Filmographie de Gregory Peck

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Gregory Peck et Hitchcock eurent une relation cordiale mais distante : Hitchcock aurait initialement souhaité Cary Grant, et Peck se jugeait trop jeune pour le rôle à l’époque ; il dit que l’approche distante d’Hitchcock sur la motivation psychologique le laissait parfois mal à l’aise

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Grégory Peck a remporté un Golden Globe

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Peck s'est inspiré de l'un de ses cousins pour ce rôle qui était aux antipodes de sa personnalité.

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À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, l’Amérique se vit comme la libératrice du monde, victorieuse contre le nazisme et les camps d’extermination. Pourtant, sur son propre sol, un antisémitisme structurel et insidieux perdurait, souvent dissimulé sous les dehors de la politesse et des conventions sociales. Cet antisémitisme américain se manifestait par :
- des quotas limitant l’accès des Juifs dans les universités, les hôpitaux, les clubs privés ou les entreprises prestigieuses ;
- le refus de vendre des maisons ou appartements dans certains quartiers (restricted neighborhoods) ;
- des stéréotypes persistants : le Juif vu comme calculateur, trop présent dans la finance, ou culturellement « à part ».
Ce n’était pas une haine raciale violente comme en Allemagne nazie, mais un rejet sous-jacent, largement toléré, parfois même considéré comme normal.

Le film révèle notamment :
- l’exclusion sociale subtile (hôtels refusant de louer à un « monsieur Greenberg »),
- les remarques condescendantes ou les silences gênés,
- le conformisme des « bons chrétiens » qui, sans être antisémites eux-mêmes, ne s'opposent pas au système — d'où le titre : Gentleman's Agreement, un pacte tacite.

À l’époque, Hollywood évitait soigneusement les sujets trop sensibles, surtout ceux qui mettaient en cause les préjugés américains.
Kazan et la Fox ont pris un vrai risque en abordant ce sujet si peu « vendeur » à l’époque.

Il remporta 3 Oscars (dont meilleur film, meilleur réalisateur), et suscita des débats nationaux, tant chez les progressistes que chez ceux qui refusaient de voir leur société mise en cause.
Mais le film fut aussi critiqué dans la communauté juive elle-même : certains craignaient qu’en dénonçant trop visiblement l’antisémitisme, cela ne réveille ou n’attise ce qu’il cherchait à combattre… Autocensure et peur très compréhensibles dans le climat d’après-guerre.

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Peck accepta le rôle après l’avoir initialement refusé, jugeant que le script était trop semblable à Command Decision ; il changea d’avis en raison de son estime pour le réalisateur Henry King, avec lequel il se sentit en empathie.

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La moustache authentique de Peck, imposée par Henry King pour plus de réalisme, fut très mal vue par le studio 20th Century Fox et son président Darryl Zanuck, qui déclara qu’il « aurait donné 25 000 $ de son argent pour l’en débarrasser », et attribua une partie de l’échec commercial à ce choix

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Peck a rapporté que le réalisateur Raoul Walsh ne semblait pas s’intéresser aux scènes de dialogue : il lisait le journal pendant les séquences bavardes, laissant l’acteur gérer ces moments seul.

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Gregory Peck tourne ce film en Inde après avoir tourné Vacances romaines à Rome. Le personnage dépressif qu'il incarne se trouve en adéquation avec sa situation personnelle: ses enfants lui manquent et il est travaillé par son mariage qui bat de l’aile. Ce tournage va lui permettre d'exorciser ses démons. Il va divorcer de son premier mariage et épouser une journaliste qui l'avait interviewé: Véronique Passani. Il restera avec elle jusqu'à sa mort. Ils se marient le lendemain du divorce avec Greta. Il se sent renaître et se consacre entièrement à ses engagements politiques caritatifs démarrés quelques années plus tôt.

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Durant le tournage, Peck échappa miraculeusement à un accident grave : il tomba de cheval sur un précipice d’environ 80 pieds (≈ 24 m) mais s’en sortit sans blessure majeure

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Film d'apocalypse nucléaire. Après le bombardement sur Hiroshima, les USA ont continué leurs essais nucléaires durant 40 ans, essentiellement au Nevada. La propagande tente de rassurer les citoyens sur les bienfaits de l'énergie atomique, mais certains s'inquiètent. Cela donne l'idée à Stanley Kramer de réaliser ce film. Pour marquer les esprits, il est diffusé simultanément à travers les 15 plus grandes capitales à travers le monde.
Ce premier grand film sur les conflits nucléaires déclenche l'inquiétude de l'agence d'information des USA qui fait écrire un guide discréditant le film auprès de l'opinion publique et affirmant qu'un conflit nucléaire ne signifie nullement la fin du monde! L'agence prend très au sérieux le film et pense qu'il peut susciter une opposition internationale contre la guerre et les armes nucléaires. Malgré ses efforts, plusieurs manifestations pacifistes ont lieu à travers le monde pour protester contre la politique américaine

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L'engagement politique de Grégory Peck se renforce avec la guerre du Vietnam. L'un de ses fils a fait la guerre du VietNam: il a salué son courage et son désir de servir le pays mais il n'en est pas moins resté critique sur l'inutilité de cette guerre, son gâchis et tous les dégâts provoqués par la politique américaine dans ce conflit : "Ma récompense pour ce film a été de figurer sur la liste noire du Président Nixon" (G. Peck)

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Les répliques de Peck en allemand ont été entièrement doublées par le comédien Robert Rietty, car Gregory Peck ne maîtrisait pas suffisamment cette langue.

Peck devint proche de David Niven pendant le tournage, en partie grâce à leur consommation conjointe de brandy/m

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Gregory Peck, anti raciste, a voulu faire ce film immédiatement après avoir lui le livre Du silence et des ombres. Le personnage qu'il incarnait fusionnait totalement avec ses propres idéaux. Peck l’a toujours considéré comme son film préféré

Ce film a permis à Gregory Peck de recevoir son premier oscar, mais après l'avoir reçu sa carrière va végéter jusque dans les années 70.

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Peck choisit J. Lee Thompson comme réalisateur, impressionné par leur collaboration sur Les Canons de Navarone, et fut impliqué dans le casting de Mitchum — il préférait Mitchum pour le rôle de Cady et utilisa un casier de bourbon pour le convaincre quand Mitchum hésita .

Au cours de la scène de combat final, Peck blesse accidentellement Mitchum d’un vrai coup de poing qui le fit « littéralement s’effondrer » et dont il souffrit plusieurs jours après

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Peck exprima son mécontentement publiquement, qualifiant le film de « terrible western.

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Ce film est souvent considéré comme le plus mauvais film de la carrière de Gregory Peck. L'acteur lui-même sera très critique envers le film, regrettant que le résultat final ne correspond pas à ce qui a été tourné. Il explique que le studio a profondément modifié le film au montage alors que le réalisateur John Frankenheimer était très vite parti tourner Les Cavaliers en Europe.

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Ce film a relancé la carrière de l'acteur. Il a eu un énorme succès à une époque où les films d'horreur avaient la cote (sorti après l'exorciste). G. Peck a joué dans ce film peu après le suicide de son fils aîné.

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G. peck joue ici un personnage diabolique bien loin de ses rôles d'hommes exemplaires. IL est à peine reconnaissable physiquement.