Cinéma 2017, mon carnet de bord

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Du désert à l'air irrespirable au salon à l'élégance glaciale se joue le drame d'une méprisante domination menant à la déchirante vengeance.

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Rom-com spatial véritablement efficace où solitude et mauvaise décision vont de pair. Dans l'espace, personne ne vous entendra aimer.

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Au puissant esthétisme s'oppose un douteux pamphlet à l'écriture binaire, une vengeance malaisante aux intentions incompréhensibles. Étrange.

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Grande fresque d'une vie éphémère faite de sang et de flammes d'un homme préférant la violence de l'amour plutôt que l'amour de la violence.

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Un film envoûtant aux multiples interprétations, construit comme un puzzle avec quelques pièces manquantes.

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Les nuances colorées de l'amour pour une parfaite mélancolie musicale amenant le cinéma là où il doit être, dans les étoiles. L.A melody.

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Franco s'éclate et Cranston cabotine dans une comédie aussi simple qu'excessive à la formule habituelle, toujours aussi efficace. Why not ?

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Lancinante captation d'une femme rampant sous le poids de l'amour, des regrets, du passé, du futur, du pouvoir, d'un monde en ébullition.

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Dans le silence, il l'a entendu. Au cœur des ténèbres, il l'a trouvée. Puissant chemin de croix, sublime interrogation, indéchiffrable foi.

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Montage d'un grand dynamisme où McKay empile les références à un rythme effréné. Là où elle perd en émotion, la saga Lego gagne en drôlerie.

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Malgré une certaine ambition, se cache derrière le brouillard rien de plus qu'un spectacle sans consistance atrocement interprété. Dommage.

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Entre cynique critique et trip prétentieux la barrière est mince, Canet ne sachant sur quel pied danser se perd dans son propre concept. Bof

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Objet purement commercial et sans ambition, parfois agréable à l'oreille mais souvent fatiguant et sans saveur. Restez en backstage, merci.

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D'une profonde justesse et d'une effarante sobriété pouvant aisément lasser, Nichols dévoile, par de douces images, l'amour tout simplement.

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Esthétiquement attrayant, Verbinski nage pourtant à contre-courant dans une intrigue d'une assommante fadeur. Aussi superficiel que vain.

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Les remous d'une difficile acceptation de soi, une vague éblouissante dure pudique d'une incroyable justesse emportant tout sur son passage.

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Au travers des brisures de l'esprit une exploration tétanisante d'une psyché dévorante, les abîmés vaincront. Night nous murmurant : "I'm back"

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Sous le vernis de l'apparence se cache cette haine pernicieuse et ancrée aux confins de la terre. Propos intelligent, juste et alarmant.

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Aucune baisse de régime, mais une fascination pour ce degré zéro de cinéma, ce foirage total dans toutes entreprises, hâte de voir la suite.

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La fin d'une longue route se profile dans les yeux d'un être éreinté, au corps décharné, à la bestialité exacerbée. Une autre peut commencer.

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Kong déploie une imagerie puissante, visuellement impressionnante et s'avère suprêmement divertissant, malgré un fort manque d'originalité.

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Thriller pas toujours subtil mais réellement passionnant où Chastain s'impose manipulant autant protagonistes que spectateurs. Efficace.

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Traque asphyxiante à la puissance immersive impressionnante déployant une mosaïque de destins tragiques et actes héroïques. Intense réussite.

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Un opéra dans la jungle d'une ampleur prodigieuse, où liens du sang et soif de connaissance, découverte de l'autre et folie s’entremêlent.

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Corps sans âme pour film sans vision, Scarlett excelle dans l'art de l'apparence, Rupert dans l'art de l'indifférence. Belle coquille vide.

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Profond désintérêt devant une oeuvre sans âme et sans raison d'être, tentant vainement de cacher sa fadeur sous un insipide apparat. Gâchis.

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Devant nos yeux l'incompréhension cède la place au ridicule dans une hasardeuse actualisation hésitant constamment entre 1er et 2e degré.

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Organique orgasme et choc rétinien pour une oeuvre vampirique aux relents métalliques, une claque jouissive contant la terrible destinée.

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Un concours de circonstances (attendre Ironzaki et mauvais horaire de Gold) m'a fait découvrir cette ridicule saga. Merci pour le fou rire.

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A défaut d'être original, Life est efficace, divertissement sous haute influence manquant d'un supplément d'âme. Calvin le septième passager