Films vus en 2018

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Vu le 2/01

Le titre me paraissait vraiment sympa. On cherchait une comédie familiale sympa à mater avec une ado de 12 ans. On a choisis ça au hasard. Et c'était génial.

Déjà j'adore Vincent Macaigne. Son style, son look, son jeu, son naturel. J'ai l'impression qu'il emmène vraiment sa personnalité dans chacun des rôles qu'il incarne. A côté de ça, je suis moins fan de Lafitte. Il m'énerve souvent, mais depuis Au Revoir Là-Haut, je le redécouvre. Et je l'aime. Vraiment beaucoup. Et à côté d'eux, une Ludivine Sagnier magistrale.

Bref, assez parlé des acteurs, parlons du film. C'est un film qui peut paraître assez banal à première vue, mais qui ne l'est pas tant que ça. Il soulève de nombreux problèmes importants tels que l'amour, le besoin de reconnaissance paternel, d'amour fraternel, l'adultère... Il crée un vrai univers, pile entre la comédie et le drame. Une vraie comédie-dramatique à la française. Le film ne se veut en aucun cas prétentieux et il met en scène des personnages bien ancrés dans la réalité, parfois même dépassés par cette réalité. Des personnages un peu bancals, un peu fatigués, un peu désespérés. Mais tellement pleins d'amour.

Il faut voir ce film pour le comprendre.

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Vu le 11/01

J'y suis allée sans me poser de questions, en grande fan d'Agatha Christie. Je savais pas vraiment à quoi m'attendre, mais je m'en foutais, je voulais voir à l'écran cette histoire qui m'avait tant marquée. Pour tout vous dire, j'avais même pas pris le temps de voir le casting.

Quelle surprise quand j'ai vu apparaître tour à tour Johnny Depp et Pénélope Cruz ! J'étais bien contente, vu que j'aime beaucoup ces acteurs. J'avoue qu'au début j'ai eu un peu peur, je me suis dit que l'histoire ne partais pas du bon côté. Une fois dans le train j'ai été rassurée.

Sans grande surprise, cela se passe comme dans le livre. Mais la fin est un peu différente. On y voit un Hercule Poirot plein d'humanité. Une comtesse très touchante. Et, je n'avais jamais vu Michelle Pfeiffer de ma vie, mais lorsqu'elle a dévoilé son visage j'ai été frappée par la beauté de cette femme, à en rester bouche bée.

Un film sympa, qui conserve une jolie ambiance Agatha Christie. Et une adaptation réussie.

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Vu le 22/09

En cours de philo, la prof nous propose de regarder un film surréaliste. Elle nous demande si on en connait, et ce nom sort automatiquement de ma bouche. Je sais pas pourquoi.

La première scène est assez atroce. Puis, face à des indications temporelles décousues, se déroulent des histoires farfelues. Des histoires sans aucun sens. Des histoires simplement surréalistes. On comprend rien et pourtant on est plongés dedans. Et c'est peut-être à ça que ça sert le cinéma: se laisser guider par ses émotions, notamment ses peurs pour ressortir avec des images plein la tête.

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Vu le 27/09

J'aime énormément les films Disney. Je passe toujours des moments incroyables. Et avant d'aller voir Coco, j'ai eu peur. Peur d'être déçue. Donc j'y suis allée avec une certaine appréhension.

J'ai adoré. Cet univers, au cœur du Mexique, m'a bouleversé. L'espagnol est si joliment employé dans ce film. Toute la culture qui est montrée l'est fait de façon resplendissante. J'ai vibré tout le film, rythmé entre rire et pleurs. J'avais 3 ans dans ma tête et l'impression d'aller voir le premier dessin animé de ma vie. Ça m'a fait tout drôle.

Le seul petit bémol que je pourrais trouver à ce film serait le fait que l'enchaînement des évènements est assez prévisible. Mais le message d'espoir et d'amour qui dit que l'on n'est pas obligé de choisir entre ses obligations et ce que l'on aime vraiment faire et les thèmes abordés, comme celui de la mémoire ou du succès à tout prix sont merveilleux et indispensables.

Je pense que Disney a réussi a comprendre cela et se sert de ses dessins animés pour véhiculer des valeurs aux adultes d'aujourd'hui et de demain.

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Vu le 9/02

J'adore le Palmashow dans le format sketch, que ce soit à la télé comme sur Youtube. Quand on m'a proposé de mater ce film, je me suis dis pourquoi pas, mais en ne m'attendant à rien de plus qu'une série de sketchs mis bout à bout.

Certes, par certains aspects ça ressemble parfois à cette idée d'assemblage de sketchs. Mais c'est marrant. Avant tout, ce film c'est une super comédie française, qui s'attaque à un sujet assez difficile à traiter dans ce genre-là, la Seconde Guerre Mondiale. L'histoire part de pas grand chose, juste deux loosers, doués en rien, qui se retrouvent à la guerre et cherchent simplement à pas crever. De là, tout devient hilarant, enchaînant les pays, les ambiances et les portraits de personnages.

D'ailleurs, le casting est incroyable: Adrien Ménielle, Florence Foresti, Julien Pestel, Kyan Khojandi, Simon Astier ou encore Slimane-Baptiste Berhoun. Pas mal de gens qui viennent d'Internet et qui arrivent à passer sur grand écran sans entrer dans le cliché, le baclé ou la suite de sketchs sans sens global.

C'est vraiment un super film, une comédie française qui mérite d'exister par son originalité et son cassage de code vis-à-vis du fossé Internet/Cinéma.

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Vu le 9/02

Bon, LOL, c'est un film qu j'adorais quand j'étais ado. Genre vraiment. J'avais l'impression qu'il retraçait à la perfection tout ce que je vivais.

Je suis toujours ado, mais j'ai grandi. Et avec du recul, ce film est effectivement sympa, mais moins fort que je ne le pensais. Je passe toujours un bon moment malgré le fait que je connaisse tous les évènements par coeur. Au-delà de ça, il a fait naître de très bons acteurs, je pense notamment à Félix Moati et Pierre Niney.
Et puis, ça m'a fait vraiment plaisir de redécouvrir Alexandre Astier dans ce rôle totalement différent de ce qu'on connaît de lui au travers de Kaamelott.

Donc voilà, c'est un film sympa, qui met bien en parallèle les galères que l'on doit gérer à l'adolescence et celles que l'on doit affronter dans sa vie d'adulte, en montrant que parfois ce sont aussi les adultes qui se comportent comme des ados.

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Vu le 10/02

Bon ce film est une revue. Mais pour la première fois je l'ai montré à mes parents, en sachant que c'était leur génération qui était dépeinte. Et ils ont trouvé ça cool et réaliste.

De mon côté j'aime profondément ce film. Il met en scène une époque (les années 70) que j'aime beaucoup par son aspect rock n'roll. L'histoire paraît d'abord banale et la fin te saisi d'émotions parce qu'elle est assez inattendue.

A côté de ça, les acteurs sont géniaux, chacun dans leurs rôles respectifs, campant de façon impressionnante leurs personnages. Et comment, au-dessus de ça, ne pas souligner la première performance au cinéma de Romain Duris ? Il est simplement merveilleux, son charisme crève l'écran, on se sent tous un peu copains avec lui.

Et pourtant, la fin reste terrible.

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Vu le 12/02

Une revue d'un film que j'adore (encore !)
Nan, vraiment, je sais pas vraiment par quoi commencer. Bon, les acteurs.
Michael Pitt, j'ai peu eu l'occasion de le voir au ciné, mais mon souvenir marquant c'est l'Asphalte de Benchetrit, dans lequel il interprète un astronaute qui s'échoue chez une vieille femme en banlieue. Et ce souvenir est fort pour moi. Et dans Innocents, il joue de façon merveilleuse là aussi.
Eva Green quand à elle est une actrice que j'ai découverte grâce à Burton et je la trouve parfois merveilleuse, parfois chiante à en crever. Et dans ce film, elle est à la fois fabuleuse et parfaitement belle.
J'ai gardé le plus dur pour la fin. Que dire de Louis Garrel ? Hormis que je l'aime d'amour ? Il est fabuleux, son jeu et son charisme sont incontestables, et sa beauté est à en tomber dans les pommes.

L'histoire, qui est donc servie par ces trois supers acteurs s'auto-critique. En effet, cette bande d'ado qui vivent mai 68 simplement à l'intérieur de leur petit appart' alors que la rue gronde sous leur fenêtre se prend un gros coup dans la gueule notamment à a fin.

Je ne saurais pas trop quoi en dire de plus, à part que c'est une ode au cinéma, à la révolution tant intérieure que concrète, à la liberté et à pleins d'autres choses.
Quand je le vois, ce film me paraît la beauté incarnée, comme si j'avais simplement à le contempler pour l'aimer profondément.

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Vu le 15/02

Ca faisait longtemps que j'avais pas regardé Star Wars. Celui-là, je l'ai maté dans un bus en partance pour Bayonne. J'avais peur de plus rien comprendre vu le temps qui s'était écoulé depuis le 1. Et je me suis laissée surprendre. C'est la première fois dans la saga que, sans vraiment comprendre, je me suis laissée happée par l'histoire, et que j'ai suivi activement tous les évènements.

L'histoire d'amour entre Anakin et Pad May ne m'a pas laissée indifférente. Et pourtant, ayant vu avant cela la trilogie 4, 5 et 6, je savais que tout cela n'était qu'un prémice et nous conduisait vers l'inévitable destin d'Anakin, et pourtant on y croit encore.

Cet épisode est un peu le dernier espoir que l'on puisse avoir dans la saga.

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Vu le 16/02

Je l'ai regardé en me préparant un peu. Je savais que c'était un Hazavanicius, un réalisateur que je trouve assez fascinant et simple à la fois. Ce réalisateur français me surprend à chaque fois, parfois en bien, parfois en moins bien, mais c'est toujours, à mes yeux, bénéfique pour le cinéma français.
Et puis je savais qu'il y avait aussi Bérénice Béjo, sa chérie, que je trouve très belle et qui m'a toujours scotchée par son jeu d'acteur.
Enfin y avait Louis Garrel, que j'aime profondément d'amour. Et pourtant je me demandais ce qu'il pouvait bien foutre dans le rôle de Godard.
La seule que je connaissais pas vraiment c'était Stacy Martin.

Alors je me suis lancée. Encore un film sur mai 68. Mais différent cette fois. Un film qui vit de l'intérieur, un film dans la rue, dans la jeunesse de l'époque. Un film qui suit un réalisateur qui court derrière ses idéaux, essayant d'y rester fidèle, malgré le succès. Et ça m'a vraiment touché. Ca questionne l'idée d'être communiste sans compromis mais en étant écartelé entre l'idéal et la réalité staliniste. Ca parle de la conciliation entre art et engagement. Ca parle du peuple. Ca parle de la jeunesse et des vieux cons. Ca parle d'amour.

D'ailleurs cet amour est porté tout le film par Stacy Martin, et elle le porte très justement et joliment.
Enfin, ça parle de cinéma. Toutes les ficelles sont là. Le noir et blanc quand cela s'impose. Le nu pour critiquer le nu.

Tout est réussi. Allez-y.

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Vu le 17/02

J'avais très peur et à la fois très hâte. Saint-Laurent est un personnage qui ne m'a jamais passionné, ni même emballé. Je trouve le monde de la mode totalement déconnecté de la réalité. Et ça me fait chier.

Et pourtant, sans fracasser trop de portes, le film réussi quand même un peu à montrer toute cette déconnexion. Même si c'est pas grandiose et un peu faiblard, c'est déjà ça. On peut par exemple citer les différentes collections qui défilent et à côté de cela, en vignette, des images de mai 68 ou de la guerre du Vietnam.

A côté de ça, l'histoire ne m'a pas vraiment surprise. Mais elle est servie par de super acteurs: Aymeline Valade et Léa Seydoux en muses magnifiques et charismatiques; Louis Garrel en amant fabuleux, excentrique et désespéré; et enfin Gaspard Ulliel, sublime en Saint Laurent, ce qui confirme mon amour inconditionnel pour cet acteur. Tantôt hésitant, tantôt très discret et tantôt très affirmé. Grâce à lui j'ai vraiment réussi à appréhender la complexité du personnage.
Le seul qui m'a vraiment laissé de marbre, c'est Jérémie Renier. Je n'ai pas du tout accroché avec son jeu.

Saint Laurent n'est donc pas l'expérience ennuyeuse à laquelle je m'attendais. La fin m'a fait sourire, notamment la scène finale, entre journalistes et Saint Laurent et ce fameux sourire, tendre et délicieux, qui m'a rendu amoureuse de ce sublime instant.

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Vu le 22/02

J'ai déjà vu ce film il y a 6 mois. J'en avais un souvenir très drôle. Je l'ai revu et je n'ai pas été déçue.

J'ai toujours été très critique sur les comédies françaises, refusant d'adhérer au système de la "comédie Christian Clavier". Et Le Sens de la Fête dénote vraiment de ces comédies. Jean-Pierre Bacri est génial, j'aime beaucoup son travail et son jeu d'acteur.
Il est le lien, dans ce film, qui uni tous ces petits destins qui bossent pour lui.
On suit tour à tour le DJ, incarné par Gilles Lellouche, que je trouve génial dans ce film, car il a un potentiel comique trop sous-estimé; Jean-Paul Rouve en photographe looser mais touchant; ou encore Vincent Macaigne qui est un acteur que j'adore et qui est à la fois touchant et drôle dans sa posture et dans son rôle.

Ce film a donc réussi l'exploit de me faire oublier Les Tuches, Qu'est-Ce Qu'on A Fait Au Bon Dieu, pour créer un moment suspendu, drôle et vrai.

Et ça fait vraiment du bien.

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Vu le 23/02

J'ai un souvenir très lointain de ce film, un souvenir qui date de mon enfance, un souvenir assez marquant et flou. Je me souviens que j'avais aimé profondément ce dessin animé.

Et, l'an dernier, j'ai lu Paroles de Jacques Prévert. J'ai été marquée par la liberté qui se dégage de ce recueil. J'ai alors emprunté comme une micro biographie de Prévert que j'ai dévorée. Et c'est là que j'ai appris que c'était le co-scénariste de ce dessin animé. Alors j'ai décidé de le revoir.

Et j'aime énormément. J'ai beaucoup aimé le design du roi, magnifique. J'aime l'histoire issue d'un conte de ce ramoneur et cette petite bergère. Et cet oiseau, moqueur et qui respire la gentillesse et la bienveillance. Et puis, y a un court moment avec la voix de Claude Piéplu que j'adore (aka les Shadock).

La musique, l'histoire et surtout le message, qui de prime abord paraît simpliste sont très forts. Et l'image finale résume tout l'esprit de Prévert, à jamais un artiste épris de l'amour de la liberté face à l'oppression.

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Vu le 23/02

J'avais la gastro ce jour-là. Malade à en crever. Et dans mes dernières ressources j'ai réussi à glisser ce DVD dans mon ordi et je me suis dit, foutu pour foutu allons-y.

Je sais pas vraiment ce qui s'est passé mais y a eu comme une alchimie. Je suis entrée en osmose avec ce film. J'ai retenu mon souffle et prié très fort pour qu'Anakin ne bascule pas. En vain. J'ai vu Pad May soucieuse et belle, parfois trop amoureuse. J'ai vu Obiwan soucieux et plein de bienveillance. Et j'ai vu la limite se flouter entre le bien et le mal. Le côté clair et le côté obscur. Les Jedis me sont apparus beaucoup moins sympathiques et les intentions d'Anakin je les aies comprises, grâce à son amour fou pour Pad May. J'ai aimé le voir regretter aussitôt son geste lorsqu'il sauve Palpatine et par dépit et déception de lui-même se soumettre à lui. J'ai vu sa larme rouler sur sa joue, et j'ai aussi eu envie de verser la mienne. J'ai vu ses yeux briller de rage et d'ardeur. J'ai vu toute l'ampleur psychologique de ce film et tout le côté manichéen que la saga s'était embêtée à mettre en place détruit en deux heures. Et j'ai aimé, violemment.

Et je crois que, paumée et baignant dans ma gastro, j'étais là, et je prenais conscience que la saga et ce moment avaient été créés pour voir Anakin et Pad May accomplir leurs destins en parallèle, presque en superposition, le premier renonçant à tout et devenant Dark Vador sous sa forme définitive en pensant sauver son amour et la seconde en donnant naissance à deux jumeaux, derniers espoirs vivants, sous les yeux d'Obiwan, tout en se laissant mourir, tuant l'amour du passé, l'amour insupportable, tout en lui donnant un nouveau souffle, celui de la vie de ces enfants innocents.

Et c'était tellement beau.

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Vu le 8/03

J'y suis allée parce qu'il y avait Guillaume Gouix et Laetitia Dosch et que leur promo télévisée m'avait parue plutôt sympa.

J'ai pas vraiment compris dans quoi j'étais tombée. Tout était décalé, de bout en bout. La dernière fois que j'avais vu Christa Theret jouer c'était dans LOL, et là, elle incarne le rôle d'une soeur presque incestueuse mais d'une beauté à couper le souffle. Et elle retrouve son ancien partenaire de jeu, Félix Moati. D'ailleurs, Moati est un pilier du film, et un pivot. Il incarne tous les duos et ces duos fonctionnent bien: père/fils, frère/frère, soeur/frère et Leatitia/Félix.

Au-delà du jeu d'acteur, l'histoire donne l'impression de partir dans tous les sens pendant un petit moment, mais tout est génial et calibré. Ca tient la route, et c'est totalement décalé: ce décor, le zoo est quand même assez spécial.

En fin de compte, il n'y a pas grand chose à dire sur ce film, hormis que c'est une expérience nouvelle à vivre car assez rare dans le cinéma et que c'est la première pierre d'un nouveau cinéma français.

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Vu le 24/03

Y avait pas grand chose à mater à la télé et on est tombés sur ça. On a passé un bon moment. Lellouche joue bien, mais Bourgoin reste très chiante.

Le scénario est pas exceptionnel car vu et revu. La réalisation n'a rien d'exceptionnel non plus. On se marre, souvent grâce à Lellouche qui joue à la fois sur le pathos et sur l'humour. Son personnage est clairement le plus intéressant du film.
En somme, une comédie française facilement oubliable mais agréable sur le moment.

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Vu le 24/03

Ce film attendait depuis pas mal de temps dans mon ordi. Je me suis lancée parce que j'en ai entendu une critique magnifique. Mais je ne savais pas à quoi m'attendre.

Quelle claque dans la gueule. Je me suis sentie réellement vivante pendant 1h40. Tout est fabuleux. Le postulat de base est super dur. Commencer un film par ça, c'est assez culotté. Et puis, tout s'enchaîne, entre le construit et le déconstruit.

Y a des scènes exceptionnelles: lorsque le personnage saute dans la rue avec son casque, la séance de tir dans la forêt, la séance de démolition dans sa maison... D'ailleurs, l'image de la démolition des choses, de cette destruction, parfois méticuleuse, parfois violente est parfaite.

Le personnage principal a une psychologie incroyable. J'aime sa simplicité et l'amour qu'il dégage. J'aime tout ce qu'il est, c'est un personnage tellement entier. Le beau-père est complexe et dur, assez fascinant. Karen est super juste. Mais mon personnage préféré est définitivement Chris, le fils de Karen. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j'aime tout de lui: son rock n'roll à la Effy de Skins, son homosexualité banalisée et pas là simplement pour faire plaisir et pour dire "regardez, y a un homo dans mon film", sa retenu, sa révolte, tout. Ce personnage me touche à un point inimaginable.

Ce film est un chef-d'oeuvre. Sans déconner. Il faut le voir pour saisir toute l'ambiance particulière et cette façon alternative de faire du cinéma, vrai et juste.

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Vu le 26/03

En cours de philo, on a maté ce film. C'était assez spécial au début. Sincèrement. Et puis, on s'attache petit à petit à l'histoire qui se complexifie doucement.

Deux personnages existent vraiment dans ce film. Les autres ne sont là que pour les entourer: il s'agit du père et du fils. Et les deux sont très différent mais s'aiment profondément. C'est assez incroyable ce respect et cet amour que le fils éprouve envers ses parents et ce sacrifice que ses parents font pour lui permettre de faire des études et de se sortir de leur statut d'ouvriers. Et ce statut est comme la musique entêtante du film: la honte d'être ouvrier.

Cette honte guide toutes les actions du père. Et le fils la ressent à chacun de ses gestes. Alors, quand surgit cette scène de confrontation à l'usine, impossible de savoir qui a tort et qui a raison. Impossible de juger l'un ou l'autre des personnages. Et ça c'est extrêmement réussi.

Enfin, cette critique du patronat prêt à tout pour le profit et violente et cette violence, de ce monde d'élites, est retranscrite dans les actions des personnages. Parce que le monde du travail est un monde d'une violence inouïe, ne l'oublions pas.

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Vu le 2/04

Film primé aux Oscars. La bande annonce me tentait pas mal. J'y suis allée.

Finalement, c'était un peu décevant par rapport à mes attentes. C'était bien. Mais pas sensas'. L'histoire de cette ado qui s'ennuie profondément et qui se découvre m'a rappelé une phrase de Coluche: " Ma mère me disait: 'Si tu sors dans la rue, fais bien attention qu'il ne t'arrive rien.' Mais s'il ne t'arrive rien, c'est ce qui peut t'arriver de pire quand t'es môme". Voilà, l'ennui de l'enfance/adolescence est un désastre et ce film le montre.

De plus, le personnage de la mère est touchant au possible. Et cette pauvreté de la classe moyenne des USA est si bien dépeinte. Mais rien d'ultra exceptionnel, même si c'est plutôt bien.

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Vu le 5/04

Je l'ai vu dans le cadre de la semaine du développement durable du lycée. J'avais peur que ce soit un de ces films chiants sur l'écologie. Eh non.

C'est vraiment sympa. On suit ces gens, humanistes. Parce que oui, l'écologie, aujourd'hui, c'est avant tout de l'humanisme. Et ça ne fonctionne pas sans ça. Et c'est cet aspect que j'aime beaucoup dans ce film. On y voit d'ailleurs HK qui fait quelques petites apparitions en soutien à ce mouvement.

Et puis, ça soulève tout de même un thème que je trouve central dans notre société: la désobéissance civile. Comment et pourquoi c'est important de s'y adonner ? ¨Parce que c'est notre responsabilité de se battre contre les choses qui nous offusquent. Regardez-le et vous trouverez des réponses complètes à ces sujets super importants à soulever.

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Vu le 7/04

J'aime énormément Gaspard Ulliel. Le rôle qu'on lui donne rend hommage à sa beauté et à son charisme empreint de timidité. Par contre, Isabelle Huppert me fait toujours autant chier, pardon de le souligner.

Au-delà de ça, je ne sais pas trop quoi en penser de ce film. C'est super déconstruit et les sentiments sont ultra-flous. Je me suis souvent sentie perdue, un peu comme dans un film des frères Larrieu. Mais en moins bien.

La fin, je ne sais pas trop quoi en penser non plus. Je ne saurais au final pas dire si j'ai aimé ou détester, mais j'y pense encore, ce qui est bon signe.

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Vu le 7/04

Il s'agit là d'un de mes films préférés. Maïwenn est incontestablement un génie.

Le thème de la police aurait pu vite devenir chiant, mais la brigade de protection des enfants nous fascine rapidement. Et tout ce petit groupe, composé d'Emmanuelle Bercot, de Karin Viard, de Marina Foïs ou de JoeyStarr est exceptionnel. Maïwenn a ce don de filmer les gens comme si on était au milieu d'eux. En fait, on vit pendant deux heures en plein coeur de cette brigade.

Que dire de tous ces personnages d'ailleurs ? Chacun prend son job super à coeur, et pourtant leur vie personnelle est un bordel sans nom. Karin Viard se sépare de son mari sans grande envie, et s'investit à fond dans ce qu'elle fait. Emmanuelle Bercot est une policière sincère, alcoolique sur les bords et lesbienne, sans qu'aucun de ces traits ne soit jamais exagéré. Maïwenn joue la photographe timide qui vient d'arriver dans le groupe et qui essaye de comprendre le travail de ces gens. Un peu niaise de prime abord, elle se révèle vite très touchante. Marina Foïs elle, tient un rôle très dur, anorexique, totalement perdue mais qui essaye de ne pas perdre pied. La fin vous bouleversera.

Enfin, que dire de JoeyStarr. En tant que personnage public, il divise énormément. Mais ce film le sers à merveille. Compagnon de Maïwenn à l'époque du tournage, elle lui donne un rôle merveilleux. Beau et sincère. Il donne des frissons à chaque scène, de l'engueulade avec Maïwenn à la scène de l'enfant arraché des bras de sa mère, en passant par la piste de danse. Il donne à pleurer autant qu'à rire. Il me semble voir en lui l'un des plus beaux rôles que le cinéma français n'ai jamais porté.

Maïwenn est bel et bien un génie. Tout est parfait et calibré. Son talent est immense, que dire de plus ?

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Vu le 8/04

C'est le premier film de Guillermo del Torro que je vois dans ma vie. Je ne sais pas trop par où commencer, tellement il y a de choses à dire.

Tout d'abord l'ambiance et les décors du film nous plongent tout de suite dans un univers à part, comme une bulle temporelle accrochée dans le temps. On s'y sent bien dans cette ambiance années 50, on a envie de s'y blottir et de ne plus en bouger.

Tout y est merveilleux. On comprend parfaitement la beauté du message transmis, avec cette idée, qui de prime abord paraît culcul mais qui est si bien servie, d'acceptation des autres.Cette idée d'acharnement à comprendre autrui est belle et est un thème peu traité de façon intelligente au cinéma. Et puis, del Torro réussi à englober pleins de combat de ces années-là (ex de la lutte pour les droits des afro-américains avec le personnage de Zelda), et par ce biais à intégrer à son film des minorités du cinéma actuel, sans pour autant le faire en se disant que c'est bon, il y a un noir dans le film, le quota est respecté. Ca dépasse tout cela.

Enfin, si je devais parler du casting je retiendrais deux acteurs: Sally Hawkings, qui m'a bluffée dans la justesse de son interprétation et Michael Shannon, incroyable méchant, à la façon de Christoph Waltz dans Inglorious Basterds, qui joue l'archétype de l'américain pourri, et qui permet de donner une réel dimension politique au film, en traitant la Guerre Froide.

C'est tout simplement fabuleux.

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Vu le 08/04

Quand je suis tombée dessus en zappant, j'ai vu les premières images et je me suis dit: "Olala, Guillaume Canet avait vraiment pas les moyens de tourner à cette époque, ça va encore être un vieux film débile avec sa bande de copains."

Bon, par certains aspects j'étais pas loin de la vérité. Y a effectivement ses copains et ça peut vraiment paraître débile pendant un petit moment. Mais plus je regardais, plus je me disais qu'il y avait un vrai propos de fond à ce film, et une vraie envie de critiquer la télévision. Et ça fonctionne.

Franchement, Diane Kruger ma bluffé dans son rôle de petite bimbo conasse. J'ai adoré. La fin m'a fait rire, et j'ai aimé cette idée majestueuse pour François Berléand.

Allez-y, c'est un bon film français, parfois très cynique.

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Vu le 09/04

Alors, film de Youtubeurs, ça fait toujours peur. La question qui s'est toujours posée à ce sujet c'est de savoir si le format film peut leur convenir, sachant qu'ils sont habitués à un format de vidéo de 5 minutes.

Et ce film met un point d'honneur à briser cette appréhension. On assiste à aucun moment à une série de sketch. Par contre, le ton est donné dès le départ: il s'agit-là d'une sorte de parodie des films d'horreur des années 90. Et ça permet de jongler admirablement entre le rire et la peur.

Le casting est très bien: Natoo et Kemar se donnent un rôle qu'ils tiennent à merveille. Vincent Tirel est exceptionnel, du début à la fin du film. Lila Lacombe, je ne l'avais jamais vue et j'ai été bluffé par son jeu. Enfin, mon petit préféré, Jérome Niel, est totalement fabuleux.

Si l'on doit parler du contenu, il faut se dire que c'est un huis-clos avec des morts suspectes. Et le switch de fin est incroyablement bien trouvé.

Ce film est donc la preuve qu'Internet est capable de se projeter au-delà de la case dans laquelle on l'a enfermé.

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Vu le 31/04

Au début ça m'a paru extrêmement bizarre. Mais l'idée de base me plaisait. Et puis, Melvil Poupaud est arrivé. Tout a changé. J'ai dû passer une partie du film les yeux fermés à simplement écouter sa voix. Je pense que je pourrais passer des heures à écouter sa voix si belle. Je l'aime tellement.

Et puis, l'histoire s'est déroulée. C'était sympa. J'ai passé un très bon moment. Rien de marquant à vie mais un très bon moment.
J'ai ri à plusieurs reprises et j'ai aimé cette idée un peu burlesque de ces destins croisés mais identiques. Je dois avouer que je n'ai pas toujours compris vers où tout ça se dirigeait, mais j'ai suivi.

La fin est assez banale, mais le film l'est aussi. Mais d'un banal qui paraît vrai alors ça en devient bien.

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Vu le 8/05

Je sais, c'est assez bizarre d'avoir vu pleins de Miyazaki sans jamais s'être arrêté sur celui-là. Du coup, je me suis enfin décidée.

Que dire de plus hormis que c'est un Miyazaki ? Qu'il est beau et poétique. Intelligent et intéressant. Enfantin et qu'il rend adulte. Triste et heureux.
Pas grand chose. C'est effectivement un magnifique dessin animé, dans lequel on se glisse sans vouloir en sortir. On passe un moment féérique, entouré de toutes ces âmes qui nous suivent. On découvre de merveilleux personnages, pas manichéens du tout, ce qui fait extrêmement plaisir, qui plus est dans un dessin animé pour "enfant".

Tout est parfait, en harmonie entre humains et nature. Les messages sont beaux et finement amenés. Miyazaki est un génie, et l'on pourrait s'étendre des heures dessus;

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Vu le 13/05

J'y suis allé parce qu'il y avait Javier Bardem et Penelope Cruz. Il est impossible de nier que ce couple est jouissif à l'écran.

Du coup, le film se plonge dans la vie de Pablo Escobar, génie du trafic de drogue en Colombie. L'une des premières choses qui frappe dans le film c'est la folie d'Escobar. Pas la folie mentale, simplement la folie des grandeurs. Escobar n'a pas de limites, si il faut faire atterrir un avion en pleine autoroute, il le fait.
A côté de ça, le film nous montre aussi un Escobar très loin d'être manichéen: il a un côté très humaniste, qui aide les pauvres de sa région, notamment en s'engageant en politique, à ses risques et périls; et un côté assez effrayant, pour les gens qui ont osé le trahir.

A côté de ça, Penelope Cruz joue très bien, même si son rôle a parfois tendance à énerver.
Mais, celle dont le rôle m'a le plus touché, c'est la femme de Pablo Escobar, qui est exceptionnel de calme et de sang froid.

Ce film a donc réussi à montrer les multiples facettes d'un homme tantôt encensé, tantôt descendu, mais néanmoins très audacieux.

Annotation :

Vu le 13/05

Je suis une très grande fan d'Alexandre Astier. Vraiment. Kaamelott me fascine, et lui, dans ses interviews me fascine encore plus.

Alors je me suis lancée dans ce "spectacle scientifique", qui avait l'air de pas grand chose au début. Mais dès qu'Astier est sur scène, il est absorbant.
Il parle avec passion, mais de façon très vulgarisée, de sujets scientifiques de prime abord trop compliqué à comprendre. Il cherche à déterminer si il y a de la vie humaine plus loin que sur Terre, en s'appuyant su des anecdotes, des faits historiques, des sketchs... pour créer une vraie fresque sur ce sujet.

Astier a de nombreuses cordes à son arc, et pour quelqu'un un tant soit peu intéressé par ce sujet, ce spectacle devient vite passionnant.

Annotation :

Vu le 18/05

Wes Anderson pourrait faire chanter du métal à un orchestre de melons domestiqués, j'irai quand même voir. Parce que ce mec est un génie et réussi tout ce qu'il touche.

L'île aux chiens est un dessin animé. Un très bon dessin animé, qu'on se le dise tout de suite, avec des décors à couper le souffle.
Il part d'une histoire qui peut paraître assez enfantine: une maladie frappe les chiens de la ville, ils sont donc envoyés sur une île, et un enfant va tenter de venir chercher son ami le chien sur l'île et va vivre une aventure avec ses amis les animaux.
Sauf que cet enfant est le fils du maire malhonnête de la ville. Que les chiens peuvent être soigné mais que le scientifique détenteur du remède est assassiné par intérêt. Que les chiens ont de vraies émotions humaines et qu'ils sont tous très différents, y compris un chien pas facile à apprivoiser. Et que toute cette histoire repose sur un scandale politique de grande ampleur.

En partant donc d'une histoire enfantine, Wes Anderson arrive à créer une vraie satyre politique de nos sociétés actuelles, avec des personnages chiens exceptionnellement forts et bien plus humains que les humains au final.