Critiques en série. CHAPITRE II - Bienvenue à La La Land.

Annotation :

La La Land PART I - A Cinematographic Journey.

J’aurais pu écrire une critique sur la bande originale dans un premier temps ; j’aurais certainement été plus à l’aise avec l’exercice. La critique du film fut directement rédigée à la suite de ma séance – mais publiée un mois plus tard –, comme pour évacuer de multiples sentiments contradictoires. Le film était adoré depuis la première minute et, pourtant, je ne cessais de me remémorer les moqueries incessantes durant la séance. La critique pose en plus la question de la réception diversifiée d’un long-métrage. Je ne crois pas que ce soit ma critique la plus personnelle même si vous y trouverez des références cachées à mes expériences – et un rapport étrange à la musique dans sa globalité par exemple. De manière générale, j’y évoque mon incompréhension à l’encontre du jazz, pour enfin me réconcilier avec celui-ci, tout en avouant un amour à peine dissimulé envers la musique de films. Le voyage cinématographique, combat incessant entre la raison et les passions, s’attarde d’ailleurs davantage sur Mia – et sur ce qu’elle reflète de moi pour le dire autrement. La La Land s’adresse premièrement, via une simple et fabuleuse audition, à ces dames et à ces messieurs animés par les rêves, bloqués par les aléas de la vie. Mia qui, d’un regard dans son théâtre poussiéreux, miroite les échecs et les déceptions de chacun et de chacune, les claques de l’existence.

https://www.senscritique.com/film/La_La_Land/critique/103809760

Annotation :

La La Land PART II - A Musical Journey.

La critique de la bande originale arrive dix mois plus tard. Elle fut plus facile à rédiger – me rappelant le plaisir immense que la musique mélodique me procure. Il faut dire que les critiques des bandes originales de la saga Star Wars m’ont permis de trouver un équilibre qui me sied. La critique de la partition de ce monument filmique bénéficie de ces mois – bientôt de ces années – de réflexion autour de la musique de films. Le style ne diffère pas de mes autres critiques musicales ; essayant toujours de faire dialoguer la technique avec une interprétation que j’estime particulière. A l’inverse des critiques des compositions de John Williams, il a fallu analyser les chansons, les paroles, les anaphores, les rimes et surtout le rythme. Qu’il fut aussi pénible qu’épanouissant de commenter des musiques de jazz ! Vous remarquerez en plus que, mes connaissances étant limitées, je ne m’y éternise pas énormément. Si la critique du film se penchait plus sur Mia, la critique de la bande originale, quant à elle, permet de mieux comprendre Sebastian. Ce dernier porte littéralement la musique du long-métrage sur les épaules. Le chemin du piano est pareil au sien dans le monde de Damien Chazelle. L’intrusion de chaque instrument rend le claviériste encore plus énigmatique et charmant. Le voyage musical est, autrement dit, un régal de complexité et d’harmonie.