Cover Dimanchezilla

Dimanchezilla

Le dimanche c'était Godzilla, jusqu'à la sortie de Shin Gojira.
MAJ : le film sort enfin en France, 6 ans après sa sortie aux USA. Faites vous ce plaisir.

Liste de

28 films

créee il y a plus de 8 ans · modifiée il y a presque 2 ans

Godzilla
7.2

Godzilla (1954)

Gojira

1 h 36 min. Sortie : 14 mars 1957 (France). Science-fiction, Catastrophe, Fantastique

Film de Ishirô Honda

VLC a mis 8/10.

Annotation :

La base.

Le Retour de Godzilla
5.2

Le Retour de Godzilla (1955)

Gôjira no Gyakushu

1 h 22 min. Sortie : 29 novembre 1957 (France). Action, Science-fiction

Film de Motoyoshi Oda

VLC a mis 5/10.

Annotation :

Un peu débile et cheum comparé au premier mais on retrouve une ambiance sympathique. L'histoire côté humains est clichée mais crédible et pas si nulle.

King Kong contre Godzilla
5

King Kong contre Godzilla (1962)

Kingu Kongu tai Gojira

1 h 39 min. Sortie : 11 août 1962 (États-Unis). Action, Aventure, Comédie

Film de Ishirô Honda

VLC a mis 4/10.

Annotation :

Godzilla applaudit et est tout naze (il a enfin la bouche qui s'ouvre ceci dit).
King Kong gagne des poings électriques et balance des rochers.
Leur combat est nullissime mais a réussi à me faire rire plusieurs fois.
Les humains sont aussi débiles que tout ce qui se passe dans le film mais ils ont un charme burlesque pas piqué des hannetons.
Mais en creusant bien on peut trouver un sous-texte amusant mais un peu bancal sur les USA et le Japon comme toujours. Par contre svp la dernière phrase "il faudra, nous humains, qu'on pense à mieux s'occuper des plantes et animaux", d'où ça sort maintenant ?

Mothra contre Godzilla
6.3

Mothra contre Godzilla (1964)

Mosura tai Gojira

1 h 29 min. Sortie : 29 avril 1964 (Japon). Action, Aventure, Fantastique

Film de Ishirô Honda

VLC a mis 6/10.

Annotation :

Bien meilleur que les 2 précédents, ce bon vieux nanar voit sa qualité d'animation des maquettes s'améliorer grandement ! Les tanks qui fondent m'ont un peu remis dans mon fauteuil. J'ai noté aussi de bonnes incrustations, que des amateurs de nos jours avec un fond vert et un logiciel (!) ne pourraient pas s'offrir.
Son scénario s'étoffe un peu mais reste comme toujours bien cliché. Et on voit apparaître des personnages qui ne sont que des archétypes et ne sont définis que parce qu'on les connait d'avance. Mais il y a cette petite audace, de dénoncer des travers de l'Homme qui m'a agréablement surpris. Les précédents critiquaient plus les pays et la société que la personne en elle-même.
Les costumes ont encore évolués. Bien meilleur que ceux de Godzilla vs King Kong, ils gagnent en souplesse, variétés de texture et couleur. Ceux des larves resteront toutefois grotesques.

Tout cela nous donne un film nanardesque au possible. Je vous épargne la description des "fées", des indiens japonais, du gros oeuf dans un parc d'attraction et du combat Mothra vs Godzilla en lui-même mais c'est un bon mélange bien agréable !

Ghidra, le monstre à 3 têtes
6.1

Ghidra, le monstre à 3 têtes (1964)

San daikaijû: Chikyu saidai no kessen

1 h 33 min. Sortie : 20 décembre 1964 (Japon). Action, Aventure, Fantastique

Film de Ishirô Honda

VLC a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Reprenant pour la première fois des événements des films précédents (Infant Island et Mothra) mais aussi du film Rodan (1956), le film s'enfonce encore dans des délires débiles de prophétie venue de Vénus avec des monstres ravageurs, le tout porté par une histoire de possession de corps et une tentative d'assassinat d'une princesse. Rien que ça !

Au final on a le premier film Godzilla qui commence à arrêter de se prendre au sérieux et y va franco. Les costumes font plus enfantins et on n'a plus peur de les montrer en gros plan ou en plan large quitte à voir tous les défauts des costumes. Godzilla s'associe avec 2 autres kaijus parce que Mothra aura su les convaincre (!!!), ce qui donne une scène hilarante au passage.
Les combats aussi sont grotesques mais amusants : Godzilla se fait griller les fesses ; il lance des rochers ; lui et Rodan se font un volley de rocher ; Mothra monte sur le dos de Rodan comme pour former un mégazord de kaiju. Bref c'est assez dinguo.
À noter que c'est la première apparition de King Ghidorah !

On garde les bons points apportés avec le précédent (Mothra contre Godzilla) sur les maquettes et les incrustations. À noter qu'on arrive sur un format 16/9e et une qualité d'image bien supérieure. Le film devient aussi plus fluide que les anciens, avec un enchaînement de scènes qui commence à devenir efficace malgré encore beaucoup trop de personnages (ce qui apporte des lourdeurs).

En bref le premier Godzilla qui s'assume comme un divertissement et qui nous évite de se prendre au sérieux quand il n'a rien à nous proposer d'effrayant.

Invasion Planète X
5.8

Invasion Planète X (1965)

Kaijû daisenso

1 h 30 min. Sortie : 25 janvier 1967 (France). Fantastique, Science-fiction

Film de Ishirô Honda

VLC a mis 3/10.

Annotation :

Une imitation de Star Trek toute pérave qui s'incruste dans la saga Godzilla.

Aucun budget. Très peu d'incrustation et les maquettes ne sont même pas comparables à ce qu'on a pu avoir dans le précédent.
Aucune idée fraîche (hors l'apparition de la SF et de ses clichés).
Aucune tentative de réalisation, si pauvre qu'ils n'hésitent pas à remonter des mêmes plans à la suite.
On atteint un nouveau level de débilité des kaijus, par exemple Godzilla qui saute de joie façon "youpi on a gagné".
Kitch af, ce qui n'est pas un soucis en soi mais ça peut rebuter.

Un film voulant convaincre les fans de kaiju eiga et de séries B mais qui échoue lamentablement par manque d'envie. Vraiment mauvais :(

MAJ : a posteriori en lisant cette critique je me trouve fort méchant alors que j'ai mieux noté de moins bons films

Ebirah contre Godzilla
5.5

Ebirah contre Godzilla (1966)

Gojira, Ebirâ, Mosura: Nankai no daiketto

1 h 27 min. Sortie : 17 décembre 1966 (Japon). Science-fiction, Action

Film de Jun Fukuda

VLC a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Reprenant un schéma désormais assez classique et parfois quelques mauvaises habitudes des anciens, ce Godzilla fait partie des pas si mauvais nanard de la série.
Il continue cependant l'esprit enfantin de la série avec un Godzilla qui taunt plusieurs fois ses ennemis, refait du volley avec un rocher et agit comme un gamin en général.

J'ai noté quelques bonnes incrustations, de bonnes idées de réalisation avec des combats plus vivants : un sous-marin ; des plans un peu plus audacieux et interactifs avec l'action ; une introduction des monstres qui essaie de reprendre le côté grandiose du tout premier (vraiment amoindrie par la couleur et le manque de musique sombre sur ces scènes).

Godzilla garde le costume un poil balourd du précédent. Mothra, qui apparaît pour la 4e fois en 7 films du monstre titulaire, gagne de la texture dans ce film. Le kaiju ennemi est un crustacé géant de fort bonne facture et qui a des scènes rien qu'à lui plus intéressantes que Ghidorrah, pourtant chouchou des japonais, dans les précédents.
L'effet de grandeur est encore accentué avec des maquettes encore plus petites et des incrustations des héros en minuscule face à notre champion géant. Cela contribue à essayer de réinsuffler du grandiose dans ces costumes de latex, de plus en plus visibles avec l'amélioration de la qualité d'image.

On reste quand même sur du classique niveau narration avec encore Infant Island et son kaiju bienfaisant Mothra, des gentils humains courageux et innocents, et des méchants humains très vilains. L'absurde du scénario des humains prend parfois le pas mais, avec un regard d'enfant, on a là un film d'aventure un peu foufou mais honnête.

La Planète des monstres
4.5

La Planète des monstres (1967)

Kaijûtô no kessen: Gojira no musuko

1 h 27 min. Sortie : 1 mars 1978 (France). Science-fiction

Film de Jun Fukuda

VLC a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Surprenant de niaiserie, on a ici un Godzilla comédie pour enfants. Minilla, le fils de Godzilla, fait son apparition et est tout empoté, ce qui mène à de nombreuses situations amusantes. Godzilla endosse donc le rôle de parent et lui apprend les rudiments de la vie de kaiju.

Les combats sont grotesques avec ces costumes de plus en plus de mauvaise facture. Les incrustations sont encore au top (excepté une rare fois où un fruit est lancé dans la bouche de Minilla).
Les humains réagissent comme des gamins et n'ont pas vraiment d'histoire si ce n'est qu'ils seront là à commenter et interagir parfois avec les monstres.

Au final, une bonne humeur se dégage de ce film. Une bonne humeur légère qui ne se soucie pas d'un véritable scénario ni de cohérence. On sort juste content de ce film un peu beaucoup nul nul mais qui plaira à son public ciblé : les enfants de 5 à 8 ans.

Les envahisseurs attaquent
5.8

Les envahisseurs attaquent (1968)

Kaijû sôshingeki

1 h 30 min. Sortie : 1 août 1968 (Japon). Action, Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Ishirô Honda

VLC a mis 6/10.

Annotation :

Toujours aussi kitch et gamin que les 4/5 précédents (donc depuis que Godzilla est plutôt un sauveur qu'une menace).

On repart dans la science-fiction avec un peu plus de budget que Invasion Planète X, ou alors beaucoup mieux filmé avec de vrais idées. Vraiment il y a un effet d'images faisant un 360° comme sur windows movie maker du meilleur goût, et ce genre de détail qu'on s'attend pas à voir dans un vieux film de série B comme ça.

On a aussi un team-up de nombreux kaijus qui auront leur petit passage à eux mais bien trop rare car ici, c'est vraiment le complot des aliens qui fait le film.

Bien que nanardesque, le film brille de bonnes idées qui font de lui un bon film de SF des années 60 mais un Godzilla moyen.

Godzilla contre Hedora
6.4

Godzilla contre Hedora (1971)

Gojira tai Hedora

1 h 36 min. Sortie : 24 juillet 1971 (Japon). Épouvante-Horreur, Comédie musicale, Science-fiction

Film de Yoshimitsu Banno

VLC a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Eh bah ouais ! Waouh ouais même.
Godzilla entre enfin dans sa période moderne avec une histoire classique mais de super plans et scènes, une qualité de narration et un film qui commence à mettre les moyens pour les scènes des humains, diminuant l'aspect nanard.

Les combats restent classiques dans leur forme générale et garde cette vue de plein pied qui renforce l'effet "costume". Surtout que Hedora, le monstre de la pollution, a des yeux et un aspect non humain pour les scènes de menaces puis humain pour les combats. Mais passons, on rit bien devant ces scènes et devant les yeux d'un enfant elles pourraient passer comme impressionnantes (et c'est ce que je demande perso).

Godzilla est définitivement devenu une icône dans la culture pop japonaise dans ces années comme le prouve l'enfant héros sympa, fan du roi des kaijus. Notre monstre devient d'ailleurs définitivement un héros et lui est retiré les derniers aspects menaçant pour l'Homme. Il gagne droit à des plans avec un coucher de soleil en fond juste pour se la péter.

Un excellent Godzilla et une bonne porte d'entrée pour les néophytes !

MAJ : Alors non, les 4 suites suivantes reviennent dans le nanard le plus absolu.

Objectif Terre, mission Apocalypse
4.5

Objectif Terre, mission Apocalypse (1972)

Chikyu kogeki meirei: Gojira tai Gaigan

1 h 29 min. Sortie : 12 mars 1972 (Japon). Action, Aventure, Épouvante-Horreur

Film de Jun Fukuda

VLC a mis 4/10 et a écrit une critique.

Annotation :

De retour sur un bon gros nanard après un excellent Godzilla vs Hedora !

On retrouve encore une fois l'invasion extra-terrestre qui invoque des créatures de l'espace comme King Ghidorah et ... Gigan ! Gigan, le premier kaiju un peu mécanique puisque doté d'une scie circulaire ventrale et d'un oeil lumineux.
Les humains sont sympathiques et sauvent le film car ils ne se prennent plus vraiment au sérieux. On rit de bons coeurs à certains de leurs gags.
L'histoire est vu et revu mais ce n'est pas la seule impression de déjà-vu dans le film car ce dernier se permet de VOLER DES PLANS D'AUTRES GODZILLA. Et pas qu'à une reprise. Il se permet des détours pour récupérer des bonnes scènes d'autres films comme Anguilus qui tombe du ciel ou la fuite de beaucoup d'humains sur un quai.
Je nuancerais toutefois car le budget économisé avec ces plans ont peut être permis l'achat du nouveau costume de Gigan mais aussi de cette belle maquette de la Godzilla's Tower et des quelques tanks miniatures plutôt réussis.
Les combats sont un peu mous et répétitifs mais il y a de l'innovation et des tentatives comme les sauts improbables d'Anguilus et la prise de judo de Godzilla sur Ghidorah mais surtout attention au spoil : Godzilla saigne !!!

À l'effigie de sa dernière scène où Godzilla se retourne vers les humains pour lancer son magnifique cri au ralenti, ce film s'inscrit totalement dans la lignée nanardesque des autres suites. Il est donc appréciable comme telle.
Mais on regrettera qu'il passe juste après Godzilla vs Hedora qui était un bon renouveau de la licence, et qu'il botte en touche lâchement.

Godzilla versus Megalon
4.9

Godzilla versus Megalon (1973)

Godzilla Tai Megalon

1 h 21 min. Sortie : 17 mars 1973 (Japon). Action, Aventure, Science-fiction

Film de Jun Fukuda, Yoshimitsu Banno et Ishirô Honda

VLC a mis 5/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Étron formidable, le meilleur nanard possible (presque sans Godzilla d'ailleurs) qui part du principe de faire teamer un robot nommé Jet Jaguar avec Godzilla pour combattre des monstres styléééés.

Aucun scénario à défendre : ça part dans tous les sens avec une histoire d'habitants sous-marins de l'île de Pâques qui rouspètent contre les essais nucléaires humains donc appellent Mégalon (du sol) puis Gigan (de l'espace) pour semoncer les vilains humains. Mais c'est sans compter sur l'ingéniosité de nos 3 compères humains qui ont créé un super robot Jet Jaguar qui appellera à l'aide Godzilla pour pouvoir rosser ces énergumènes hors de notre vue. Ah et le robot devient géant parce que fuck it on est là pour rigoler.

Et en effet on rit, c'est con tout le temps. Pas 5 minutes sans un gag grotesque, dans le sens logique nulle. On est face à un récit qui contredit les règles du réalisme ou de la cohérence tout le long, donc qui s'apprécie comme un vrai cocktail de nanardisme.

Il n'y a pas vraiment de note à donner à ce Godzilla. C'est un très mauvais Godzilla, un mauvais film, un bon moment de divertissement d'une bêtise monumentale mais d'un niveau tel que je m'en rappellerai. De plus comme le film me montre que c'est ce qu'il veut être, je lui reconnais une promesse tenue. Et la sincérité mise dans ce film, elle est belle.

Godzilla contre Mecanik Monster
5.6

Godzilla contre Mecanik Monster (1974)

Gojira Tai Mekagojira

1 h 24 min. Sortie : 6 avril 1977 (France). Action, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Jun Fukuda

VLC a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

On a déjà eu de l'espionnage, de la science fiction kitch, un peu d'amour et de la mythologie. Pourquoi ne pas mélanger le tout pour le 20e anniversaire du meilleur Kaiju que le cinéma n'ait connu ?
Résultat : un film avec les défauts des précédents (cheap, un peu long sur certaines scènes) mais bourré de charme et de baston sans budget. Les costumes des deux nouveaux kaijus ont tellement l'air d'avoir été fait par un cosplayer de 10 ans. C'est parfait.

Impressionné par l'amour et le respect à son héritage que porte ce film : désormais protecteur des humains, on voit pourtant au départ un Godzilla menaçant en référence aux premiers films. Puis on s'aperçoit que son cri est différent. Alors arrive Anguilus, son meilleur ami monstre depuis la seconde vague de film qui se fait maraver par Godzilla car en fait ... ce n'était pas le vrai mais MéchaGodzilla, un robot construit par des hommes-gorille venus de l'espace pour conquérir la planète (comme les films de SF engagés par Invasion Planète X). Il ne faudra pas moins de l'aide d'un monstre prophétique (King Ceasar) pour aider Godzilla à détruire son doppelganger mécanique.

Les humains comme d'habitude ont des réactions exagérées, nanardesques. Mais contrairement aux films précédents, ils ont vraiment un semblant d'importance en aidant à invoquer King Ceasar. Le grand méchant est très méchant parce qu'il a un cigare et pousse les boutons pour activer la transformation de Mechagodzilla. Et il y a un professeur (comme d'hab) qui s'associe avec un agent d'Interpol pour se battre à l'aide d'une pipe magnétique dans la base des vilains.

Les combats sont fous. Les lasers fusent, les explosions se font de partout. Il y a même du sang parfois, un peu plus que dans les précédents qui se permettaient quelques gouttes. Puis Godzilla, ressuscité dans les éclairs, concentre son nouveau pouvoir d'être un aimant sur patte pour attirer la version fusée de MechaGodzilla dans une scène intense.

Bref c'est top et c'est vraiment l'apogée des Godzilla nanard !

Les Monstres du continent perdu
5.6

Les Monstres du continent perdu (1975)

Mekagojira no gyakushu

1 h 23 min. Sortie : 25 août 1976 (France). Fantastique

Film de Ishirô Honda

VLC a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Reprenant la trame du précèdent, continuant à creuser l'univers science fiction/kaiju. C'est le dernier film de Ishiro Honda, le papa du roi des monstres. Et pourtant l'excellent réalisateur du premier n'essaie pas grand chose dans celui-ci. On a le droit à quelques plans audacieux mais avec l'amélioration des caméras, l'absence de flou ne nous permet plus de confondre une maquette d'un véritable plan grandiose. En résulte des plans grotesques à l'accoutumé, et qui reprend certains tics de réalisation introduits au cours de la série notamment les gros gros plans sur les visages des kaijus pendant qu'ils pommellent l'ennemi. Certaines tentatives sont moins concluantes comme le splitscreen dégueu pour montrer des images de King Gidorrah.
Aussi je ne sais pas qui a charcuté le film au montage mais il y a des soucis inadmissibles comme un bout de scène qui se balade dans une autre. Peut être que c'est dû à ma version du film (une version rip off de cassette sûrement buguée).

Toutefois c'est un film qui ne renie jamais ses origines. Plusieurs clins d'oeil sont glissés à d'autres films et l'histoire reprend bien là où on l'avait quitté, sans qu'on ne soit déstabilisé grâce à un rapide rappel des événements.
Les costumes des humains et des kaijus sont toujours aussi kitch pour notre plus grand plaisir et les combats ont quelques scènes débiles que l'on attend de pied ferme, car comme à l'habitude il faut attendre longtemps avant les vrais affrontements !

L'histoire côté humains est un peu plus banale que ce qu'on a eu droit récemment mais les adultes perdent un peu cette niaiserie qui a pu teindre sur eux dans certains autres Godzilla.

Un Godzilla correct. Kitch mais qui ne brille pas d'une véritable étincelle de folie. Le contrat est rempli pour les fans mais qui s'en souviendra parmi la saga entière si ce n'est qu'il signe la fin de Honda ?

Trivia amusante : Akihiro Hirata, l'acteur qui jouait le scientifique dans le premier Godzilla, revient jouer un scientifique fou dans ce film 20 ans après.

Le Retour de Godzilla
6.1

Le Retour de Godzilla (1984)

Gojira

1 h 43 min. Sortie : 15 décembre 1984 (Japon). Science-fiction

Film de Koji Hashimoto

VLC a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

BON SANG OUI ! Sobrement nommé Gojira, ce film est un reboot de la franchise 30 ans après le premier film. Et justement ! Ici, le retour de Godzilla est le retour du kaiju après 30 ans d'absence dans le film, effaçant les anciens films (nanardesques au possible) et ne prenant en compte que le premier. Il essaie de tenir la comparaison avec son prédécesseur... et c'est une réussite.

Godzilla est de nouveau le monstre effrayant les foules et les gouvernements. Il retrouve alors son prestige, sa grandeur et récupère des scènes mettant en valeur ses capacités destructrices.

Profondément politique, comme à ses origines, le message diffère mais est foutrement efficace. Le film se déroulant durant la Guerre Froide, il fait alors intervenir très tôt la question du danger nucléaire mondial mettant alors directement en parallèle les tensions USA/URSS et Godzilla puisque c'est ce dernier qui va déclencher un trouble politique de grande portée. Le thème est ainsi exploité de bout en bout avec force quand, dans une scène intelligemment symétrique, les États-Unis et la Russie essaient de convaincre le Premier ministre japonais d'utiliser l'arme nucléaire contre Godzilla.

Ce thème est aussi accompagné de 2 messages différents.
Le premier est celui de la presse. La presse libre permet ici de sauver le monde d'un conflit nucléaire alors que les rédactions rangés du côté du gouvernement n'ont rien fait. Un premier message puissant mais rapidement évacué pour le second message.
Ce dernier est celui du patriotisme japonais. Ici le gouvernement japonais est extrêmement proche du peuple et est mis en valeur à de nombreuses occasions, pour finir sur un plan que ne renierai pas Michael Bay (le Premier ministre japonais se retourne fière mais triste à cause des pertes quand, derrière lui sur un écran géant, Godzilla tombe dans un volcan entouré d'explosifs).

Suite de ma critique par ici :
http://www.senscritique.com/film/Le_Retour_de_Godzilla/critique/90938493

Godzilla vs Biollante
6.2

Godzilla vs Biollante (1989)

Gojira vs. Biorante

1 h 45 min. Sortie : 16 décembre 1989 (Japon). Action, Drame, Épouvante-Horreur

Film de Kazuki Ômori

VLC a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Suite du retour moderne de Godzilla, on continue encore avec un scénario du côté des humains qui est assez étoffé puisqu'on parle du danger des biotechnologies, des industries d'armement privés, de la condition même de Nature et du mal et du bien quel programme !

On en oublierai presque qu'il faut que Godzilla, fraîchement raccordé au réseau psychique de jeunes, sorte du volcan dans lequel il est enfermé depuis le précédent film et aille bastonner un monstre. Et quel monstre ! Cette fois-ci, l'ennemi est cauchemardesque puisque passant du stade de simple rose mutante à un surplus de chair végétal monstrueuse aux multiples dents et affublé de plantes carnivores comme tentacules. Biollante fait l'affaire en tant que gros monstre tandis que Godzilla aura ses scènes de destruction dans la ville puis de baston souvent dans l'eau contre Biollante et des humains.

On a affaire à un bon Godzilla qui fait plaisir aux mirettes et au scénario ubuesque mais cohérent et intéressant. Surtout quand on sort de tous les nanards précédents, celui-ci tient la dragée haute à la grande majorité de ceux-là. Bien que le budget ne permette toujours pas de folies visuelles, on se laisse emporter dans cette joyeuse folie grâce à une réalisation ma foi efficace mais se permettant quelques excès ringards (notamment 2 scènes en fin de film) et quelques morceaux de rock cheesy n'ayant rien à faire dans une course-poursuite armée.

Vivement conseillé si vous voulez regarder du kaiju eiga pas trop cheum ni trop vieux.

Godzilla vs King Ghidorah
5.9

Godzilla vs King Ghidorah (1991)

Gojira vs. Kingu Gidorâ

1 h 43 min. Sortie : 14 décembre 1991 (Japon). Science-fiction

Film de Kazuki Ômori

VLC a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Troisième film depuis le reboot des années 80 et continuant la branche sérieuse des Godzilla, ce Godzilla vs King Ghidorah est encore un bon kaiju eiga.

Enchaînant les clins d'oeil à la première et la seconde apparition de King Ghidorah (Gidrah, le monstre à 3 têtes et Invasion Planète X), celui-ci ancre encore plus l'univers dans le réel teinté encore de science fiction pure et dure avec une histoire de retour dans le temps, pour initialement détruire à tout jamais Godzilla. On pourrait avoir peur car ce concept est souvent mal géré dans les films et laisse de nombreuses incohérences, et bien ici non : le film installe sa propre règle du retour dans le temps qui est que si quelque chose est changé dans le passé les événements prennent effet à ton retour dans le présent. S'y tenant le film part toutefois un peu partout avec une reprise du T-1000 cheapos, une petite histoire d'amour, un complot du futur mais surtout une SUPER relation d'un homme avec Godzilla.
Car ici, les origines de Godzilla sont réinventées pour l'occasion. Désormais c'est un ancien dinosaure, resté vivant sur une île japonaise, qui aura subi les effets de la bombe H et aura muté. Ce pré-Godzilla sauvera in extremis un lieutenant japonais avant de se faire lui même sauver par ce dernier, mais une fois devenu Godzilla, et que leur chemin se retrouve 50 ans après, la bête aura changé. J'insiste vraiment pour dire que cette fameuse scène de retrouvaille m'a beaucoup beaucoup plu, en plus de permettre de donner beaucoup de charisme à Godzilla.

Suite de ma critique par ici :
http://www.senscritique.com/film/Godzilla_vs_King_Ghidorah/critique/92202788

Godzilla vs Mothra
5.9

Godzilla vs Mothra (1992)

Gojira vs. Mosura

1 h 50 min. Sortie : 12 décembre 1992 (Japon). Action, Fantastique, Aventure

Film de Takao Okawara

VLC a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Sur une base de remake du film Mothra contre Godzilla, ce dernier modernise seulement les effets spéciaux et quelque peu l'histoire. Mais que vaut le 4e film du reboot des années 90 ? Et bien le contrat est rempli sans étincelles.

Après quelques scènes d'Indiana Jones japonais on redécouvre l’œuf géant de Mothra et ses deux mini-gardiennes et bonjour la convoitise de grand patron. Cependant il faut aussi insérer le nouveau côté serious business de Godzilla qui terrorise la ville de plein pied, et pourquoi ne pas rajouter un peu de cosmos et un nouvel ennemi (Battra) ?
Alors c'est parti pour beaucoup, beaucoup de combats. Entre chenilles géantes, entre chenilles et Godzilla, entre deux papillons géants, entre Godzilla et des papillons géants. À cela, il faut ajouter des scènes de terreur et de destruction où les monstres se battent dans la ville contre les humains.

Le scénario et la structure du film sont un enchaînement de lieu commun chez les Godzilla. De nombreuses scènes sont d'ailleurs tirés ou font référence à la deuxième vague de films Godzilla (suivant le Mothra contre Godzilla). Ce n'est donc pas foufou mais on peut s'en satisfaire car ce n'est pas là que va se trouver la vraie moelle de ce film. Elle se trouve en réalité dans nos kaijus. Un retour qui peut plaire à certains mais il y a des inconvénients à celà.

Suite de ma critique par ici :
http://www.senscritique.com/film/Godzilla_vs_Mothra/critique/92988892

Godzilla contre MechaGodzilla II
5.8

Godzilla contre MechaGodzilla II (1993)

Gojira VS Mekagojira

1 h 45 min. Sortie : 11 décembre 1993 (Japon). Action, Science-fiction

Film de Takao Okawara

VLC a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Partant très classique voire pénible, ce retour de MéchaGodzilla sauve finalement les meubles.

Je vous résume l'histoire simplement : un oeuf est retrouvé, en sort un petit Godzilla vegan tout gentil, Godzilla et Rodan cassent toute la ville pour le récupérer alors les humains activent le projet MéchaGodzilla.

"Pourquoi part-il mal ?" me demanderez-vous. Et bien parce qu'après une petite présentation sympathique des humains, on commence de but en blanc avec un combat Rodan vs Godzilla vu et revu. Et en plus de n'apporter aucune idée, ça s'éternise. Puis Rodan est mis ko, ce qui permet d'expliquer pourquoi on ne le voit plus avant la fin du film.

Les humains sont, ma foi, pas si ratés. Le développement des héros reste dans les rails déjà tracées par les précédents films. On a encore une fois une petite amourette mais elle est bien développée, la scientifique ayant du caractère. C'est d'ailleurs elle qui s'occupera du petit Godzilla. Ce dernier est bizarrement un bon point du film. Assez mignon, il arrive à donner un enjeu. Faut-il se débarrasser de la bête pour apaiser les kaijus ?
L'armée, toujours aussi présente, prend pour une fois les devants pour vaincre Godzilla en créant MéchaGodzilla mais aussi en réfléchissant à comment le vaincre, ce qui permettra un twist en fin de film.

Suite de la critique par ici :
http://www.senscritique.com/film/Godzilla_contre_Mecha_Godzilla_II/critique/93652733

Godzilla vs Space Godzilla
4.9

Godzilla vs Space Godzilla (1994)

Gojira VS Supesugojira

1 h 48 min. Sortie : 10 décembre 1994 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Kensho Yamashita

VLC a mis 4/10.

Annotation :

Retour aux bases. Nanard aux moyens technique plus élevés que ses comparses de deux décennies le précédant, Godzilla revient dans un scénario qui a oublié d'être écrit et qui se déroule tranquillement. On cherche des enjeux par-ci par-là. On fait venir un énorme Godzilla de l'espace car Biollante qui s'est évaporé 4 films plus tôt a emporté des cellules de Godzilla dans l'espace.

Les combats sont mous, sans vraie envie. Probablement dû à de trop nombreuses attaques à distance et moins de corps à corps avec l'ennemi. Les grands plans de combat dans la ville font pitié alors qu'on avait réussi dans les précédents films à installer les monstres dans la ville sans soucis.

Les motivations des humains sont barbantes. Leurs interactions sont soûlantes. Mais on retrouve LittleGodzilla, avec une mauvaise incrustation dans sa première scène, qui ajoute un peu de mignon dans ce film qui essaie de mélanger action/cosmique/mystique/humour/destruction.

Bref un gloubiboulga victime d'une surabondance d'idées qui malheureusement ne collent pas ensemble.

Godzilla contre Destroyer
6.8

Godzilla contre Destroyer (1995)

Gojira vs. Desutoroiâ

1 h 43 min. Sortie : 9 décembre 1995 (Japon). Action, Science-fiction

Film de Takao Okawara

VLC a mis 6/10.

Annotation :

De très bons points sont à noter dans ce film. Ainsi le lore est exploré et continué. LittleGodzilla devient bien un Godzilla après une attaque nucléaire, et donc la construction du personnage sur les 3 films permet d'être plus attaché à lui. De nombreuses comparaisons (images à l'appuie) avec le tout premier film sont faites et des éléments du premier sont repris, il essaie alors de s'installer comme une nouvelle porte d'entrée pour les spectateurs alors que d'autres films le font mieux mais certes.
Ensuite on retrouve ENFIN une critique de travers de la société sur le thème de la détention de la bombe nucléaire et des risques que cela engendre aussi pour la Terre entière, Godzilla étant une bombe nucléaire à retardement suite à une deuxième mutation.

Destroyah arrive donc dans ce film comme une vie antérieure à l'arrivée de l'oxygène sur Terre et les humains essaieront donc de le manipuler pour détruire Godzilla avant qu'il n'explose ou fasse fondre la couche terrestre. Son design est assez top, et suit celui de SpaceGodzilla, avec beaucoup de dent, très effrayant et massif. Leurs combats seront assez intéressant visuellement mais il y a surtout une implication émotionnelle qui manquait aux précédents. Les maquettes sont toujours aussi sympa mais le film manque souvent d'audace. (On notera toutefois de plus en plus de plans mixés à des fonds verts)

Toute la partie humaine ne tient cependant pas la route et le film traîne beaucoup en longueur.

Au final un film classique mais mieux maitrisé et avec une envie de faire évoluer vers le mieux la suite des films en retrouvant de bons points de l'original en s'améliorant toujours plus sur les effets spéciaux.

Godzilla
4.8

Godzilla (1998)

2 h 19 min. Sortie : 16 septembre 1998 (France). Action, Science-fiction, Fantastique

Film de Roland Emmerich

VLC a mis 4/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

La débilité de ce film ne me permet que de l'aimer. Mal foutu d'un bout à l'autre, bancal au possible mais drôle sans le vouloir.

Cette adaptation du roi kaiju à la sauce américaine essaie de prouver qu'elle est un Godzilla en reprenant des éléments et des scènes caractéristiques des précédents japonais (la découverte du monstre et son cri, les plans bombe nucléaire sur la nature, le bateau dans la nuit avec une attaque du monstre, ...) mais pourtant ce film ne peut plaire au premier degré aux fans car ce n'est pas un film Godzilla.
C'est un film à fort budget où un monstre se retrouve dans une mégapole et il se trouve qu'un vieux japonais l'appelle Godzilla. Ce dernier ne ressemble pas du tout à l'original, bon ok si vous voulez c'est acceptable pour la modernisation, mais la seule chose que le monstre veut c'est se reproduire et bouffer du poisson, point.
Ce n'est pas un film Godzilla, ici personne n'a compris ce qu'est Godzilla, ce qu'il peut représenter, ce qu'il est. Et c'est pourquoi ce film a été renié, et doit officiellement porter le fardeau d'avoir son monstre rétrogradé au titre de "Zilla".

Godzilla de Roland Emmerich est un mélange parfait de clichés sur les américains et les français, une comédie romantique New-Yorkaise typique des années 2000 et un film d'action où l'armée est pérave. Tous les personnages sont idiots et aucun n'est vraiment crédible. Jean Réno mériterait une statue à son effigie pour ce film car avec des répliques en français où il joue du Jean Réno, en anglais il largue son texte comme ça boom voilà c'est dit. Son personnage d'espion badass ne peut pas être pris au sérieux car toute sa team composé de Jean-Luc, Jean-Pierre, Jean-Claude et Jean-Philippe est tout aussi crétine, et les blagues sur la bouffe française ne font qu'accentuer la débilité ambiante. Tous les américains se demanderont qui, comment et pourquoi il est si fort et la seule réponse à ces questions c'est que c'est un drôle de français. Et en effet c'est bien lui qui m'a apporté un bonheur de bout en bout, malgré lui sans doute, car c'est un drôle de français dans une super-production américaine débilissime.

Suite de la critique par ici :
http://www.senscritique.com/film/Godzilla/critique/95802692

Godzilla 2000
5.9

Godzilla 2000 (1999)

Gojira ni-sen mireniamu

1 h 39 min. Sortie : 11 décembre 1999 (Japon). Action, Aventure, Science-fiction

Film de Takao Okawara

VLC a mis 6/10.

Annotation :

Nouveau reboot japonais de la franchise après celui des années 70. Avec encore une fois, une remodernisation du mythe grâce cette fois-ci à de la CGI et encore plus de fonds verts. D'ailleurs le costume est plus dans la veine des derniers ennemis qu'il a pu affronter avec plus de dents, plus de pointes, plus sauvage.

Je resterai très court sur ce film qui est un très bon mélange de tout ce que peut être la série :
- avec une histoire simple et des humains observateurs ayant une bonne trame générale
- une caractérisation impressionante de Godzilla avec des plans qui s'inspirent fort du tout premier (le seul à être pris en compte après le reboot)
- des combats essayant d'être plus dynamique grâce aux CGI et à des coups portés plus impressionnant notamment au niveau du laser
- moins de longueurs sur le tout pourtant le film s'accorde encore 1h40 pour au final un simple gros (et cool) combat final

Un bon Godzilla, qui se place encore une fois en très bonne porte d'entrée pour ceux qui auraient peur du carton-pâte, mais pas des effets 3D de la fin des années 90.

Godzilla X Megaguirus
5.7

Godzilla X Megaguirus (2000)

Gojira tai Megagirasu: Jii Shômetsu Sakusen

1 h 45 min. Sortie : 16 décembre 2000 (Japon). Fantastique

Film de Masaaki Tezuka

VLC a mis 4/10.

Annotation :

Trame ultra classique
3D du début des années 2000 dégueulasse donc vraiment drôle puisque mélangé en plus à du carton
Très très bête
Manque de rythme énorme
Quelques bonnes idées de réalisation

Pas du tout le meilleur mais un joli nanard à savourer avec des amis autour d'une bière.

Godzilla, Mothra and King Ghidorah: Giant Monsters All-Out Attack
6.7

Godzilla, Mothra and King Ghidorah: Giant Monsters All-Out Attack (2001)

Gojira, Mosura, Kingu Gidora: Daikaijû soukougeki

1 h 45 min. Sortie : 15 décembre 2001 (Japon). Action, Aventure, Fantastique

Film de Shûsuke Kaneko

VLC a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Godzilla contre MechaGodzilla
6.3

Godzilla contre MechaGodzilla (2002)

Gojira tai Mekagojira

1 h 28 min. Sortie : 14 décembre 2002 (Japon). Action, Science-fiction, Thriller

Film de Masaaki Tezuka

VLC a mis 7/10.

Godzilla : Final Wars
5.7

Godzilla : Final Wars (2004)

Gojira: Fainaru wōzu

2 h 05 min. Sortie : 31 août 2005 (France). Action, Fantastique, Science-fiction

Film de Ryûhei Kitamura

VLC a mis 1/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Pire film de la franchise et actuellement le pire film de ma vie.

C'est littéralement un enchaînement de séquences clichés, et tous les clichés possibles y passent. On revisite à chaque fois tout ce qu'on peut faire de mal au cinéma.
Le film se veut un peu loufoque en référence aux *pires* années de la franchise Godzilla (s'inspirant largement d'ailleurs de Invasion Planète X, que je n'aime pas) mais il n'hésitera pas à copier allègrement Matrix, Star Wars, tous les films d'action faits auparavant et même DBZ.

C'est débile, sans aucun goût, laid as fuck sans la moindre cohérence visuelle, cheap, crétin, long, bourrés de défauts dans tous les domaines du cinéma. La liste est interminable tant le film est long et fournit de défauts à chaque scène.
Mais au final j'en ai ris. Pas comme les autres nanars qui avaient une volonté de proposer quelque chose et qui échouaient, non là c'est vulgairement nul et j'ai ri d'une frustration nerveuse devant ce désolant spectacle qui m'arrachait le coeur.

Je recommande car rien ne va. Absolument rien. Et c'est impressionnant de voir un tel spectacle foutraque. Mais s'il vous plaît, s'il vous plait, ne regardez pas ce film pour voir un Godzilla, voyez tous les autres mais pas lui !

Je suis catastrophé de voir ceci pour un film qui se voulait être un hommage aux 50 ans du roi des monstres :(

Shin Godzilla
7.1

Shin Godzilla (2016)

Shin Gojira

2 h. Sortie : 11 janvier 2024 (France). Action, Science-fiction

Film de Hideaki Anno et Shinji Higuchi

VLC a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Bon film et excellent Godzilla.
Un mélange de pop et de critique politique qui fonctionne à merveille.

Fukushima a eu un moindre impact sur l'Histoire que Nagazaki et Hiroshima mais aura été un fort écho pour la population japonaise. Shin Godzilla se place donc en digne descendant du premier Godzilla.

Un film critique, un film exutoire, un film qui se place en voix du peuple. L'importance du message n'entrave pas la force du divertissement, au contraire.Les manœuvres politiques frustrent puisqu'on est habitué au film défouloir, comme l'inaction politique a pu déconcerter et rendre impuissant le peuple japonais durant Fukushima, et il se joue là un équilibre entre frustration et joie destructrice. Et c'est ce conflit interne qui vient faire écho au message du film.

La métaphore, toute la symbolique l'entourant et le message sont très loin devant le dernier Godzilla américain.

Un grand film Godzilla, celui qu'on attendait depuis longtemps finalement, et qui peut tenir tête à l'intensité et la spontanéité du tout premier film de la franchise.

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