Dans la jungle il n'y a pas d'étoiles

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Unique film à ma connaissance (si l'on excepte le piteux film de commande L'exorciste III) de William Peter Blatty, auteur du livre L'exorciste (dont fut tiré le film de Friedkin). Mais quel film...

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Je peux comprendre pourquoi l'oeuvre de Vincent Dieutre, cinéaste belge, peut agacer, avec son homosexualité brute, ses errements de pensées et sa constante lo-fi. Mais rien à faire : ses divagations cinégéniques continuent de me toucher à chaque instant, comme un instant de pureté représentative du monde derrière sa couche d'horreur.

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Un auteur dont je regrette de ne pas avoir vu plus de films, tant ces derniers sont introuvables : ce que j'ai vu de lui me laisse pourtant penser qu'il s'agit d'un des auteurs indiens les plus importants, facilement au même niveau qu'un Satyajit Ray, pour ne citer que lui.

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Guerman réalise peu, mais réalise bien : son dernier film, prévu pour une sortie prochaine, a ainsi mis plus de 10 ans à se réaliser. Un vrai perfectionniste qui semble parfois apeuré par l'ambition de ses projets, mais réussit toujours à nous offrir de beaux objets à chérir précieusement.

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Je ne doute pas que si Juzo Itami était toujours vivant, l'on entendrait bien plus parler de lui : de nos jours, en dehors du grand Tampopo, personne ne voit ses films, pourtant des sommets dans la représentation exacerbée de ses contemporains, avec un humour fantasque.

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Qui a vu un film d'Elem Klimov en dehors de Requiem pour un massacre ? Ces gens sont rares. Pourtant l'homme, en dehors de ses premiers films, comédies intéressantes mais guère plus, a réalisé chef d'oeuvre sur chef d'oeuvre. Ce n'est qu'une question de temps, probablement.

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Ancien assistant de Tarkovski, Lopushansky réalise des films métaphysiques, emplis de symboles et de paraître, développant une vision décalée d'un monde souvent aux proies d'un pessimisme monstrueux.

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Le travail de Monteiro, polémique et dur à classifier, possède une qualité lyrique qui pousse à les identifier comme des "films-poèmes", bien que son travail soit souvent satyrique, voire cynique.

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Prenant à contre-pied le cinéma documentaire, Claudio Pazienza crée des objets inclassables, à la croisée de nombreux chemins filmés : autant de chemins de traverse à découvrir.

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Pereira Dos Santos explore l'histoire de son pays - le Brésil - à travers différents moyens, différents genres cinématographiques : que ce soit la comédie noire dans Qu'il était bon mon petit français (sur la tribu de cannibales Tupinamba dans leur guerre contre les colons français et portugais), ou le drame dans Rio, 40 degrés (film qui influença considérablement le Cinema novo), Pereira Dos Santos fait désormais partie lui aussi de l'histoire de son pays.

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Les oeuvres de Robles Godoy, premier cinéaste péruvien reconnu internationalement, sont emplies de métaphores et de symboles, utilisant souvent des formes narratives comme le flash-back fragmenté pour narrer de grandes histoires intimes.

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Svankmajer est réputé pour son utilisation fantastique (au sens littéral du terme) du stop motion, à faire des sons délibérément exagérés, et sa capacité à faire des films surréalistes, cauchemardesques et pourtant pleins d'humour. L'un des animateurs les plus reconnus sur la scène internationale.

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Fortement influencé par les pièces de Bertolt Brecht et les opéras de Wagner, les films de Syberberg ont tendance à explorer les limites du tabou allemand : ils défient l'intellect et plongent profondément dans le passé à des niveaux littéraire et métaphysique pour expliquer les développements souvent incompréhensibles du présent.

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Poète, écrivain, photographe et réalisateur, Terayama était l'un des artistes les plus productifs et provocateurs de l'avant-garde japonaise.

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Réalisateur très peu prolifique et difficile à voir, le brésilien Andrea Tonacci ne se préoccupait guère du Cinema novo : dans Bang Bang, la notion de divertissement est primordial. Mais ce n'est pas pour autant que le film est populiste : mêlant comédie noire, cinéma expérimental, film de crime, cinéma marginal et road-movie, le film est un objet étrange qui ne demande qu'à être redécouvert.

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Bien que ces derniers films ne procurent pas le plaisir que l'on a à la vision de ses premiers, van Warmerdam reste pour moi un réalisateur à retenir, avec son sens décalé mais crédible des choses, et surtout une sincérité dans ce décalage, à mille lieux de Jeunet.

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Vlacil oublié, Vlacil retrouvé, Vlacil libéré... Saluons ce réalisateur redécouvert récemment en Europe, dont l'oeuvre est probablement ce que l'Europe de l'Est a fait de mieux.