Nous rencontrons des problèmes techniques sur la partie musique du site. Nous faisons de notre possible pour corriger le souci au plus vite.

Cover Games & 2020

Games & 2020

Je n'ai pas la passion de faire des critiques complètes.
Je préfère ce système de liste où je présente mon avis hâtif sur plein de jeux.
Ici sont répertoriés ceux que j'ai achevés en 2020.
Liste en cours bien sûr. Enjoy !

Liste de

9 jeux vidéo

créee il y a presque 4 ans · modifiée il y a presque 4 ans

BioShock
8

BioShock (2007)

Sortie : 29 août 2007 (France). FPS, Action-Aventure

Jeu sur PC, Xbox 360, PlayStation 3, Xbox One, Mac

Moriaca_Valhalla a mis 8/10.

Annotation :

BioShock The Collection - PS4 | 15h de jeu

C'est vrai que le scénario est canon.

Globalement le jeu est une critique du capitalisme. Sujet relativement classique, BioShock le travaille sous un autre angle avec une grande finesse.
Sans spoiler abusivement, Andrew Ryan fonde une ville sous-marine, Rapture, n'invite que de riches gens, permettant ainsi un tri dans sa population et empêcher les prolos (ces "parasites") de s'y installer.
J'aime beaucoup la raison de l'existence de Rapture, ville utopique du libéralisme. Et on voit déjà ce type de vision naître autour du globe, notamment avec des quartiers exclusivement pour les riches (accès restreint par un portail, des gardes, voir même un commerçant exclusif...).
Mais même dans ce paradis, le capitalisme joue son rôle sans encombre et façonne des pauvres.

Le maire de Rapture, Andrew Ryan, exacerbé, mutera finalement toute sa population en zombie docile, afin d'assouvir son idéologie et éradiquer toute futur prolifération de ces cafards réclameurs sans sous, ni honneur.
Spooky !

Après niveau gameplay, le jeu à mal vieilli.
- Les sensations de shoot sont plates. On a l'impression de faire du airsoft.
- Il y a un excédant de compétences, dont certaines peu utiles.
- Trop d'ennemis et toujours les mêmes.
- Le piratage, présent à outrance, long et répétitif.
- L'appareil photo est une mauvaise idée.
- Pléthore d'objets à ramasser largement dispensable. En avoir moins, mais avec une efficacité accrue, aurait été plus judicieux.
- Le boss de fin est... bref. Et les différentes fins ne valent aucunement la True End, qui respecte l'essence du jeu (apparemment les devs ne voulaient pas d'un boss de fin, ni de plusieurs fins, mais c'était une des seules obligations à intégrer à la demande de l'éditeur).

Le soucis c'est que Bioshock n'est pas vraiment un jeu pur action.
Tout ces combats bancals viennent trop fréquemment casser le rythme de l'exploration. On a envie de fouiner tranquille par moment... et c'est difficilement possible quand on se fait agresser constamment. Le jeu devient vite fatiguant à poursuivre malgré l’envoûtement de Rapture.

Pour finir, c'est sympa, l'ambiance est là, un level design généreux et parfois, on a de bonnes idées dans l'utilisation des capacités, offrant une grande expressivité. Mais je ne crois pas que ça vaut le coup d'y jouer en 2020. Il vaut mieux jouer à Dishonored ou Prey, similaires à BioShock (avec les pouvoirs notamment), et poussant plus loin le game design.

BioShock 2
7.4

BioShock 2 (2010)

Sortie : 9 février 2010. FPS, Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 3, Xbox 360, Mac

Moriaca_Valhalla a mis 6/10.

Annotation :

BioShock The Collection - PS4 | 20h de jeu

Bioshock 2 est globalement très proche de son prédécesseur.
On notera tout de même un filing des armes davantage nerveux, le piratage moins relou, des compétences mieux exploitées, le level-design plus organique, ou encore, des graphismes beaucoup plus fins.

Du coup, si vous avez fait le 1, le 2 peut, éventuellement valoir le coup.
Surtout que pour les baroudeurs de la veille, le jeu n'hésite pas à étaler du fan-service. Un exemple : les fameux clubs de golf dans le parc d’amusement d'Andrew Ryan.

Voilà, sinon passez votre chemin.
Parce que...

...certains défauts du premier restent ancré comme des sangsues :
- On se coltine à nouveau un tsunami d'adversaires à dézinguer, repopant sans relâche, hachant violemment notre parcours. Sans compter qu'il y a très peu de nouveaux ennemis et la collecte d'Adam (sorte d'argent magique), demande d'en affronter toujours plus à travers des vagues mode tower-defense.
- Il y a toujours trop d'objets à glaner. Surtout que ce jeu est plus dur que l'ancien : d'un côté c'est bien, le challenge rend l'immersion plus fun. On doit surveiller son stock de munitions ou sa santé + varier les armes et les pouvoirs. Mais cela force ainsi le joueur à fouiner dans tous les recoins à la recherche de trousses de soins ou de balles. Le problème, c'est que c'est Rapture que je veux explorer, pas le fond des tiroirs et des conteneurs... Moins d'items, avec une efficacité accrue et c'était bon.
- L'appareil photo était une idée pourrie du premier. Bioshock 2 aura malheureusement aussi droit à cet outil, même si ici, il est un peu moins contraignant dans son utilisation.
- Soucis de rythme. Je me suis forcé à finir le jeu.

Ces quatre défauts gâchent facile l'ensemble de cette suite.

Quant au fait d'incarner un Protecteur dans cette seconde aventure, cela tombe sous le sens.
Bioshock 2 tente d’approfondir le champ de sa mythologie.
Au détriment de son scénario cela dit. L'effet de surprise étant à l'eau, l’histoire patauge à apporter du neuf – surtout à la fin. Cependant notre odyssée n'est pas non plus désagréable à suivre.

Pour finir, fuyez le DLC avec les défis du Protecteur.
En revanche le DLC L'Antre de Minerve peut largement être tenté.
Mieux dosé, plus court, il retire deux trois trucs fastidieux du jeu de base (comme l'appareil photo), tout en exploitant mieux certaines mécaniques dans son level-design (comme le piratage). Le tout associé à un scénario un poil plus attachant.

Star Wars: Battlefront II
6.2

Star Wars: Battlefront II (2017)

Sortie : 17 novembre 2017. FPS, Action-Aventure, Combat

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One

Moriaca_Valhalla a mis 5/10.

Annotation :

PS+ | 20+ heures de jeu :

La fusion Battlefield + Star Wars a du charme.
L'univers est bien respecté, notamment visuellement et musicalement.

Mais c'est là son talon d'achille. EA essaye trop de respecter les films LucasArts et ne pense pas assez Battlefront II comme un jeu vidéo.

On peut faire état d'un paquet de carences :
- La lisibilité, où dans la cohue du champ de bataille, c'est ardu de différencier les tanks des supports par exemple. Tout se ressemble. S'organiser est loin d'être simple, surtout à quarante.
- Les skills sont chelous et mal conçus. Il y a peu de synergie. Certains ne sont vraiment pas évident à exploiter, ou sont très contraignants (mettent 3h à s'activer, effet de zone riquiqui, tourelles aveugles, etc).
- Le feeling des armes et de la visée sont... étranges.
- Le jeu est vite injuste. Soit on subit un pilonnage surprise sans possibilité de riposte. Ou alors on tombe face à un jedi qui bloquent TOUTES nos attaques tranquillou et vous instant-kill après. Très frustrant.
- Je suis d'ailleurs vraiment pas fan de ce système de héros. Tant que l'on n'a pas accès à l'un d'entres eux, tel Luke ou le TB-TT, on ne représente que de la chair à canon en général.
- Et ce système de "cartes". Des bonus passif, dont certains sont pétés. Mais il faut grinder vénère pour les activer entièrement. Ce que je trouve anti-esport.

Il y aussi tout un pan tactique à respecter : se battre un minimum en groupe, varié les classes, surveiller les différents points de contrôle, etc.
Et c'est très bien, par moment fun... quand il y a un peu de cohésion entre les joueurs cependant. Mais c'est relativement rare. Les objectifs sont trop dispersés et on part rapidement faire ça vie dans son coin.

Sans oublier la campagne solo. Débutant sur une bonne idée (on incarne une unité d'élite, désorienter suite à la chute de sa faction, l'Empire, à la fin du sixième film), c'est malheureusement écrit avec le cul et le gameplay est bof bof.

J'avais hésité à acheter ce jeu day one et je ne regrette pas. Merci le PS+.
Comparé à Battlefield, son plus proche parent, il tient difficilement la route.
Et je préfère traîner sur Overwatch, FPS compétitif largement mieux pensé.

Battlefront à du potentiel. En revanche il doit amorcer une rupture avec les films pour trouver sa propre voie, un peu comme KOTOR : la Saga Skywalker impose trop de limites en terme de game design.
Mais j'y crois difficilement. Trop de thunes sont en jeu.

Dragon Age: Inquisition
7

Dragon Age: Inquisition (2014)

Sortie : 21 novembre 2014 (France). RPG, Action-Aventure

Jeu sur PC, Xbox 360, Xbox One, PlayStation 3, PlayStation 4

Moriaca_Valhalla a mis 6/10.

Annotation :

PC - Origins | 120+ heures de jeu

AAHHHH putain, je l'ai traîné une éternité ce jeu.
Obtenu day one (2014) et terminé en 2020.
Six ans.

Pourquoi ? Ce jeu, c'est UNE purge.

Pourtant, l'histoire, honnêtement c'est de l'or. C'est bien écrit. Un florilège de personnages charismatiques. Le tout supporté par animation et une mise scène de qualité. Et Bioware exploite à merveille son univers nébuleux.
Le gameplay est agréable, bon mélange entre action et tactique.
Puis visuellement DAI est chatoyant, mention spéciale aux zones désertiques.

MAIS, il vous cassera les noisettes TOUT LE LONG !

- Avec ces quêtes fedex aux récompenses risibles, en veux-tu en voilà.
- Un tas de zones semi open-world immenses et vides à la fois. Où c'est hasardeux de se repérer sans une interface qui t’indique où aller.
- Les ennemis que tu rencontres dans les quinze premières heures de jeu seront les mêmes que tu croiseras au bout de 120h. Bonjour la répétitivité.
- Des combats longs et fréquents.
- Une interface dégueulasse, en particulier dans l'inventaire. On passe son temps à micro-gérer ses objets inutiles style Skyrim : c'est long, c'est chiant et ça rajoute easy 20h au compteur de jeu.
- Des tonnes de ressources redondantes à ramasser et nécessaires dans les 40 premières heures de jeu. T'es comme un appart parisien, tu fais plusieurs trucs à la fois : général, mineur, herboriste, psychiatre...

En plus que le jeu à déjà un scénario qui demande un investissement pour tout bien capter, entre la Garde des Ombres, le Cercle, Orlaïs, etc. Tout cela s'accentue si on a zappé les anciens Dragon Age.
Sans mettre de côté la prise en main du système de combat, très tactique, avec des stats partout comme dans un MMO et les expéditions de l'Inquisition, où il faut souvent y jeter un œil.

Et si vous voulez la fin de l'histoire, paye ton DLC (dénommé "Intrus") !


Franchement, c'est dommage pour Inquisition.
Juste en retirant cette marrasse de trop-perçu, il aurait pu être 100 fois supérieur. La base est là ! Bien solide. Juste un cut violent sur le contenu superflu, t'enlèves 3-4 régions et rebosse le level-design des zones restantes et c'était bueno.

Évitez-le, malgré ses qualités scénaristique. Hormis, "éventuellement" si vous êtes un fan de la série, prêt à bouffer de l’oiseux et que vous désiriez connaître comment se prolonge l'univers de Dragon Age.

J'espère que DA IV sera meilleur, et qu'il aura appris de ses erreurs.

Mais, bon. Electronic Arts.

Surviving the Aftermath
6.5

Surviving the Aftermath (2021)

Sortie : 16 novembre 2021. Gestion, Stratégie temps réel

Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PC

Annotation :

PC - Accés anticipé - EPIC Games Store | 15h de jeu

Ces derniers temps, je me suis intéressé aux jeux de gestion. En particulier grâce à JdG. J'en cherchais un avec la caractéristique d'être un simulateur de colonie, accompagné d'un aspect survie. Celui-ci avait l'air pas mal (et en promo). Il est rattaché à la licence Surviving Mars.

Le jeu étant accès anticipé, je mettrait surement mon avis à jour.
Si je devais le noter là maintenant, je lui mettrais 6/10.

Dans l'ensemble c'est sympa, ça fonctionne, surtout que j'ai zéro expérience dans ce type de jeu. Mais ça manque d'un ingrédient magique. Le petit truc qui rendra le jeu plus grand.

On construit sa colonie comme on veut, cependant c'est dommage de ne pas pouvoir la personnaliser plus que ça. D'un joueur à un autre, les villes se ressemblent.

Il y a un système d'expédition, où on envoie des éclaireurs découvrir des lieux & ressources. C'est pas con dans le principe, mais lourdingue à gérer. Cela mériterait d'être plus ponctuel.

J'ai mis mon premier run en facile histoire de comprendre les mécaniques de jeu sans trop galérer. Au début c'était le bordel, après c'était tranquille. Un peu trop même. Il n'y a pas de réel danger. Même si on est à court de ressources et qu'on subit une tempête nucléaire, ça passe crème.

Je vais attendre une ou deux mis à jour, et exécuter un second run, cette fois en difficile, pour voir si ce jeu en à plus dans la cuve.

Outlast: Whistleblower
7.4

Outlast: Whistleblower (2014)

Sortie : 7 mai 2014. Aventure, Survival horror

Extension sur Xbox One, PlayStation 4, PC

Moriaca_Valhalla a mis 7/10.

Annotation :

Outlast Trinity - PS4 | 4h de jeu

DLC convaincant.
Whistleblower complète bien l'histoire du jeu de base. Notamment avec ses différents clins d’œil, surtout ceux présents à la fin.

Celui-ci est assez court (4h pour moi). Tant mieux.
On a un rythme mieux maîtrisé. Le Outlast d'origine pouvait fatiguer sur la longue.

Un point que j'appréciais dans Outlast, c'était son léger humour noir.
Lâcher de petits éclats de rire était fréquent, en fonction du comportement de tel ou tel fou de l'asile.
Malheureusement, Whistleblower ampute cet caractéristique et tente de livrer une aventure d'une sanglante fulgurance.
Que j'ai eu du mal à digérer personnellement.
Ce DLC n'est clairement pas à mettre dans les mains des plus jeunes.

On notera que certains passages peuvent être frustrant, résultant d'un level-design brouillon. Impossible de trouver la sortie d'un niveau sans se faire chopper deux trois fois par un des véhément tueurs. C'est renforcé par l’absence d'armes. Dans un Resident Evil, on peut toujours essayer de gagner un peu de temps pour localiser une sortie, en déglinguant quelques zombies avec nos éparses munitions. Mais dans Whistleblower, c'est un autre calvaire, spécialement dans la noirceur de la nuit, où on tâtonne au moyen de repères visuels moindres.

Certaines routes d'échappatoire sont même très peu lisible.
Vers la moitié du jeu, le cannibale aux fesses, une double-porte interrompue ma fuite. Impossible de trouver un moyen de l'ouvrir ou de dégoter une autre sortie. Finalement il fallait juste sauter par-dessus ladite porte. Mais le jeu n'introduit à un aucun moment cet particularité. S'il y avait une porte, on la traversait, tout simplement. On ne s'amusait pas à l'enjamber...

Je pense que je ferais l'impasse sur Outlast 2, qui m'a tout l'air d'accentuer encore plus cet excès fiévreux de mettre du gore à tout bout de champ : j'ai eu ma dose.
Mais Outlast reste une série sympathique. Encore mieux à plusieurs.
La folie de l'asile de Mount Massive, elle se partage. Hihihihi.

EarthBound
8.4

EarthBound (1994)

Mother 2: Gyiyg Strikes Back

Sortie : 27 août 1994. RPG

Jeu sur Super Nintendo, Wii U, Nintendo 3DS, Nintendo Switch

Moriaca_Valhalla a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Wii U - Virtual Console | 30h de jeu

Petite perle des bas-fond du jeu vidéo. L'écriture est une merveille, avec une narration exploitant finement son medium, saupoudré d'un humour intelligent.
Le pixel art est magnifique. J'aime beaucoup l'ambiance urbaine du titre, assez rare dans les rpgs.
Et la bande-son est une brindezingue réussite. Dommage que la plupart des bons thèmes viennent finalement d'Earthbound Beginnings, son prédecesseur.

L'unique facteur qui vient gâcher la fête, c'est l'interface du jeu.
La navigation dans les menus est d'uuuunnnneee lenteuuuuuuur...
Le pire c'est pour s'équiper d'un objet. On n'a pas accès directement aux stats des objets et savoir si un pièce d'armure est plus valable pour tel ou tel gamin de l'équipe, demande de nombreuses et longues interactions dans les menus...

Sans oublier qu'on ne peut pas acheter plusieurs objets à la fois, soigner à la volée notre équipe, ou bien, l'impossibilité de connaître les effets d'un consommable durant un combat ou auprès d'un vendeur, ce qui oblige à tout retenir ou tout noter. Je pourrais continuer encore longtemps, mais je pense que vous avez compris.

On note aussi une grande quantité d'ennemis à affronter. Même si le jeu n'a pas de combat aléatoire, véritable puits de douleur des jrpgs, les monstres à l'écran restent difficilement esquivable, surtout dans les nombreux donjons au level-design douteux du jeu.

Cependant, si les ennemis sont faiblards par rapport à votre équipe, ils prendront soin de ne plus vous emmerder.
Encore mieux : si on lance une embuscade (en se faufilant derrière la créature) le combat ne se lance pas et l'adversaire est automatiquement vaincu.
C'est un vrai petit bonheur qui nous fait gagner beaucoup de temps, et on peut même s'en servir pour farmer de l'xp facile sur les ennemis.

Mais bon, Earthbound mériterait assurément une version remaniée.
Une interface répondant au doigt et à l’œil, des donjons retaffés, le tout accompagné de traductions autre que l'anglais ou le japonais et on étreindrait un véritable bijou dans nos mains.
Parce qu'actuellement c'est difficile de conseiller Earthbound au tout-venant. Malgré ses immenses qualités, le jeu est épuisant à parcourir.

Jouez plutôt à Lisa, Undertale ou tout simplement à sa suite, Mother 3.
Même si ces jeux n’auraient jamais pu fouler notre monde sans l'omnipotence secrète d'Earthbound, ils y puisent avec passion ce que cet ovni a de plus beau à offrir, retirant soigneusement les fâcheuses épines.

Dragon's Crown Pro
7.2

Dragon's Crown Pro (2018)

Sortie : 15 mai 2018 (France). Action, RPG, Beat'em up

Jeu sur PlayStation 4

Moriaca_Valhalla a mis 7/10.

Annotation :

PS4 | 25h de jeu

Un peu mitigé vis à vis de ce troisième jeu provenant des studios Vanillaware.
J'avais pourtant beaucoup apprécié Muramasa Rebirth et, dans une certaine mesure, Odin Sphere Leiftrasir... (ce dernier était bien trop long et répétitif, il aurait méritait d'être deux à trois fois plus court).

C'est au niveau du gameplay que ce "Beat them all" médiéval coince pour moi. Pourtant c'est vraiment dérangeant car le jeu est plutôt fun. Quand on part en quête dans les différents dédales du jeu, on peut vite ne plus voir le temps passer. Impeccablement rythmés, accompagnés de secrets : il est évident que l'ambiance dans les donjons est enivrante. Et plus on progresse dans l'aventure, plus cela s'affirme.

Mais d'un autre côté, le gameplay est juste... étrange.
Les combats sont peu lisibles. La faute au nombre important de personnages et monstres à l'écran, sans compter les effets magique.
Il faut aussi s'assurer de se mettre bien en face des adversaires. On loupe fréquemment nos attaques parce qu'on est mal aligné avec la créature que nous essayons de batailler.

Cependant, passé la moitié du jeu, l'expérience gagne en finesse. On arrive mieux à lire nos gestes au sein de ce bazar fulminant. L'introduction du online et la structure ouverte de la deuxième partie rend le tout plus jouable.

En revanche le système de quête est malvenu. Servant peu le lore, elles sont souvent contraignantes à accomplir.

Autre point noir : le jeu vous propose d'incarner un classe parmi un choix de six. Débutant avec le Guerrier, à la longue je l'ai trouvé un peu répétitif. "Tiens, et si je changeais de classe pour voir ?". Mauvaise surprise, si vous voulez changer de classe, il faut recommencer du début...

Voilà, le titre vous abandonne malheureusement avec un goût amer.
Dragon's Crown a assurément été développé pour être jouer en coop : ultime prière espérant ressusciter la fureur des Brawler des années arcades (Streets of Rage, Final Fight).
C'est visible notamment par l'inclusion de certaines mécaniques comme les runes. Quasiment inutiles en solitaire, en multi, leurs inclusions tombe sous le sens.

Bref, en solo on manque évidement le cœur du jeu.

Et c'est dommage. Dragon's Crown à le mérite d'être vraiment beau. Le chara-design est dantesque et les décors fantastiques. L'ost n'est pas en reste. Et l'écriture de l'histoire (narré par un conteur) fonctionne étonnamment bien. Clairement, le titre transpire la passion.

NBA 2K20
6.5

NBA 2K20 (2019)

Sortie : 6 septembre 2019. Basketball

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, Streaming

Moriaca_Valhalla a mis 5/10.

Annotation :

PS+ | 3h je jeu

J'ai toujours souhaité joué à cette licence.
Appréciant l'univers du basket (même si je n'y connais pas grand-chose), j'ai enfin pu me lancer gratuitement grâce au PS+.

Et ben, ça été la douche froide.
Le jeu à au moins le mérite d'être joli, l'ambiance dans les stades est bien retranscrit et les athlètes de la NBA répondent à l'appel. On apprécie les petits détails comme la montagne de chaussures de marque à notre disposition ou les musiques. Quant au mode Carrière, étonnamment, l'écriture est correcte, même si un tantinet lourdingue.

Cependant... NBA 2K est clairement confectionné pour les fans ardus de basket. Une bonne connaissance des termes de la profession, des techniques, des joueurs et des règles est vital.

Parce que NBA 2K vous jette vite comme une chaussette sale si vous êtes un néophyte à l'univers du ballon orange.
Entre les matchs illisible, l'abondance de contenu payant pour améliorer ses joueurs en classé, les tutos qui ne t'enseignent quasiment rien ou encore la myriade de détails techniques (parfois futiles) à retenir pour comprendre l'efficacité de tel ou tel joueur sur le terrain...

Sans oublier le gameplay m-ou d-u c-ul...
Vouer un amour inconditionnel pour le basket (et posséder beaucoup d'argent) vous sera essentiel pour apprécier la fausse profondeur du titre.

PS : J'ai mis la note de 5, étant donné que j'ai non plus trop joué au jeu.
Possible que je sois passé à côté de quelque chose, donc je reste clément. Sinon j'aurai mis 4.

Liste vue 100 fois