Films découverts en 2017

Edit du 30/01/2018 : Liste des récompenses pour l'année écoulée. Pas plus d'une récompense par film.

Palme d'Or : Koyaanisqatsi
Palme d'Or du Court-métrage : Dobble King
Prix d'Interprétation Masculine : Pierre Arditi dans Smoking
Prix d'Interprétation Féminine ...

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Liste de

126 films

créee il y a plus de 7 ans · modifiée il y a plus de 6 ans

La Jeune Fille sans mains
7

La Jeune Fille sans mains (2016)

1 h 13 min. Sortie : 14 décembre 2016. Drame, Animation

Long-métrage d'animation de Sébastien Laudenbach

Alfred Tordu a mis 5/10.

Annotation :

N'ayant pas les sous nécessaires pour porter à bien son projet sur grand écran, Laudenbauch décida de faire son film tout seul et d'une traite, avec des dessins simplifiés à l'extrême et sans finissions. Le résultat est d'une beauté visuelle très singulière. Seulement, si le réalisateur a fait preuve de beaucoup d'inventivités visuelles pour nous conter son histoire avec les contraintes qu'il s'est imposé, son parti prit artistique aussi couillu soit-il ne rentre jamais en cohérence avec le propos de son scénario. La technique et la mise en scène ne sont pas misent au service du récit, c'est ce dernier qui sert de prétexte au réalisateur pour expérimenter des techniques narratives très particulières.
Résultat, si l'on peut se retrouver émerveillé par l'originalité du visuel, on peut malheureusement être vite ennuyé par l'histoire qu'il illustre.
Et puis, je sais bien que la nature même du film le rend très abstrait. Mais ça, additionné au jeu calamiteux des doubleurs donnant vraiment l'impression de lire leur texte plutôt que de le vivre, ainsi que leurs dialogues pompeux et littéraires, tout cela donne au long-métrage un côté très artificiel qui fait que je n'ai jamais été impliqué dans ce qui m'était raconté, l'observant ainsi d'un œil détaché et indifférent.
Après tout est affaire de ressenti, surtout pour des films se voulant poétique comme celui-ci. Je ne trouve pas le conte en lui-même très intéressant mais peut importe, ce qui compte c'est la manière dont il est raconté et réapproprié par le metteur en scène. Seulement pour La Jeune fille sans main, j'ai juste l'impression qu'on me lit le conte original avec de jolies images en fond et je ne trouve pas que cela est grand intérêt.

Rogue One - A Star Wars Story
6.8

Rogue One - A Star Wars Story (2016)

2 h 13 min. Sortie : 14 décembre 2016 (France). Action, Aventure, Science-fiction

Film de Gareth Edwards

Alfred Tordu a mis 2/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Star Wars a basculé du côté obscur.

La Double Vie de Véronique
7.2

La Double Vie de Véronique (1991)

1 h 38 min. Sortie : 15 mai 1991. Drame, Fantastique, Comédie musicale

Film de Krzysztof Kieslowski

Alfred Tordu a mis 4/10.

Annotation :

Une jeune choriste polonaise meurt sur scène en pleine représentation. De l'autre côté de L'Europe en France, sa sœur jumelle qui ignore tout de son existence parvient néanmoins à ressentir sa disparition et en souffre sans pour autant parvenir à poser un nom sur ce malêtre. Guidé par l'amour absolu de la fraternité, elle va alors mené son enquête pour tenter de résoudre ce mystère.
Ce film m'a fait un peu le même effet que devant Staker de Chan-wook. La sensation d'être devant une histoire naze au propos crétin et dont le seul intérêt réside dans la manière dont elle est mise en scène par son réalisateur. Kieslowski réalise ainsi son récit avec beaucoup d'onirisme et de poésie. Avec une réalisation très esthétisée, porteur de sens et sublimée par une majestueuse bande-originale. Le résultat est très joli mais ne reste qu'un plaisir esthétique trop maniéré. Ce qui fait que, même si je perçoit les symboliques de la mise en scène, je ne ressent rien devant, tant tout le reste me paraît complètement désincarné et artificiel. Surtout pour les comédiens français dont la diction froide et sans vie me rappelle les courts-métrages émanant de pseudos cinéastes en herbe que l'on peut retrouver sur Youtube.

Calmos
6.8

Calmos (1976)

1 h 47 min. Sortie : 11 février 1976. Comédie

Film de Bertrand Blier

Alfred Tordu a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Comédie décalée, délirante et surréaliste sur la crise de la quarantaine et le rejet misogyne de la gente féminine. Betrand Blier assume sa connerie de bout au bout, allant très loin dans son délire, exploitant chacune de ses idées sans trop de boursouflure et accouchant d'un film très drôle.

Smoking
7

Smoking (1993)

2 h 20 min. Sortie : 15 décembre 1993 (France). Comédie dramatique

Film de Alain Resnais

Alfred Tordu a mis 9/10.

Annotation :

Je pensais juste assisté à deux films classiques qui prendraient une tournure différente selon si Azéma choisissait de fumer ou non, ainsi je m'attendais que les deux œuvres n'auraient d'intérêt qu'en les comparant. Erreur totale. Le concept est bien plus ingénieux. Car plutôt que d'avoir deux films, Alain Renais nous en offre une tripotée en seulement 2 œuvres. L'histoire suit son cours et lorsqu'elle arrive à son terme, le film se rembobine jusqu'à un moment clé de l'histoire où l'un des personnages prend une toute autre décision qui amènera le récit vers une autre direction.
Quand j'ai vu ça, j'ai compris que le film ne pouvait être qu'une réussite. Ce n'est pas pour rien si j'aime tant les histoires de voyages temporels, je suis fasciné par les liens de cause à effet et par la façon dont nos choix et nos actions peuvent avoir des répercutions sur notre existence, la changeant du tout au tout selon ce que l'on choisit. Quand un scénario fait le choix de se centrer sur ce concept, le film est d'ors et déjà une réussite à moins d'être vraiment porté par des ignares sans imagination.
Heureusement ici, même Bacri et Jaoui que je ne porte pas dans mon coeur ont réussi à parfaitement exploité leur idée autour de ce vaudeville aux situations cocasses, aux personnages délirants et aux dialogues qui font mouche. Ils arrivent de surcroit à construire une œuvre cohérente brassant énormément de thématiques grâce à toutes les destinées de leurs protagonistes si différents.

Bon, je ne comprend pas l'intérêt de mettre en scène cela comme une pièce de théâtre ni de confier la distribution à seulement deux comédiens, mais le partit prit est maitrisé.
La caméra accompagne discrètement les acteurs presque sans coupure. Le montage n'étant utilisé que pour leur permettre d'incarner d'autres personnages, les introduisant toujours avec beaucoup de malice. On voit les supercheries au début puis au bout de quelques minutes nous n'y faisons même plus attention. Sans doute grâce à la performance de Sabine Azéma et Pierre Arditi, de vrais comédiens comme j'en ai rarement vu, capables de se fondre dans la peau de 2 à 4 rôles très distincts en étant à chaque fois méconnaissable dans leur gestuelle, leur voix ou leur posture. C'est tout simplement grandiose !

Il me tarde vraiment de voir le second volet.

JSA - Joint Security Area
7.8

JSA - Joint Security Area (2000)

Gongdonggyeongbiguyeok JSA

1 h 50 min. Sortie : 16 octobre 2003 (France). Drame, Thriller

Film de Park Chan-Wook

Alfred Tordu a mis 7/10.

Annotation :

L'un des rares films abordant le conflit entre les deux Corées et ce sous le prisme d'un regard humaniste et anti-manichéen. JSA met en scène des hommes fidèles à leurs convictions politiques, sachant très bien pourquoi ils surveillent et combattent leurs voisins d'en face. Toutefois, ces derniers savent faire la différence entre les individus et ce qu'ils représentent, rien ne les oblige à faire du mal à un soldat ennemi si celui-ci ne représente pas une menace directe pour eux. L'amitié naissante entre les hommes du Sud et ceux du Nord, découle de tout ce qui les unit et fait fit du contexte géopolitique et de leurs instructions qui devraient logiquement les séparer. C'est parce que se sont des militaires du même âge, vivant la même situation et partageant le même sens de l'humour qu'ils deviennent finalement bons amis, même si chacun conserve ses positions politiques, ce qui peut générer quelques moments de tensions entre les amigos.

Le traitement des personnages est juste parfait et je ne puis qu'être en accord avec le propos profondément pacifiste du long-métrage, incitant Nord et Sud à se remettre en question pour aboutir à une entente cordiale entre les deux peuples. Cependant, le film reste assez facile et prévisible dans son scénario comme dans le développement de son message, aussi, je pense que si il n'avait pas pour cadre une situation si préoccupante pour notre histoire contemporaine, il n'aurait pas le même impact.
Les personnages sont bien traités mais manquent de développement et de caractérisation pour que l'on s'attache réellement à eux. leur relation est développée avec intelligence mais de façon un peu trop rapide. On ne sent pas suffisamment la méfiance des premiers contacts, on ne voit pas assez ces personnes s'apprivoiser, le film ne prend pas assez son temps alors qu'il fait 1H40. De plus, les enjeux ne sont pas assez étoffés. On sait leur importance si l'on connaît la situation géopolitique du contexte, mais on ne la ressent pas suffisamment à l'écran. On ne sent pas suffisamment la peur ou le danger qu'inspire une guerre chez les soldats, on n'insiste pas assez sur le fait que la moindre couille dans le potage pourrait déclarer une guerre nucléaire à l'échelle mondiale. Tout ceci fait que le "climix" final, bien qu’efficace aurait pu être plus émouvant encore.

Enfin, la mise en scène additionne les maladresses avec les idées de génie. Elle préfigure ainsi la naissance du grand maître que Park Chan-wook va devenir.

Vidéodrome
7.3

Vidéodrome (1983)

Videodrome

1 h 29 min. Sortie : 16 mai 1984 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction, Thriller

Film de David Cronenberg

Alfred Tordu a mis 7/10.

Annotation :

Alors certes, on peut soulever dans cette œuvre un propos sous-jacent tendant à condamner le visionnage d'images choquantes qui, plus qu'un exutoire cathartique serait pour l'auteur un moyen d'envenimer nos fantasmes pervers, nous obligeant à demander toujours plus de contenu trash et réaliste qui nous ferait perdre peu à peu le sens des réalités et nous inciterait donc à passer nous même à l'acte.
Propos extrémiste avec lequel je suis en profond désaccord mais qu'importe. Déjà parce que Videodrome développe aussi un critique acerbe de la télévision, parfaitement consciente des effets qu'elle produit sur son spectateur et tentant de le manipuler à sa guise grâce à ses fantasmes les plus crades.
Mais surtout, car le principal intérêt de ce film ne réside pas dans les réflexions ou les thématiques qu'il aborde. Cronenberg nous propose avant tout une expérience sensorielle visant à nous fait perdre nos repères au même titre que le personnage principal de sorte à ce que, comme lui nous ne sachons plus ce qui est réel et ce qui ne l'est pas.
Le réalisateur instaure une ambiance glaçante et utilise des effets spéciaux stupéfiants au service de cette seule idée directrice. Il offre ainsi une expérience unique et au combien immersive. Le long-métrage restera ambigu jusqu'à la fin. On se saura jamais si notre héros a juste sombré dans la folie ou si il a effectivement été manipulé par cette organisation machiavélique. Mais ce qu'il y a de très fort, c'est que les deux hypothèses sont tout aussi cohérentes l'une que l'autre.

Quelques minutes après minuit
7.2

Quelques minutes après minuit (2016)

A Monster Calls

1 h 48 min. Sortie : 4 janvier 2017 (France). Drame, Fantastique

Film de J. A. Bayona

Alfred Tordu a mis 7/10.

Annotation :

Concrètement l'histoire est très basique. Cela ne pourrait être rien de plus qu'un petit garçon seul et mal dans sa peau qui doit se résoudre à voir partir sa mère atteinte d'un cancer qui devrait disparaître d'ici peu. Sauf qu'on est pas dans un drame français de dépressif ici. Juan Antonio Bayona traite son sujet sous la forme d'une belle fable poétique dans laquelle un monstre vient en aide au jeune enfant en lui racontant 3 histoires qui, l'air de rien feront échos à la sienne et l'inciteront à lui raconter sa propre histoire, c'est à dire celle qu'il vit en ce moment et qui ne pourra que se terminer que lorsqu'il aura accepter de laisser partir sa maman.
Cette créature majestueusement incarnée par la voix suave de Liam Neeson, c'est quelque part le réalisateur lui même convoquant toutes les figures mythologiques et fictionnels que compte le genre de la fable afin de parler du deuil à son spectateur et de l'aider lui aussi à surmonter des problèmes similaires auxquels il sera sûrement confronté.
On ressort de ce film avec l'impression d'avoir vu quelque chose de beau, quelque chose qui a du sens et qui exprime son message de façon pertinente et poétique.

New York 1997
7.2

New York 1997 (1981)

Escape from New York

1 h 39 min. Sortie : 24 juin 1981 (France). Action, Science-fiction

Film de John Carpenter

Alfred Tordu a mis 3/10.

Annotation :

New York 1997 m'a donné la même sensation que devant Time Out. Celle d'être devant un postulat d'univers dystopique brillant dont le réalisateur n'en tirera qu'un film d'action simpliste et prévisible aux personnages creux et insignifiants. Néanmoins, dans le cas de ce film le constat est encore pire. Hormis l'ambiance poisseuse et lugubre qui en émane, Carpenter filme mollement son récit ponctué par une musique redondante qui ne confère aucune tension ou aucune intensité au long-métrage. Il en devient vite très ennuyeux.
Je sais pas ce que vous avez avec ce réal. Moi j'étais pas né quand il était au top niveau, nul doute qu'il a révolutionné le cinéma mais maintenant ses films ont tous prit un sacré coup de vieux et avec un regard de 2016, on voit encore mieux à quel point ils sont kitsh et bancal. Et pour le perso iconique de Snake. Oui il a du charisme, un look d'enfer et Russel en livre une parfaite interprétation. Néanmoins ce n'est que le cliché du bad boy héroïque brutal et arrogant qui se sort de toutes les situations sans trop de soucis. Cliché qu'il n'était peut-être pas à l'époque du film mais que son manque d'étoffement a finit par rendre terriblement quelconque pour un spectateur comme moi qui le découvrirait aujourd'hui.

Beaucoup de bruit pour rien
6.8

Beaucoup de bruit pour rien (1993)

Much Ado about Nothing

1 h 50 min. Sortie : 26 mai 1993. Comédie romantique

Film de Kenneth Branagh

Alfred Tordu a mis 5/10.

Annotation :

Ayant toujours eu un gros blocage avec les écrits de Shakespeare à cause de sa langue et de son style ardus et trop alambiqués pour mon pauvre cortex. Mon prof de théâtre m'a conseillé ce film en me disant que c'était l'une des adaptations les plus accessibles de son auteur. Et sur ce point là il n'avait pas tort.

Mais quel casting mesdames et messieurs ! Entre Emma Thompson, l'une des meilleures actrices britanniques du siècle, Denzel Washington l'un des meilleurs acteurs américains de sa génération, Robert Sean Leonard le Wilson de Dr House, Michael Keaton qui nous refait du Beetlejuice pour notre plus grand plaisir ou encore Keanu... fait comme si j'avais rien dit.... c'est une distribution 5étoiles que s'offre Kenneth Branaght et qui parvient à retranscrire avec justesse et humanité les mots de Shakespeare aussi confus soient-ils.

J'ai tout compris mais ce n'est pas pour autant que j'ai adoré. J'ai du mal à voir plus dans cette œuvre qu'une comédie bien dialoguée mais terriblement simpliste dans sa forme comme dans son fond. Y' a des passages marrants surtout grâce au talent des interprètes, mais rien d'hilarant non plus. En outre, vu le caractère grotesque des évènements et du développement des personnages, la dramatisation de certaines scènes ne fonctionne pas du tout.
Peut-être que traité avec plus de second degré, plus de folie et de décalage, le film aurait été plus intéressant. Mais à trop rester dans le classicisme en voulant livrer une adaptation traditionnelle, Branaght ne fait que bien exécuter sa pièce, au lieu de la magnifier.

Je suis curieux de voir l'adaptation moderne signée Joss Wedon.

La La Land
7.5

La La Land (2016)

2 h 08 min. Sortie : 25 janvier 2017 (France). Comédie musicale, Comédie dramatique, Romance

Film de Damien Chazelle

Alfred Tordu a mis 6/10.

LEGO Batman - Le Film
6.4

LEGO Batman - Le Film (2017)

The LEGO Batman Movie

1 h 44 min. Sortie : 8 février 2017. Action, Comédie, Fantastique

Long-métrage d'animation de Chris McKay

Alfred Tordu a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

On a fait tout un patacaisse du doublage français alors histoire de mettre rapidement fin à la polémique :
-Besnsitti est excellent en Robin
-Stéphane Bern a le même phrasé au naturel que la voix française historique d'Alfred. Dommage qu'il ne soit pas comédien, cela s'entend car il est constamment en sous-jeu.
-Idem pour Natoo même si elle s'en sort plutôt bien
-Quand aux autres guest, ils sont tous à chier. Cela dit, il faut relativiser. Superman apparaît deux fois et Flash ainsi que Green Lantern respectivement doublés par Wartek et Matuidi n'ont LITTÉRALEMENT qu'un plan chacun de tout le film.
Le reste du casting étant composé de doubleurs pros, y comprit Batman et le Joker tous deux excellemment interprétés. Le doublage est donc imparfait et aurait pu être mieux, mais il n 'est pas non plus honteux pour autant.

Ceci étant dit. CE FILM EST GÉNIAL ET IL FAUT LE VOIIIIIIR ! Loin d'être un produit commercial bas de gamme bon qu'à vendre des jouets, Lego Batman est un vrai film de geeks passionnés ayant pour but premier de réaliser une aventure rythmée et hilarante autour de leur héros préféré et de son image. Ainsi, à l'instar de La Grande Aventure Lego, je me suis surpris à retomber en enfance devant cette œuvre à l'humour enfantin, burlesque, absurde, référencé et satirique vis à vis de la culture populaire et surtout du justicier en lui-même, sous tous ses aspects, sous toutes ses époques et avec toutes les caractéristiques de son entourage. Et plus que de faire une parodie d'excellente facture, les auteurs se sont efforcés d'écrire un scénario cohérent développant à merveille son personnage principal. Faisant ainsi de ce film, un pied de nez à Batman V Superman et son ton pseudo dark pour émo cliché et excessif. Il prouve que l'on peut donner à Batman un développement similaire avec beaucoup de second degré et dans une aventure fun et colorée.

Bon le message en amont est un peut-être un peu cul cul et trop martelé, mais ce n'est clairement pas le but premier d'une œuvre aussi riche d'idées que celle-ci.

Il a déjà tes yeux
5.4

Il a déjà tes yeux (2016)

1 h 35 min. Sortie : 18 janvier 2017 (France). Comédie

Film de Lucien Jean-Baptiste

Alfred Tordu a mis 3/10.

Annotation :

On était parti pour voir Raid Dingue mais mon père a eu un sursaut de bon sens, estimant que se serait de la merde et qu'il valait mieux voir autre chose de plus créatif. Voilà comment j'en suis arrivé là.

Déjà le problème que j'ai avec ce film, c'est que le concept ne me fait pas rire. Pour moi un bébé dont les parents n'ont pas la même couleur de peau que lui, c'est pas du tout un problème et je ne trouve vraiment pas ça marrant. Tout le film repose sur cette prétendue situation cocasse et tous les malaises qu'elle engendre, mais honnêtement je ne comprend pas pourquoi on fait tout un patacaisse d'un fait aussi banal. Je comprend que Jean-Baptiste a voulu exagéré tout cela pour appuyer son propos contre le racisme, les préjugés et le rejet de l'autre mais à ce moment là, autant assumer jusqu'au bout en allant bien plus loin dans le concept. Au final, les seuls moments où j'ai ris étaient sans rapport avec le cœur du long-métrage. Et pour ça je remercie Vincent Elbaz, méconnaissable et bien marrant en pote timbré, même si son perso en devient un peu lourdaud par moments.

Pour le reste, c'est très plan-plan, prévisible, stéréotypé, la partie drama où on est censé ressentir de l'émotion pour les personnages ne marche pas du tout et alors le message en plus d'être cul-cul au possible brosse bieeeeeeeeeeeen le blanc dans le sens du poil. Nulle subversion dans ce long-métrage où seuls les noirs sont des racistes prisonniers de traditions idiotes et refusant de s'intégrer au reste de la population française. Les blancs eux, sont soit maladroits, soit un peu cons mais jamais mal attentionnés.

Il en résulte une comédie chiante et peu drôle avec un message Charlie gentillet qui mettra forcément toute la ménagère d'accord tant il semble calibré pour elle.
Quand à Lucien Jean-Baptiste si tu lis ses lignes, saches que je préférais n'entendre que ta voix dans d'excellentes séries ou films américains plutôt que de voir tout ton être dans des comédies françaises merdiques.

Rambo
7.1

Rambo (1982)

First Blood

1 h 33 min. Sortie : 2 mars 1983 (France). Action, Thriller

Film de Ted Kotcheff

Alfred Tordu a mis 7/10.

Annotation :

Loin d'être le film de guerre efficace que je m'attendais à voir. Rambo est en fait un hymne aux anciens combattants traumatisés par les atrocités du Vietnam et qui ont du mal à se réintégrer dans une société qui les rejettent et dans laquelle tout espoir d'avenir et d'épanouissement semblent compromis.
Un hymne symbolisé par le parcours de John Rambo, héros de guerre cabossé et solitaire qui, à l'instar de notre cher Travis de New York ère sans but dans un monde où il ne trouve pas sa place. Alors quand des flics pensant régner en maître sur leur univers bien propret se montre particulièrement violents à son encontre, John leur répond de la seule manière qui lui est possible, celle du soldat sur-entraîné qu'il est, capable de neutraliser ses ennemis comme sur un champ de bataille.
De fil en aiguille, le personnage va alors créer une véritable guerre dans ce petit patelin, comme si il ramenait avec lui un échantillon de toute l'horreur et de la violence du conflit vietnamien.

Ce postulat en apparence absurde fonctionne pourtant à merveille. Il ne faut que quelques minutes au réalisateur pour nous prendre d'empathie pour son anti-héros. Une fois que celui-ci cède à ses vieux instincts de guerrier, nous embrasons le point de vue de ses ennemis de sorte à ce que les rôles s'inversent. Rambo devenant un chasseur imposant et les flics devenant ses proies.

Stallon impressionne par son talent d'acteur. Car malgré son regard froid et impassible de soldat tueur, le comédien laisse entrevoir toute la fragilité et le remord de son personnage. Une fragilité qui finit par exploser lorsque le colosse fend l'armure et se met à poser les armes lors d'une scène finale émouvante.

Suspiria
7.6

Suspiria (1977)

1 h 38 min. Sortie : 18 mai 1977 (France). Fantastique, Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Dario Argento

Alfred Tordu a mis 8/10.

Annotation :

Un scénario peu intéressant (sauf si il s'y cache une métaphore sur les écoles de danse et la monstruosité de ses enseignants) mais qu'importe car, à l'instar de Shining, la simplicité l'histoire est compensée par sa mise en scène étourdissante tant sur le plan symbolique que sur le plan sensoriel. La réalisation très maniérée d'Argento avec son jeu sur les couleurs, sa composition du cadre et son montage sonore apporte une poésie et une intensité folles au récit mit en place. Certains effets sont un poil kitchoune, mais étant habitué au style très marqué d'un Brian De Palma, cela ne m'a pas gêné plus que ça.

Hôtel Transylvanie
6.1

Hôtel Transylvanie (2012)

Hotel Transylvania

1 h 31 min. Sortie : 13 février 2013 (France). Animation, Comédie, Fantastique

Long-métrage d'animation de Genndy Tartakovsky

Alfred Tordu a mis 6/10.

Annotation :

L'intérêt d’Hôtel Transylvanie ne réside pas dans son scénario très classique, hyper convenu et traité par dessus la jambe par son réalisateur, non le gros point fort du film est son humour particulièrement efficace et reposant en grande partie sur son univers inventif et tout le bestiaire de créatures mythiques qu'il contient. Le film exploite parfaitement son concept, chaque monstre bénéficiant d'une forte caractérisation bon à générer du gag ainsi que moult situations concasses qui s'enchaînent à 100 à l'heure.

Le film est donc très divertissant mais il est dommage qu'il se limite à ça alors qu'il avait le potentiel pour aller plus loin. Au lieu de ça, l'histoire est bateau au possible, le rythme effréné empêche tout investissement émotionnel, tout est constamment dédramatisé, les enjeux sont très faibles, pas de climix, aucune émotion ainsi qu'un message niais et simpliste en guise de conclusion.

Il y a aussi de quoi être déçu du résultat final lorsque l'on sait que c'est le grand Tartakovsky qui se trouve derrière la caméra. Car nul doute que ce grand monsieur de l'animation au style si bien marqué a dû accepté la réal de ce projet (qu'il n'a pas écrit) uniquement pour le chèque. Impossible de retrouver sa patte dans ces graphismes standards de films d'animation américains tout public en image de synthèses. Le visuel pas très inventif participe à rendre le film quelconque et ne colle pas forcément à l'esprit cartoon et délirant du long-métrage.

Un film sympathique pour toute la famille mais qui s'oublie deux jours après l'avoir vu. J'espère qu'avec ça, Tartakovsky a pu avoir suffisamment de pognon pour offrir une belle saison 5 à Samurai Jack.

Tous en scène
6.5

Tous en scène (2016)

Sing

1 h 48 min. Sortie : 25 janvier 2017 (France). Animation, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de Garth Jennings

Alfred Tordu a mis 5/10.

Hôtel Transylvanie 2
5.8

Hôtel Transylvanie 2 (2015)

Hotel Transylvania 2

1 h 29 min. Sortie : 7 octobre 2015 (France). Comédie, Animation

Long-métrage d'animation de Genndy Tartakovsky

Alfred Tordu a mis 5/10.

Annotation :

Le premier volet n'était pas non plus excellent mais se rattrapait sur son univers riche propice à de bons moments comiques. Ici, l'humour est plus inégal, de très bons gags en côtoient de plus gênants. Le comique ne repose plus tellement sur le bestiaire de créatures qu'offre l'hôtel et se concentre d'avantage sur son histoire et les situations grotesques qu'elle engendre. Histoire qui n'était déjà pas le point fort de l'opus précédant et qui part ici un peu dans tous les sens. Car si le petit Denis reste tout du long le centre du long-métrage, on sent que Tartakovsky tente de dynamiter les enjeux de son récit en improvisant un méchant de dernière minute en plein troisième acte, aboutissant à un climix, une conclusion et une évolution de personnages incroyablement forcés et téléphonés qui font perdre toute implication dans le film.

Le seul élément intéressant est de pouvoir retrouver le même univers 5ans après les évènements du premier film. En effet, à la fin de ce dernier les monstres se dévoilaient au grand jour au reste du monde qui les idolâtre depuis des siècles et était donc disposés à vivre en harmonie avec eux. De ce fait, une demi-décennie plus tard, monstres et humains se sont donc totalement mélangés et la culture humaine a finit par déteindre sur celle des créatures mythiques. Par conséquent, l'éducation qu'a reçu Dracula au cours de son enfance et qu'il souhaite inculquer à son petit fils pour qu'il devienne un vrai monstre ne peut avoir cours dans ce nouveau monde où les mentalités ont évolué. Toute la deuxième partie jouant habilement sur ce décalage générationnelle entre le vampire attaché à de vielles coutumes révolues et qui le pousseront à poursuivre son évolution vers la tolérance et l'acceptation des différences déjà entamée dans Hôtel Transylvanie 1.

De bonnes idées et de bons gags malheureusement pas assez présents et trop peu exploités au sein d'un film au scénario inconsistant et à la mise en scène toujours aussi bancale.

Waking Sleeping Beauty
7.2

Waking Sleeping Beauty (2010)

1 h 26 min. Sortie : 6 octobre 2010 (France).

Documentaire de Don Hahn

Alfred Tordu a mis 3/10.

Annotation :

Sujet passionnant que la période sombre de Disney dans les années 80, le départ des animateurs historiques, la nouvelle génération faisant ses premières armes, la nouvelle direction prenant ses marques, les échecs qui placèrent le studio dans une mauvaise posture, les nouvelles techniques d'animation qui modifièrent la conception des films et les nouveaux succès flamboyants de la firme qui la firent entrer dans un nouvel âge d'or.
Une riche période très intéressante en tous points de vue mais complètement maltraitée par le réalisateur du documentaire.C'est beaucoup trop court, on s'attarde très peu et assez succinctement sur la conception de chaque film, l'aspect business et réception critique prime sur la création artistique, de même que sur la guerre d'égos entre les différentes figures du studio dont perso je me branle, mais qui constitue presque le fil rouge du film.
Même les vidéos d'archives montrant les coulisses de la production sont gâchés par un montage épileptique empêchant au spectateur de pouvoir observer les animateurs en pleine action. Et bien-sûr comme c'est un docu made in Disney pour les fans Disney ça adopte forcément un point de vue biaisé et auto-congratulatoire des plus soûlants.
Il est rare que je mette une mauvaise note à un documentaire mais là sans ironie aucune, j'en aurais plus appris en allant checker les infos du groupe fb de Disney Paris.

J'ai rencontré le diable
7.6

J'ai rencontré le diable (2010)

Akmareul Boattda

2 h 21 min. Sortie : 6 juillet 2011 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Kim Jee-Woon

Alfred Tordu a mis 5/10.

Annotation :

Premier film de Kim Jee-Woon que je découvre, dont on m'avait fait mille éloges et qui m'a profondément déçu. On y retrouve ce qui semble être le sujet de prédilection des cinéastes coréens, celui de la noirceur tapie en chacun de nous. Le réalisateur propose une œuvre anti manichéenne dans laquelle un flic utilise des méthodes peu orthodoxes pour retrouver le meurtrier de sa femme qu'il compte bien tuer dans d’atroces souffrances, glissant ainsi sur une pente savonneuse le menant lui aussi sur le chemin du mal. Thématique chère à Park Chan-Wook mais aussi à mon cœur (le poster de Breaking Bad viendra confirmer mes dires). Toutefois, si Wook parvient à transcender le sujet presque galvaudé de la descente aux enfers par des récits très originaux blindés de rebondissements, des personnages attachants et une mise en scène éblouissante. Jee-Woon lui tombe dans tous les pièges de la facilité.
Résultat la première heure n'est pas du tout passionnante et sent le déjà vu à plein nez. Le tueur n'est pas assez iconisé, le flic n'a pas de personnalité et la disparition de sa femme est tellement traitée avec rafales de violons que ça rend toute empathie impossible. Heureusement, une fois le tueur retrouvé et après l'avoir sévèrement bastonné, notre policier rechigne à éliminer sa proie car cela signifierait se mettre au même niveau que lui. Son plan est alors de le surveiller nuit et jour et d'intervenir chaque fois qu'il tentera d'attaquer une autre femme, provoquant ainsi frustration, peur et souffrance à son encontre afin de peut-être lui faire cesser ses activités criminelles une bonne fois pour toute. Combattre le mal par le mal ainsi sera le centre de cette seconde partie bien plus intéressante qui se clôturera sur un final inattendu. Dommage de ne pas avoir réussi à nous faire ressentir de l'empathie pour le serial killer alors que c'était clairement le but.
La mise en scène est de bonne facture mais sans enjeux ni attaches émotionnelles, difficile de ressentir une quelconque tension. Enfin la violence et le gore outrancier du long-métrage bien qu'en accord avec le propos reste gratuit à 80%

Split
6.8

Split (2016)

1 h 57 min. Sortie : 22 février 2017 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de M. Night Shyamalan

Alfred Tordu a mis 4/10.

Rock'n Roll
5.2

Rock'n Roll (2017)

2 h 03 min. Sortie : 15 février 2017. Comédie

Film de Guillaume Canet

Alfred Tordu a mis 5/10.

Annotation :

Canet a dû être satisfait de son passage dans la série Platane, son dernier long-métrage s'en retrouve fortement imprégné. Même ton, même utilisation de personnalités connues caricaturées à l'extrême, même genre de situation ubuesques, même goût pour l'auto-dérision et même scénario allant au bout de son délire quitte à sombrer dans le grotesque.
Eric a écrit pour exorciser sa frustration d'être toujours enfermé dans une case et de ne jamais être prit au sérieux, Guillaume se moque du temps qui passe et de l'image d'acteur quinqua rangé qu'il renvoie.
J'ai évidemment adhérer au délire et ça m'a permit de bien apprécié le film, mais n'est pas Mr Judor qui veut. Malgré de bonnes idées, Rock n'Roll est surtout une comédie très inégale contenant son lot de situations malaisantes et de gags poussifs. J'ai pas beaucoup rit, je me suis même un peu fait chier par moments (en même temps sur 2h quoi ?!) et puis même si le scénar prend des directions inattendues, il se termine néanmoins en queue de poisson, donnant l'impression que le film n'a aucune conclusion ni aucun aboutissement.

Tu ne tueras point
7.2

Tu ne tueras point (2016)

Hacksaw Ridge

2 h 19 min. Sortie : 9 novembre 2016 (France). Biopic, Drame, Historique

Film de Mel Gibson

Alfred Tordu a mis 7/10.

Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
6.6

Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (1972)

1 h 45 min. Sortie : 5 mai 1972. Comédie, Comédie musicale

Film de Jean Yanne

Alfred Tordu a mis 6/10.

Annotation :

Je suis un peu déçu car j'attendais plus de folie et de pertinence dans la satire vis à vis des médias, de leurs manipulations et de leurs récupérations de tendances populaires à des fins marketings.
Le film est plus une succession de sketchs en deux parties (Radio période Jésus mania puis période liberté, anarchie, no taboue et Touche pas à mon poste) qu'une véritable histoire. Avec des idées plus drôles que d'autres qui donnent un ensemble sympa mais pas franchement hilarant, le tout baignant dans une critique fondée mais finalement un peu bateau et redondante.
Cela dit pour l'époque ça devait être révolutionnaire d'avoir un film comme ça en France et je comprend complètement son succès public.

Merci Patron !
7.4

Merci Patron ! (2016)

1 h 24 min. Sortie : 24 février 2016. Société

Documentaire de François Ruffin

Alfred Tordu a mis 8/10.

Annotation :

Fiction-documentaire à la Pierre Carles dans laquelle le réalisateur monte un gros coup pour obliger un riche entrepreneur à indemniser une famille dont il est directement responsable de la ruine. Une aventure caustique dont Ruffin se sert pour dénoncer et critiquer allègrement les licenciements de masse organisés sans état d'âme par de grands patrons français en perpétuelle recherche de profits.
C'est un plaisir que de voir un documentaire engagé donnant la pleine parole au prolétariat tout en leur permettant de prendre leur revanche et je ne peux qu’applaudir la démarche.

D'aucuns critiqueront le côté spectacle/caméra cachées et pub déguisée pour Fakir et son créateur, mais je trouve qu'il serait dommage de réduire Merci Patron à ça, surtout si on le compare à d'autres docus du même genre autrement plus putassier (au hasard Pardon Youtube par exemple).

Ce documentaire aborde un sujet dans l'air du temps en adoptant pleinement la vision des victimes et en taclant comme il se doit les responsables, il dénonce une réalité dramatique et de plus en plus banalisée dans notre société en la traitant avec cynisme sans jamais tombé dans le pathos. Et surtout, plutôt que d'enfoncer des portes ouvertes en se résumant à ce triste constat, il marque son opposition en frappant un grand coup et pas seulement pour passer dans les médias mais pour faire le bonheur d'honnêtes ouvriers qui sans ça se retrouveraient dans la merde, donc une action tout ce qu"il y a de plus positive.

Après là c'est évidemment pas le cinéphage mais le gauchiste qui apprécie et défend ce long-métrage, ne vous attendez pas à un point de vue très objectif.

Lion
7.3

Lion (2016)

2 h 09 min. Sortie : 22 février 2017 (France). Drame, Aventure, Biopic

Film de Garth Davis

Alfred Tordu a mis 4/10.

Grave
6.9

Grave (2016)

1 h 39 min. Sortie : 15 mars 2017. Épouvante-Horreur, Drame

Film de Julia Ducournau

Alfred Tordu a mis 3/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Si c'est ce genre de cinéma que vous voulez soutenir, soutenez des œuvres qui en valent la peine !

The Chaser
7.8

The Chaser (2008)

Chugyeogja

2 h 03 min. Sortie : 18 mars 2009 (France). Thriller, Policier, Film noir

Film de Na Hong-Jin

Alfred Tordu a mis 8/10.

Patients
7.3

Patients (2017)

1 h 50 min. Sortie : 1 mars 2017. Comédie dramatique

Film de Mehdi Idir et Grand Corps Malade

Alfred Tordu a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Logan
7.1

Logan (2017)

2 h 15 min. Sortie : 1 mars 2017. Action, Science-fiction, Aventure

Film de James Mangold

Alfred Tordu a mis 9/10.

Alfred Tordu

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