Découvertes musicales 2025 annotées

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Ah les années 2010, et cette période d'electro clash, du groove, de la ligne de basse, du beat, une énergie rock, et ça donne ce genre d'albums avec un bon concentré de mélodies imparables. Dommage que les 2 premiers morceaux soient dispensables.

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+2
Ecouté à sa sortie, avec un mauvais souvenir de chose tendance irritante.
Alors qu'à la réécoute par hasard, l'oreille est directe happée par ce son distinctif, cette rythmique d'electro bégayante avec laquelle la voix joue parfaitement.

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L'algo Deezer continue de me déterrer des albums passés inaperçus (inentendus ?) des sweet 2010's dans les genres qu'on croyait avoit tout écumé.

Ici, le rock indé US lalalala, version survitaminé, assez nerveux même, tout en gardant la candeur du genre.. S'il manque un chouïa pour se démarquer, alors qu'on en est pas loin, ça suffit pour énergiser plaisamment les matins grisailleux de la décennie suivante.

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Réécoute : +1
Assez euphorique, math rock, très math, rythmique fébrile mid-tempo, beats marqués, bidouillages instillés ludiques sans rien d'irritant, sans prendre le pas en bloubi-boulga.

Petit bémol, une teinte un peu trop uniforme sur la longueur, pas que ça bouge pas bien au contraire, mais un exercice un peu répété.

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L'electro turntablism / trip-hop hybride a encore quelques survivants ! Je découvre ce producteur. Sons soignés, propres sans être froids, au contraire.

Mouvements un peu pop mélodiques, ou dub progressif (la version Ez3kiel avancée pas High Tone enfumée), la démarche fait dans le varié avec des morceaux concis et bien écrits. Pour le coup, on aurait apprécié quelques avancées en territoire d'exploration sur des morceaux un peu plus longs.
Mais c'est déjà très agréable.

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Les expressions des artistes sur la pochette présageaient d'une chose sirupeuse.
Eh bien non, du tout. C'est très doux, mais un peu sombre aussi parfois, très juste et riche. Des arrangements bien amenés dans ce trip-hop hybride où les voix tissent de belles mélodies dans de chouettes ambiances.

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Rock psyché kraut-rock dronisant, avec un son agréable, détendant l'oreille, groovy avec une basse ronde, et la mécanique qui avance empruntant au space rock et quelques tempos plus lents zen.
Rien de bien neuf, mais un très bon moment pour 2h25 d'album qu'on ne voit pas passer !
(bon certes je labore toujours en même temps, mais sur un petit nuage)

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Le groupe a la bonne idée de se renouveler en renforçant la rythmique avec une touche d'électro. Pas sûr que ça passe la durée mais du bon entrain sur l'écriture.

6,5

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Une superbe synthèse au plaisir immédiat, de musique alternative pop/rock indé, goth 80's / 90's. La prod est très bonne, l'écriture chouette et maligne autant accrocheuse que poussant les encartées dans la mélodies ou la galopade électrique, le tout avec des éléments electro bien placés. Le tout d'une maturité bluffante pour un premier album

De tous les artistes des dernières années se plaçant dans la mouvance revival, je pense que c'est la plus convaincante.

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Producteur multiple je lis. Electronica downtempo, oui mais non, enfin c'est très doux à l'oreille, et ce chant humble qui s'envole lentement en toute sérénité bienveillante. ça me fait penser à plein de choses sans que j'arrive à identifier. (Bowie peut-être ?).

En tout cas c'est bien.

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Moins percutant et frais que l'éponyme, c'est vif et efficace.

6,5

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Sacré pied dans la fourmilière dès ce premier album tout feu tout riff.

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Projet du couple Lombardo (le monsieur étant Dave Lombardo).
Sorte de trip-hop avec chant féminin un peu trempatouillé dans l'ambiance sombre, tragique rock/metal ou alors complétement bristolien.

Le chant est sympathique, voix douce ; l'ambiance travaillée un peu sombre change un peu, bien orchestrée.
Très convaincant, même si l'héritage des décennies précédentes se fait un peu trop sentir.

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Une électro très hybride et avant tout new-wave rock, avec un peu de pop et des incursions de mélodies guitarées. Un peu tout le spectre entre l'énergie et la mélancolie, très convaincant et mâture.

7,5

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Nouvelle chanson française / r n b / soul / pincée d'hip hop anglophone bluffante ou de douces mélodies ou de drum n bass ou ce qui tombe sous la main dans un joli cocktail.

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Comme l'ont fait leurs compatriotes de The Herbaliser, The Allergies poussent les instrus soul funk en avant, et c'est bien vu pour sortir du pur style hip-funky années 2000.
La limite est que le turntablism soul funk a un peu saturé aussi, mais il est exécuté sous une de ses meilleurs formes ici, donc la mission fraîcheur groovy est réussie.

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Synthèse plaisante et tyhmée de synth-wave, big beat, psyche...

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Oui c'est génial. Mais ça ressemble diablement à la suite !
Normalement on râle qu'un nouvel album rappelle les précédents, pas l'inverse ! Voilà à ce qui arrive à creuser les disco par la fin...

Bon, c'est pas grave pour le transcendant suivant Soma, on ne va pas bouder son nirvana..

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Bigre ! Ils viennent de NYC, mais ça vibre le jazz fanfaresque tonitruant dans le groove de la Nouvelle-Orléans.
Les rythmiques endiablées en diable sont terriblement efficaces, ça donne envie de les voir en concert.

Vu le courant dans lequel ils sont, ils placent la barre au-dessus de la mêlée.

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On voit que cet album précéde bien The Outcome, plus dans le rock electro dansant début 2010's, alternant entre le rock pop dynamique très accessible, ou la grosse electro beatisante.

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J'avais été surpris de la grande popularité de cet album sur SC dont je n'avais jamais entendu parler avant. J'avais jeté une oreille ; mouais, c'est une légéreté quelconque sans envie de vraiment écouter.

Et puis voilà que j'y reviens, et là c'est immédiat. Il fait partie de ses musiques qui prennent leur temps tout en proposant quelque chose à chaque instant.
Une musique qui flotte, qui tourbillonne dans les airs. A ce niveau-là, ça n'a plus de sens, c'est too much (la pop et rocks japonais ayant tendance à l'overdose glucosée).
Mais ça marche parfaitement, en naviguant sur le fil de la grâcieuse justesse. (un ptit ventre mou au milieu, mais ça s'immerge dans le reste), pour une virée des plus originales.

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Pop hybride variée, autant alternative qu'easy-listening, portée par une forte personnalité expérimentale. Pas de facilité, on sent une écriture solide sur tous les titres.

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D'autant plus dans sa deuxième partie, avec le très dynamique Battling Guns, c'est un peu l'album que QOTSA aurait dû sortir au lieu de s'enliser.
Ici le groupe se démarque de l'inspiré pour être bien inspirant !

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Bien moins subversif, plus enjoué, plus accessible, moins expérimental (..pfiou!), l'album est pourtant réussi dans la pop percutante, rappelant un peu Ana Tijoux, toujours très dynamique et créatif.

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Electro jazz orchestral chouettement bien inspiré. Dans la mouvance de Jaga jazzist ou Remember Remember. L'electro est discrète en support de fond et laisse le devant aux instus qui tournent, virevoltent et dansent dans le cosmos.

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Le métal surprend dorénavant rarement, encore moins par sa violence ou son dynamisme sous l'avalanche de gross riffs recyclés et de sentiment de déjà entendu (les effets néfastes du metalcore ?).

Alors on apprécie d'autant plus la déflagration sonore, intense, vigoureuse, qui tape dans tous les sens, sans répit, et sans se priver d'expérimenter (comme un peu de sax' par exemple).
Les morceaux ne sont pas dans le pattern traditionnel, on ne retient pas de couplet ni refrain, les ryhtmiques ayant dès le début cassé les fenêtres et laissé s'évader dans tous les sens les fourmillantes et tonitruantes inspirations.

C'est à la fois dur à digérer autant d'information, mais seulement pour relancer aisément pour se rafrâichir rapidement la mémoire, l'album étant étonnamment fluide.

Annotation :

Décollage réussi pour les morceaux rythmés entêtants ; pour les autres c'est honnête, mais le côté nonchalant grandiloquent choral finit pantouflard.