j'ai beau aimer le Jackie Chan comique, je trouve que sur deux heures il a tendance parfois se perdre en étirant trop certains gags. Cela dit cette proposition est travaillée et fait du bien (alors qu'on pouvait craindre que cela soit niais avec un tel postulat) de même qu'Anita Mui et ses capacités de chanteuses.

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Un mélange entre le Kung-Fu comedy classique et les débuts scabreux du style Jacky Chanesque.

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C'est un Jackie Chan tout à fait sympathique avec une part belle faite à Michelle Yeoh (mais aussi avec une dynamique agréable du trio Michelle Yeoh/Jackie Chan/Maggie Cheung, bien que Maggie se retrouve trop effacée à mon goût alors que son jeu a gagné en qualité, après justement elle avait peut-être d'autres projets qui la mettait davantage en avant au même moment), dans une semi logique Girl With Guns (même si Michelle Yeoh est largement mise en avant Jackie Chan reste toujours la tête de proue de cette franchise).
Cette logique amène également une bonne partie tournage dans quelques lieux pas chers mais iconiques dans l'Asie de l'est (surtout la Malaisie) servant de terrain de jeu pour toutes les cascades dans ce film (avec un beau final à Kuala Lumpur notamment).

Il y a aussi la rétrocession et donc le rapprochement avec la Chine continentale pour Hongkong au centre du film et traité ici avec plutôt pas mal d'humour et de légèreté (quoi que.... même si Jackie Chan transforme tout de même l'évasion d'un camp de travail en un gag...)

Cela dit concernant l'aboutissement des scènes d'actions et de leur intensité ou même de la construction des gags cela reste quand même un bon cran en dessous du premier Police Story.

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Très sympathique film d'aventure à la sauce Jackie Chan. Léger regret quant à la fin un peu bâclée sur certains aspects.

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C'est le bordel dans ce film de Chu Yenping qui retombe difficilement sur ses pattes. En 95 minutes il essaye de caser un arc narratif pour Tony Leung Ka-Fai, Samo Hung, Jimmy Wang Yu, Andy Lau et Jackie Chan (ce dernier est présent dans le film car il en devait une à Jimmy Wang Yu pour lui avoir permis, à la fin des années 1970/début des années 1980, de se dégager de l'emprise de Lo Wei qui en plus d'être un tâcheron avait la fâcheuse tendance à flirter avec les triades et menacer Jackie Chan), rien que ça. Ainsi évidemment cela part dans à peu près tout les sens et c'est maladroit dans sa manière de passer de moments particulièrement grave à des moments bien plus léger en fonction des intrigues des différents personnages.

MAIS LA particularité du film c'est que Chu Yenping le fait à peine 1 an après Tiananmen et cela se sent. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que l'on retrouve la chanson The Last Gunshot de Cui Jian dans le film. Une chanson racontant une mort par balles durant la guerre Sino-Vietnamienne de 1979 mais qui après Tiananmen a pris une signification particulière (inutile que je fasse un dessin). C'est pourquoi cette chanson sera réécrite et corrigée en Chine continentale au début des années 1990. Island of Fire est à l'image de cette chanson, sa violence lui donne une force et une viscéralité particulière, et ce malgré les défauts réels du film. Ainsi le personnage de Tony Leung Ka-Fai en prison se retrouve à éviter un bain de sang entre prisonniers. Cela mène ces prisonniers à se retrouver presque inévitablement en conflit frontal et violent contre des autorités policières, carcérales et militaires corrompues et abusant de leurs pouvoirs au profit d'une justice expéditive. C'est l'occasion de scènes d'actions à la mise en scène sympathique sans forcément être incroyable mais qui par ailleurs prennent parfois une symbolique contestataire particulièrement forte.

Toutefois on peut reprocher à Chu Yenping de vouloir tout de même éviter une fin trop négative et ainsi édulcorer en partie le propos du reste du film par une chute à la toute fin qui n'était vraiment pas nécessaire.

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Wong Jing en roue libre, Jackie Chan en roue libre, c'est tout ce qu'il y a de plus scabreux (et encore c'est déjà un euphémisme) et surtout cela a probablement été réalisé avec beaucoup trop de cocaïne.

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Retour en demi teinte de son premier passage aux États-Unis, Jackie Chan qui se cherche essaye de faire évoluer son style, demeure pas mal dans le scabreux et se perd un peu dans cette histoire assez laborieuse malgré certains beaux moments de bravoure concernant les scènes d'actions.

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Jackie Chan fait sa démo pour sa troisième tentative aux États-Unis. Le Bronx mais tourné aux Canada -malgré les stocks shots essayant maladroitement de souligner le lieux, on sent la version caricaturale d'un gros cliché du Bronx de quelqu'un qui ne connait pas du tout ce quartier- c'est devenu Mad Max du pauvre mais tout cela fait malgré tout un peu sourire. Avec des scènes assez brutales mais une fin très enfantine. Quelques moments jouissifs voire audacieux tout de même avec tout les jeux sur le décor comme sait le faire si bien Jackie Chan mais plus ou moins bien Américanisé. En effet malheureusement il ne s'agit pas juste d'un renouvellement sur les terrains de jeux des cascades, cela veut aussi dire une romance vraiment niaise avec un côté teen movie Américain bien moralisateur (c'est d'autant plus gênant que Jackie Chan a 40 ans). Les deux intérêts amoureux sont à peine développés et très lisses surtout la pauvre Anita Mui qui est même un peu enlaidie et ne fait pas grand chose (et surtout à mon grand désarroi ne chante pas).
Le Jackie Chan un peu scabreux est doucement mis au placard, il faut s'adapter au marché Américain, se lisser. Après le film n'est pas non plus désagréable, et à certains moments même plutôt fun, mais à mon grand désarroi je vois que c'est le début de la fin pour le Jackie Chan que j'apprécie.

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Un moment entre une chorégraphie plaisante des gags et de belles scènes d'actions (Les scènes dans l'appartement avec le bébé ou celle du landau accroché à un fourgon de police) j'ai cru avoir un temps -ô miracle- un retour de Jackie Chan à de la comédie d'action de qualité d'avant 1997 (même si bon il faut se farcir l'abus de blague caca-pipi engendré par la présence du bébé). Malheureusement le film est saboté par des scènes IN-TER-MINAAAAABLES de bons sentiments (ce qui est d'autant plus ridicule que le parti pris de base de Benny Chan est de faire de Jackie Chan un personnage plus négatif, ce qui en soi aurait pu être intéressant si le film ne se reniait pas à ce point en cours de route avec une rédemption telle qu'elle touche au ridicule). Le pire étant le final à rallonge avec les effets tires larmes les plus basique (et un retournement tellement bidon qu'il mérite d'être interdit par la loi).
C'est dommage il y avait de l'idée pour faire un bon film je dois avouer que j'ai eu de l'espoir à un moment.

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Comme pour le New Police Story de 2004 je trouve beaucoup de gens que j'ai entendu parler de ce film bien trop magnanimes face à cette escroquerie.

Effectivement on retrouve un Jackie Chan vraiment plus âpre qui va plus loin que dans ses autres films et ne finit pas très bien mais c'est pour mieux s’engouffrer dès que possible dans une avalanche de bons sentiments particulièrement bidons qui sabotent la crédibilité des partis pris du film (toutefois j'ai quand même noté une scène où on essayait de le mettre face à ses contradictions même si c'est de manière assez ridicule).

Je ne connaissais le réalisateur Derek Yee que par une comédie très médiocre qu'il avait réalisé dans la fin des années 1980 (mais qui avait le mérite d'avoir Maggie Cheung avec un air sincèrement dépité -d'avoir signé pour le film diront les mauvaises langues- au casting et rien que pour cela cette comédie me semblerait presque plus défendable que Shinjuku Incident), mais je savais qu'il s'était mis au polar noir avec un petit succès critique pour ceux-ci, incompréhensible concernant Shinjuku Incident à mon avis.

Oui le film de Derek Yee va assez loin dans la violence et le gore mais malheureusement c'est parfois utilisé comme un artifice assez facile pour appuyer son histoire (notamment dans le cas d'un personnage très gentil à la base qui sombre de la manière la plus excessive possible) et parfois la mise en scène de la "monstruosité" des gangs (et le jeu d'acteur) est assez lourdingue.
Par ailleurs le film semble de manière générale pas forcément mauvais mais assez bâclé au niveau de sa mise en scène, et le bas blesse réellement au niveau des scènes d'actions assez inégales.

Toutefois le film réussit parfois malgré tout à être un peu intéressant quand il s'attarde et développe un peu de le parcours de l'immigration -surtout Chinoise- au Japon, malgré des moments où il tombe dans quelques clichés à ce niveau.

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Je n'avais jamais vu les Rush Hour, je n'avais pas particulièrement envie, mais bon c'est les Jackie Chan les plus notés -avec l’infâme remake de Karaté Kid- donc quitte à explorer sa carrière je me suis dit autant en profiter pour voir de quoi il en retourne et comme prévu ce n'est pas très beau à voir (même si c'est un poil moins pire que ce à quoi je m'attendais).

Chris Tucker est assez insupportable dans ses gags, avec une voix de crécelle qui m'est particulièrement antipathique en plus (je dois avouer que j'ai ri tout de même, quelques fois, mais surtout nerveusement, je me sentais sale après des gags aussi nuls). Jackie Chan est sous exploité, que ce soit pour les scènes d'actions ou pour les gags. Toutefois on peut voir (toutes proportions gardées évidemment) dans ce duo un petit hommage symbolique aux liens unissant les films de Kung-Fu Hongkongais des années 1970 -notamment les Bruce Lee- et la blaxploitation US de la même époque (honnêtement je ne sais pas si c'est volontaire mais ça me rend le film moins détestable).

Cela dit dans les meilleurs Jackie Hong-Kongais la qualité des chorégraphies se ressent certes dans les scènes d'actions mais aussi dans les gags. Le fait qu'ils soient rythmés et travaillés, avec un vrai sens du détail, c'est vraiment ce qui rend un film comme Police Story ou Big Brother aussi chouette à tout les niveaux. Là c'est des trucs simplistes, poussifs et téléphonés (un peu comme l'histoire) sur le "choc des cultures" Chinois/États-Unis, le peu de fois qu'ils me font rire, c'est nerveusement. Le côté "choc des cultures" sert de véhicule pour amener un côté compréhension mutuelle (version cliché rincé de buddy movie à deux balles) où l'on nous vend une Chine version office du tourisme à deux balles, avec les deux trois clichés insupportables de rigueur, dont l’inénarrable "5 000 ans d'Histoire..." (d'ailleurs de toute manière la quasi totalité du temps rien d'intelligent ne sort après ces mots dans une phrase). Après pour la défense de Brett Ratner, ça reste léger et il nous vends des États-Unis avec des clichés servant de blagues qui sont parfois tout aussi consternants.

Pour finir sur les scènes d'action c'est certes lisible mais c'est bien paresseux et parfois un peu surdécoupé pour du Jackie Chan, mais bon avec un tâcheron comme Brett Ratner je ne suis pas si surpris (c'est même un poil plus regardable et distrayant que ce à quoi je m'attendais mais bon ce n'est clairement pas glorieux non plus, très loin de là).

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La fin de ce film est indigente. Elle se résume d'une part par la reprise honteuse de la cascade iconique du Marin des Mers de Chine, avec la même référence à Harold Lloyd, mais cette fois dans une version cache misère découpée à la truelle, et d'autre part par la tristesse de vendre Donnie Yen en antagoniste de Jackie Chan, tout ça pour un combat trop rapidement expédié sur un gag nul.

Cependant en excluant déjà cette fin, mais aussi le fait qu'à son image certaines cascades sont des repompes de ce que Jackie Chan faisait mieux à HK ainsi que quelques références historiques parfois lourdingue, ce film aurait pu être un bon Jackie Chan Américain (certes cela fait beaucoup de "si" mais je pense sincèrement que malgré le fait que ce film peut avoir l'air d'une bonne grosse série z au premier abord, c'est finalement probablement le Jackie Américain le plus potable -ou disons plutôt que c'est celui qui ressemble le plus à du cinéma- parmi ceux que j'ai vu).

La dynamique de buddy movie n'est pas si mal, le côté historique n'est pas d'une intelligence incroyable (même très très loin de là, comme dit précédemment, d'autant que l'on on ne nous épargne pas certains clichés bidons de rigueur en particulier sur "l'honneur" et la famille), mais il n'est pas si mal exploité et est l'objet même de gags parfois efficaces. Et surtout l'action (hormis la fin donc) n'est pas si surdécoupée permettant de mettre, disons, un peu moins mal en valeur les capacités de Jackie Chan pour ce genre de film que dans la plupart des autres films Américain où il est impliqué.

Annotation :

Comme dit de manière plus détaillé dans ma critique, un film assez catastrophique.