Films vus en 2019 [Annotation]

Par décennie :

10's : 44
00's : 6
90's : 4
80's : 6
70's : 4
60's : 103
50's : 2
40's : 0
30's : 0
20's : 0

Par note:

(10) : 0
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(6) : 42 ...

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Liste de

169 films

créee il y a plus de 5 ans · modifiée il y a plus de 4 ans

Ultime Combat
5

Ultime Combat (1987)

Deadly Prey

1 h 28 min. Sortie : 2 novembre 1987 (États-Unis). Action

Film de David A. Prior

Houblon-Warrior a mis 3/10.

Annotation :

Nanar un peu rigolo mais aussi un peu répétitif.
On est vraiment sur du film d'action à la platoon/rambo, avec de l'infiltration en boucle, un homme vs 1000 autres, et de l'action complétement pété.
Malheureusement, ces scènes d'infiltration, où le héros vient tuer des soldats uns à uns, sont un peu tourné en boucle, et au bout du 20ème soldat tué, on commence à en avoir un peu marre.
Heureusement que certains personnages ou twists du film (et notamment la film magnifique !), viennent égayer le visionnage.

Destination finale 5
4.8

Destination finale 5 (2011)

Final Destination 5

1 h 32 min. Sortie : 31 août 2011 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Steven Quale

Houblon-Warrior a mis 2/10.

Annotation :

Mon premier Destination Finale et ... j'ai pas aimé du tout.
Difficile de dire si les reproches que j'ai à faire au film ne fonctionne que pour celui-ci ou pour toute la saga, mais je vais tout de même essayer d'en parler.
Car au visionnage de ce film, je trouve que la formule en soit est un échec, jusqu'à me demander si elle peut réellement réussir de base.
Car si sur le papier, faire un premier accident, donnant des pistes sur comment les personnages vont mourir une seconde fois, peut paraître ludique et pourquoi pas amusant. Dans les faits, ça veut aussi dire qu'on doit caser en 1h30 : une intro des différents personnages du film, le gros accidents venant tous les tuer, un retour en arrière, puis la mort méthodique de chacun des personnages sensé être mort dans le gros accident. Ca me parait laisser assez peu de place pour autre chose, et c'est un peu le principal problème de ce 5ème volet : on a ici une suite de scènes de meurtre, sans interruption, et où il n'y a au final que très peu de tension car on sait qu'ils vont tous finir par mourir. Du coup : des morts impossible à éviter, et un ennemi impossible à vaincre car c'est la mort elle-même (dans tout ce qu'elle a de plus dé personnifié et implacable). Donc au final, une formule presque factuelle, où rien ne surprend, et où il n'y a presque pas d'enjeux, tellement la fatalité est inévitable (et les personnages ne sont bien sûr pas assez bien écrit pour justement créer un propos sur cette fatalité).

Pour ce qui est sur ce film en particulier... ba c'est quand même ultra beauf. Les morts sont vraiment nazes, c'est plein d'effet spéciaux gores qui font ultra complaisant et pas du tout ludique (on est quand même à l'opposé d'un Griffe de la nuit ou autres slasher réussi des années 80). L'humour est super lourd, les personnages insupportable, les dialogues mauvais, etc, etc... Toutes les tares qu'on peut attendre d'un mauvais film d'horreur teenager du XXIème siècle donc.

Donc un très mauvais film, que ce soit dans son fond (sa formule) ou sa forme (sa beaufitude). J'ai absolument détesté ce film.

L'Aguicheuse

L'Aguicheuse (1960)

Beat Girl

1 h 23 min. Sortie : 24 septembre 1965 (France). Comédie dramatique

Film de Edmond T. Greville

Houblon-Warrior a mis 6/10.

Annotation :

Curieux film.
Se focalisant sur un affrontement idéologique et symbolique entre l'ancienne génération et la nouvelle de l'époque, le film arrive à faire cohabiter en son sein imagerie rock & rebelle, et discours paternaliste & un peu réactionnaire. C'est sûrement car le film veut traiter sa thématique centrale par le biais de la fiction (une histoire de passé inavoué d'une femme) et non d'un réel affrontement argumentatif, où le réalisateur vient apposer son point de vue, que le film semble un peu bancale, ou du moins déséquilibré.
Dommage, car l'histoire en tant que telle est plutôt sympathique, le film assez agréable à voir, et la musique (bien que très répétitive) colle parfaitement à ce que l'on voit.
Dans l'ensemble un film sympathique pour ce qu'il tente, mais qui semble trop manquer d'ambition pour toucher vraiment quelque chose d'utile.

La Traversée du temps
7.2

La Traversée du temps (2006)

Toki o kakeru shôjo

1 h 38 min. Sortie : 4 juillet 2007 (France). Animation, Comédie dramatique, Romance

Long-métrage d'animation de Mamoru Hosoda

Houblon-Warrior a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revisionnage
Et je l'aime toujours comme au premier jour. Je me souvenais surtout de ce film, son traitement réussi du voyage dans le temps par le biais de slice of life lycéens. Et en effet je reconfirme, c'est un moyen très efficace, original, et pertinent d'aborder cette question de science fiction déjà tant débattu, par une approche si simple et triviale.
Et c'est notamment parce que ses personnages sont directement attachant (car drôle, et plein de défaut), qu'on rentre très facilement dans le film, et apprécions passer du temps avec eux, malgré le fait qu'il n'y ait pas tant de péripétie que ça.
Bref, vraiment un bon film. Simple et réussi.

Les Enfants loups, Ame & Yuki
7.8

Les Enfants loups, Ame & Yuki (2012)

Ôkami Kodomo no Ame to Yuki

1 h 57 min. Sortie : 29 août 2012 (France). Animation, Drame, Fantastique

Long-métrage d'animation de Mamoru Hosoda

Houblon-Warrior a mis 6/10.

Annotation :

Revisionnage
Bon ba un film que je trouve de moins en moins intéressant au fil des visionnages. Quand bien même son sujet principal est pas inintéressant (qu'est ce que éduquer des enfants? Sous quelle forme doit être l'héritage? Doit-on gérer de la même manière 2 enfants au aspiration différentes?), l'exécution est souvent beaucoup trop ennuyeuse, et un peu vaine.
Les différentes scènes du film ne communique pas assez entre elle, ça donne l'impression d'arc narratif un peu surfait qui n'apporte pas grand chose. J'apporte comme exemple principale le passage de l'arrivée de la mère à la campagne, où le film décide de s'arrêter sur à quel point la mère a du mal à se subvenir à elle-même, et à quelle point la solidarité du village la sauvera, voire même la transcendera. Mais tout ce passage du film n'a quasiment aucun lien avec la suite du film, on ne revoit presque jamais les personnages spécifiques à ce passage, et on ne ressentira plus du tout cette fameuse solidarité, alors que pourtant la mère ne déménagera plus !
Rajoutons à ça une fin à la fois inintéressante (le passage de la nuit dans l'école a quel intérêt franchement?) et bâclé (qu'est ce que les arcs narratifs autour du fils sont expédiés...), pour avoir un film qui a bon fond, pose les bonnes questions, mais se trouve incompétent lorsque vient le moment des réponses.
Et puis les personnages sont quand même pas foufou.

Le Garçon et la Bête
7.6

Le Garçon et la Bête (2015)

Bakemono no Ko

1 h 59 min. Sortie : 13 janvier 2016 (France). Aventure, Fantastique, Animation

Long-métrage d'animation de Mamoru Hosoda

Houblon-Warrior a mis 7/10.

Annotation :

Revisionnage
Toujours un film plutôt sympathique sans être incroyable.
Par son univers atypique, ses influences surligné, et ses personnages amusant, le film arrive à divertir dans sa quasi intégralité et à mettre de bonne humeur.
La thématique de l'élève qui apprend autant au maître que l'inverse est assez simple (et pas mal vu dans le cinéma), mais fonctionne vraiment parfaitement ici, grâce à son duo principal qui ont vraiment une super dynamique.
L'aspect "art martiaux" est aussi assez divertissant dans le film, et je me suis vraiment plu à suivre cette histoire de duel devant élire le prochain chef de village (enfin divinité mais c'est l'idée). Que ce soit dans les combats en tant que tel (assez rare au final) ou l'entrainement y menant.
Le film est pas vraiment subtil, et même assez "près du texte" dans son ensemble, mais il reste vraiment efficace et divertissant tout du long. Je ne lui demande pas plus et ça me convient bien.
Seul sa fin essaye d'aller un peu dans autre chose (notamment pour donner une finalité à son personnage principal qui n'en aurait pas sinon) et c'est surement là où le film se montre le plus maladroit, entre des comparaisons pas très intelligente (Moby Dick, meh), et un antagoniste assez pauvre (passé le twist que je trouve rigolo, car à la fois obvious mais assez simple de passer à côté, le personnage n'a vraiment pas grand chose à dire, hormis du Edgy cliché d'anime).
Mais bon, je lui pardonne car la finalité du maître est elle réussi, que son retour dans le monde humain était un arc sympathique (notamment vis à vis du vrai père du perso principal) et que dans l'ensemble je me suis bien amusé.

Le Masque du démon
6.9

Le Masque du démon (1960)

La maschera del demonio

1 h 25 min. Sortie : 29 mars 1961 (France). Épouvante-Horreur

Film de Mario Bava

Houblon-Warrior a mis 6/10.

Annotation :

Film d'horreur efficace par ses divers effets (on commence à être dans des longs métrages d'épouvante qui utilise plus les effets spéciaux, et la mise en scène pour faire peur que juste se reposer sur une histoire et/ou des monstres célèbres), mais un peu ennuyeux par son histoire très light qui n'a jamais vraiment su me passionner.
Au final, j'ai pas bcp de souvenir de ce qu'il s'y passe quelques semaines après...

À bout de souffle
7.2

À bout de souffle (1960)

1 h 30 min. Sortie : 16 mars 1960. Policier, Drame

Film de Jean-Luc Godard

Houblon-Warrior a mis 7/10.

Annotation :

Classique de la nouvelle vague s'il en est.
Et si je suis entièrement d'accord qu'en terme de mise en scène et de rythme, le film est assez incroyable, j'ai été moins porté par l'histoire.
La mise en scène, déjà, est vraiment étonnante de par ses parties pris radicaux qui marque une ruptures particulièrement marqué avec ses autres films contemporains. Par des scènes surcuté, et faisant fi de toute grammaire visuelle ou narrative cinématographique, Godard arrive ici à déconstruire entièrement nos habitudes de spectateur devant un film, pour nous en habituer à d'autres. Là dessus le cas des ellipse temporelle sont un cas d'école, car le film est remplis d'instant ellipsé plus ou moins long, qui donne souvent l'impression d'avoir sauté dans une scènes de quelques minutes voire parfois de quelques secondes.C'est assez déroutant de prime abord, mais ce qui est sauté est souvent assez futile et on s'y fait assez vite. C'est un peu comme si le film avait décidé d'éliminer de sa narration, certains plans qui ne sont là que pour assurer un confort au spectateur afin de lui divulguer des informations permettant de mieux comprendre ce qu'il se passe spatiotemporellement, mais qui en soit sont des informations assez peu utiles. Ainsi ce qui pourrait paraitre comme un parti pris un peu artificiel, vient au final modifier en profondeur l'impact qu'a la narration du film et la manière qu'on a de le recevoir en tant que spectateur. J'ai donné l'exemple des ellipses, mais on pourrait à peu près dire pareil des cuts "inutiles" (car montrant quelque chose qu'on était déjà en train d'observer), du jeu avec la grammaire spatiale du cinéma (champs/contre-champs désaxés, etc...), ou de la manière de filmer dans des plans très serrés qu'a Godard.
Pour ce qui est de l'histoire, ça me passionne un peu moins. C'est un peu une version plus virile d'assenseur pour l'échafaud, et je me sens moins en phase avec des acteurs comme Belmondo ou Ventura. Le film a aussi un peu tendance à s'essoufler de son long, sûrement car le fait divers original a du mal à couvrir 1h30.

Mais dans l'ensemble cette faiblesse narrative (du moins pour moi) et assez largement rattrapé par la manière dont le récit est filmé. Et là dessus le film est important et novateur. Il présente un projet de cinéma solide, qui a révolutionné la mise en scène de l'époque, et je comprends tout à fait pourquoi.

Les Yeux sans visage
7.5

Les Yeux sans visage (1960)

1 h 28 min. Sortie : 2 mars 1960. Drame, Épouvante-Horreur

Film de Georges Franju

Houblon-Warrior a mis 7/10.

Annotation :

J'ai un peu le cul entre deux chaises avec ce film, considéré en général comme un classique du cinéma français (du moins de genre).
D'un côté, je comprends tout à fait son aura, car le film en effet prodigue un fort sentiment de malaise, notamment grâce à son idée principale : la figure "monstrueuse" des yeux sans visage, c'est à dire de ces yeux humains entouré d'un visage blanc, d'autant plus effrayant qu'il épouse tout à fait les traits d'un vrai visage humain. Il y a là clairement un phénomène de la vallée dérangeante mais bien 10 ans avant sa théorisation. Là dessus c'est donc un succès sans équivoque, et chaque scène avec Edith Scob sont de belles réussites.
De l'autre... le film manque quand même de complexité, qu'elle soit narrative et thématique. Car le film est à la fois trop linéaire (on est sur une histoire déjà vu plein de fois, et qui en plus ne contient pas bcp de péripétie pour le masquer), et trop simpliste, voire un peu maladroit (la thématique des yeux sans visages, hormis dans son application dérangeant, n'est pas bcp exploité, et on se limite très vite à des personnages caricaturaux qui font des actions prétexte au scénario).
Du coup le film arrive à la fois à être réussit dans ce qu'il propose, mais est un peu court et un brin décevant lorsque vient l'avis global. Cela reste un film sympathique, mais que ce soit dans sa réputation ou son potentiel, j'en attendais un peu plus...

Flesh Gordon
5.4

Flesh Gordon (1975)

1 h 30 min. Sortie : 27 mars 1975 (France). Fantastique, Comédie, Science-fiction

Film de Michael Benveniste et Howard T. Ziehm

Houblon-Warrior a mis 3/10.

Annotation :

Film érotique d'aventure. Aussi cheap et maladroit que son postulat laissé attendre.

Le Voyeur
7.7

Le Voyeur (1960)

Peeping Tom

1 h 41 min. Sortie : 21 septembre 1960 (France). Drame, Thriller

Film de Michael Powell

Houblon-Warrior a mis 7/10.

Annotation :

Film plutôt particulier que j'avais bizarrement très hâte de voir, et qui du coup m'a un poil déçu.

Etant plutôt réceptif à l'esthétique Powell (même sans Pressburger), et sachant qu'il s'agissait d'un des ancêtres (parmi plein d'autres bien entendu) du Slasher, j'étais intéressé par cette proposition.
Et forcément, des tas de films étant passé par là, on ne peut que constater le progrès réalisé dans le genre par rapport à ce proto-slasher. Sur cet aspect là, le film est donc en dessous de mes attentes, mais un peu comme tout les ancêtres d'un genre, il n'est pas juste question de cela. Et ici + que voir des meurtres avec des mises en scène inventives, on est plus là pour parler de troubles mentaux, enfances gâchés, et quelque part éthique des tests scientifiques.
Et là dessus le film est assez sympathique. Forcement c'est pas totalement nouveau non plus (le genre horrifique regorge de pretexte tournant autour des limites de la science), mais l'angle reste original et rafraichissant (la science n'est pas vraiment traité frontalement).

Du coup pas vraiment un film grandiose, mais qui a le mérite d'exister, d'avoir eu son importance dans l'histoire du cinéma, et d'avoir développé sa propre personnalité. C'est déjà pas mal.

Les Quatre Cents Coups
7.7

Les Quatre Cents Coups (1959)

1 h 39 min. Sortie : 3 juin 1959. Policier, Drame

Film de François Truffaut

Houblon-Warrior a mis 8/10.

Annotation :

Revisionnage.
L'enfance fait parti des sujets de prédilections de nombreux artistes. Ils existent de très nombreuses œuvres en parlant. Et c'est dans ce terrain là que se place "les 400 coups" un des films phares de la Nouvelle Vague et de Truffaut.
J'ai vu les 400 coups une première fois au lycée, et si je l'avais trouvé sympathique à voir, je le pensais tout de même assez vain, pas très marquant et à l'image de son synopsis : simpliste et peu ambitieux. Vu que cela faisait longtemps, je me suis dis que le revoir serait une bonne idée (sans vraiment m'attendre à comment je serais capable de l'apprécier aujourd'hui) et ce revisionnage fut au final un véritable coup de coeur.
Pas que ma vision du film ai incroyablement évolué non plus, je pense toujours que le film reste assez simple (mais sans le -iste cette fois) et n'a pas 20 000 trucs à dire, mais à l'inverse ce qu'il propose est vraiment parfait, à tel point que le film arrive à transcender son postulat pour toucher plus loin qu'on ne pourrait penser.
Car au final cette petite histoire d'un garçon qui vit mal son enfance est particulièrement prenante car elle sonne vraiment juste. Et cela pour 2 raisons pour moi : déjà on sent tout le film durant à quel point Antoine est proche symbolique de Truffaut : que ce soit son enfance turbulente, l'importance du cinéma dans le film, les relations compliqués avec les parents, tout sonne à la fois juste et vécut (ce qui est confirmé par les anecdotes de tournage). Ensuite, la performance de Jean-Pierre Léaud qui est vraiment magnifique, son charisme, sa diction, sa gouaille crève totalement l'écran et rien que pour voir cet acteur jouer, ce film est un plaisir sans fin.
Cette authenticité établi, là où le film arrive à aller encore plus loin je trouve, est une de ses dernières scènes, celle avec la psychologue, passage où le film arrive à dresser un portrait absolu de son personnage principal, en le magnifiant par sa prestation (Léaud encore meilleur que le reste du film) et en permettant de bcp mieux comprendre Antoine Doinel par sa vision du monde. C'est vraiment somptueux, et c'est l'une des scènes les plus magnifique du cinéma français pour moi.

Bref, tout ça pour dire que ce revisionnage fut une claque, et que cela reste un film majeur, historiquement et qualitativement du cinéma français.

Samedi soir, dimanche matin
7.2

Samedi soir, dimanche matin (1960)

Saturday Night and Sunday Morning

1 h 29 min. Sortie : 2 juin 1961 (France). Drame, Romance

Film de Karel Reisz

Houblon-Warrior a mis 7/10.

Annotation :

Premier film de free cinema que je vois, et ça a pas mal joué dans mon appréciation du film.
Car au final si l'ensemble est assez simple, voire un peu oubliable, le film a historiquement une force non négligeable. On parle ici d'un jeune ouvrier (talentueux dans son métier) qui essaye d'oublier sa condition sociale en sortant les week-end, allant dans des bars, avoir des conquêtes amoureuses, s'amuser avec ses amis.
Là où le film est très intéressant donc est sa focalisation assez inédite pour l'époque sur la situation ouvrière des années 60 en Angleterre. Le ton est particulièrement juste, digne, et les personnages ouvriers sont vraiment montré comme des personnages méritant tout autant que les autres que l'on s'intéresse à leur vie. Cela peut paraître bizarre dis comme ça, mais de nouveau cela donne une très grande fraîcheur à ce film, dans un monde cinématographique boursouflé d'histoire bourgeoise, où les thématiques sont au final assez déconnecté des considérations d'un grand nombre de britanniques. Là dessus, il parait d'ailleurs assez évident que ce film (et son mouvement cinématographique en général) aura ouvert les portes à un Ken Loach (qui commencera sa carrière 5 ans plus tard).
Un film important donc.

La Petite boutique des horreurs
6.3

La Petite boutique des horreurs (1960)

The Little Shop of Horrors

1 h 12 min. Sortie : 1 juillet 1970 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Roger Corman

Houblon-Warrior a mis 3/10.

Annotation :

Pffff...
Peut-être l'ancêtre de la comédie nanardesque? En tout cas voilà une série B qui sait pleinement qu'elle en est une, et qui mise plutôt sur la drôlerie de son speech, ou de ses effets spéciaux, que de construire une véritable histoire, et forcément.. ça marche pas.
Entre le fait que malgré sa courte durée le film ennui pas mal, le mauvais goût (assumé mais mauvais goût tout de même) de ses gags, ou les mêmes quelques bons délires qui sont tellement répété que ça devient lourd, le film m'a vraiment fait l'effet d'un ecoeurement. Même Nicholson y est presque insupportable, c'est dire...

Spartacus
7.2

Spartacus (1960)

3 h 17 min. Sortie : 15 septembre 1961 (France). Péplum

Film de Stanley Kubrick

Houblon-Warrior a mis 5/10.

Annotation :

Pas ouf ouf cette tentative de Peplum de la part de Kubrick. Déjà car globalement ça fait un peu cheap, les acteurs ont pas forcément la tête de l'emploi (j'ai beau plutôt apprécier Kirk Douglas je l'ai trouvé assez... étrange ici), la majorité des grosses scènes d'actions sont skippés (surement un parti-pris, mais j'ai pas trouvé assez à côté pour le justifier), et même la couleur et les décors font assez terne... Tout n'est pas mauvais, y'a quelques scènes de la première moitié qui sont même plutôt sympathique (celle où les gladiateurs s'échappent par exemple), mais dans l'ensemble je me suis plutôt ennuyé devant ce film.

Bienvenue à Marwen
6.5

Bienvenue à Marwen (2018)

Welcome to Marwen

1 h 56 min. Sortie : 2 janvier 2019 (France). Biopic, Drame, Fantastique

Film de Robert Zemeckis

Houblon-Warrior a mis 3/10.

Annotation :

Ohlala que de problème avec ce dernier Zemeckis...
Déjà commençons par les qualités car grande surprise vu la note, tout n'est pas raté dans ce film ! Visuellement notamment ça tiens bien la barque, que ce soit les effets des poupées que j'ai trouvé plutôt réussi (un pote à détesté comme quoi) et surtout la mise en scène a quelques très très bonnes idées de mise en scène notamment dans son jeu entre les échelles : entre le monde normal et celui des poupées. Ca permet des effets de perspective très réussi.
Mais à côté de ça... la morale du film quoi... Etant un biopic, le fait de se centrer sur un homme qui est vraiment creepy (pour être soft) c'est pas foufou, il y a une forme de idéalisation du bonhomme (ou du moins de justification de ses actes) qui rend l'ensemble vraiment génant. Car le mec a beau avoir subit quelque chose de terrible et dont il est évident qu'il faut le dénoncer... ba le mec reste vraiment très sexiste à côté que ce soit dans sa vision très chelou de la femme (rien que l'explication de pourquoi il porte des talons hauts est assez représentative), ou de manière très visible son objectivation des femmes, et les relations très malsaines qu'il noue avec celles de son entourage. Du coup.. bof bof car même si le film est clairement pas 100% avec lui, à l'idéaliser, etc... ba il reste quand même très bienveillant voir légitimateur de son comportement, et ça passe super mal (encore plus que c'est un problème incontournable du film car c'est dans 100% des scènes).
Un peu frustré qu'un film réalisé de manière chouette ai un fond aussi pénible. Mais bon...

Asako I&II
7

Asako I&II (2018)

Netemo sametemo

1 h 55 min. Sortie : 2 janvier 2019 (France). Drame, Romance

Film de Ryusuke Hamaguchi

Houblon-Warrior a mis 7/10.

Glass
6.3

Glass (2019)

2 h 09 min. Sortie : 16 janvier 2019. Thriller

Film de M. Night Shyamalan

Houblon-Warrior a mis 6/10.

Tirez sur le pianiste
6.7

Tirez sur le pianiste (1960)

1 h 21 min. Sortie : 25 novembre 1960. Policier, Drame, Thriller

Film de François Truffaut

Houblon-Warrior a mis 6/10.

Lola
7.2

Lola (1961)

1 h 30 min. Sortie : 3 mars 1961. Drame, Romance

Film de Jacques Demy

Houblon-Warrior a mis 5/10.

La dolce vita
7.8

La dolce vita (1960)

2 h 54 min. Sortie : 11 mai 1960 (France). Comédie dramatique

Film de Federico Fellini

Houblon-Warrior a mis 8/10.

La Garçonnière
8

La Garçonnière (1960)

The Apartment

2 h 05 min. Sortie : 16 septembre 1960 (France). Comédie, Drame, Romance

Film de Billy Wilder

Houblon-Warrior a mis 6/10.

Les Canons de Navarone
6.9

Les Canons de Navarone (1961)

The Guns of Navarone

2 h 38 min. Sortie : 8 septembre 1961 (France). Guerre

Film de J. Lee Thompson

Houblon-Warrior a mis 5/10.

Zazie dans le métro
6.5

Zazie dans le métro (1960)

1 h 33 min. Sortie : 31 octobre 1960. Comédie, Fantastique

Film de Louis Malle

Houblon-Warrior a mis 7/10.

Sorry to Bother You
6.7

Sorry to Bother You (2018)

1 h 51 min. Sortie : 30 janvier 2019 (France). Comédie, Fantastique, Science-fiction

Film de Boots Riley

Houblon-Warrior a mis 7/10.

Death Note
3.5

Death Note (2017)

1 h 41 min. Sortie : 25 août 2017 (États-Unis). Action, Aventure, Fantastique

Film de Adam Wingard

Houblon-Warrior a mis 1/10.

Un grand voyage vers la nuit
7

Un grand voyage vers la nuit (2018)

Di qiu zui hou de ye wan

2 h 18 min. Sortie : 30 janvier 2019 (France). Drame, Film noir

Film de Bì Gàn

Houblon-Warrior a mis 7/10.

Jules et Jim
7.1

Jules et Jim (1962)

1 h 45 min. Sortie : 23 janvier 1962. Drame, Romance

Film de François Truffaut

Houblon-Warrior a mis 7/10.

Le Village des damnés
7.3

Le Village des damnés (1960)

Village of the Damned

1 h 17 min. Sortie : 8 février 1961 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Wolf Rilla

Houblon-Warrior a mis 7/10.

Les Trafiquants du Dunbar
7.1

Les Trafiquants du Dunbar (1951)

Pool of London

1 h 25 min. Sortie : 15 août 1951 (France). Policier, Drame

Film de Basil Dearden

Houblon-Warrior a mis 6/10.

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