Films de la cinetek

Annotation :

Film écrit par un homme : check
Nan mais pour être une sainte il faut être une cruche ? (j'exagère un tout petit peu)
Décors étranges de théatre ou de studio de photographe. Chaque plan est un tableau : une nature morte ou un portrait. Cependant, la loooooongue agonie de Thérèse est devenue la mienne tant le film trainait en longueur sur la fin. Et vraiment, j'ai du mal à supporter les personnages de petite fille vertueuse qui, je crois, n'existe que dans l'imagination masculine. Les soeurs de Thérèse sont déjà beaucoup plus intéressante. Mais peut-être que c'est ça l'idée ? Thérèse est parfaite et sans péché donc parfaitement chiante face à des personnages plus humains puisque imparfaits. Je ne pense pas que ce soit le point que veut faire le réalisateur... A creuser.

Annotation :

C'est fou comme j'aime les dialogues de ce film. C'est beau, c'est bien écrit évidemment mais surtout, les acteurs les délivrent avec un naturel magistral qui me fait oublier la rigueur du style. Depardieu joue divinement bien (quel humour) et a le don de se placer toujours là où il doit être. Le personnage de Roxanne est touchant, courageux, moderne... Bien évidemment ce film est l'adaptation de la pièce mais après avoir vu un grand nombre d'adaptations pourries je dois dire qu'en voir une bonne devient vraiment un gage de qualité supérieur à beaucoup de choses. Les décors sont beaux.. D'ailleurs c'est drôle mais je me fais la même réflexion qu'après le visionnage de Les Deux anglaises et le continent, c'est fou comme Paris a du changer parce qu'il y a des jardins partout dans ces films.. C'est presque triste...

Annotation :

Tant pis si c'est mièvre et attendu, c'est beau. Comme pour Dancer in the Dark, ce film est un de ceux pour lesquels il faut je pense accepter de se laisser aller au jeu du réalisateur et ne pas lutter si l'on veut tirer la meilleure expérience possible de son visionnage. Si dans certains cas des choses me poussent violemment hors de cet état d'osmose avec le film, rien dans Awakening ne m'a fait perdre contact avec les personnages ou le scénario. Et fuck, j'adore Robin Williams.

Annotation :

Moui bah il s'échappe, cool. Franchement j'ai l'impression d'être blasée mais mon dieu... La lenteur est intéressante, les astuces de bricolage sont bien sympas.. Le regard sur la guerre est agréable. Mais à part les décors et les dialogues.. Pas grand chose de notable pour moi. Pas un mauvais film pour autant.

Annotation :

Hum... C'était un peu chiant ou c'est moi ? Franchement je commence à douter de ma capacité à apprécier le "grand" cinéma...
Bon j'abuse, l'intrigue est complexe, les dialogues sont bons et les personnages originaux... Mais l'intrigue est TROP complexe à mon goût et les personnages n'ont rien qui attire ma sympathie ou me pousse à rentrer en connexion avec eux. Donc je m'en fiche, qu'ils fassent ce qu'ils veulent.
Tout de même, le propos du film est intéressant et cette fenêtre sur une époque est toujours agréable. M'enfin, mouai.

Annotation :

J'aurai souhaité écrire ces quelques lignes plus vite après avoir vu le film. Il me laisse un souvenir agréable. J'ai énormément apprécié l'esprit et l'humour du film en plus de remarquer sa modernité. Je ne pensais pas qu'un film de cette époque pouvait dégager autant de liberté de part ses personnages féminins.

Annotation :

Note à moi même
Film touchant mais étrange. Définitivement écrit par un homme d'un autre temps. J'aime certaines des visions de l'amour que le film peint. Les deux soeurs sont belles, touchantes de justesse dans le jeu. Certains passages tournent malheureusement vite au pathos... J'aime particulièrement le personnage d'Ann, elle est forte, femme moderne dans ce film vieillot. On reconnait le montage Nouvelle Vague de l'époque. La photographie est magnifique.
Mon dieu que la voix off est désagréable... Ah et est-ce moi ou Jean Pierre Léaud joue étrangement faux ? Je ne sais pas si c'est moi où le style de l'époque... En tout cas il me gêne régulièrement par ses gestes faussement hésitants.. A creuser.

Annotation :

"Pourquoi l'absence est-elle si lourde à supporte ? Pourquoi Guy s'éloigne-t-il de moi ? Moi qui serrait morte pour lui, pourquoi ne suis-je pas morte ?"
"On ne meurt d'amour qu'au cinéma"