Flop Cinéma 2013

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Pour son aspect "vue subjective" qui mérite le détour, les scènes gores ayant été un challenge technique lors du tournage. Sinon l'histoire est assez naze et Elijah Wood a décidément du mal à se débarrasser de son image de jeune freluquet de la Comté. Alors, incarner un serial-killer complètement barré...

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Pas un ratage complet mais le rythme neurasthénique annihile tout suspense.

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Le côté roller-coaster fonctionne bien mais Dieu que c'est bête.

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Rendez-vous service, oubliez-le.

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Juste sans intérêt : les acteurs cabotinent (Sean Penn le premier) et l'histoire ne décolle jamais.

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Comme il est triste de voir une licence exploser en plein vol : le "twist" à propos du méchant est d'un ridicule à tomber. Et le concept de faire un "Iron Man" sans son armure est un suicide artistique et commercial incompréhensible de la part d'une major.

Annotation :

Un point pour McAvoy.
Un point pour Dawson.
Un point pour Cassel.

Moins sept points pour Boyle qui fait nawak avec sa caméra et pour son scénariste qui croit révolutionner le monde du polar avec un rebondissement vu à peu près un million de fois (à peu près) chez la concurrence.

Annotation :

Ben, je crois que c'est clair, je n'aime pas Star Trek.

L'univers est lisse et culcul, la mise en scène d'Abrams est imbitable dans les scènes d'action et le scénario nous prend pour des enfants de 10 ans (le cœur de cible de ce film ?).

Même Cumberbatch en fait des tonnes, c'est dire.

Annotation :

Plus Snyder fait des films, plus je me dis que ce mec n'a rien à dire d'un point de vue cinématographique.

C'est bourrin comme pas deux (le combat final, inutilement destructeur) et l'histoire n'émeut jamais malgré ses tentatives désespérées à grands coups de musique bien emphatique (TU LA SENS, MON ÉMOTION ÉMOTIONNELLE, HEIN ?).

Annotation :

Mais qu'est venu faire Ethan Hawke dans cette galère ? Au vu de son air hagard pendant toute la durée du film, il n'a dû cesser de se poser la question lors du tournage.

On est loin du Alamo au discours social promis par la bande-annonce : finalement, les personnages sont tous de gros connards, qu'ils soient "self-righteous" ou juste bêtement méchants.

En même temps, le concept puait un peu du cul dès le départ...

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Ben, c'est quand même très vilain, passablement con et surtout sans aucun intérêt. Et j'avais beaucoup aimé le premier.

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Insignifiant. Triste retour pour cette vieille ganache de Schwarzenegger...

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Ben, non, pas top.

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Cas d'école du film qui ne cesse de faire référence à d'autres sans jamais arriver à se créer une identité. Aussi, l'histoire n'a aucun enjeu ni de rythme.

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Vulgaire, crasseux, débile. Il vous en faut plus ?

L'histoire est la copie conforme, au rebondissement près, du scénario du premier. Le look général évoque plus un DTV mal emballé qu'un film méritant une sortie en salles. Et non, il n'y a rien de subversif à montrer une écolière vomir et se faire caca dessus en même temps, c'est juste con.

Annotation :

Ce second volet cristallise tout ce que le premier laissait craindre : Peter Jackson n'a plus d'inspiration et il se contente de nous fourguer un mauvais décalque de sa précédente trilogie.

La faute à un matériel d'origine qui n'a ni l'ampleur ni la quantité suffisante pour un récit épique : on suit une bande de voleurs partis piquer un gros pactole à un dragon, ce qui n'est pas du tout du même acabit que "Faut sauver la Terre du Milieu, mon p'tit Frodon Sacquet de la Comté".

(...)

L'absence de décors réels, l'intégration complètement aléatoire des nains à côté des "grands" à pleurer de rire et les baisses de rythme spectaculaires achèvent de clouer le cercueil de cette trilogie qui aurait dû rester un spin-off.

(...)

Bref, le sentiment d'avoir affaire à une copie chinoise du "Seigneur des Anneaux" persiste et empeste, d'autant plus que les séquences rajoutées par Jackson à l'histoire d'origine ne sont au final que des répétitions à l'image près de certaines séquences du "Seigneur des Anneaux".

Money, money, money...

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Un Woody Allen complètement insupportable, méprisant avec les riches (ça, on le savait) et les pauvres (ça, on le savait moins) : les premiers étant aussi superficiels et creux que les seconds sont bêtes à manger du foin - et au final, seuls les bobos du Queens trouvent grâce à ses yeux*.

Blanchett, dans le genre hytérique, fait le job mais c'est épuisant sur la longueur.

*Connard, va.

Annotation :

Encore un film adulé par la critique et haï par mes soins : vide de sens, le film tente de compenser par une abstraction se voulant lynchienne (raté) et un minimalisme lénifiant (les séquences se répètent en rythme ternaire sans variation).

Bref, on s'emmerde sévère et on fait semblant de ne rien comprendre pour ne pas le vexer, tout en comprenant qu'il n'y a rien à comprendre.

Le final s'emballe sans raison pour terminer sur une queue de poisson consternante de facilité (hoplà, le héros est devenu fou, toussa-toussa).

Joli travail de sound-design, par contre (NDMSBV* : encore heureux, putain !).

*Note de mon subconscient bien vénère.

Annotation :

Un des films les plus surestimés de cette année (continuez de scroller, y en a d'autres comme ça).

Mise-en-scène insistante et malhonnête, facilités de scénario ("On vous montre pas cette photo de trop près, ça risquerait de foutre en l'air toute notre histoire", dit le scénariste au spectateur dans les 20 premières minutes de film) et interprétation affectée des deux rôles principaux : les tics de Gyllenhaal finissent par faire rire (on compte les secondes entre deux clignements d'oeil) et l'air déprimé de Jackman ne fait pas illusion deux minutes et finit par ressembler à une caricature de teckel.

Le fond de l'histoire est au moins aussi puant que le "Mystic River" d'Eastwood : la torture, c'est mal, sauf quand on cherche à faire justice soi-même. Belle morale.

Annotation :

Un connard de bobo du Queens (cf. Blue Jasmine, plus haut) qui décide de commettre des meurtres alors qu'une équipe de documentaire réalise un film sur lui, ça vous rappelle pas un truc ?

Ce "Malcolm" (à ne pas confondre avec la géniale série de Linwood Boomer) est rip-off de "C'est arrivé près de chez vous", auquel il ne fait pas l'ombre d'une référence malgré l'incessante diatribe sur le cinéma que nous inflige son scénariste/réalisateur/producteur/acteur principal/trouduculdeservice.

Comble de l'ironie, le mec est persuadé d'avoir réalisé un truc follement original et novateur.

Annotation :

LE film surestimé de 2013, sans conteste.

Chiant comme la mort, boursouflé comme un bubon de pestiféré, aussi creux que la Fosse des Mariannes : oui, ça fait beaucoup de comparaisons faciles, alors je m'arrête là.

Le problème principal du film de Folman est qu'il énonce difficilement son propos sur plus de deux heures (la digitalisation des acteurs et donc de l'émotion au cinéma - oui, je simplifie) alors que l'un des sketches de "Holy Motors" en disait autant (sinon plus) en à peine 10 minutes et sans recours au moindre dialogue.

Ici, tout est verbeux, poseur, le personnage incarné par Robin Wright est agaçant de mollesse (fragilité, mon cul) et le design de la partie dessiné est juste affreux.

On a parlé de "magnifique portrait de femme", de "déclaration d'amour à une actrice" : j'y ai surtout vu une branlette arty noyée dans sa propre vacuité, qui a toutes les peines du monde à dire la moindre chose sensée sur son sujet et encore moins à mener son histoire correctement.

Les passages animés, au look floral très 70's, frappent par leur manque de pertinence : cela fait des années que cette esthétique a été vidée de sa substance politique et de son sens - non, cette esthétique ne symbolise plus la liberté et encore moins l'illusion de la liberté - et son utilisation dans cette optique donne un aspect anachronique, limite réactionnaire, au film. De plus, ils n'ont même pas l'excuse d'avoir un charme désuet du fait de leur laideur revendiquée.

Folman montre le recours à la technologie comme une annihilation de l'acteur et de l'émotion, en oubliant que son recours à l'animation traditionnelle au sein du film en fait de même, selon cette logique : pour moi, l'émotion n'est pas annihilée, elle passe de manière différente et c'est aux artisans de ce médium (la motion-capture, les CGI photoréalistes) de trouver une nouvelle grammaire visuelle pour la transmettre. Ce refus de la technologie (tout comme cette considération de l'animation traditionnelle comme plus "noble") témoigne d'une position réactionnaire latente, dérangeante pour un film se voulant une ode à la liberté de création, voire à l'anarchie créatrice.

Un nanard prétentieux et ampoulé, de ceux dont la critique adore se gargariser (d'aucun dirait se bran...).