Films vus en 2017.

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Rigolo, très amusant et intéressant.
La réal à vraiment de bonnes idées subtiles et discrètes (l'influence cartoon l'est beaucoup moins), c'est drôle, il y a des moments vraiments réussi (vraiment la scène entre Robert Blossom et Kevin est magnifique), d'autres un peu moins. On sent que c'est un script récréatif de John Huges, qu'il voulait s'amuser. Mais étonnement je trouve l'écriture pas toujours efficace, il y a un côté un peu maladroit.
Ça reste un divertissement vraiment chouette et pas mal intéressant, assez surpris (j'avais peur d'être devant un film qui fonctionne surtout avec la nostalgie du spectateur).

À noter que c'est assez drôle et bizarre de voir Roberts Blossom là dedans, quand on a vu Deranged...

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Fantastique documentaire, qui conte la conception épique d'un des films qui révolutionna la science-fiction. A voir à la suite du film.

Et puis il y a Douglas Trumbull. Alors voilà.

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C'était divertissant, c'était visuellement superbe... mais quand Disney te ressert la même soupe que d'habitude, avec ce message progressiste "accueillons le nouveau" qu'ils re-balancent pour la énième fois, c'est un peu lourd. Les moments musicaux sont comme ceux de la Reine des Neiges, c'est à dire des moments qui ne sont pas des comédies musicales, où on les voit juste danser, chanter, ramasser des noix de cocos... Ils arrivent quand même à te chanter "je ne comprends pas". C'était chouette, mais ça n'en fait jamais assez à mon humble avis.

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Faut arrêter de crier à la merde. Voilà un très intéressant parallèle entre le cinéma et le jeu vidéo. Visuellement magnifique, aux scènes d'actions dantesques et au souffle assez épique, le film souffre surtout de problèmes d'écritures et de dramaturgie au sein des scènes. Le tout est très maladroit, assez bancal et parfois un peu concon, mais je salue l'effort.

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Pas très beau, pas très inventif, pas très drôle, un film assez paresseux, vain, inutile ? Ca peut faire passer le temps si on s'ennuie mais bon..

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La 1e fois que je l'ai vu, j'ai eu beaucoup de mal avec sa narration très, très décousue et j'étais vraiment, vraiment fatigué. Là je le compte donc comme une redécouverte. Et au final, j'aime bien Nos années Sauvages. Alors j'ai encore beaucoup de mal avec sa narration, il y a des moments où je me demande si on est quelques jours après la scène juste avant, voir même où nous sommes à cause de la réal de Wong Kar-Wai, avec ses très gros plans sur les visages mais c'est le style du film). Je trouve aussi le rythme un peu en dent de scie, il y a des moments où je décroche.
Mais ça reste un beau film sur la jeunesse, et à l'image d'elle : un film sauvage, errant, décousu. Le film est magnifique, de par ses plans, ses couleurs, avec des scènes vraiment marquantes. Et j'adore sa BO, avec d’excellents morceaux de Xavier Cugat, qui avec les images offre une ambiance, un style et un ton propre au film.

C'est un long-métrage maladroit, je trouve parfois qu'il manque de maîtrise. Mais est-ce que cela n'aurait pas enlever l'esprit libre et la sincérité du film ?

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Le film est visuellement magistral, aussi bien inspiré de Van Gogh, Gauguin que des estampes japonaises, certains plans étant de sublimes peintures. C'est, presque comme Nos années sauvages mais en plus bordélique, une suite de "moments", mais qui n'arrive jamais à capter l'attention sur la durée. On pourrait presque rapproché le film à Only God Forgives, avec ce visuel fantastique et sa trame extrêmement simpliste, sauf que ce qui rend Only God Forgives intéressant c'est le fond, les thèmes abordés et comment il jettent des pistes et les met en scènes, sur cette base simpliste. Ici, on ne sait pas trop ce que Wong Kar Wai veut nous raconter. Les personnages ne sont pas spécialement attachants (bien que les acteurs soient vraiment bons), et rien ne crée... "Quelque chose". On ne ressent pas grand chose, on ne vit pas grand chose... Contrairement à des films du même genre, comme encore Only God Forgives ou The Tree of Life. Il manque un attrait qui accompagne le visuel pour offrir quelque chose d'autre qu'une très belle peinture de 1h40...

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Mon premier Assayas, et on voit l'amour qu'il porte au cinéma, mais surtout aux actrices. Un scénario très fin, très bien écrit, avec une réalisation le servant parfaitement, Certaines scènes sont absolument géniales, d'autres vraiment, vraiment drôles (la discussion dans le casino autour d'une bière). Certains choix de réalisation, notamment ces fondus rappelant la fin d'une scène au théâtre sont assez sympa, mais crée un décalage, si Assayas avait approfondit cette idée de rappeler le théâtre avec d'autres effets j'aurais été peut-être moins déstabilisé, et en même temps ça aurait peut-être rajouté un côté artificiel au film.
Ah oui, et je suis tombé amoureux du personnage de Valentine.

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Coup de cœur gigantesque, monumentale claque. Assayas joue avec le spectateur et l'invite à un regard sur le cinéma. Qu'est ce que nous regardons, là ? Qu'est ce que nous regardons au cinéma ? Qu'est ce que c'est que ce film ? Qu'est ce qu'un film ? Que pouvons-nous faire avec, par, et de ces films ? C'est absolument génial, c'est absolument fantastique, c'est absolument merveilleux... Le genre de film où j'ai envie de pleurer juste pour l'expérience offerte, pour l'oeuvre offerte... Merci Assayas.
Ah oui, et je suis tombé amoureux de Maggie Cheung.

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Un film incroyablement lumineux, un vrai cocon où l'on a envie de rester... pour toujours. C'est... J'ai adoré durant le visionnage, mais ça me suit sans cesse depuis...

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Il émane une certaine beauté et une certaine poésie dans ce bordel sombre et déprimé. Visuellement c'est une claque esthétique, c'est absolument magnifique avec des couleurs, des plans, des angles de foufou. C'est incroyablement beau. À la base, le film était la 3e histoire de Chungking Express, mais Wong Kar Wai a décidé d'en faire un film à part entière. Je ne sais pas quelle était l'histoire prévue pour Chungking Express. C'est du coup assez similaire, avec ces deux histoires qui s'entrecroisent mais ici de façon très, très légère. Y a du coup pas mal de références et de renvois à Chungking, c'est presque une suite... Mais en beaucoup moins joyeuse et lumineuse. Y a un côté lourd, funèbre... Ici on à une espèce de comédie dramatique et une espèce de film noir, ce qui fait du coup que le film paraît assez bordélique. Ce sont des errances mais bon, on ne sait pas toujours où on va et... C'est le but, mais je trouve que au sein des scènes il y a un côté très ancré, qui fait qu'on ne ressent pas cette errance. Ici c'est plus des scènes reliées par un fil très fin. On voit les thèmes qu'explorent Wong Kar Wai mais ça reste un peu trop en surface j'ai trouvé. J'ai bien aimé, j'ai trouvé ça super intéressant, les acteurs sont superbes et comme d'habitude la bande son est top, et bien évidemment MAGNIFIQUE SAPRISTI, mais c'est un film difficile. Très libre, très très libre. Mais difficile

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Comme d'habitude chez Wong, le tout est imbibé dans un flou, dans une apesanteur ici lourde et amère. Et c'est beau, dans tout les sens du terme.

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C'était sympa. J'ai passé un agréable moment, je trouve que le rythme est vraiment réussi, je ne me suis pas ennuyé. Je trouve l'idée vraiment excellente, et l'exécution fonctionne. Après, j'avoue que le réel intérêt du film, et ce tout le long, est la découverte par le spectateur du monde offert ici. J'ai beaucoup aimé découvrir ce 2505, et c'est la force du film. Mais du coup, le scénario me paraît un peu fade à côté. Enfin son intérêt passe au second plan, et je ne suis pas le film pour son histoire et ses personnages, mais pour le monde qu'il montre. Et la réalisation très, très, très DTV se révèle assez fade, trop sage presque. Quelques moments vraiment rigolos, mais pas non plus la franche rigolade. Sympa quoi, bien que j'avoue être resté sur ma fin... J'en attendais peut-être un peu trop ?

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Un bon divertissement, bien fichu, bien joué, bien réalisé. Il est surtout intéressant de le mettre en parallèle d'un film tel que Sully de Clint Eastwood, où le climat de peur est sensiblement le même... Et quand on s'y penche, c'est vraiment fascinant. Presque 50 sépare les deux films, et on ressent dans les deux ce climat de peur, d'insécurité. Quand on sait que l'écrivain à la base du récit est un ancien soldat et que la guerre du Vietnam était là, il y a un véritable écho sur le film.

J'ai surtout aimé le cachet visuel du film, où chaque plan bénéficie d'un vrai travail, avec cette photographie rétro que j'adore énormément. Il n'a d'ailleurs pas trop vieilli, bien que le rythme du film soit assez erratique. Il faut le voir plus comme un mélodrame choral qu'un thriller. Certaines scènes sont d'ailleurs étonnement prenantes. Et les touches d'humour sont très drôles.
Ça reste un divertissement efficace et de bonne facture. Tout n'a pas bénéficié d'un traitement correct sur la longueur, il y a des moments assez creux et certains personnages qui ne remplissent que des fonctions. Mais je le conseille, c'est un bon film.

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Divertissement facile et gentillet typique des 80's. Ça se laisse bien regarder, c'est globalement efficace (bon le dernier acte est un peu pathétique) bien qu'on ne se laisse pas prendre pour des cons. C'est rigolo, c'est concon, c'est mignon.

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J'ai trouvé que c'était un bon divertissement. J'avais peur de me retrouver devant un truc fainéant et pompeux, alignant ses références de manière ultra-grossière. Alors pour ce dernier, des fois ça va (quelques clins d’œil visuels à 2001 qui sont sympa et pas putassiers), et d'autres vraiment, vraiment gros (le début à la Alien, ou un élément complètement tiré de Shining, qui n'est pas un gadget, mais plus une référence très, très grosse et maladroite). Le film est assez chouette à regarder, j'ai trouvé le rythme assez bon, même si on sent qu'on nous balance des trucs histoire de nous maintenir éveillé. Les gros problèmes sont surtout la lourdeur éléphantesque de la mise en scène des sentiments. Alors Tyldum (dont j'avais vraiment bien aimé son Imitation Game et moyennement emballé par son Headhunters) fait le job pour mettre bien en boîte ses scènes, il y a un côté immersif très agréable, mais alors il y a des gros soucis en terme de narration visuelle, et de mise en scène de l'histoire d'amour. La réal est assez maladroite du coup.
Je m'attendais à un twist en fin de film, et au final le pourquoi du comment est vraiment décevant. Et tout le dernier acte est assez paresseux, on retombe dans du divertissement basique et redondant de sci-fi.

Du coup ça reste pour moi un film bien sympa, avec quelques bonnes idées (je trouve qu'il tire de bonnes idées de son plan initial), un bon rythme et un aspect assez divertissant. J'ai passé une bonne séance, mais le tout manque vraiment de finesse.

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Moyennement convaincu. Je trouve qu'en fait tout est en demi-teinte. Certains gags sont vraiment réussis, et d'autres ratés. Le jeu des acteurs est assez aléatoire, bien que j'ai beaucoup aimé Patrick Lapp et son personnage. Donzelli a un jeu beaucoup trop théâtrale pour moi, et son personnage peu attachant ne met mettait pas vraiment en sympathie pour elle. Y a certaines scènes que j'ai trouvé chouettes, d'autres beaucoup moins...
Je trouve qu'en fait le plus gros problème est la réalisation. Si l'exercice de retranscription du Portugal en 1974 est réussi, je trouve qu'il y a un problème de montage et de mise en scène au sein des scènes. Sur le papier certains gags sont très drôles, mais dans le rendu, y a un pépin. Le gag avec le sandwich dans la voiture est l'exemple le plus frappant, ça coupe trop vite. Y a un manque de maîtrise je trouve, en témoigne aussi la scène complètement inutile (et mal foutue faut le dire) de danse qui sort de nul part, et sort du film. Et les split-screen sont vraiment mal gérés...
Et puis le film ne sait pas vraiment choisir son ton, il a le cul entre deux chaises... Comédie décalée, chronique, comédie dramatique et nostalgique...
J'ai pas passé un mauvais moment, mais pas mal de choses m'ont gêné. Dommage.

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Et ben... Agréablement surpris. Le 1er gros blockbuster de la Chine donc, en direction de l'Occident. Et bien allez le voir, pour soutenir l'effort surtout, mais aussi parce que c'est vraiment cool.
J'avais peur que Yimou soit cadenassé pour le film et au final non, on à un blockbuster de divertissement avec ce style et cette réal propre au bonhomme et à la mise en scène d'action chinoise, ce qui fait qu'on à de superbes scènes d'action. Ça ne se travesti pas pour plaire au reste du monde. Et ça c'est bien.
Du coup on a là un divertissement ultra divertissant, spectaculaire et épique. L'intrigue est ultra classique, mais ça se suit sans déplaisir et les personnages sont très sympas. J'adore aussi cette identité chinoise dans le visuel, avec les armures très colorées. Alors bien sûr il faut accepter le délire, et si on ne le fait pas on a rien à faire ici.

Si vous cherchez un divertissement bien foutu et très agréable, foncez. Et soutenez ce projet, pour voir arriver des exercices de ce genre différents et qui peuvent apporter beaucoup de choses

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Et bien bon petit thriller bien divertissant ! Plus suspens que véritable actionner, le film possède une chouette ambiance et, malgré quelques problèmes de scénario assez maladroit (et celui-ci, classique est très prévisible) et une romance à deux balles comme d'habitude, il tient la durée et on ne s'ennuie pas. À noter la scène de course-poursuite en voiture assez spectaculaire et vraiment bien fichue et un excellent Tom Sizemore (décidément quand il campe des personnages un peu foufou il est super). Très sympa.

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C'était bien, c'était beau ! Fin très marquante, acteurs excellents (Piccoli est merveilleux, et j'ai été ravi de revoir Margherita Buy), certaines scènes sont vraiment magnifiques et du pur Moretti (le match de volley bien sûr, l'entrée dans le théatre, la danse). J'ai juste eu du mal avec le rythme, et à rentrer dans le film. Je trouve qu'il y a quelques creux, mais rien qui ne gâche vraiment le plaisir.

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Le truc chiant avec Le Parrain, c'est que tout à été dit. Le truc bien avec Le Parrain c'est que pour vraiment être convaincu de son statut, il faut le voir.

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Un drame fantastique vraiment bien fichu, et surtout réalisé avec talent par Michael Curtiz ; c'est beau, avec des plans travaillés et bien pensés, doublé d'effets de lumières vraiment bons. Et j'ai adoré le jeu de Karloff, au début très subtil.

Et il serait très bête de crier à un clone du Frankenstein de Whale. L'aspect film d'horreur (qui n'en est pas un d'ailleurs), le thème, certaines scènes qui se répondent, Karloff et son jeu (voir même son aspect) lors de la seconde partie du film.Et je pense que c'est totalement voulu, enfin voulu pas seulement pour des fonctions commerciales. Je pense que c'est pour jouer avec, pour jouer avec l'image du monstre. Les traitements des mêmes thèmes est bien différent de l'oeuvre de Whale, et amène le public vers autre choses. Et surtout des propos et des messages vraiment intéressants, sur la Mort, la peine de mort, le libre arbitre. J'ai été surpris par cet aspect très agréable du film.

C'est du coup un vrai bon film, intéressant, bien pensé et bien fichu. Et l'aspect gangster, grande mode chez Warner à cette époque, est comme l'aspect Frankenstein, bien utilisés et dépasse la fonction tape à l’œil pour plaire aux spectateurs.

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Quand l'auteur adapte son propre livre (et dans un sens, son propre album) en film, c'est toujours intéressant. Dommage que du coup l'un des points noir du film soit l'écriture, ou plutôt la trame. Je reprochais au livre d'avoir une histoire très plate dans un sens, qui vivait de par l'univers, et ici c'est pareil. Mais quel univers ! J'ai adoré explorer ce monde merveilleux. Ici l'adaptation visuelle est vraiment, vraiment bonne. C'est vivant, c'est beau. Même au niveau de la technique c'est vraiment chouette. Et j'ai beaucoup aimé les chansons et l'ambiance musicale, avec des idées intéressantes (les différences musicales entre Joe et Jack). Le film est très agréable à parcourir et à suivre, bien que le dernier acte est un poil décevant, et que la narration et la venue de certaines scènes sont un peu bordéliques (le meilleur exemple est la partie avec Jack l’Éventreur, amenée de façon totalement random au sein même d'une chanson). J'ai passé un chouette moment, avec un univers très chouette et de très bonnes idées.

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Je suis un fan hardcore de Star Wars, et voir ça dans la saga... ça montre à quel point c'est réellement la plus grande.
J'ai eu un peu de mal au début. Enfin, peut-être même la plus grande partie du film. Mais ensuite vient une scène. Une. Puis une autre. Et là mon coeur s'emballe. C'est dingue. Et c'est très intriguant. Rogue One est un film très intriguant. Car toute cette fin nous fait relativiser le film. Et j'attends de le revoir avec cet oeil. C'est extrêmement étonnant de voir ça dans un blockbuster de divertissement, et surtout dans un film qui porte l'étendard de Star Wars.
Rogue One est une vraie pierre à l'édifice immense qu'est Star Wars, en lui insufflant ce côté funèbre étonnant, et surtout rappelant que si Han, Luke et Leïa ont survécu, ce n'est pas le cas de tout le monde, ce n'est pas le cas de tout ces soldats, ces peuples, ces gens, victimes d'une véritable guerre. Rogue One est un pur film de guerre, dans ses thèmes, sa réalisation (Gareth Edwards est bel et bien le maître de la grandeur), ses représentations des combats. Et le deuil. Car avant tout, Rogue One est un film sur le deuil, un film sur la mort, son immédiateté, son imprévisibilité et son acceptation. Et cette dernière demi-heure, terriblement divertissante et spectaculaire, amène CES fameuses scènes qui transforme le film, le change, et change notre regard envers ce qu'on vient de voir.

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Plusieurs fois, on dirait que le film adopte le point de vue du personnage de Cameron Diaz, de part les ellipses des scènes d'action qu'elle ne voit pas. Le problème est que, si c'est un des objectifs du film, c'est totalement raté (et plombe du coup énormément de scènes, comme l'apparition de Simon), en plus de nous gâcher les scènes d'action, presque inexistantes dans le long-métrages, qui, quand elles sont là, sont soit sympathiques mais assez sommaires, soit ridicules (bon, le truc des taureaux là, c'est naze et pas super bien fichu) . Le film tente de jouer avec les clichés mais sombre bien souvent dedans, et on se demande parfois du coup si c'est au second degré ou pas. C'est au final, assez mal réalisé je trouve. Le film se cherche une identité, et même sa photographie lisse ne l'aide pas, y a un cruel manque d'âme. Et niveau scénario, niet. C'est beaucoup trop maladroit et mal écrit pour être convaincant. Même les personnages : la menace est totalement abstraite, et June est, comme Diaz, INSUPPORTABLE. Dans les bons trucs, on peut noter un Tom Cruise qui s'éclate dans son personnage volontairement cliché, le héros unidimensionnel typique du cinéma d'action des 2000. Là, il y a un vrai truc. Mais ça ne fait pas grand chose avec. Reste quelques scènes divertissantes, et, voilà quoi, ça peut passer...Un film de gueule de bois diront nous... Mais ce n'est clairement pas bon.

C'est très bateau, assez con, pas très bien réalisé ("Oh la la, James Mangold il est quand même cool non ?"...) et pas très bien écrit. Et même en temps qu'actionner, c'est très, très bof, et très très fade. Avec un autre réal, un autre casting, est-ce que ça aurait été vraiment bon ? Car on sent bien le film de studio, lisse et facile. 117 millions de dollars quand même...

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Le truc chiant avec Le Parrain 2e Partie, c'est que c'est un peu moins bien que le 1er. Le truc bien avec Le Parrain 2e Partie, c'est que si on a pas vu Le Parrain 2e Partie on a pas vu Le Parrain et que Le Parrain 2e Partie c'est quand même excellent.

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Grosse claque dans la gueule. Lettre d'amour de Chazelle envers l'art, un putain de film avec deux performances absolument magistrales, une excellente écriture et des dialogues merveilleux. C'est fou, ça prend au tripes, le cœur bat la chamade à toute vitesse... Et quel tempo. Wow.

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Un film tellement doux, tellement beau... Presque contemplatif... Acteurs et dialogues en or.

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Faux film de gangsters (et c'est une des raisons de la déception des gens à son égard, ce qui ne devrait pas être le cas), le film souffre surtout d'être une fresque fourrée dans une conserve de 2 heures. Ce qui pose problème surtout dans les moments dramatiques. Le récit aurait mérité plus de pauses, plus de temps pour vraiment développés ce qu'il raconte. Parce que c'est très agréable à suivre. Si la durée pose problème comme je l'ai dit, l'histoire n'en reste pas moins très plaisante à parcourir avec des personnages très intéressants (mais certains trop peu développés) et des pistes lancées par Affleck sur cette idolâtrie du gangster. Contournant habilement les défauts du genre, il en tire un film divertissant, visuellement soigné (c'est super beau), et cachant bien son jeu (peu de scènes d'action -mais toutes superbement réussies-...). Ben Affleck fait un film hommage sur on pas un gangster, mais un hors-la-loi (comme se plaît à le dire Joe) évoluant dans le milieu des gangsters. C'est dommage pour cet aspect trop précipités, mais il en reste un bon film !

Annotation :

Voilà pourquoi j'aime le cinéma d'action. De vraies chorégraphies, un très grand soin, un très beau travail sublimé par une réalisation d'excellente facture, avec ces visuels que j'adore. C'est juste du tout bon quoi, les acteurs sont top (excellente distribution et Keanu Reeves est absolument génial), c'est super divertissant, jamais débile, il y a un second degré assez agréable et en même temps on ne tombe jamais dans la farce. Très, très hâte de voir la suite !