Films vus en Août 2023

Annotation :

15 ans plus tard, c'est toujours le meilleur film d'animation en 3D qui soit sorti au cinéma (avec LES INDESTRUCTIBLES et SOUL).

Révision à l'identique

Annotation :

Anthony Spinelli ♡ est l'un des rares réalisateurs de films porno américains à parvenir à mettre en boîte des films glauques remplis de scènes bizarroïdes (voire tordues) tout en veillant à ce qu'elles restent sexy (voire plus), malgré des acteurs et des actrices aux physiques difficiles.
Fort.
Seul hic : la "musique au kilomètre" absolument insupportable.

Annotation :

Gentiment sympathique mais moins cool que FREE GUY (scénario avec lequel le film partage de troublantes similitudes).

Annotation :

Les 2 derniers téléfilms de John Flynn ♡, en collaboration avec Daniel Badlwin ♡ sont beaucoup plus intéressants que ce que tout le monde a bien voulu en dire ou que ce que l'on pourrait imaginer.
Bien sûr, PROTECTION ne vaut pas le précédent MEURTRES TRÈS ORDONNÉS (téléfilm vraiment remarquable) mais son script en "mode Paul Schrader" est solide, tout comme son casting.
Même si c'est clairement le genre de films auquel un réalisateur comme Quentin Tarantino fait allusion quand il dit vouloir "s'arrêter à temps", il y a pire téléfilm pour clore une si belle carrière dans le BZ !

Annotation :

Prolongement sympathique mais décevant de BEING JOHN MALKOVICH en plus "pauvre", cette mise en abyme aurait dû être bien meilleure !
Certains passages font quand même mouche et Nicolas Cage est un acteur tellement exceptionnel, qu'il y a forcément de quoi picorer mais ça patine pas mal.

Annotation :

Jennifer Lawrence dans une version light de THE LIFEGUARD (ou YOUNG ADULT).
Heureusement que c'est Jennifer Lawrence !

Annotation :

Nolan est un expérimentateur sonore hors-pair (comme DUNKERQUE l'a prouvé) mais un conteur d'histoires très limité, un dialoguiste médiocre et un réalisateur peu inspiré.
On était donc prévenu.
OPPENHEIMER est une fois de plus, exactement la somme de ses parties.
Fait nouveau, le réalisateur paraît s'être, en plus, désintéressé de la direction d'acteurs, tant le casting et les comédiens partent dans tous les sens.
Toujours est-il que ce long biopic inutilement alambiqué, passe à côté de tous ses sujets potentiels et finit par ressembler à une pâle copie désincarnée des "Films-dossiers" d'Oliver Stone, le talent et la folie en moins.
La seule et unique force mais aussi grande faiblesse du film, réside alors dans sa volonté de TOUT faire passer par le son, en force, jusqu'à l’écœurement.
Émotions, psychologie, amours, amitiés, haines, luttes politiques, TOUT sera invariablement souligné par le son, en plus des images et des dialogues.
Le gâteau magique trois couches version Nolan !?
3 heures, coincé entre une enclume et un marteau, durant lesquelles Nolan filme tout et son contraire, sans jamais faire sens (en dehors du travail sur le son, donc), sur-expliquant ce qu'on aurait parfaitement pu comprendre en 2 plans, martelant jusqu'à l'absurde la moindre de ses idées, à coups de dialogues inutiles (par peur du silence ?), tout en prenant soin de ne surtout PAS tourner les scènes qui auraient été intéressantes, ni de donner un peu de consistance à ses personnages, qui existent plus "grâce" aux acteurs qui les incarnent, que grâce au travail d'écriture ou de mise en scène du scénariste-réalisateur.
Ce gros pudding indigeste ne parle finalement de rien et répète ses motifs inlassablement, sans aucun point de vue clair, mais il le fait le plus bruyamment possible.
Le spectateur revoit les mêmes scènes 3 ou 4 fois, comme autant de variations, mais toujours à l'identique.
Et il finit ce "film qui ne se tait jamais" sans vraiment avoir compris ni la chronologie des scènes, ni le personnage central, ni son entourage, ni qui fait quoi et pourquoi, ni l'intérêt de réunir autant d'acteurs connus si c'est pour qu'ils fassent tapisserie.
Syndrome hollywoodien typique, ayant déjà englouti tant de "réalisateurs à la mode" = chez qui il faut tourner à tout prix, pour être cool.
Exactement comme Malick, à l'époque de sa LIGNE ROUGE, mais pour un tout autre résultat !
La mode : le pire ennemi du 7° Art.

Annotation :

RED 2 prend tous les mauvais tics de la concurrence et dénature toutes les qualités qui faisaient l'intérêt du précédent épisode :
- BO automatique, sans saveur (on ne peut pas dire qu'Alan Silvestri se soit foulé),
- montage incompréhensible (la filmographie du monteur est à ce titre très éloquente),
- mise en scène idiote (la filmographie du réalisateur est à ce titre très éloquente ² ),
- rythmique aléatoire dans les vannes,
- redite des punchlines entendues dans le film original,
- transitions "dessinées" dégueulasses (alors que celles du précédent, sous forme de cartes postales, étaient décalées, simples et efficaces),
- ficelles de scénario XXL avec suspension consentie d'incrédulité surhumaine exigée.
Bref, une suite "cash in" typique, qui a perdue tout le suc et toute la saveur du premier film dans le processus.
Seule la photographie assure le minimum syndical.
Et encore, en omettant les fonds verts dégueulasses, dans le même goût que ceux de la trilogie des HAS FALLEN, dont le premier épisode sortait la même année (2013, début du déclin pour les SFX des blockbusters hollywoodiens ?).
Au moins, Catherine Zeta-Jones et Anthony Hopkins s'amusent visiblement beaucoup.
Et ceux qui ont rempilés aussi, tout en n'ayant plus rien de neuf à jouer.
A ce titre, le personnage de la truculente Mary-Louise Parker se voit tristement sacrifié. Heureusement, elle a toujours l’œil du tigre et ne lâche rien.
On ne peut pas dire non plus que Lee Byung-Hun et Neal McDonough soient des choix heureux. Surtout quand on perd le badass Karl Urban, qui tenait leur double rôle à la perfection dans le précédent opus.
D'ailleurs, ce petit détail de casting cristallise à lui seul l'un des problèmes majeurs de cette suite qui, à trop vouloir tout faire en plus grand (2 acteurs au lieu d'1, plus d'action, plus d'explosions, plus de rebondissements), finit pas perdre sa force et son âme.

Annotation :

Un ton qui emprunte beaucoup au Craven de LA DERNIÈRE MAISON SUR LA GAUCHE.
Quelque part entre le sérieux complaisant et glauque d'un DOBERMANN et la gaudriole décalée des SMOKEY AND THE BANDIT, WILDSCHUT ne trouve jamais le juste milieu et finit par endormir, malgré la bonne gueule de ses 2 salopards et la plastique de son actrice principale, gironde peu farouche mais redoutable "final girl".

Annotation :

Les accents des acteurs sont tellement insupportables à l'oreille (entre Dornan, Gadot et Bhatt, AU SECOURS !) que même l' innommable VF semble préférable. Et c'est sans parler de la BO ?!
On sauvera de ce "Mashup" indigeste, la séquence lisboète qui donnerait presque envie de passer une nuit dans les rues de Lisbonne.
C'est bien la seule qualité de ce machin.

Annotation :

Mis à part son remake hilarant d'un classique anglais, sorti il y a déjà 17 ans (l'excellent WICKER MAN avec le non moins excellent Nic Cage), Neil LaBute n'aura donc fait que du caca durant toute sa carrière.
Sans Maggie Q, c'était 0/10.

Annotation :

4 ?!
4 personnes pour écrire "ça".
4 clampins qui n'ont fait que siroter des Piña coladas au bord de la piscine au lieu de bosser.

Seuls atouts du film :
Richard Roundtree ♡ toujours über classe et Brian Bosworth, forever ♡

Annotation :

La messe était dite en moins de 10 minutes.
Hélas, la suite du métrage n'a fait que confirmer l'impression initiale.

Séance inachevée

Annotation :

Éponge jetée au bout de 51 minutes.
On en viendrait presque à regretter WONDER WOMAN 1984 ?!

Séance inachevée : 0/10

Annotation :

Se retrouvera probablement en bonne position sur le podium des pires films sortis en 2023.
0/10