En 2020, toujours essayer de voir et de découvrir plus de choses pour me bonifier comme le bon vin !

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01/01/2020
Dès l’ouverture de ce film, je suis subjugué par la beauté du prologue sublimé par la musique de l’excellent Thomas Newman qui me donne des frissons. Cette odyssée maritime des studios Pixar nous fait prendre conscience des merveilles qui regorgent sous nos océans : c’est un autre-monde. Le graphisme n’a pas pris une ride, les images sont à couper le souffle et l’histoire est digne d’une tragédie shakespearienne et les personnages tous plus attachants les uns que les autres. Je retrouve le Pixar que j’aime.
L’exécution du film est parfaite, on alterne les passages « buddy-movie » avec Marin et Dory qui vivent des aventures épiques en essayant de retrouver Nemo avec les scènes où ce dernier se retrouve contre son gré dans un aquarium… de dentiste où il tourne en rond. Le contraste est saisissant puisque c’est l’exact contraire des caractères des deux poissons-clowns et est extrêmement bien amené et écrit. Tout s’enchaîne de façon naturelle, sans temps mort. Mais le film ne manque pas non plus d’humour que ce soit avec les scènes du dentiste ou l’humour décalé de Dory. La diversité des personnages est elle aussi une réussite, et fait plaisir à voir.
On sent vraiment Andrew Stanton, dans sa zone de confort avec l’histoire fantastique d’êtres normalement non doués de la parole et le traitement de l’humain en arrière-plan, qu’il n’hésite pas à critiquer dans des scènes « chocs » : la pêche intensive, la capture d’animaux sauvages pour en faire des espèces domestiques. Stanton réussit à nous faire parler du rire aux larmes, grâce à la force de ses personnages et de son histoire qu’il sublime avec des images de toute beauté. En espérant qu’il fasse un dernier film pour le studio à la Lampe.

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02/01/2020
Les mots qui me viennent après ce visionnage sont : gâchis et raté. Je n’avais vu que l’affiche et je l’a trouvé franchement belle que ce soit dans le design des personnages et le message qu’elle transmettait : un esprit de liberté. Mais quelle déception après le visionnage…
Déjà dès le début j’ai eu un problème avec le doublage des personnages (Cottin et Bentalha), ça ne l’a pas fait, pour moi ils ne correspondent pas à l’idée que je me fais de ces personnages. Ensuite l’écriture est prévisible, assez mauvaise et très caricaturale, ce qui donne des scènes assez ridicules : tout s’enchaîne à toute vitesse et les personnages ne sont par conséquent pas développés (le passé de Félicie, ou encore le personnage de Victor) et changent de caractère en un rien de temps. Le paroxysme du ridicule est atteint lorsque Régine Le Haut poursuit Félicie dans le but de l’assassiner ! Et puis on a un film qui se passe à la fin du XIXe siècle et au lieu d’avoir de la musique classique ou orchestrale, on a de la… pop. La fin m’a aussi déçu puisqu’on on ne la voit même pas danser sa représentation du Casse-Noisette pour laquelle elle se bat tout au long du film…
Le graphisme de Paris sauve un peu les apparences tout comme certaines scènes de danse, mais j’aurais aimé un traitement plus en profondeur sur ce thème et les personnages.

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05/01/2020
Une comédie sympathique qui redonne le sourire et qui fait office d’antidépresseur. Certes, le sujet est un peu déjà vu, mais la façon dont s’est traité est relativement efficace et est amené de belle manière. L’humour de Carrey apporte beaucoup au personnage et puis sa relation avec Deschanel est un délice à suivre.
Ce n’est pas un film avec une immense prétention, il nous incite juste à vivre intensément sa vie et à profiter au maximum. Je ne vois pas tellement ce qu’on lui reproche, c’est divertissant, drôle et touchant. J’ai passé un bon moment devant.

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Quelle magnifique surprise, j’étais intrigué par ce film quand le casting a été annoncé. Mais j’ai là j’ai pris une petite claque.
Le travail de narration est remarquable de la part de Gerwig, car les deux intrigues arrivent à se mélangent avec une belle subtilité et une belle harmonie. Les défis quand elles sont enfants et grandissent et les défis de l’âge adulte se rassemblent. L’histoire racontée se retrouve équilibrée, cohérente et nous subjugue puisque les arcs narratifs des personnages se clôt magistralement. La caméra est toujours au bon endroit, c’est filmé de sorte à rendre le spectateur actif et membre à part entière de la famille March. Le casting est lui aussi stellaire, l’ensemble du casting mériterait un prix pour leur ensemble. Cependant Saoirse Ronan et Florence Pugh étincellent dans leur rôle. Si l’une est rêveuse, espiègle et disons-le rebelle, l’autre est plutôt brut et franche. Et c’est pour cette raison que les scènes où elles sont ensemble à l’écran sont particulièrement riche en émotions car les deux sont le contraire l’une de l’autre. Timothée Chalamet est également très à son aise avec son personnage, toujours dans la justesse, et il exerce un magnétisme sur la caméra qui est assez bluffant à voir. J’ai adoré voir sa relation évoluée avec le personnage de Jo. Elle nous a offert de belles scènes : qui m’ont fait rire et m’ont particulièrement ému. Les personnages de Meg et Beth sont un peu en retrait mais Eliza Scanlen est aussi d’une remarquable justesse dans son personnage. Et puis que dire de la photographie de Yorick Le Saux et la musique d’Alexandre Desplat, tous deux français qui sont juste exquises à souhait et qui finissent de compléter le brillant travail de Gerwig sur l’écriture et la réalisation. Les deux capturent à merveille la jeunesse et l’énergie des sœurs que ce soit sur l’image ou sur la musique. Sans oublier l’énorme travail sur les costumes. On obtient un produit fini quasiment parfait, qui traversera les époques.
Je suis ressorti de ma séance avec un grand sourire et content d’avoir connu ses personnages qui ont fait partie de ma famille et de ma vie pendant un peu plus de deux heures.

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10/01/2020
Je n’ai vu que peu de James Bond, mais je pense que celui-ci est le meilleur de ceux que j’ai vu.
Ce qui m’a plu c’est l’écriture du personnage de James Bond que j’ai trouvé assez novatrice sur certains points, même si ça souffre de quelques incohérences (ça reste James Bond). Le prologue en est le parfait exemple et constitue l’un des meilleurs moments du film. La réalisation et la photographie offrent de beaux plans, notamment ceux en Ecosse et à Shanghai qui sont magistralement filmés. Et puis que dire du duel avec Silva qui est vraiment intense et haletant à suivre. La musique de Newman est elle aussi d’une redoutable efficacité et accompagne à merveille les faits et gestes de Bond.
La mise en scène de Mendes renforce aussi le côté seul vs tous que l'on constate dès l'introduction du film.
Une réussite à plusieurs niveaux.

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11/01/2020
Je ne l’avais pas vu depuis des années, et je dois dire que j’ai été surpris. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit si centré sur sa relation avec Mary-Jane. D’ailleurs leur relation est merveilleusement bien filmé par Sam Raimi. J’ai trouvé Tobey Maguire plutôt convaincant, même si l’histoire alterne les bons moments et les moins bons, notamment la présence de quelques temps morts qui font que le film a un rythme relativement inégal. Heureusement, l’humour est de très bonne facture et vivifie le film. Le personnage d’Harry ne sert pas à grand-chose dans le film, il fait plus de la figuration qu’autre chose même si on sent que cet opus sert à l'introduire pour le futur de l'histoire. Le costume est également très réussi, il est magnifique. À mes yeux c’est le meilleur des trois trilogies.
Cependant le combat final m’a quelque peu déçu, je m’attendais à mieux même si il est riche en symbolique et en émotion, tout comme l’épilogue du film. Je regrette que les effets spéciaux aient quelque peu vieillis même si ils restent relativement corrects.
Une entrée en matière plus que correcte en somme mais qui m'a laissè un petit goût d'inachevé.

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12/01/2020
Un film en plus qui traite des ravages de la drogue, mais cette fois-ci la relation à la drogue est abordé du point de vue d’une famille américaine aisée. C’est dont une approche assez pudique, sorte de huit clos qui a le mérite de changer des films habituels sue ce thème. Les acteurs Steve Carell et Timothée Chalamet sont bouleversants en père et fils complétement perdus. Leur relation s’effrite tout au long du film jusqu’à un point de non-retour. La réalisation montre à merveille toute la complexité de cette relation, ce que ça implique pour eux et leurs proches. La musique vient sublimé ces scènes, pour les rendre tragique, poignante ou touchante. Et cette fin ouverte m’a satisfait, le réalisateur nous laisse nous faire notre propre idée du futur de Nic et clôt magistralement l’histoire des Sheff d’un point de vue filmique.
Et on peut dire que Chalamet confirme son statut de futur très grand.

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13/01/2020
J’avais peur d’être déçu après avoir vu son chef d’œuvre : Your Name, mais force est de constater que son nouveau film s’avère relativement réussi.
Déjà on en prend plein les yeux du début à la fin car visuellement la ville de Tokyo est sublime, les textures et le rendu sont magnifiques de réalisme. Il sait vraiment bien filmer cette ville et trouver des endroits secrets qu’il rend magique. Même si ça fallait s’y attendre, le travail technique est juste impressionnant. L’histoire en elle-même est relativement intéressante, elle nous vient du folklore et des croyances nippones. Cependant il y incorpore des éléments et des thèmes importants du XXIème siècle qui ajoute du réalisme et un peu de fraîcheur au récit : comme le dérèglement climatique, les technologies modernes. Il nous prouve ainsi que c’est un réalisateur unique, qui arrive à raconter une histoire en usant de poésie et de messages touchants mais néanmoins engagés. En tout cas ces thèmes ont encore trouvé une forte résonance en moi. Pour ce qui est des personnages Hodaka et Hina sont réussis et forme un duo très attachant, charismatique et qui se complètent à merveille. Les personnages secondaires sont eux aussi réussis de par leur caractère et leur design même si ils sont un peu caricaturaux. J’ai été très surpris de revoir Mitsuha et Taki de Your Name, je ne m’y attendais pas, ça m’a fait plaisir. En plus les caméos sont amenés de manière subtile. Il a réussi a gardé du mystère sur la relation qui lie ces deux-là et ça aussi j’ai bien aimé. La musique de RADWINPS est remarquable (comme dans Your Name), elle complète les images et décuple les émotions des personnages avec une belle justesse, cela donne encore plus d’épaisseur aux personnages. Et le rendu de tout ça est vraiment bluffant, poignant et très fort.
Certes, il subsiste quelques ressemblances avec son précédent long-métrage, mais le résultat final a répondu à mes attentes.

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14/01/2020
Malgré le fait que ce soit une adaptation littéraire, j’ai l’impression que Peter Jackson nous a offert un film très personnel sur le plan de l’histoire mais aussi de la mise en scène avec des choix audacieux et d'une bluffante beauté en terme de mise en scène.
Plein de poésie, mais aussi haletant et un suspense très bien distillé tout au long du film, ce film est un subtil mélange de genres qui m’a ravi et bouleversé. Tantôt on est dans un rythme de thriller, tantôt on est posé comme dans un film contemplatif. Et j’ai adoré ces contrastes. Saoirse Ronan est déjà déchirante dans son personnage de Susie malgré son jeune âge, elle joue de manière juste et rend son personnage poignant. Comment ne pas être ému par cette histoire et par cette jeune fille qui se refuse à aller au Paradis.
Les choix de narration et de photographie sont relativement bons, on sent beaucoup de métaphores à travers les images, chaque image est soigneusement cadrée et transmet une émotion souvent liée au personnage de Susie. Stanley Tucci est très bon dans son rôle de psychopathe détraqué : il arrive vraiment à provoquer la chair de poule lors de ses apparitions à l’écran. La musique de Brian Eno est relativement réussi, elle complète à merveille les images de Peter Jackson : tantôt mélancolique, tantôt nostalgique.

J'ai succombé à cette œuvre , vraiment poignante qui m'a transpercé le cœur, Le coupable ? Le destin tragique de Susie.

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14/01/2020
Un film en un faux plan-séquence sur la première guerre mondiale, voilà qui était audacieux. SI je pouvais avoir des doutes au début sur l’utilité d’un tel projet, force est de constater que le faux plan-séquence décuple beaucoup de choses : l’attachement aux personnages car la caméra n’est jamais bien loin d’eux, mais aussi le scénario puisque tout s’enchaîne donc on retrouve nos personnages confrontés à diverses situations-dilemmes qu’ils sont obligés d’affronter afin d’aller de l’avant. Par conséquent l’aspect dramatique de leur condition est lui aussi renforcé car on sent que le danger n’est jamais loin, et que même quand on pense être à l’abri il ne faut jamais relâcher son attention. Diverses situations l’ont bien montré dans ce film : le portage de secours au pilote allemand qui se termine de manière tragique, la relative accalmie du personnage de Will lorsqu’il arrive dans une maison française et qu’il discute avec une locale. Donc avec ce plan-séquence, la guerre est vraiment ressorti comme un survival où tout est permis afin d’essayer de rester en vie un maximum de temps. La photographie de Roger Deakins avec encore et toujours la couleur orange (surtout durant la nuit) montre que les personnages ne peuvent pas rester statique et ont besoin d’être constamment en mouvement. Ce que la caméra retranscrit à merveille à travers le faux-plan séquence. Ce qui est intéressant c’est aussi que la caméra est aussi à hauteur d’homme afin de projeter le spectateur en immersion durant cette guerre comme si on était le 3ème soldat qui accompagnait Will et Tom afin de montrer toutes les horreurs dont les hommes sont capables.
Un film qui révolutionne le film de guerre, deux ans après Dunkerque de Christopher Nolan qui a lui aussi apporté une touche inédite au film de guerre en multipliant les POV et en ne montrant pas une seule fois du sang émanant des soldats.

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17/01/2020
Un film sur le deuil et la façon dont il doit être traité lorsqu’on sait qu’une personne n’a plus longtemps à vivre. Mais traité à la manière orientale : ici chinoise, cela donne un film assez singulier. Personnellement j’ai découvert une autre culture et un autre POV sur cette question, que j’ai trouvé traité de manière intéressante par la réalisatrice Lulu Wang. La jeune Awkwafina est vraiment intéressante dans son rôle, beaucoup de jeunes peuvent se reconnaître à travers son personnage qui cherche à être libre, autonome et à s’en sortir sans l’aide des autres : en particulier les hommes. De plus on la sent torturé entre ce qu’elle veut faire et ce qu’elle doit faire selon sa famille. Le fait d’avoir le POV d’une chinoise qui a vécu presque toute sa vie aux États-Unis correspond assez bien avec le monde d’aujourd’hui où beaucoup de jeunes peuvent comparer la vision occidentale et la vision orientale d’une chose car leurs parents ont quitté leur pays d’origine afin d’offrir à leur enfant un avenir meilleur. C’est une vision relativement contemporaine.
Et puis la fin qui est pleine d’ironie, est vraiment belle et pleine d’espoir fait plaisir à voir.

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18/01/2020
Je ne connaissais absolument pas ce personnage, je crois qu’il est adapté d’un comics. J’ai bien aimé cette vision d’ Edgar Wright, il n’hésite pas à reprendre certains codes liés au comics dans sa construction, ce qui donne à l’ensemble une identité assez insolite et qui se démarque des autres productions. En tout cas le casting y est excellent et les combats sont chorégraphiés avec beaucoup de soin. Avec le style de réalisation de Wright, on s’attache rapidement au protagoniste. Ses péripéties alternent à la fois le réelle et « l’irréel », ce qui contribue à rendre le film agréable à suivre. Après au niveau de l’histoire il y a du bon et du moins bon mais l’ensemble reste très divertissant et plutôt réussi.

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19/01/2020
Un film sur le baseball, sport que je ne connais qu’avec quelques images à la TV et grâce à la Wii. Eh bien je dois dire que je ne m’attendais pas à aussi apprécier ce film.
Cette histoire vraie est absolument captivante à suivre grâce à une excellente réalisation de l’excellent Bennett Miller qui sait toujours exactement où poser sa caméra pour capter les émotions . Brad Pitt est tout simplement excellent, c’était un rôle sur-mesure pour lui : on sent ses tourmentes, ses angoisses vis-à-vis de son pari mais aussi de sa vie de famille. Jonah Hill est également pas mal non plus bien qu’un peu en retrait, mais la jeune Kerris Dorfey, qu’on ne voit que très peu crève vraiment l’écran. Ses scènes avec Billy, son père (Brad Pitt) sont justes pleines de justesse et toujours très émouvantes. La musique et la photographie sont parfaites en tout point à la fois épurées et léchées. Et puis ce mélange entre images d’archives et images du film est vraiment très bien réalisé, et donne au film une authenticité qui est belle à voir, qui décuple les émotions des personnages.
Regardez ce film afin de connaître l’histoire de Billy Beane, c’est un personnage vraiment intéressant qui mériterait d’être davantage mis en lumière.

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22/01
Son premier-long-métrage, et paradoxalement c’est celui que j’ai vu en dernier.
On sent déjà les prémices de La La Land : une histoire centrée sur le jazz, une histoire qui se passe dans une mégalopole, deux personnages qui s’attirent…
Mais au-delà de ses ressemblances (normales), c’est la maîtrise de Damian Chazelle sur ce film, qui m’a frappé. Sa réalisation est déjà assez exceptionnelle, d’un très haut niveau, presque digne de plus grands alors qu’il est relativement jeune. Le duo Miles Teller-J.K Simmons est dingue, leurs performances crues font vraiment ressortir le meilleur et le pire chez les deux. On sent constamment la tension entre les deux dès leur première rencontre. À tout moment, les deux peuvent craquer et basculer vers la folie. Mais au-delà du remarquable travail des acteurs et de la réalisation c’est l’intensité du film qui m’a frappé surtout lors des répétitions et du grand spectacle, on a l’impression que la musique ne va et ne doit surtout pas s’arrêter sinon quelque chose risque de se briser. La façon de filmer de Chazelle donne un aspect sauvage au Jazz et au film, puisque il y ressort des émotions assez primitives, voire bestiales des deux protagonistes : colère, intense joie, détresse, peur. Le message que veut faire passer le réalisateur est à la fois terriblement intéressant, beau et vrai mais aussi extrêmement violent en même temps. Et c’est cette ambiguïté qui donne au film cette profondeur si extrême. Justin Hurwitz fait encore merveille dans sa composition qui est d’excellente facture et un peu trop sous-estimé à mon goût. Puisqu’il donne véritablement vie aux idées de Chazelle ainsi qu’à la ville de New-York d’une manière qui fait extrêmement plaisir à voir.
Et puis je suis obligé de parler du final de ce film qui est juste dingue, énorme tant dans la mise en scène que le jeu des acteurs. Il m’a captivé jusqu’à la dernière seconde. Je ressors de ce film dans un drôle d’état puisque je suis vidé mais aussi heureux d’avoir pu découvrir une telle œuvre.
Damien Chazelle, ne compte que quatre longs-métrages, mais s’est déjà fait une place parmi les plus grands du XXIe siècle.

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24/01
Je ne m'attendais pas à grand chose mais l'ensemble est quand même assez vide. Seules 2-3 situations/dialogues sont à sauver, j'ai trouvé le reste pauvre en qualité. Je pense que cette "histoire" en format court-métrage aurait été plus intéressante mais là un long-métrage centré sur ces deux énergumènes c'était trop et ils ont rapidement fini par être insupportables.

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25/01
Un film assez singulier tant dans l'histoire que la réalisation, je dois dire que pour une comédie française ça a le mérite de proposer quelque chose d'assez enlevé. Raphaël Personnaz est vraiment bon dans son et très à l'aise. Le ton loufoque et décalé du film a bien marché et certains dialogues étaient assez percutants. Et puis le film a un côté dynamique tant dans la mise en scène que certains choix de dialogue. Un film plutôt plaisant qui devrait ravir petits et grands.

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27/01
Je n’ai pas réussi à rentrer dedans, l’histoire n’a pas réussi à m’accrocher. Je l’ai trouvé fade et assez maitrisé. La première partie avec les enfants est plutôt bien faite et mignonne mais après c’est du grand n’importe quoi. Le duo Canet-Cotillard ne peut pas grand-chose pour sauver le film, la faute à leurs personnages qui sont assez particuliers (enfin c’est surtout leur relation qui est plus malsaine qu’autre chose). J’ai l’impression que le réalisateur s’est, par moments, pris pour Jean-Pierre Jeunet mais cela ne peut pas réussir à tout le monde. Et puis que dire de la fin WTF, je ne sais pas si elle est belle ou bien stupide…
Une grosse déception.

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08/02
Déjanté et insolite sont les premiers films qui me viennent pour décrire ce film. Ce petit film indépendant a plein d’atouts : une réalisation et une photographie aux petits oignons, le duo d’acteur Elijah Wood- Melanie Lynskey, vraiment attachant qui se retrouve à finalement plus subir leur « aventure » qu’à l’apprécier pleinement. L’alchimie est belle à voir entre les deux, ils nous offrent des scènes hilarantes et d’autres plus poignantes (surtout lorsqu’on avance de plus en plus dans l’histoire du film). La Bande Originale du film accompagne à merveille les différents plans du film, vraiment toujours la bonne musique au bon moment. La dernière partie part plus dans un délire façon frères Coen (et des fois j’ai du mal avec les Coen…), et donc les moments drôles ou insolite laissent place à une véritable descente aux enfers où l’héroïne perd complétement le contrôle et se laisse submerger sous un déluge de violence, qui laisse place au genre « survival » où l’héroïne lutte tout simplement pour rester en vie. Cela n’empêche pas d’avoir droit à de très beaux plans et une excellente mise en scène durant cette partie finale. Et puis la fin est vraiment inattendue, plutôt réussi et offre une belle conclusion à nos personnages, malgré une facilité. Je ne connaissais pas Macon Blair, mais pour un premier long-métrage j’ai trouvé que son travail sur la façon de filmer et la mise en scène est assez intéressant.

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09/02
Un film très propre de la part de Noah Baubach. Je découvre ce réalisateur avec ce film et je dois dire que j’ai passé un bon moment dedans. J’ai eu un coup de cœur pour la construction du récit qui fonctionne par chapitre, ce qui permet de mieux connaître les personnages. Les acteurs sont tous bons: Stiller-Sandler-Hoffman forment un sacré trio à l’écran. J’ai eu un faible pour le personnage de Sandler, que j’ai vraiment trouvé très bien écrit. Le film alterne les scènes touchantes et hilarantes avec dextérité et l’évolution des relations dans cette famille est forte agréable à suivre, même si parfois il y a quelques petites longueurs.

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11/02
N’ayant vu que très peu de film avec Will Smith, je me suis dit que c’était le moment de remédier à la situation, bien m’en a pris, car ce film s’avère plutôt réussi. Le personnage de Will Smith est crédible, ce dernier joue de manière assez juste. Sa relation avec son fils est plutôt touchante bien qu’idéalisé, on sent vraiment la patte américaine pour le coup. Après comme beaucoup, c’est la morale du film qui est plutôt douteuse et là encore on sent que c’est fait par des américains pour des américains : car le système de bourse est présenté de manière idyllique, et disons-le de manière censurée. Le film vaut principalement pour Will Smith et le traitement du « SDF qui a un travail mais pas de toit » qui est plutôt bien traité. Après pour la morale et le message véhiculé, c’est assez douteux.

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13/02
Du Michael Bay quoi, bourré d’effets spéciaux et de facilités scénaristiques mais il offre un spectacle plutôt agréable. En regardant ces films, on sait à quoi s’attendre et là le résultat m’a plutôt plu bien que je sois conscient des défauts, j’ai trouvé que c’était meilleur que ses derniers Transformers. D’ailleurs, pour tout dire, je n’en attendais pas grand-chose et je dois dire que ce fut plutôt une bonne surprise : tant dans l’histoire que je trouve plutôt bien réalisé, tout s’enchaîne de manière simple et sans fioritures. Personnellement j’ai trouvé que les personnages ont amené un capital sympathie au film. Et les séquences d’action s’avèrent réussi et c’est tout ce que je demande avec ce réalisateur, donc le contrat a été rempli. Je dois dire que je serais curieux de voir une suite également.

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19/02
Une bien belle surprise que ce revisionnage. Déjà visuellement il est toujours aussi somptueux, que ce soit l’océan ou les décors de l’institut de biologie marine qui sont magnifiques de réalisme. Mais si je ne me faisais pas de ce souci sur ce côté-là du film, mes interrogations portaient plus sur le scénario (de ce que je me souvenais j’avais été déçu en 2016) et ne l’ayant toujours pas revu, je ne me souvenais plus du « twist » et de la fin.
Et je dois dire que j’ai bien apprécié l’histoire, je l’ai trouvé mieux écrite que dans mes souvenirs, et bien construite dans sa filiation par rapport aux flash-backs (le montage est de bonne qualité). La morale et le message écologique passent bien, sans trop forcer.

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20/02
Taïka Waititi a rendu une très bonne copie avec ce film. La réalisation et l’écriture des dialogues sont brillantes d’ingéniosité nous offrant des gags de manière visuelle mais aussi via l’absurdité de certaines situations (comme les Nazis qui s’entraînent sous l’eau). Le film est sublimé par la performance majuscule du jeune Roman Griffin Davis, qui livre une performance tout en finesse et très posé malgré son jeune âge (un peu comme l’a fait Jared Gilman dans Moonrise Kingdom quelques années plus tôt). D’ailleurs le premier quart d’heure du film m’a beaucoup fait pensé au film éponyme de Wes Anderson que ce soit dans la réalisation ou la photographie ainsi que l’écriture des dialogues. Voir l’absurdité de la guerre et de certaines situations à travers les yeux d’un jeune de garçon enrôlé dans les Jeunesses Hitlériennes était une merveilleuse d’idée. Et faire d’Hitler son meilleur ami, était aussi osé que brillant dans la mise en scène. Taïka Waititi reprend avec brio des codes de certains films traitant du nazisme pour leur rendre hommage (Le Dictateur) ou se les approprier. Les musiques de Michael Giacchino viennent en plus sublimés certaines scènes en apportant un petit quelque chose qui donne au film encore plus de force et de symboles. Ce que j’ai trouvé audacieux aussi dans ce film, c’est la gradation dont le réalisateur fait preuve vis-à-vis de ces personnages comme le Capitaine Klenzendorf, qui montre que certains nazis n’ont de nazis que le nom : on voit au fur et à mesure du film le nazisme tombé en même temps que ses convictions, on le sent même libéré à la fin. Et que dire de la fin qui est magnifiquement mise en scène par Waïtiti sur du David Bowie. Sublime.

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22/02

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27/02

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29/02

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01/03

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02/03

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02/03
Beau, touchant, chaleureux sont les mots qui viennent après avoir vu ce film. Greta Gerwig réalise un film qui ne m’a pas laissé de marbre. Je commencerais par parler de l’écriture que j’ai trouvé excellente, à telle point que je me suis souvent reconnu dans des situations vécues par Lady Bird. Elle a l’art de placer la caméra au bon endroit pour capter un maximum les émotions de ses personnages et nous les faire retranscrire à l’écran. Cela est possible grâce à l’ensemble du casting qui est vraiment très bon, même si Saoirse Ronan est l’étoile qui brille le plus dans le film. Certes, elle aborde des sujets déjà traités des dizaines de fois : adolescence, conflit avec les parents, départ à l’université mais la manière de le faire est assez brillante dans ce film, que ce soit dans la construction ou la mise en scène, sans oublier les dialogues qui sont presque à chaque fois d’une grande justesse. Cependant, vers le milieu du film, j’ai ressenti quelques longueurs qui m’ont fait un peu fait décroché, mais les personnages du film, eux sont vraiment intéressants et apportent un certain charme au film.

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03/03