Février 2017 / Cinéma

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Ma découverte de Naruse. Première impression : un Ozu aseptisé par une mise en scène sans personnalité. Et puis l'écriture des personnages et l'intensité du drame délaisse la question de l'auteur pour affirmer un beau film.

Vu à l'Institut Lumière

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Il est des films dont on sait que si le monde sombre dans le chaos, il restera toujours des temples pour conserver la beauté de ce qu'a pu produire l'être humain. Et "Brigadoon", sous diverses façons, est l'une de ces cathédrales.

Vu en DVD

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Avec "La Garçonnière", Wilder synthétise une grande partie de son cinéma. En glissant le ton de son film de la comédie moderne vers le tragique, en embrassant le drame sentimental, c'est un voyage dans le spectre généreux de son cinéma.

Vu sur Netflix

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Entouré de D.Martin mais surtout de l'hilarant J.Lewis et de la superbe S.MacLaine, Tashlln compose une comédie inventive et féline. Je déteste la nostalgie aveugle mais il faut avouer que des comédies US pareilles ne se font plus aujourd'hui.

Vu en DVD

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Le HSS de l'année est une heureuse nouvelle : il prolonge les variations du cinéaste autour de la foi amoureuse (chose vaporeuse mais essentielle). Et il affirme un engagement salutaire de son style vers plus d'empreinte plastique.

Vu au Lumière Bellecour

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En trois temps, la vie de Little / Chiron / Black. Serti dans un écrin arty, mais qui donne notamment par la musique au film un style qui le sort de la chronique naturaliste, un portrait au plus près et touchant d'un enfant de la drogue.

Vu au Comoedia

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Sur un canevas archi-simple (une semaine déclinée jour par jour dans la vie d'un chauffeur de bus poète), Jarmusch compose une hymne à la poésie, cet art -le plus élémentaire- de réunir les signes du monde sous l'égide des sentiments.

Vu au Comoedia

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Orfèvrerie sertie dans le charme des comédies musicales, réussissant à éventer la naphtaline de la nostalgie, la beauté d'Emma Stone et le tourbillon amoureux et mélancolique scellent ce tour de piste dans les sommets de la séduction.

Vu au Comoedia

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En allant le voir, dans l'optique de connaître plus Haynes dont j'adore "Far from Heaven", "I'm not there" et "Carol", je ne savais pas que j'allais y découvrir un opéra-rock sur Bowie et Iggy Pop. Savoureusement camp et vertigineux.

Vu au Lumière Terreaux

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Sketch Studio Bagel un peu trop long, basculant dans dans le WTF-movie façon "Brice 3", ce "Rock'n Roll" avec une série comme "20%" trouve son meilleur dans la chronique acidulée du milieu du cinéma. Non parfois sans un entre-soi gênant.

Vu à UGC Part Dieu

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Sous le voile de Jackie Kennedy endeuillée tout à l'impression de la légende de son mari, Jacqueline Bouvier/Natalie Portman se révèlent en éclats bref et lumineux, incandescents et perlés de cendres sidérants.

Vu au Lumière Terreaux

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Si on me demande : "Quelle est votre religion ?", je peux répondre : "Dirty Dancing !". Bien sûr c'est très WASP-washing et derrière sa subversion, du stupre bourgeois. Mais l'émoi est si fermement élaboré que la passion est intense !

Vu sur Netflix

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A la deuxième vision, et vu avec une "Sarah", le film gagne en humour. Drôle et gras, à la sauce écurie Apatow, une façon jouissive de faire imploser la comédie romantique, non sans employer quelques facilités formelles de télévision.

Vu sur Netflix

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Calciné autour du brasier Simone Simon, cette oeuvre phare de Jacques Tourneur oppose le mysticisme à l'européenne au scepticisme pragmatique US. Dans ce jeu de la foi païenne, des scènes de cinéma anthologiques !

Vu en DVD

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Rencontre de l'Allemagne et du Japon, par l'amitié consolidée entre une mariée épleurée et la dernière geisha de Fukushima, le film souffre d'une mise en scène à la va-comme-je-te-pousse, mal masquée par un noir et blanc de bon aloi.

Vu au Lumière Fourmi

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Si le fantastique de ce "Leopard Man" est moins fort que celui de "Cat People", les 3 séquences de meurtre, et notamment la 1ère, sont des écoles de style à elles seules. Dans la suggestion, Tourneur invoque les puissances du cinéma.

Vu en DVD

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Suite aux succès de "La Maman et la Putain", tétanisé, Eustache accouche de ces "Petites amoureuses". Entre Bresson et Rohmer, il rend gorge de la beauté célestine et en même temps infernal des premiers amours de campagne.

Vu à l'Institut Lumière