En 2017 je visionne toujours des films

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2 janvier - UGC Les halles

C'est avec beaucoup d’appréhension que j'allais voir ce film même si les excellents retours me rassuraient quelque peu quand à mon appréciation possible.

Makoto Shinkai n'est pas un réalisateur que je porte dans mon cœur, jusqu'à aujourd'hui je n'avais aimé aucun de ses films, ce qui en dit long étant donné que je suis généralement assez indulgente avec le cinéma d'animation qui me touche facilement. Tous affreusement niais, avec une belle technique mais jamais sans un scénario qui vaille le coup, qui ait quelque chose à raconter qui ne soit pas ultra japoniais.

Ici, je n'ai pas eu ce problème, bien que l'ensemble reste effectivement très naïf, cette pureté n'est pas gerbante. C'est visuellement bluffant à tous les niveaux, on se laisse emporter et on est transporté dans les vies de chacun des 2 personnages, que ce soit la vie urbaine de l'un comme la vie campagnarde plus traditionnel de l'autre.
On voyage, dans le temps comme dans l'espace, le rythme nous maintient en haleine et on passe un vrai bon moment avec ces 2 personnages mignons.

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2 janvier - UGC Les halles

Just a week in a bus driver's life

On découvre Paterson sans aucune introduction, plongé directement dans son quotidien après le réveil machinal d'une journée de travail, le spectateur ne fait que l'accompagner durant une petite semaine. C'est un parti pris tout à fait intéressant qui en déroutera sans doute plus d'un étant donné que rien n'est expliqué ou justifié, une semaine dans la vie d'un homme, rien de plus, rien de moins, chacun sera ensuite libre de l’interpréter comme il le désire.
On s'adapte très vite à sa petite routine journalière, on se questionne constamment sur son vécu et ses pensées, qui est il, que désire il et qu'adviendra il de lui ?.

Paterson est un chauffeur de bus qui aime la poésie, il ne se considère visiblement pas comme poète, il écrit mais sans le partager avec le reste du monde, il écrit par amour des mots ou peut être éprouve il le besoin de s'exprimer par ce biais, nous ne savons pas quel est la motivation qui le pousse à s'exprimer ainsi et nous ne ferons que le supposer comme pour tout le reste.
Il aime la poésie, celle qui ne rime pas forcément, qui parle du quotidien, de choses banales, de la vie simplement. Ses journées se ressemblent, il fait partie du quotidien de chacun, invisible et pourtant toujours présent, les vies et les conversations de tous passent dans ce bus.

Il aime sa femme bien qu'elle ne soit sans doute plus celle qu'il a épousé, bien qu'il doive l'aider au quotidien, c'est véritablement touchant de prendre conscience de son état, de comprendre un peu plus le poids du quotidien sur les épaules de Paterson, et on le quitte après cette semaine, le laissant vaquer à son existence.

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5 janvier - MK2 Odeon Cinexperience

C'est un film qui avait un fort potentiel dans la thématique principale, en effet la première partie est intrigante et installe une base intéressante. Malheureusement à partir de l'élément déclencheur de la seconde, le film perd tout son intérêt et devient très maladroit. Les facilités scénaristiques ainsi qu'un certain misérabilisme plombent l'ensemble qui devient incohérent et fade.

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10 janvier - Ordi

Petit film sympathique sur fond d'histoire d'ado et de musique dans l'Irlande des années 80.

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10 janvier - UGC Les halles

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18 janvier - Forum des images

Le cinéma indien est un genre que je ne connais malheureusement que trop peu, en effet souvent freinée par la durée longue de la plupart de leur films, il est rare que j'ai le courage d'en lancer un.

L'assoiffé nous fait suivre les péripéties d'un poète perdue dans ses rêves au milieu d'une société pragmatique. Le personnage principal est un marginal qui ne parvient pas à s'intégrer, perçu comme un raté, il va croiser la route d'une autre âme errante qui, comme lui, est mal perçue par ses pairs.
De désillusions en déceptions au travers de chansons indiennes, il va connaitre le succès malgré lui d'une façon qui ne lui plaira pas. C'est une belle histoire qui permet de découvrir un aspect de la culture indienne, un dépaysement et un voyage dans le temps qui n'est pas déplaisant.

On appréciera l'audace de mettre en personnage principal féminin une prostituée.

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22 janvier - Ordi

Après une première vision au cinéma lors d'une séance live, je me devais de regarder le film à nouveau dans des conditions permettant de le suivre véritablement.
C'est sympathique et j'apprécie le coté freaks et déviants, cela dit le coté kitch vulgaire est un peu trop présent à mon gout, j'ai bien aimé mais sans que cela devienne un classique de mon répertoire.

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31 janvier

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31 janvier - Saint André des arts

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2 février - Ordi

Petite excursion en Chine qui offre un point de vue contrastant entre le petit village et la grande ville au travers de l'histoire d'une jeune institutrice qui part à la recherche d'un élève disparu.

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7 février

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8 février - Ordi

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12 février - MK2 Bibliothèque

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12 février - MK2 Bibliothèque

J'y allais un peu à reculons, ce genre de films pouvant facilement être très agaçant, sur 2h40 cela peut vite devenir un calvaire. Finalement cela ne fut pas le cas, le film est tout à fait dispensable et ne restera pas dans ma mémoire sur le long terme mais il offre une escapade avec une bande de jeunes paumés représentants de la misère sociale d'une certaine classe de la population américaine.