Films : anatomie du cauchemar

Annotation :

Un huis clos mystique où l’horreur ne vient pas des monstres, mais des dogmes. Le film démonte les logiques de conversion, d’obéissance et de rédemption comme autant d’outils de contrôle. Sous les prières, la peur. Sous la foi, la domination. Et derrière la miséricorde : le pouvoir.

Annotation :

Ici, les flammes purifient, mais pas les âmes : les chaînes. Et si y’a un diable, il est sûrement moins flippant que les curés.

Annotation :

Hellhole, c’est du crade mystique polonais, un cocktail de foi dévoyée, d’horreur charnelle et de fin du monde crasseuse. Ici, Dieu est absent, Satan prend son temps, et le corps humain n’est qu’un conduit pour l’apocalypse. Amen.

Annotation :

Un film d’épouvante mystique où chaque révélation pue la terre, le sang et la foi dévoyée. La rédemption ne vient pas du ciel : elle se taille à la main, dans la boue et le bois pourri des idoles oubliées.

Annotation :

Midsommar, c’est le deuil comme rite de passage, la secte comme famille de rechange, et l’horreur comme soulagement. Un film éclatant de jour, mais où tout ce qui meurt en toi finit par fleurir ailleurs — à condition de le brûler.

Annotation :

Ari Aster disséqué la psyché d’un fils prisonnier d’une mère dévorante, entre fantasme œdipien, théâtre du trauma et délire paranoïaque. Beau Is Afraid, c’est l’inconscient filmé au ralenti, sans issue de secours, sans réalité stable, sans pardon.

Annotation :

Ari Aster signe un chef-d’œuvre où le silence hurle, où Toni Collette dévore l’écran, et où l’horreur psychologique épouse le surnaturel jusqu’à la suffocation.