Des livres 2025

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"La poule est un pendule"
Bien dit.

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L'analyse est comme toujours chez Adorno extrêmement pertinente et tend à la prophétie. Le livre n'est peut-être pas essentiel car la majorité des sociolongues et des politotologues vaguement de gauche ânonnent ces thèses sur vos ondes préférées, et ce sans doute depuis 2002.

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Chef d'œuvre nécessaire. Fugue vers notre néant social. Fugue contre notre néant social.

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“Arm, arm, my name! A puny subject strikes”
Le langage s'échappe sans nous.

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Pas mal du tout.

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Décevant. De ces deux pièces le plus intéressant reste le futur Henri V, pris dans son éducation.

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L'équivalent de Tokyo Drift dans la tétralogie. Donc recommandé, ne serait-ce que pour le français de Shakespeare.

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Mouais, pas très clair.

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Ça vaut pas son cousin le More de Venise. Quelques bons passages toutefois.

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Très bon résumé de l'histoire de l'idée de nature dans la pensée occidentale. Assez essentiel de démythifier cette belle purulente.

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Très bonne Jeanne d'Arc démoniaque
Les deux tétralogies c'est Game of Thrones en bien

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Cade le sang

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Prufrock rencontre l'Angelus Novus. Amen hélas.

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L'impression de lire l'annuaire

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"Why, I, in this weak piping time of peace,
Have no delight to pass away the time,
Unless to see my shadow in the sun
And descant on mine own deformity"

Quatre vers pour l'éternité.
Que reste-t-il du lien baroque entre politique et nature maintenant que la nature baroque n'existe plus ? Un bon dramatuge contemporain saurait adapter le lien théologique vers la cybernétique.

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Le moment de ce livre peut encore être fertile à l'heure ultime de l'enfrichement de l'esprit, voire, gros mot, de l'âme.

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Là où les thèses rencontrent le présent, les thèses deviennent épreuves. Dans tous les sens.

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Bon essai de traduction des ballades de Villon doublé de considérations linguistiques sur la mort de l'argot dans son immobilisation.

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Une autre leçon du maître, peut-être trop poétologique par moment.

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Beaucoup d'idées intéressantes: du sorcier bouc-émissaire, voire homo sacer, à la valeur légale de la parole d'un démon. La plus importante est que Loudun a été un de ces noeuds de transition épistémologique où peut se voir le phagocytage du religieux par le politique, du sacré par le spectaculaire, de l'odorat par la vue dans le cade de pratiques médicinales émergentes alors même que la parole perd son pouvoir. Malheureusement le développement de ces thèses est assez superficiel même si le livre reste assez plaisant à lire comme une sorte d'étude de cas foucaldienne.

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Des conditions de naissance du nazisme et de l'idéologie ordolibérale. Très bon livre, d'autant plus préoccupant quand on compare historiquement la puissance des moyens techniques. C'est aussi la simplicité de la pensée schmittienne qui fait sa valeur stratégique.

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Pas aussi décevant qu'on le laisse souvent entendre, en particulier grâce à la très belle scène d'énucléation avortée

-Lu également Edouard III qui ne semble pas édité en français et qui clôt de manière assez décevant le cycle des Histoires

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Virtuellement inconnu en France, Boehme est pourtant une des figures clés de la pensée allemande -donc européenne- le "premier philosophe allemande dixit Hegel, la justesse de ses visions théologiques et métaphysiques de Boehme ne nous concerne pas ici. Koyré en retraçant l'aventure intellectuelle du "philosophe teutonique" donne à voir toute la puissance d'une pensée qui se déploie absolument vers l'absolu. Avec force. Avec force mais sans violence, car la pensée de Boehme n'est pas de celles qui brisent, elle est gravitationnelle. Les hésitations, les contradictions ne seront ni résolues ni cachées, constatées pour le moment. Aventure avons-nous dit, Odyssée plutôt car il s'agit bien de tracer un retour, celui de la pensée vers l'intuition et l'expérience sous les signe de la conviction d'un Dieu bon, vivant et personnel. Et l'homme est libre. Schelling, un des rares penseurs à avoir vraiment étudié Boehme entre tous ceux qu'il influença, ne s'y est pas trompé.
Le cordonnier avait la chance d'avoir trouvé une Ithaque. Il n'y amarra jamais, son œuvre reste un grand souffle, de ceux qui portent les voiliers, arrachent les vieux arbres et rendent le monde plus beau. Car Boehme, que Koyré cite abondamment en Allemand, est un poète du cri de l'esprit.

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Un premier roman très touchant, hâte de lire la suite !

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Le livre serait relativement peu intéressant sans la bonne introduction : presque rien n'est dit dans les lettres. Mais ce qui se dit est l'histoire d'une tentative de rencontre entre deux penseurs qui s'estimaient sans jamais réussir à ouvrir de dialogue direct - il faut penser les incompatibilités.

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Borges est un type touchant et un narrateur de génie, malheureusement ces textes montrent surtout ses limites et une certaine pauvreté.

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Si Hans Jonas produit une très bonne typologie des différents mouvements gnostiques, le vrai intérêt de ce livre est la mise en relation du gnosticisme avec le contexte politique et philosophique des premiers siècles. Le gnosticisme apparaît alors comme une révolte radicale contre des pensées dépassées par l'histoire et les conditions matérielles.
Un petit essai à la fin du livre est la partie la plus intéressante en établissant un parallèle entre le phénomène gnostique et la philosophie existentialiste, de Pascal à Heidegger. Il s'agit alors de réévaluer la relation éthique entre l'homme et le monde à partir de la reconnaissance du creux crée. Ce problème ne quittera jamais Jonas grâce à son étude du gnosticisme.

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Un des "plus grands échecs intellectuels du XXeme siècle" puisque Foucault se débine sur la biopolique et passe son année à parler d'ordolibéralisme et de néolibéralisme. Tout ça reste très intéressant mais il est dommage que Michmich ait aussi loupé le rôle qu'à joué Carl Schmitt (certes plus connu pour d'autres opinions) dans la conception politico-légale du libéralisme allemand.

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Délicieusement excessif

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Délire habituel de Ballard, dans la transition vers ses derniers romans qui sont sans doute plus riches. Toujours amusant de lire ses histoires de cadro-fascisme en tout cas