Chick Corea TOP

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Rarement un album aura été autant visionnaire, au sens d'un imaginaire développé. Cette œuvre est sans aucun doute la meilleure adaptation de Alice au Pays des Merveilles qu'on ait jamais faite. Certains morceaux défient les puissances de l'entendement. Le duo Hancock/Corea dans le morceau final, avec Gadd au sommet de la batterie, est tout à fait fascinant. Le premier morceau est plus sombre que les tréfonds du Tartare.

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Le plus funk, le plus fantaisiste, le plus rock, le plus spatial, le plus classique, le plus romantique : bref, le plus baroquement total ! Jazz Fusion au sens où la fusion est ici dans la flamme plus que dans l'air, dans la terre, ou dans l'eau. La construction est infiniment logique et parfaite. Merci ! Un immense festival de jazz.

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Pompeux, floral, et grandiose. Un album aux couches multiples de styles, extrêmement bien organisées entre elles. Une vraie prouesse, d'abord aboutie, puis tendant au pittoresque, pour finir dans un bouquet de fleur total quasi-rock.

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Un grand album, avec certains élans classiques tout à fait sublimes. La pompe militaire à la suite de Romantic Warrior est ici toujours grandiose.

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Toute la face B de l'album est assez merveilleuse. L'inspiration égyptienne est traitée avec des motifs musicaux tout à fait fascinants. L'histoire même du retour du piano, réfléchie dans la structure de l'album, crée une vraie dynamique à l'écoute. Les morceaux pris individuellement manquent cependant parfois de tact.

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Très bel album, notamment Children's Song et 500 Miles Away. Le côté latin (avec lequel j'ai souvent du mal, notamment du à la voix de Flora, que j'aime moins que Gayle) est par ailleurs plus subtilement utilisé que dans Return to Forever. Génial dans son humilité, et avec des morceaux pris individuellement tout à fait sublimes.

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Comblé de plusieurs morceaux de bravoure, cet album est à écouter et faire écouter à tout prix, car il est sûrement accessible à beaucoup de gens, tout en reflétant profondément le talent de Corea.

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Très bel album, avec de vrais moments de force (mot qui convient bien à Chick Corea et à son style pompeusement glorieux). Le mystère, le vent, et la poussière, paraissent habiter cet album, qui cependant reste parfois contraint par les tonalités d'instruments que j'aime moins.

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Un album de Jazz sombre, de très haute volée. Dans la veine sèche et pétrifiante du Mwandishi de Hancock.

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Les passages au piano et à la guitare sont souvent très beaux, et malgré une construction légèrement hasardeuse de l'album, l'ensemble possède des morceaux tout à fait élégants. Le mélange de l'ensemble funk-rumba-militaire-oriental, peut décontenancer, mais fait sûrement tout l'intérêt de cet album. Le final était peut-être trop ambitieux et pas encore assez mature, comme dans Hymn of the Seventh Galaxy.

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Une première partie d'album très belle, sombrement douce. La seconde partie perd un peu, notamment via l'usage des voix, parfois utilisées sans véritable intérêt. Le côté doucereux de la face B est parfois regrettable.

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Album très "agréable", l'affiche reflète d'ailleurs bien le côté d'avant-garde plus accessible de Chick Corea. Jazz fusion, au sens où la fusion teste plusieurs horizons d'accès libres.

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Sombrement tropical. Torride et pourtant si froid. Un album sensoriellement ambigüe. Moins dansant que son alter-égo My Spanish Heart, plus doucereux et sombre. L'album manque cependant de vraie force et se limite un peu à son genre.

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Bel album, avec certains morceaux au dessus du lot, plutôt bien répartis dans l'album.

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Les 2 dernières minutes sont uniques. Un vrai deus ex machina. Les notes s'évadent de la machine à travers les égouts de la musique... tout à fait étrange.

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Toujours bon à écouter mais ne reste pas vraiment en mémoire.

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Légèrement trop froid, mais cyniquement abrasif et avant-gardiste.

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Réussi dans son style, avec quelques éclats qui ressortent. Le morceau "Bagatelle" ressort de l'album, qui reste malheureusement trop genré pour être pleinement riche.

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Légèrement lourd. La guitare électrique à mon goût prend trop de place, et empêche d'écouter la plus grande finesse des autres instruments. Le style pompeux ne fleurira vraiment dans toutes ses subtilités que dans Romantic Warrior. Cet album est plus chaotique et fait parfois penser au Mahavishnu Orchestra.

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Provocateur, regrettable.