En 2021 on mate des films - liste commentée

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La première moitié était extrêmement prometteuse, toute la partie thriller est vraiment fascinante, le mystère est réussi et on trépigne de savoir comment tout cela va se résoudre.
La deuxième partie sombre dans l'horreur, ce qui est décevant pour moi mais pourquoi pas. Malheureusement les ficelles sont très grosses et prévisibles, et la résolution du mystère est très décevant.
Dommage, mais je garde un excellent souvenir de la première moitié.

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Pendant tout le film je me suis demandé comment ça se fait que ça soit Le Cinquième Élément la grande oeuvre Cyberpunk des années 90 qui soit resté dans les mémoires et pas Strange Days.

Pendant 80% de son temps, c'est un film assez phénoménal, à la fois très très dense et focalisé sur une thématique précise qui s'étoffe de plusieurs façons. La dimension science fiction Black Mirroresque (le fait de revivre des scènes de vie enregistrées par les yeux des hôtes) est utilisée exactement à la bonne échelle : ça ne va jamais trop loin et les twists qui le concernent sont juste assez choquants pour être vraisemblables. Et ce qui est génial c'est que toutes les technologies et évolutions sociétales de l'aube des années 2000 sont vraiment des vaisseaux à thématiques, jamais des gimmicks pour mettre en avant les effets spéciaux ou le budget du film.

J'aurais considéré ce film comme un vrai chef d'oeuvre si son dernier quart ne sombrait pas dans un grand-guignol duquel il avait réussi à s'échapper pendant tout le reste du film. Lorsque la lutte raciale entre en jeu dans l'histoire du jeu, j'étais totalement bluffé de voir à quel point, en 1995, avec deux personnes blanches à la réalisation et au scénario, ils avaient réussi à trouver un équilibre entre dignité et impact, avec notamment une scène aussi bouleversante qu'enrageante.

Tout ça vole en éclats avec les twists sur twists et autres explication de plans diaboliques à la fin, tout comme le soulèvement anti-état policier réalisé sans aucune subtilité.

Dommage, mais tout ce qui se passe avant est tellement maîtrisé et impactant que je le garde quand même dans mes belles découvertes de ces dernières années.

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Les films de science fiction débiles me manquent et là on tient un joyeux candidat. Le défaut majeur c'est qu'une grande partie du film est une comédie pas ouf. La qualité majeure c'est tout le reste.

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Incroyable mais vrai c'est encore moins intéressant que les 2 autres.

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Je l'avais déjà vu à sa sortie et j'en gardais aucun souvenir. Maintenant qu'il a un statut de film culte je voulais le voir avec un regard différent, et effectivement c'est un film beaucoup plus impactant que dans mes souvenirs.
Du côté de divertissement pur, c'est assez convenu, les 3/4 du film sont assez simplistes, voir minimalistes mais sans pour autant avoir la maîtrise d'autres films d'horreur du genre (It Follows en tête). C'est évidemment la fin, comme pour le Labyrinthe de Pan qui propulse le film à un statut différent, une fin terrible qui m'a donné des frissons.

J'aurais préféré qu'il y ait des scènes plus importantes pendant le film et qu'il repose moins sur sa fin, mais ça reste un film d'horreur assez réussi, plus marquant que la moyenne.

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Un film d'horreur tout à fait honnête avec une excellente quantité de gore bien dégueu et surtout juste ce qu'il faut d'effets 3D flingués. Totalement ma came.

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Un jour on fera ptet mieux mais pas dans cet univers-ci.

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Si l'histoire et les événements du film sont pas particulièrement originaux, ça reste quand même incroyablement divertissant, malin et rigolo. C'est le premier Mario Bava que je regarde donc je l'ai vu d'un oeil un peu trop vierge, mais ça m'a bien donné envie d'en découvrir d'autres.

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Difficile de pas comparer Vanishing Point à Easy Rider de part son époque, bien sûr, mais aussi son intensité, ses thématiques et surtout sa radicalité. J'en sors essoufflé par le rythme et estomaqué par la fin. Incroyable film.

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J'ai toujours un peu snobbé Waititi juste parce que j'ai pas trop aimé Thor 3, mais celui-ci m'a vraiment enthousiasmé à plein de niveaux différents. C'est peut être pas la comédie intelligente et sociale que pas mal de monde voudrait en faire, mais par contre ça fait des lustres que j'ai pas vu une parodie de si bonne facture, avec un humour somme toute très raffiné et un rythme au poil.

C'est non seulement une excellente parodie du film de vampires, mais aussi (et surtout) une merveilleuse parodie doublé d'une lettre d'amour au documentaire portrait, qui est utilisé avec énormément d'intelligence. Bref, j'ai été totalement conquis contre toute attente.

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J'étais persuadé de l'avoir vu, et en fait il s'avère que pas du tout. Dans ma tête, Casino et Les Affranchis étaient assez similaire et en fait il s'avère que pas non plus du tout.
Du coup j'ai complètement découvert le film en pensant que ces voix off du début étaient juste là pour présenter les enjeux et l'univers alors qu'elles sont présentes pendant tout le film, ce qui est assez déroutant et multiplient le nombre d'informations qu'il faut engranger pour comprendre les enjeux.

Donc j'ai globalement adoré et j'ai été assez bluffé par la mise en scène et surtout le montage pour lier tout ce bordel... mais faut avouer que dans le détail j'ai pas exactement tout compris. Heureusement le film est assez malin pour qu'on comprenne les rapports de force en un clin d'oeil (tu me diras, c'est Scorsese, évidemment qu'il est fort pour qu'on comprenne les rapports de force).

J'étais totalement scotché tout le film, et même si ça reste pas le Scorsese le plus mémorable à mes yeux, c'est une oeuvre monumentale, une des oeuvres épiques qu'on doit chérir tant elles sont rares.

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Je vais pas mentir, j'ai eu du mal à me concentrer, parce qu'entre les quelques scènes à l'image horrifique iconique on a beaucoup de dialogues assez prévisibles, qui manquent pas mal d'intensité et de chair dans la première partie.

J'ia eu du mal à en retirer quelque chose, c'est un film vachement léger, mais qui m'a retenu pour son imagerie et son excellent casting (chaque acteur est vraiment vraiment super).

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Je pense littéralement que si on m'avait donné le pitch, les personnages et l'époque du film avant que je le voie, j'aurais pu prédire facilement 70% du déroulement du film. Mais au final, voir un film populaire des années 80 en 2021 c'est aussi accepter qu'un film peut vieillir tellement mal qu'il vieillit incroyablement bien, même dans son scénario prévisible.

C'est une vraie capsule temporelle de pop culture absolument fascinante à regarder aujourd'hui, et qui tient toujours la route vu que les rouages du film du sport qu'il utilise sont toujours d'actualité aujourd'hui (Eddie the Eagle a une construction plus que similaire par exemple).

Bref c'était vraiment super, autant pour ses qualités volontaires qu'involontaires.

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Si on le regarde comme une suite de name droppings de films à rajouter dans sa liste, c'est peut être passable. Mais en l'état, même en ne sachant pas grand chose du cinéma d'horreur des années 80, difficile d'apprendre quoi que ce soit de nouveau.

Le souci c'est que le film est plus intéressé par le prestige de certaines personnes interviewées que par ce qu'elles ont à dire. D'ailleurs comme on prend aucun temps pour les connaître, le monteur a du rajouter le nom de la personne qui parle en permanence sinon c'est impossible de se rappeler qui est qui (à moins qu'on la connaisse, évidemment). Du coup on est noyés sous les éloges (je sais pas combien de fois on entend le mot "genius" mais vraiment beaucoup) de films des années 80 qui sont discutés les uns après les autres sans aucune cohérence. C'est parfois entrecoupé par des thématiques (la VHS, les effets spéciaux), mais à part citer les films que les intervenant-es aiment beaucoup on apprend rien du tout.

Mention spéciale au moment où on parle de l'affiche de The Howling avant de parler du film en lui-même, juste parce que la séquence "on parle des affiches de films" est placée avant la séquence où Joe Dante en parle.

Bref, je pense que le documentaire aurait mérité d'avoir beaucoup moins d'intervenants mais qu'on apprend à beaucoup mieux connaître, ça aurait permis d'aller plus en profondeur dans les thématiques abordées et pas juste de vagues avis de personnes qui ont pourtant de belles choses à dire sur le cinéma d'horreur des années 80.

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J'ai lancé le film sans rien savoir du tout - ce qui m'arrive de moins en moins - et ça a été une super surprise ! Les artifices du found footage sont vraiment pas mal (même si pas les plus inventifs du monde) et même si on comprend vite que ça va tourner au vinaigre, le film réussit avec beaucoup de maîtrise à brouiller ses pistes pour qu'on ne sache pas quand ni comment ça va partir en cacahuète.

Si ce n'est pas le film d'horreur le plus profond de ces dernières années, ça reste incroyablement divertissant et fun.

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Un peu comme Under The Silver Lake, c'est un film que j'ai beaucoup de mal à appréhender, très dense, très audacieux (mais pas non plus expérimental) et assez divertissant. Je peux pas dire que j'ai compris toute la portée de ce qu'a voulu dire le réalisateur - en même temps l'humour absurde est pas fait pour être compris - mais c'est plein de choses intéressantes, qui marchent une fois sur deux.

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Je trouve que s'il est un peu moins engageant que le premier, il réussit quand même à bien trifouiller dans sa formule pour en sortir quelque chose de particulièrement drôle, moins effrayant mais vachement malin.

Super bonne idée d'avoir fait de l'antagoniste du premier film la plaque tournante de la série.

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C'est une merveilleuse petite capsule temporelle des dessins animés des années 80, avec en prime une joyeuse bande de copains super sympathiques et un méchant qui meurt dans d'atroces souffrances.

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Ca commençait pas trop mal et soudain à la moitié du film ça devient une suite de montages elliptiques et monologues best-of de toutes les comédies romantiques du début des années 2000, j'ai pas trop compris.

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On est bel et bien dans le second cinéma de Verhoeven, plus centré sur le sulfureux et l'émotionnel que dans le divertissement pur. J'aime plutôt le fait qu'on soit toujours très proche du kitsch sans jamais y plonger totalement, avec des scènes clairement trop grandiloquentes pour le sujet traité mais qui rajoute quand même un peu d'impact à ce qui aurait pu être un WW2 movie assez convenu.

Au final malgré la surenchère de mise en scène, c'est un film moralement assez gris, avec une vraie belle évolution de personnages dans leurs idées et leurs relations. C'est de loin le Verhoeven le plus subtil (c'était pas difficile) et je trouve que ça lui va plutôt pas mal.

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Etonnamment pas mauvais pour un film de SF Netflix, on nage pas dans une originalité intersidérale mais j'avoue avoir bien aimé la morale à la Le Jour où la Terre s'Arrêté : un peu naïve mais engageante.

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J'étais persuadé de pas avoir vu ce film et en fait petit à petit j'ai réalisé que si... Malgré un petit temps d'adaptation à la mise en scène de Becker, j'ai trouvé ça vachement percutant, avec une fin étonnamment contrastée par rapport à ce qu'on pourrait croire de la première moitié du film.

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Si j'ai bien mis 40 bonnes minutes pour comprendre où le film voulait en venir, j'ai fini par totalement être emporté par la narration, par cet énorme puzzle bourré d'enjeux de partout et de relativisme relationnel.

Tout est pas parfait, mais c'était un sacré grand huit émotionnel.

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C'est difficile d'expliquer pourquoi ce petit bout de vie est aussi fascinant à regarder, mais j'ai été scotché de bout en bout.

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J'admire beaucoup l'inspiration de Keaton dans les combats mais je me suis juste beaucoup trop ennuyé globalement.

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Je suis assez partagé parce que d'un côté l'histoire est passionnante et les acteurs se donnent vraiment à fond pour incarner ces personnages qu'on apprend à aimer et pour lequels on apprend à souffrir.
Mais je trouve qu'on atteint très vite les limites de la réalisation de Sorkin, qui ne va jamais assez loin pour être vraiment impactant, et qui tombe un peu trop dans la démesure dans des scènes qui mériteraient plus de dignité et d'élégance.

Pour le moment, l'écriture de Sorkin nécessite un regard tiers pour être réellement sublimé, mais en attendant il arrive tout de même à faire des divertissements tout à fait fonctionnels.

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Malgré des scènes d'action au mieux passables, j'étais étonnamment surpris par l'élégance de toute la première partie, et de l'enthousiasme héroïque de la seconde. Ca s'essouffle sur la fin, mais j'ai trouvé ça plus intéressant que ce à quoi je m'attendais.

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N'étant pas très connaisseur du monde de la télé (encore moins dans les années 90), c'était une immersion fascinante, aux ton et rythme exceptionnels.
Gros coup de coeur pour le montage parfaitement incroyable.

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Même si c'était un poil trop larmoyant à mon goût, c'est fait avec tellement de délicatesse et d'élégance que c'est difficile de pas être emporté par les torrents d'émotions.

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Mon visionnage annuel de Speed : toujours aussi extraordinaire, c'est comme si on étalait la scène des chariots de Indiana Jones 2 (meilleure scène d'action de tous les temps hein) sur 1h, et qu'on l'entourait de deux petits films d'action très solides.