Deux mille onze : les albums

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Décomplexé et serein, Apocalypse présente Bill Callahan au sommet de son art. Ces titres folk sont des odes à la nature et à la liberté, sans les clichés qui vont habituellement avec ce type de compositions. D'une sincérité touchante.

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Plus le temps passe et plus ce disque s'impose comme l'un des plus innovants de cette nouvelle décennie, déconstruisant mathématiquement des morceaux pop pour en faire des morceaux électro-rock bien barrés.

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Une pièce de musique saisissante qui vient gratter un certain mal-être, à travers des titres aussi beaux que déchirants, s'inspirant tour à tour de Slint, Shellac ou Breach.

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Des texans intello fans de jazz-fusion créent une musique foutraque, comme une explosion de saveurs dans les oreilles. Un rock indé qui part dans tous les sens et surprend à chaque seconde, frôlant la branlette technique, mais juste assez fun dans l'esprit pour être totalement jouissif.

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Vous n'étiez pas nés au début des 70's pour assister à l'avènement du hard-rock ? Pas grave, leçon de rattrapage avec Graveyard qui s'inspire librement de groupes comme Creedence, Black Sabbath ou Free - avec une touche stoner-métal - pour vous donner votre quota de riffs épiques pour l'année.

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C'est gras, ça fleure bon le fin fond de l'Amérique redneck avec un sens du riff aiguisé au couteau, et c'est une des meilleures formations rock de ce nouveau millénaire. Point.

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Retour en force de Polly Jean : nouveau disque, nouveau départ. Mélodies classieuses ultra léchées mais très bien foutues.

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La sortie stoner annuelle chez Relapse, c'était Red Fang, qui avait fait sensation avec leur clip où ces barbus se faisaient des armures en canettes de bière. Efficace.