Dix Friandises pour Halloween Part 5

Annotation :

The Children rebaptisé De Si Gentils Petits Monstres pour sa sortie en France est un film d'horreur américain de 1980 qui met en scène des sales gosses comme on en trouve à foison dans le cinéma de genre. Cette petite production essentiellement connue en France pour son exploitation en VHS en 1983 est une bonne petite série B qui même si ce n'est pas sa vocation première permet de passer un agréable et amusant bon moment. De Si Gentils Petits Monstres est donc bien sympathique avec son concept rigolo, un poil foireux mais efficace de gamins radioactifs incendiaires qui carbonisent leurs parents au moindre câlin , ses sorties de pistes amusantes, ses comédien toujours à la limite de la caricature et cette idée finalement assez joli qu'à trop embrasser on finit par s'embraser.

Annotation :

Ambiance médiévale et glaciale de folk horror scandinave, récit qui vient confronter la nature et le spiritisme, le patriarcat et l'émancipation féminine et interroger sur la notion même du bien et du mal, Witte Wieven (Hérésie) de Didier Konings bien que visiblement inspiré par The Witch et Antichrist est plutôt une bonne surprise. Le film bien que plombé par des effets numériques parfois un peu trop voyants et un récit qui appuie souvent lourdement ses symboliques propose quelques visions horrifiques dantesques, des expérimentations visuelles planantes et des créatures hybrides mi-femme, mi-arbre assez fascinantes … A noter aussi la révélation de l'actrice Anekke Sluiters à l'étrange magnétisme et une belle ambiance fantastique, de quoi largement faire de Witte Wieven un bon film dont on regrette presque la trop courte durée (61 minutes)

Annotation :

Petite production irlandaise qui ressuscite la figure emblématique du clown tueur Stitches est l’histoire d’un clown lubrique, crasseux, fornicateur et pas vraiment drôle qui revient d'entre les morts pour punir les gamins responsables de son décès accidentel des années auparavant.Stitches est une bonne grosse série B dans laquelle les mise à mort prennent des allures de cirque cruel. C'est drôle, c'est gore, c'est parfois maladroit mais ce n’est ni emmerdant ni prétentieux.

Annotation :

En matière de gros délire bien Z finement assumé on peut toujours faire confiance au cinéma asiatique et à ses francs tireurs du cinéma underground comme Takao Nakano qui connut sa petite heure de gloire en France avec la distribution en VHS des films de la série Exorcister. Le réalisateur revient avec un film au générique délibérément Grindhouse pour un gros délire autour d'une bande de stripteaseuses aux prises avec des morts vivants réveillés avec un vieux grimoire.Big Tits Zombie est un film réjouissant dans sa volonté d'aller jusqu'au bout de son concept bancal en se foutant royalement des règles les plus élémentaires de la mise en scène. Bourré de faux raccords, d'effets spéciaux foireux à base de ficelles, d'acteurs et d'actrices au jeu des plus approximatifs et de gags lamentables, Big Tits Zombie parvient pourtant à rester un sympathique divertissement déviant bien que totalement gratuit. Du mauvais goût, du gore bricolé, des nichons et des gags crétins... Franchement, que demander de plus pour passer une bonne soirée d’Halloween ?

Annotation :

Après deux petits films à Hollywood, le réalisateur Jamie Blanks choisit de retourner sur sa terre natale d'Australie afin de retrouver un peu plus de liberté créatrice après avoir subi le diktat des studios sur son précédent film Mortelle Saint Valentin. Un retour en fanfare puisque Jamie Blanks nous offre avec Insane un bon petit survival, suffisamment tendu, crasseux et violent pour happer le spectateur dans son récit certes balisé mais prenant. Jamie Blanks assure un mise en scène assez nerveuse et sèche pour permettre de faire passer les nombreuses facilités de son script.

Annotation :

Très joli conte fantastique parfait pour un 31 novembre, Lady In White ou Les Fantômes d’Halloween de Frank LaLoggia combine le merveilleux d’un film pour enfant à la Amblin et un fond d’une grande noirceur puisqu’il est question sous la surface agréable et un peu lisse de deuil, d'assassin d’enfants et de relents ségrégationnistes. Le film est très joliment réalisé dans une belle ambiance automnale et fantastique avec un chouette casting porté par le jeune et Lukas Hass tout simplement parfait. A la fois réalisateur, scénariste et producteur Frank LaLoggia signe également la très belle bande originale d’un film qui sait alterner entre légèreté, tension et émotions d’un récit porté par la sensibilité des sentiments. On pourra juste regretter certains aspects techniques vieillissant comme ces transparences pas très heureuses et même parfois foireuses et quelques instants ou la naïveté confondante des sentiments n’est pas très loin de la mièvrerie. Rien de très grave toutefois car Lady In White reste un très joli film d’une triste mélancolie à hauteur d’enfance.

Annotation :

Sympathique et malin, drôle et émouvant, Sream Girls de Todd Strauss-Schulson est une chouette petite comédie horrifique sans prétention des plus fréquentable ; si le réalisateur s'était un peu plus lâché sur le gore et la déclaration d'amour totale et absolue au genre on aurait pu alors tenir un film flirtant avec les fleurons du genre de la comédie horrifique

Annotation :

Bien avant Scream (Il semblerait même que Wes Craven s’en soit largement inspiré) There’s Something Out There est un slasher qui se moque des codes du genre. Et si le film de Rolfe Kanefski n'est sans doute qu'une grosse blague pas très subtile, forcément quand vous êtes le premier à la faire c'est toujours un peu plus drôle que lorsque vous êtes le dernier. There's Nothing Out There ! ne ricane pas du genre il s'en amuse et c'est peut être ce qui fait encore aujourd'hui une légère mais importante et agréable différence de ce petit film à réhabiliter.

Annotation :

Que demander de plus à une comédie horrifique que d'être drôle et d'être gore ? 100 Bloody Acres, petit film australien inédit en France remplit parfaitement son contrat et propose un film à la fois très amusant et assez gore. Pour ne rien gâcher le film s'appuie sur un casting solide et des personnages attachants et bien écrits, tout pour faire une excellente petite série B à se mater en sa gavant de popcorns .

Annotation :

Une des premières tentatives de film de genre français plutôt grand public. Le film de Francis Leroi manque de maîtrise dans son écriture mais le réalisateur parvient tout de même à orchestrer une petite série B amusante avec quelques jolis moments de tension et de fantastique autour d’une malédiction et une révolte de produits électroménagers.