Festival des Écrans Britanniques de Nîmes 2022

Joyeux anniversaire Les Écrans Britanniques ! Pour ces 25 ans, on s'offre deux invités de luxe : Terry Gilliam et Stephen Frears, on en a encore les yeux qui brillent...

Liste de

11 films

créee il y a environ 2 ans · modifiée il y a environ 2 ans

Monty Python - Le Sens de la vie
7.5

Monty Python - Le Sens de la vie (1983)

Monty Python's The Meaning of Life

1 h 47 min. Sortie : 22 juin 1983 (France). Comédie, Sketches

Film de Terry Gilliam et Terry Jones

Aude_L a mis 7/10.

Annotation :

Des sketches inégaux (on adore le restaurant cauchemardesque, délicieusement crade, et la venue de la Faucheuse qui tombe en plein repas rupin) mais un véritable testament de l'humour pour ce dernier film des Monty Python. Incontournable.

Les sous-titres n'ont pas fonctionné, on est pas fortiche en anglais, et vous savez quoi : on s'est tous mis à suivre comme des gamins devant un magazine d'images délirantes, et on a vraiment bien aimé ! (Terry Gilliam : "Je fais donc des films pour les illettrés. Que je suis content !")

Madame Henderson présente
6.4

Madame Henderson présente (2005)

Mrs. Henderson Presents

1 h 45 min. Sortie : 11 janvier 2006 (France). Comédie dramatique

Film de Stephen Frears

Aude_L a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Un fait divers qui met du baume au coeur, celui d'une vieille dame riche qui se lance dans le cabaret dénudé... On rit, on s'émeut de la fin dramatique et résiliente, Judi Dench et Bob Hoskins sont impeccables dans ces rôles décalés, et le rythme est excellent (même un brin trop rapide, à notre avis). Une belle découverte d'une Madame Henderson, petite dame énergique, bourrée d'humour et le cœur sur la main, dont la philosophie de vie est un modèle à suivre.

Liam
6.3

Liam (2001)

1 h 28 min. Sortie : 25 avril 2001 (France). Drame

Film de Stephen Frears

Aude_L a mis 7/10.

Annotation :

Film trop méconnu de Stephen Frears, qui mérite sa place auprès de ses très bons films sociaux, dénonçant la pauvreté, la cohabitation houleuse des catholiques et juifs, des anglais et irlandais, le tout avec le regard d'un petit garçon bègue qui nous attendrit en une seconde.
[Stephen Frears n'a pas revu le film depuis vingt ans, mais s'en rappelle encore bien, un de ses plus poignants et personnels, un film dont il est vraiment fier]

Institut Benjamenta (Ce qu'on appelle la vie humaine)
6.7

Institut Benjamenta (Ce qu'on appelle la vie humaine) (1995)

Institute Benjamenta, or This Dream People Call Human Life

1 h 45 min. Sortie : 23 février 2000 (France). Drame

Film de Timothy Quay et Stephen Quay

Aude_L a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

On comprend rien, mais on en ressort content. Un très beau travail sur le son, qui n'est pas passé inaperçu (toute la salle a demandé au présentateur d'expliquer le processus de création de la piste sonore), alliant bruits parasites magnifiés (qui rythment la bande son) et dialogues enregistrés en post-production ("aaaaaaah c'est pour ça qu'on a cette impression d'étrangeté indéfinissable quand ils parlent..."). Mark Rylance est au top du top, l'intrigue "principale" (les très grandes lignes) reste compréhensible, et au final on n'a pas été tellement agacé de ne pas comprendre les délires des auteurs... On s'étonne, on trouve cela joli sans trop essayer de se casser les neurones sur un décryptage (impossible), et on retourne suivre Rylance dans cet institut bizarre.

L'Ombre d'un mensonge
6.5

L'Ombre d'un mensonge (2020)

Nobody Has to Know

1 h 39 min. Sortie : 23 mars 2022 (France). Drame, Romance

Film de Bouli Lanners

Aude_L a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Les acteurs sont vraiment bons, l'intrigue se suit très bien, le rythme est excellent... mais la résolution nous a déçu, gravement déçu. Quand on s'offre un très beau plan comme celui "des mains" en traveling arrière ralenti, avec une morale touchante, on s'attend à terminer le film dessus. On ne comprend donc pas les cinq dernières minutes qui plongent avidement dans le gros pathos facile, gâchent la morale et n'apportent rien de plus. Un grain de sable final qui saccage tout.

Bandits, bandits...
6.6

Bandits, bandits... (1981)

Time Bandits

1 h 56 min. Sortie : 10 mars 1982 (France). Aventure, Comédie, Fantasy

Film de Terry Gilliam

Aude_L a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Un film qui vous demande de laisser parler l'enfant qui sommeille en vous, car très bordélique, mais définitivement tendre. Mention au casting de personnes de petites tailles, une révolution à l'époque que Gilliam a eu énormément de mal à faire passer auprès des studios.

[On n'a pas eu la fin du film (soucis technique, eh oui : les aléas du festival qui en font tout le charme...), Terry Gilliam mort de rire (avec son rire typique très aigu)... Ça n'a pas de prix.]

La Vengeance aux deux visages
7.1

La Vengeance aux deux visages (1961)

One-Eyed Jacks

2 h 21 min. Sortie : 6 octobre 1961 (France). Western, Drame, Romance

Film de Marlon Brando

Aude_L a mis 6/10.

Annotation :

Quand on donne carte blanche à Terry Gilliam pour choisir de diffuser un film qu'il adore au festival du film britannique, il fait exprès de choisir un bon gros western américain. "Parce que je suis un pervers. Tu le sais pas, depuis le temps ?" Sacré Terry !

La Vengeance aux deux visages est l'unique réalisation de Marlon Brando, qui campe à l'écran un bandit qui veut se venger de son ancien partenaire... en abusant de sa fille. Oui, on a été très dérangé par la place des femmes dans ce film, toutes des victimes fragiles uniquement bonnes à se laisser abuser, et même à suivre aveuglément l'homme qui les a dupé... On boude, on se l'avoue. Mais la musique est bonne, les plans sont un peu gnangnan (les longs gros plans sur les amoureux qui se comptent fleurette avec les violons derrière...) mais pour un premier film cela se justifie, on aime bien que Brando a laissé toutes les mauvaises prises (il se prend les pieds dans à peu près tout, le méchant n'arrive pas à shooter dans le chapeau...) ce qui donne un aspect très réaliste aux plans. Le fond ne nous a pas accroché, mais la forme y est.

Tideland
6.3

Tideland (2006)

1 h 57 min. Sortie : 28 juin 2006 (France). Drame, Fantastique

Film de Terry Gilliam

Aude_L a mis 5/10.

Annotation :

D'abord étrange, puis dérangeant quand on aborde les scènes de pédophilie et de terrorisme final. On a eu l'explication de Gilliam quand au jeu "du bisou" entre la fillette et l'adulte (il n'est pas conscient de ce qu'il fait, elle joue, cela reprend les premiers jeux très sexuels des enfants lors de cet âge... OK, on voit mieux le concept) mais quand à cautionner le jeu final qui tue des centaines de gens... Nope, là, on n'est pas d'accord, il aurait fallu mettre un ton grave pour souligner que l'innocence de l'enfance peut avoir des effets épouvantables, car ici le côté "poétique", presque léger, du film nous pousse plutôt dans un discours sans jugement sur le final... Outre ces thématiques facilement interprétables dans tous les sens, on a détesté les dialogues aliénants avec les poupées, qu'on rêve de cramer passé cinq minutes. Mais la petite fille est excellente dans ce film un peu glauque (oui, l'abonnée au genre : Carrie, Silent Hill, Le Cas 39...), et Jeff Bridges en cadavre qui pète (coucou Radcliffe dans Swiss Army Man) nous a surpris.

A Bigger Splash
5.8

A Bigger Splash (1974)

1 h 41 min. Sortie : 16 janvier 2008 (France). Comédie dramatique, Biopic

Documentaire de Jack Hazan

Aude_L a mis 4/10.

Annotation :

1h45 de quasi-silence, seulement percé par des rares phrases jetées sans style par David Hockney himself, regardant inlassablement ses propres œuvres et faisant trempette à la piscine avec ses potes... On a ronflé, on l'avoue. Et finalement on a eu l'impression de voir un long jeu de miroirs "voici mon pote / voici le tableau", très peu intéressant.

Sammy et Rosie s'envoient en l'air
7

Sammy et Rosie s'envoient en l'air (1987)

Sammy and Rosie Get Laid

1 h 40 min. Sortie : 16 mars 1988 (France). Comédie dramatique

Film de Stephen Frears

Aude_L a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

"Un introuvable en France, sorti à l'époque en VHS et jamais réédité depuis...". Eh ben, subjectivement, on sait pourquoi. On s'est plus qu'ennuyé : le mot est faible quand vous sursautez parce que votre tête plonge en avant en ronflant, et que vos voisins de siège vous disent que ce n'est pas grave car ils s'ennuient aussi, et que le film est le seul du festival à n'avoir pas été applaudi à la fin de la projection... Un Frears soporifique, qui n'a pas la puissance d'un Beautiful Laundrette dans son discours sur les minorités ethniques au Royaume-Uni, et se contente de distiller quelques rares scènes engagées (le démantèlement du camp de pauvres) parmi une intrigue principale de découches, recouches et découches de nouveau... Une erreur dans la filmo brillante de Frears.

Bloody Kids
6.3

Bloody Kids (1980)

1 h 31 min. Sortie : 23 mars 1980 (Royaume-Uni). Drame

Téléfilm de Stephen Frears

Aude_L a mis 6/10.

Annotation :

Un téléfilm très peu diffusé à l'international, qui pose déjà les bases du cinéma de Frears : humain, violent dans ses enjeux dramatiques (ici, des enfants qui sont dépassés par la taille de leur mensonge, et tombent dans une attitude pré-punk anar...) et sans happy-end mielleuse. Long, qui n'est pas forcément joli à regarder, mais la bande sonore est un pétard efficace (ça hurle une époque opprimée, merci Thatcher), et voir des gamins qui enfilent clope sur clope, ça nous brise le cœur.

[Frears ne nous aura rien dit sur le téléfilm, l'ayant oublié... 40 ans déjà, c'est vrai]

Aude_L

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