Classement de mes livres préférés de Stephen God King

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Que dire ? Qu'exprimer ? Quel mot pourrait représenter suffisamment le spectre total des émotions que me fit ressentir Ca, le chef-d'oeuvre de tous les chefs-d'oeuvre à mes yeux ? Que dire, si ce n'est que j'ai passé une nuit blanche entière lorsque je l'ai fini, à pleurer et à réfléchir sur le sens de la vie et sur les sens de toutes les choses qui composent le monde, de son horreur la plus indicible à sa beauté la plus transcendante... Universel.

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Je parle ici de l'intégralité de ce roman fleuve, et non pas seulement du Tome 1. Appelé légitimement la Bible de King, le Fléau laisse sans voix et happe le lecteur pendant pas moins de 1600 pages dans l'Apocalypse et la Résurrection de l'Humanité dans toute sa splendeur et dans toute son horreur... On comprend, lorsque l'on termine l'ultime page, pourquoi il s'agit du roman favoris de King et de ses plus fervents lecteurs, et pourquoi il est tant étudié dans les universités internationales.

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Entrant sur le podium, voici à mes yeux (et pour de nombreux autres amoureux de King) les plus grandes œuvres écrites par King, et trois des plus grandes œuvres jamais écrites de toute l'histoire de l'humanité... Marche ou Crève semble épuiser le lecteur au fil des pages à la même vitesse que le roman épuise son inoubliable protagoniste, s’effondrant à contre cœur dans des réflexions métaphysiques à propos de la société humaine, de la vie, de l'amour et de la mort... Impossible pour moi de ne pas pleurer à la fin de cette œuvre d'une profondeur difficilement égalable.

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Coup de coeur personnel dans toute la bibliographie du maître et injustement méconnu du grand public, Histoire de Lisey est à mes yeux l'histoire la plus romantique écrite par King avec 22/11/63, où son âme de conteur parfait et d'amoureux transi semble pleurer des lignes... D'une beauté hallucinante aux paysages que je n'oublierai probablement jamais, Histoire de Lisey s'est accordé à moi comme le ferait la Lune avec l'océan pendant une nuit étoilée.

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Humaniste, romantique, tragique et magnifique, 22/11/63 marqua pour toujours d'infinis lecteurs qui ne s'attendaient aucunement en ouvrant ce livre à assister à la naissance de la plus grande des histoires d'amour écrite par King, très légitimement... Inoubliable, et à surtout ne pas manquer.

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Chef-d'oeuvre de nostalgie et de beauté où l'horreur semble être une toile de fond pour King afin de mettre en exergue toute l'intensité poétique de Joyland, ce merveilleux parc d'attraction m'a marqué personnellement pour toujours et ne cessera de s'apparenter à mes yeux à ce qui semble être la définition poétique la plus précise des mots "amour" et "adolescence"...

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Regroupant deux de ses plus poétiques nouvelles donnant naissance à deux chefs-d’œuvre du cinéma, une autre d'un glauque à vomir et une dernière d'un fantastique surprenant, Différentes Saisons s’imprègne aussi bien dans le cœur que dans l'esprit de ses lecteurs pour le marquer, en définitive, à jamais.

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Tout comme le Fléau, je parle ici de l’œuvre intégrale. Réalisation finale de ce qu'il désirait faire avec Bazaar, King construit avec Dôme une oeuvre d'une ampleur ahurissante aux personnages multiples auxquels on s'accroche au fil des pages sans s'en rendre compte... Les 200 dernières pages sont d'une intensité absolument splendide.

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Laissant l'innovation pour revenir vers là où il excelle, le thriller horrifique, King impressionne par l'attachement qu'il fait naître entre ses lecteurs et ses personnages, avec le retour de l'un des personnages phares de la trilogie Hodges... Frôlant le métaphysique dans certains passages, l'Outsider est un roman comme King sait parfaitement en faire, pour personnellement mon plus grand plaisir.

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On rentre dans la grande dizaine !!! Commenté d'ores et déjà sur la page du roman ;)

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Quelle angoisse !!! Malgré les facilités scénaristiques évidentes, Cujo épouvante remarquablement le lecteur par son réalisme terrifiant et finit de l'achever par ses trente dernières pages, me faisant pour la première fois découvrir le sens du mot "frustration" dans la littérature...

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King mettant en œuvre la totalité de ses talents de conteur, Jessie interroge et fascine à défaut d'angoisser, ce qui est finalement un réel tour de force. Il prouve une fois de plus son caractère éminemment féministe dans la société machiste américaine.

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Premier roman publié par le maître de l'horreur, Carrie laisse un goût amer dans la bouche et le cœur en raison de la dureté de son histoire qui marque à très très long terme, prouvant le chaos intérieur que vivait King à l'époque. Remarquable.

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Angoissant et étrangement attachant, Christine se lit d'une traite par les enjeux mis en place et sa longueur qui se rapproche davantage d'une nouvelle que d'un roman. Néanmoins, l'étrangeté et l'extravagance du scénario peine à transcender...

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Rédigé pendant son hospitalisation suite à son grave accident de 1999, Écriture impressionne par l'authenticité des propos qu'exprime l'auteur par rapport à sa vie et à ses méthodes de rédaction, mais lassera hélas ceux qui ne s'intéressent que trop peu aux procédés littéraires...

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Beau et d'une simplicité surprenante face aux œuvres complexes que tentent de construire le maître, Sac d'os touche par la sincérité évidente qui se dégage de ses lignes en raison des thèmes évoqués auxquels de nombreux lecteurs pourront s'identifier (le deuil, le besoin d'isolement, la quête de soi et des autres). Toutefois, sa longueur finit par décourager même le plus fervent des lecteurs...

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Innovant et sans aucun doute d'un avant-gardisme époustouflant, Misery marqua la littérature américaine... Cependant, il suivit à mes yeux la même logique que Shining, le film me choquant davantage par sa réalisation et ses acteurs hors-pairs.

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Son œuvre phare aux côtés de Ça dans sa reconnaissance internationale. Hélas, je fus personnellement bien plus marqué par l'adaptation de Kubrick, qui déplut légitimement à King car très différent dans les conceptions abordées dans le roman dont il s'écarte dès les premières minutes.

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Première version d'une œuvre construite en crescendo évident, qui se verra entièrement réalisée avec Dôme. Autant lire Bazaar avant ce dernier afin de réaliser le chemin parcourue par King dans ses développements scénaristiques.

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L'un de ses classiques. Fascinant et d'une ampleur folle, La Ligne Verte ne fait que prouver l'évidente maturité atteinte par le maître de l'horreur qui sait à présent aborder bien mieux que des centaines d'auteurs des thèmes littéraires qui ne lui sont au demeurant pas attribués.

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L'une de mes premières lectures du King, La Tempête du siècle me marqua par l'ambiance claustrophobe qui s'y insinue au fil des pages... Séduisant, mais aucunement transcendant par ses longueurs et la difficulté évidente à s'attacher aux protagonistes.

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Second roman du maître devant lequel on peut s'incliner face à une écriture frôlant la perfection oscillante entre le fantastique et le réalisme, Salem ne m'a pourtant pas emballé, n'étant pas adepte des histoires de vampire... Dommage

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Davantage une nouvelle qu'un roman, La petite fille qui aimait Tom Gordon interroge par la manière dont King tente de muter son style d'écriture en mode "survival" tout en conservant les gimmicks qui lui sont propres... Malgré le procédé intéressant, l’œuvre se fait bien trop superficielle pour pouvoir marquer le lecteur, et moi de la même façon.