De la frange à la mèche : Yukari Ōshima

Annotation :

Rôle principal pour cette habituée des morts prématurées. Le rythme est carré comme sa coupe de cheveux.
Particularité avec plusieurs variantes : l'appui sur le genou/cuisse de l'opposant pour sauter en l'air et enchaîner des coups de pieds (avec atterrissage en grand écart sur une gorge prête à être écrasée).

Deux scènes principales :
Un garage où elle rebondit douloureusement sur les capots au milieu d'une dizaine d'adversaires https://youtu.be/uIw3UV7PKsE
Un entrepôt rempli de poulets https://www.youtube.com/watch?v=IjGHdUQdXgs

Interview : https://www.youtube.com/watch?v=J4m4oSOXxEM

Annotation :

Rôle plus dramatique de "sœur" déchirée entre le devoir et l'amitié.
Gros défilé de mode avec un look improbable changeant à chaque scène. Mêlant masculin/féminin femme d'affaire/survêtement : pantalon droit ou en lycra, veste à clous, sweat habillé ou laine légère, cheveux gominés et lunettes noires.

Bon réalisateur d'action et récit efficace. Étonnant de voir la place qu'elle prend sur certaines de ses affiches pour des second rôles (même dans les affiches originales).
https://www.youtube.com/watch?v=uX_kaa8WiYw

Annotation :

Mâchoire serrée et œil noir : il faut la voir, une machette glissée dans un pantalon imprimé de dizaines de SLUT, enragée et courant avec un cocktail molotov dans chaque main.
Comme dans Dreaming the reality, sans Ōshima, le final, une fusillade informe dans un terrain vague, déçoit.
https://www.youtube.com/watch?v=eKKVqg4unEE

Annotation :

Tourné entre Dreaming the reality et Angel terminators 2, The Big deal reprend le même trio d'actrices dans les même rôles pour une parodie. Ōshima paraît presque sobre en comparaison à Moon Lee qui pousse un peu trop le surjeu comique.

Difficile de faire un point mode dans cette comédie. Pour une fois la bataille pour le haut du podium a été féroce avec Sibelle Hu en village people policier à gadgets. On peut dire qu'Ōshima, survêt fluo ou chemise assortie à son bandana bariolé et sac à dos, a trouvé en Tony Liu un réalisateur sensible à son esthétique du vestimentaire moche et délirant.
http://www.hkcinemagic.com/en/images/movie/large/TheBigDeal-YukariOshima_YuenCheungYan2_9670072fe14c595895002db0242e3f26.jpg

Annotation :

Son rôle, en début de carrière, prévu pour être mineur s'est finalement étoffé (interview dans Police vs syndicats du crime, p.172) en grande méchante sadique, la lançant définitivement.

Le film plutôt orienté fusillade donne des combats un peu courts. Cependant le grand final sanglant et à mains nues a son charme pour les amoureux du cassage de dents bien foutu https://youtu.be/S_bnmb_OIM0

Les tenues sont indescriptibles ici. Entre autres : un look diseuse de bonne aventure sadique dans une scène de torture et l'étrange alternance coupe carrée et mèche gominée.
https://youtu.be/_mS0qtciuLc?t=390

Annotation :

Y'a arnaque ! Ce film est à la gloire de Moon Lee. Elle ne croise la japonaise que deux fois, bien comme il faut mais un peu court.

Annotation :

Même dans cette adaptation excessive de Ken le survivant elle sort du lot de gueules bizarres. Premier film que j'ai vu d'elle, son rôle m'a interrogé par son look androgyne (doublé par un homme à voix aiguë pour ajouter à la confusion).
https://66.media.tumblr.com/33ed7fdaae410a41205ed9aa71f96f13/tumblr_ou0rki68141wstc5to1_400.gifv

Annotation :

Tout petit rôle qui démarre sa carrière d'actrice avec beaucoup de frime : escalade de bâtiment à la force des jambes et redescente tête en bas le long d'un bambou.

Interview avec une partie intéressante sur la condition d'actrice expatriée : https://www.youtube.com/watch?v=4kNdMNxloZk

Annotation :

Ōshima tient un rôle de tataneuse à gage, malheureusement à temps partiel vu ses courtes apparitions. Les autres actrices sont moins furieuses : plus rigides, enchaînements courts et raccords visibles dans l'action entre deux même plans.
Sympathique film. La réalisation gâche un peu l'exécution des gags et le découpage de l'action n'est pas à la hauteur des chorégraphies bondissantes.

Point mode : raisonnablement excentrique, le courant du bleu électrique des tenues passe encore malgré les couleurs pourries de ma copie + un serre-tête à paillettes.
https://youtu.be/cUzuZ2_0r9E?t=106

Annotation :

Charmante comédie kung-fu.

Petit rôle d'antagoniste final. Le tapis rouge est déroulé à son apparition pour un match de "Shaolin tennis" lunettes noires, débardeur exhibant des bras entièrement tatoués sur une musique type Bernard Herrmann.
Gag sonore réutilisé pour son combat de boxe contre l'héroïne https://youtu.be/BlbXc5i1NJ4?t=29

Annotation :

Une assistante sociale experte en levé de jambes dans 3 scènes d'action bien énervées (un chouia trop accélérées, ce qui ne les empêche d'être parmi mes favorites) suffit à faire un film.

Annotation :

Intrigue naze, filmée en mode rien à battre. On se demande bien qui sera le traître dans ce casting ? Heureusement l'action rattrape un peu le tout avec même une utilisation d'effets spéciaux réussie.

L'actrice dans le rôle-titre est heureuse d'être là. Fille à papa énergique qui n'en fait qu'à sa tête, sautillante dans les bastons avec ses roues volantes ou un double coup de pieds croisé dans les airs, passant plusieurs fois à travers les tables basses...
Elle porte ses tenues classiques avec tout de même un effort pour son apparition en pull rose-marron bien moche.

https://youtu.be/AIGyANNIk_c

Annotation :

Le début augure du meilleur, Ōshima arrive à toute berzingue à cheval puis...
...1h de l'habituelle merde de gentils en colère contre des flics corrompus s'occupant à comploter dans des bureaux vides (et marrons). Enfin de la bagarre : d'un côté deux bourrins qui rentrent dans les murs, de l'autre Ōshima qui vrille dans les airs face à un petit énervé pas assez rapide pour cette militaire de choc. https://youtu.be/jAutZXByJdE?t=61

Après ça, reste un assaut final à cheval (ils sont de retour) contre la planque des dealers dans la jungle. Y'a de l'idée, pas toujours heureuse mais y'a de l'idée. Des cadrages et raccords qu'on ne trouve que dans une série B généreuse, respectant le slogan du genre : quantité avant qualité. Sauf que rapporté à tout le film on est limite.

Seule exubérance vestimentaire : une ceinture digne d'un champion de boxe.

Annotation :

Encore un contrat d'intermittence avec uniquement trois scènes à tourner. Au moins que des combats et pas de parlotte contrairement au reste du film.
Introduction en Raphaël dans un camp de ninja. Pour qu'on comprenne bien que c'est le japon, elle fracasse du crâne en kimono sorti de la mode des années 1910. La deuxième oppose les deux japonaises du casting dans un club de gonflette pour le meilleur passage du film. Les coups fusent vite et question mode rien d'extravagant mais l'efficace veste en jean et frime niveau maximum. La dernière fait son effet dans une maison en flammes avec mort sous les poutres.

Gros problème du film : le réalisateur a filmé en plan plutôt serré résultat les acteurs sont souvent à moitié hors cadre dans la conversion 4/3 du film pour la vidéo.
Bon ok, le vrai gros problème du film c'est son scénario inexistant et le jeu des acteurs (le comique de service et Moon Lee c'est pas possible quand elle arrête de sauter) mais ça...

Annotation :

Ōshima incarne une tueuse-à-gage-ninja qui tue façon Vivre pour survivre d'une fléchette dans le front.
Rien de notable, platement filmé, trop monté dans les moments de bravoure, choré un peu répétitives et trop accélérées https://youtu.be/o-1VrEV29gE?t=200. Comble de l'horreur : Moon Lee doit jouer une scène de pleurs. Ça part un peu gratuitement (et tant mieux) en sucette vers la fin.

Annotation :

Parfois insupportable de drame bruyant et mal écrit, parfois en roue libre et drôle d'improbabilité. Seul le directeur de la photo à l'air d'être constant. Enfin... ma copie est crade mais c'est potentiellement joli !
Peu de cascades ou de combats. Un des rares d'Ōshima est sous l'eau en maillot de bain (c'est vraiment une idée à la con du kung-fu sous l'eau, surtout mal filmé à travers une vitre sale)

Le seul truc à se mettre sous la dent c'est le point mode et là pas de déception possible.
Yukari Ōshima en fait des caisses en loubard voleuse de voitures. Ses apparitions démarches chaloupée, gestes amples et rythmées par des musiques fortes ont le mérite de divertir si on garde l'esprit ouvert.
Principalement en salopette bleue, rouge à lèvre outrancier, casquette vissée sur queue de cheval à mèches folles ou en look rappeur US grosse croix autour du cou, casquette à l'envers et blouson enfilé à peine au delà des coudes.

Annotation :

Pas de budget, pas d'idées = une intrigue idiote et un final au montage alterné bancal dans un F2. Encore une fois c'est un combat (rapide) où Ōshima lève la jambe un soda à la main qui ressort.

Annotation :

Ouch, du grand art. Je ne sais pas si Ultracop 2000 désigne les flics du futur dont Ōshima, ou s'il s'agit du flic de l'espace armé d'une terrible... épée...
En tout cas c'est le futur et l'actrice est logiquement affublée d'un casque micro qui la fait plus passer pour un commentateur sportif qu'un "ultracop".

La tenue civile en veste jaune flashy remet un peu de folie (puis un jaune plus sobre en sweat) pendant les combat câblés lui permettant de jolis sauts sur 2m de hauteur, malheureusement un aveugle découpe et monte la scène. Elle a une super épée pour vaincre le grand méchant, mais la solution la plus simple sera de lui faire embrasser une folle atteint du sida.

Annotation :

Ōshima ne branle rien du film, à part faire des "hum hum" d'approbation devant un jeu vidéo (qui a l'air de ce jouer comme un DVD d'ailleurs). Quand, à 1h25, vient enfin l'heure de taper, le montage devient incompréhensible. Si bien qu'on ne voit pas les deux coups de pieds qu'elle met... Elle fait quand même Piou piou avec son pistolet qui déclenche des stock-shot d'explosions de voitures.
Question mode son lycra de flic du futur sorti d'une série de S-F parait presque banal face aux mix Mortal kombat/Street-fighter ou même à son collègue qui s'habille dans le noir chaque matin.

Sans elle, y'a un concentré de bastons sympathiques au milieu du film. Avant, c'est de la parlotte et des saynètes pénibles mais qui touchent au nanar tellement c'est surjoué et du vent. Après c'est un retour au monde réel (celui où tout le monde est armé de pistolets lasers) bien minable.

Annotation :

Ōshima sert de produit d'appel, toutes ses scènes sont dans la bande annonce https://youtu.be/jK4lQueENJM, entre un thriller érotique et de la comédie ringarde.
On est aux frontières du nanar : le réalisateur est pas foutu de faire s'enchaîner 3 répliques cohérentes et il ambitionne de faire se croiser 2 histoires avec de nombreux personnages (Godfrey Ho style).
Pourtant y'a du bon : malgré des explosifs efficaces la mèche éteinte qui explosent-au-contact-mais-pas-toujours et un kungfu de la grenouille ridicule, les combats sont honorables et les plans de rue de Hongkong pris au vif assez beaux.

Annotation :

Des bouts d'intrigue collés ensembles de façon indigeste et entrecoupés de bastons plus ou moins correctes. Celles de la partie "américaine" plutôt moins et celle avec Ōshima plutôt plus (sur la meilleure musique de Jerry Goldsmith, ça aide). Rien de suffisamment marquant pour rehausser le niveau abyssal.
Scandale : y'a même pas de budget pour louer des costumes à Ōshima.

Annotation :

Rien qu'une apparition en terroriste japonaise. Période gominée. C'est l'introduction, elle lève un peu la jambe, y'a de la caméra portée, les mouvements sont vifs... Même pas une mort mémorable pour Ōshima simplement balancée dans les meubles.
En tout cas le film démarre bien et en tension, et puis catastrophe plus rien. C'est limite le caméo de Jackie Chan qui m'a le plus plu après. Tellement absurde et mauvais que j'admets en avoir ri...

Annotation :

Chorégraphe

Annotation :

Tout petit rôle, sérieux donc sans folie vestimentaire, quelques coups de pieds et un duel contre un dragon de dessin animé puis c'est tout.