Cover Grands standards de jazz : versions originales et interprétations significatives

Grands standards de jazz : versions originales et interprétations significatives

Pour plus de facilité, je classe les standards par ordre alphabétique de titres.

Un standard de jazz est une composition musicale qui revêt une importance particulière dans le jazz. Les thèmes musicaux, souvent à la base d'arrangements ou d'improvisations sont très souvent ...

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28 morceaux

créee il y a 9 mois · modifiée il y a 8 mois

A Foggy Day

A Foggy Day

02 min.

Morceau de Fred Astaire

PiotrAakoun a mis 7/10.

Annotation :

"A Foggy Day" est une chanson composée par George Gershwin, avec les paroles de Ira Gershwin et rendue célèbre par Fred Astaire en 1937 dans le film "Une demoiselle en détresse" (titre original : A Damsel in Distress).

L'idée de la chanson serait venue aux frères Gershwin en rentrant d'une soirée, en partant de l'idée d'un jour de brouillard à Londres.

1937 : Fred Astaire
https://www.youtube.com/watch?v=BWxuGozDnP0
1951 : Lester Young
https://www.youtube.com/watch?v=jqMNxDWGmys
1956 : Ella Fitzgerald & Louis Armstrong
https://www.youtube.com/watch?v=Jg66AV7T2So
1956 : Charles Mingus
https://www.youtube.com/watch?v=QUo5gD6WlyA
1958 : Sarah Vaughan
https://www.youtube.com/watch?v=hSmKGYoBPh4
1965 : George Benson
https://www.youtube.com/watch?v=xr4YL5DnTVA
1992 : Tony Bennett
https://www.youtube.com/watch?v=Qi1NUnV_HZw
1996 : Wynton Marsalis
https://www.youtube.com/watch?v=-P2xoeGoWMs
1998 : David Bowie & Angelo Badalamenti
https://www.youtube.com/watch?v=wcpP57jxq74
2005 : Rufus Wainwright
https://www.youtube.com/watch?v=Im8_mSY7h5E

A Kiss to Build a Dream On
8.4

A Kiss to Build a Dream On (1993)

A Kiss to Build a Dream On

04 min. Sortie : 15 juin 1993 (France). Bande-originale

Morceau de Louis Armstrong

PiotrAakoun a mis 8/10.

Annotation :

"A Kiss to Build a Dream On" (Un baiser pour y construire un rêve, en anglais) est une chanson d'amour-standard de jazz-musique de film américain. En 1935, Bert Kalmar et Harry Ruby écrivent et composent une chanson intitulée "Moonlight on the Meadow" (Clair de lune sur le pré) pour le film américain "Une nuit à l'opéra", de Sam Wood, avec les Marx Brothers (pour lequel elle n'est finalement pas utilisée). Oscar Hammerstein II adapte alors les paroles plus tard en "Un baiser pour construire un rêve", pour le film musical "The Strip" de László Kardos de 1951.

1951 : Louis Armstrong
https://www.youtube.com/watch?v=fHjZQb-kGek
1951 : Hugo Winterhalter and his Orchestra
https://www.youtube.com/watch?v=Yo3EC36933s
1951 : Bing Crosby
https://www.youtube.com/watch?v=fULLf6_Wh54
1952 : Monica Lewis
https://www.youtube.com/watch?v=p9Xv0hl-S0A
1962 : Richard Chamberlain
https://www.youtube.com/watch?v=Fm8m-843xmg
2000 : The Manhattan Transfer
https://www.youtube.com/watch?v=au5eYxNtMBg
2002 : k.d. lang
https://www.youtube.com/watch?v=jygdjphIsWM
2004 : Rod Stewart
https://www.youtube.com/watch?v=oC1UkFZMgwM
2008 : Jessica Molaskey
https://www.youtube.com/watch?v=eYmLi6dYfbk
2009 : Deana Martin
https://www.youtube.com/watch?v=8bb6KvIW57I

A String of Pearls
7.8

A String of Pearls

03 min.

Morceau de Glenn Miller & His Orchestra

PiotrAakoun a mis 9/10.

Annotation :

"A String of Pearls" (Un collier de perles, en anglais) est un standard de jazz-swing américain, composé par Jerry Gray, avec des paroles d'Eddie DeLange. Son enregistrement en version musicale par Glenn Miller, en 1941, chez Bluebird Records, en fait un des nombreux grands succès de son répertoire et de l'ère du big band jazz des années 1940.

Ce standard de jazz est repris par de nombreux interprètes, en particulier par Benny Goodman en tant que V-Disc pour le moral des troupes de l'armée américaine sur le front de la Seconde Guerre mondiale.

1941 : Glenn Miller
https://www.youtube.com/watch?v=jg2vtWezWbw
1942 : Benny Goodman
https://www.youtube.com/watch?v=vVue5eyYXzc
1946 : The Modernaires w/ Paula Kelly
https://www.youtube.com/watch?v=Ohwa879YGEs
1958 : Glenn Gray & The Casa Loma Orchestra
https://www.youtube.com/watch?v=lBaq9n8OzOE
1959 : Kurt Hedelhagen
https://www.youtube.com/watch?v=hVQnl8TwSJc
1962 : Floyd Cramer
https://www.youtube.com/watch?v=IQXek25B3sw
1967 : Hugo Montenegro
https://www.youtube.com/watch?v=6KubsSZEruE
1970 : Max Greger
https://www.youtube.com/watch?v=_35sKPvbFaQ
1975 : James Last
https://www.youtube.com/watch?v=qrh1tAUQ3d0

After You’ve Gone

After You’ve Gone (1984)

After You've Gone

03 min. Sortie : 1984 (France).

Morceau de Marion Harris

PiotrAakoun a mis 8/10.

Annotation :

"After You've Gone" est une chanson composée par Turner Layton avec des paroles de Henry Creamer, sortie en 1918. Les paroles traitent du fait de se retrouver seul et se démarquent de la mélodie plus légère du titre. Le premier enregistrement est dû à Henry Burr et Albert Campbell en 1918 et sera suivi d'une version solo par la chanteuse de cabaret Marion Harris quelques mois plus tard. L'enregistrement de Marion Harris reçoit un bon accueil commercial et marque, d'après la bibliothèque du Congrès, la transition du chant populaire américain d'un style retentissant et pompeux à une forme plus subtile, valant son entrée en 2012 à ladite bibliothèque.

Le titre est réellement popularisé neuf ans plus tard, en 1927, par les versions de Bessie Smith et de Sophie Tucker. Parallèlement, le tempo de la chanson est accéléré par les groupes California Ramblers et Charleston Chasers, démontrant qu'After You've Gone pouvait être un véritable titre de hot jazz.

1918 : Henry Burr & Albert Campbell
https://www.youtube.com/watch?v=8_HJIfh4NlE
1918 : Marion Harris
https://www.youtube.com/watch?v=rnn7oEq_8Rw
1927 : Bessie Smith
https://www.youtube.com/watch?v=E2irOWuCouw
1927 : Sophie Tucker
https://www.youtube.com/watch?v=cTHS7Syi79Q
1927 : California Ramblers
https://www.youtube.com/watch?v=3zURBqAqj-E
1927 : Charleston Chasers
https://www.youtube.com/watch?v=u1-cqWpPIdU
1929 : Louis Armstrong
https://www.youtube.com/watch?v=31etR7r7g04
1930 : Fats Waller
https://www.youtube.com/watch?v=_R2wSyahQHg
1935 : Art Tatum
https://www.youtube.com/watch?v=GfV7U9Byyq8
1935 : Benny Goodman
https://www.youtube.com/watch?v=8qtJVThNQ_M
1936 : Django Reinhardt
https://www.youtube.com/watch?v=nM6hjt7tR0c
1943 : Sydney Bechet
https://www.youtube.com/watch?v=c7KVM8292Yk
1946 : Charlie Parker & Lester Young
https://www.youtube.com/watch?v=ChI59d1O_xI
1949 : Count Basie
https://www.youtube.com/watch?v=e8QLOdceQR4
1957 : The Charlie Mariano & Jerry Dodgion sextet
https://www.youtube.com/watch?v=O2BAB5N6jMg
1958 : Dinah Washington
https://www.youtube.com/watch?v=PQTqQ6XGKJ0
1962 : Ella Fitzgerald
https://www.youtube.com/watch?v=gCoVjIvkOEE
1974 : Nina Simone
https://www.youtube.com/watch?v=c7c4Ur1TPKs
1984 : Frank Sinatra
https://www.youtube.com/watch?v=TVhAn4JUpzY
2003 : Anthony Braxton
https://www.youtube.com/watch?v=Va10ym-aInA
2011 : Hugh Laurie
https://www.youtube.com/watch?v=7P_XNPFoEp0

Água de beber

Água de beber

Morceau de Vinicius de Moraes

Annotation :

"Água de Beber" (qui peut être traduit en français par "De l'eau à boire") est un standard de jazz de bossa nova composé par Antônio Carlos Jobim, et dont les paroles ont été écrites par Vinícius de Moraes.

Le titre, écrit en portugais à l'origine, a été adapté dans plusieurs langues, notamment l'anglais, l'allemand et le français.

1961 : Vinícius de Moraes
https://www.youtube.com/watch?v=9pPDRnIkJb8
1963 : Antônio Carlos Jobim
https://www.youtube.com/watch?v=CnBZoIBi9TY
1965 : Astrud Gilberto (avec Jobim)
https://www.youtube.com/watch?v=qZx-Z3_n4t8
1966 : Sergio Mendes
https://www.youtube.com/watch?v=oDcGyDAdlzI
1965 : La Lupe (avec Tito Puente)
https://www.youtube.com/watch?v=NtmWRsqCI3E
1967 : Frank Sinatra (avec Jobim)
https://www.youtube.com/watch?v=O4ysU5ZWKy8
1976 : Al Jarreau
https://www.youtube.com/watch?v=elVXL906dpc
1971 : Ella Fitzgerald
https://www.youtube.com/watch?v=EjXJ9rnPhzA
1972 : Pierre Barouh
https://www.youtube.com/watch?v=Q8Iat1eILlg
1986 : Astrud Gilberto
https://www.youtube.com/watch?v=9P8JkzKU8_Q
1989 : Eliane Elias
https://www.youtube.com/watch?v=xeB7Vi38szk
1997 : Lee Ritenour
https://www.youtube.com/watch?v=SASHiY_LJTM
2000 : Quarteto Jobim Morelenbaum
https://www.youtube.com/watch?v=koPb64iDGgY
2004 : Sophie Milman
https://www.youtube.com/watch?v=hNgQ5LpDQNo
2005 : Tania Maria
https://www.youtube.com/watch?v=feHAp8MWDU4
2006 : David Benoit
https://www.youtube.com/watch?v=F8YrWzZTubc

Ain't Misbehavin'
8

Ain't Misbehavin'

04 min.

Morceau de Louis Armstrong

PiotrAakoun a mis 9/10.

Annotation :

"Ain't Misbehavin'" est une chanson écrite par Fats Waller et Harry Brooks, avec des paroles d'Andy Razaf et rendue populaire par la revue musicale "Hot Chocolates" mettant en vedette Louis Armstrong, qui a été créée à Broadway en juin 1929.

Le narrateur de la chanson, bien que seul, promet à son amour de ne pas mal se conduire (« Ain't Misbehavin' »), que ce soit en sortant tard ou en flirtant avec d'autres femmes.

Plusieurs versions de l'écriture de cette chanson coexistent : Waller a raconté avoir écrit la chanson sur un piano miniature alors qu'il était en prison pour un problème de pension alimentaire. Son avocat a vendu la chanson pour 250$, permettant à Waller de payer la pension et de sortir de prison. Pour Mark Steyn, la chanson a été écrite en quarante-cinq minutes par Razaf et Waller dans l'appartement de celui-ci. Ils se sont alors rués vers le théâtre pour la montrer à Harry Brooks.

"Ain't Misbehavin'" est une des chansons de la revue musicale entièrement noire à succès "Hot Chocolates", donnée au Connie’s Inn de Harlem. Elle est à l'origine chantée par Margaret Simms et Paul Bass, puis par les Hallelujah Singers de Russell Wooding. Fort de son succès, "Hot Chocolates" est joué à Broadway à partir du 20 juin 1929, où Louis Armstrong se joint au casting à la trompette.

1929 : Fats Waller
https://www.youtube.com/watch?v=o1TIHXBzFHU
1929 : Louis Armstrong
https://www.youtube.com/watch?v=ljuo5fkW-fs
1934 : Duke Ellington
https://www.youtube.com/watch?v=rFsGijSoAFk
1937 : Django Reinhardt
https://www.youtube.com/watch?v=jMntBPkCP3s
1945 : Anita O'Day avec le Nat King Cole Trio
https://www.youtube.com/watch?v=xNIc5Ex9P2Y
1946 : Benny Goodman
https://www.youtube.com/watch?v=ZtFshmCxstM
1948 : Art Tatum
https://www.youtube.com/watch?v=RqV4ghC2On0
1950 : Sarah Vaughan avec George Treadwell
https://www.youtube.com/watch?v=FVgL4LJi4Ww
1957 : Dinah Washington
https://www.youtube.com/watch?v=0Z1E8quMHYE
1957 : Chet Atkins
https://www.youtube.com/watch?v=RjDtuodFEWM
1957 : Ray Charles
https://www.youtube.com/watch?v=ujSPyZ6yueM
1957 : Teddy Wilson
https://www.youtube.com/watch?v=Gh11VZqJMaU
1957 : Hank Jones
https://www.youtube.com/watch?v=CoMeVO28FOg
1958 : Billie Holiday
https://www.youtube.com/watch?v=Jy0yuleAvyQ
1963 : Ella Fitzgerald & Count Basie Orchestra
https://www.youtube.com/watch?v=EVDChx0HRjE
2003 : Peter Cincotti
https://www.youtube.com/watch?v=tVk80UVH0FE
2014 : Jason Moran
https://www.youtube.com/watch?v=rcIs8p8innI

Airegin

Airegin

05 min.

Morceau de The Miles Davis Quintet et Sonny Rollins

Annotation :

Airegin est un morceau composé par le saxophoniste ténor Sonny Rollins en 1954 et devenu par la suite un standard de jazz. Le titre provient du nom du pays Nigeria qui est épelé à l'envers et révèle à la fois le grand intérêt de Rollins pour les origines du jazz africain et de ses propres origines. Il est enregistré en 1954 par Miles Davis sur l'album Bags' Groove avec Rollins au saxophone et enregistré à nouveau par le Quintet de Miles en 1956 sur leur album Cookin'. Même si “Airegin” est incontestablement un titre favori des saxophonistes, il a été enregistrée par de nombreux instrumentistes.

1954 : Miles Davis Quintet avec Sonny Rollins
https://www.youtube.com/watch?v=aQxJCrGSLqE
1956 : Miles Davis Quintet
https://www.youtube.com/watch?v=83UlelxcALw
1958 : Lambert, Hendricks & Ross
https://www.youtube.com/watch?v=Ul54NWmwLxs
1959 : Terry Gibbs Dream Band
https://www.youtube.com/watch?v=Ni5zHYQgZI0
1960 : Wes Montgomery
https://www.youtube.com/watch?v=q72GV9cwkr8
1960 : Art Pepper
https://www.youtube.com/watch?v=GlHBFcYOc4U
1962 : Grant Green
https://www.youtube.com/watch?v=1Gi2-RSMLcw
1971 : Tete Montoliu
https://www.youtube.com/watch?v=u7RXtNWbpcI
1972 : Dexter Gordon
https://www.youtube.com/watch?v=MLYnMjQiUiI
1974 : Hubert Laws
https://www.youtube.com/watch?v=oCGbKQfJ3eU
1974 : Phil Woods
https://www.youtube.com/watch?v=MH4u6EPzSZo
1977 : Maynard Ferguson
https://www.youtube.com/watch?v=jvsmF-YJlTA
1981 : Nick Brignola
https://www.youtube.com/watch?v=6ff6se9-194
1983 : Stan Getz & Chet Baker
https://www.youtube.com/watch?v=DkrLCxBzj_s
1985 : The Manhattan Transfer
https://www.youtube.com/watch?v=TsbY7ImJHlM
1990 : Tito Puente
https://www.youtube.com/watch?v=YuppHArj7Y4
1993 : Michael Brecker avec David Friesen
https://www.youtube.com/watch?v=-4L1WxTkeH8
1996 : Toots Thielemans
https://www.youtube.com/watch?v=KDBndsKxXsg
1998 : Scott Colley
https://www.youtube.com/watch?v=Zl26oh5g8pc
2002 : Dick Oatts & Don Braden
https://www.youtube.com/watch?v=-tn8TZc07oI
2012 : Brad Mehldau Trio
https://www.youtube.com/watch?v=8fve__DB2og

Alexander’s Ragtime Band

Alexander’s Ragtime Band (1911)

Alexander's Ragtime Band

Sortie : 1911 (France).

Album version de Arthur Francis Collins et Byron G. Harlan

PiotrAakoun a mis 7/10.

Annotation :

"Alexander's Ragtime Band" est une chanson de ragtime écrite par Irving Berlin en 1911. La chanson est devenue un hit énorme. La partition s'est vendue à plus d'un million d'exemplaires durant la première année. C'est cette chanson qui a lancé l'engouement pour le ragtime.

1911 : Arthur Collins et George Byron Harlan
https://www.youtube.com/watch?v=x9VGvaDRxNQ
1911 : Billy Murray
https://www.youtube.com/watch?v=kiAf_BpsaRQ
1927 : Bessie Smith
https://www.youtube.com/watch?v=TSU1uwUAWOs
1934 : The Boswell Sisters
https://www.youtube.com/watch?v=3tTVpCrYNbY
1937 : Louis Armstrong
https://www.youtube.com/watch?v=T7KmcVTBFSg
1938 : Bing Crosby & Connee Boswell
https://www.youtube.com/watch?v=adaqSPzkCns
1947 : Bing Crosby & Al Jolson
https://www.youtube.com/watch?v=vWZnCRzfF5M
1958 : Ella Fitzgerald
https://www.youtube.com/watch?v=3EM8aUzLX8M
1979 : Ethel Merman
https://www.youtube.com/watch?v=To50vIhaEiA

All Blues
8.2

All Blues (1997)

All Blues

11 min. Sortie : 1997 (France). Jazz

Morceau de Miles Davis

PiotrAakoun a mis 10/10.

Annotation :

À la suite du sentiment d'avoir entièrement exploré cool jazz, bebop et hard bop des débuts de sa carrière des années 1950 d'après-guerre, Miles Davis révolutionne le jazz blues d'alors avec son sextet modal iconique.

Le morceau "All Blues" (Tous les bleus ou tous les blues, en anglais) est un standard de jazz blues modal enregistré le 22 avril 1959 pour son album "Kind of Blue" de 1959 (probablement l'album de jazz le plus vendu de l'histoire du jazz, avec plus de 4 millions d'exemplaires). Cette composition est considérée comme un des chefs-d'œuvre emblématiques monumental cultes de son œuvre, et du jazz modal, dont il est un des principaux fondateurs avec cette composition et cet album.

1959 : Miles Davis
https://www.youtube.com/watch?v=-488UORrfJ0
1979 : Chet Baker
https://www.youtube.com/watch?v=5iIdtJA1LQ8
1982 : Freddie Hubbard et Oscar Peterson
https://www.youtube.com/watch?v=2nbZqi_j_ZI
1987 : Larry Carlton
https://www.youtube.com/watch?v=nONwcCq5TPc
1988 : Philippe Catherine, Hein Van de Geyn & Aldo Romano
https://www.youtube.com/watch?v=XJl-0g83_Pg
1989 : Kahil El'Zabar w/ David Murray
https://www.youtube.com/watch?v=kFAEhXsuzJw
1999 : Michel Petrucciani
https://www.youtube.com/watch?v=WofhBNEy4LU
1999 : Larry Coryell
https://www.youtube.com/watch?v=k7QTSrB5aVg
2009 : Gary Peacock & Marc Copland
https://www.youtube.com/watch?v=V-p_ggZ_PEk
2019 : Peter Frampton, avec Larry Carlton
https://www.youtube.com/watch?v=5YSXLevEwIs

All of Me

All of Me

02 min.

Morceau de Ruth Etting

Annotation :

"All of Me" (tout de moi, en anglais) est une chanson d'amour standard de jazz du "Great American Songbook", composée par Gerald Marks, avec des paroles de Seymour Simons, interprétée pour la première fois en 1931 par Belle Baker, et enregistrée par Ruth Etting en disque 78 tours chez Columbia Records (1931), un des plus importants succès des années 1930, avec ses reprises en particulier de Louis Armstrong (1932), Benny Goodman (1937), ou Billie Holiday (1941), prix Songwriters Hall of Fame (Panthéon des paroliers) en 2000.

Elle devient un des plus importants succès les plus enregistrés des années 1930, reprise en particulier par Mildred Bailey et Paul Whiteman (1931), The Savoy Orpheans (1931), Louis Armstrong (1932), Al Bowlly (en) (1932), Helen O'Connell (1939), Django Reinhardt (album Nuages de 1940), Teddy Wilson (1941), Billie Holiday & Lester Young (1941), Count Basie (1943), Dean Martin (1946), Peggy Lee (1947), Frank Sinatra (1948), Johnnie Ray (1952), Sarah Vaughan (1954), Sidney Bechet (album The Fabulous Sidney Bechet de 1958), Duke Ellington (album Jazz Party de 1959), Ella Fitzgerald (album Ella Swings Gently with Nelson (en) de 1962), les Muppet4, Colette Magny (album Chansons pour Titine de 1983), Pia Zadora (album I Am What I Am de 1986), Anne Murray (album All of Me (en) de 2004), Michael Bublé (album Crazy Love de 2009), Coco Briaval (version jazz manouche avec David Reinhardt, album Il ne faut pas briser un rêve de 2014), Jason Danieley, NOFX (version punk rock), etc.

All the Cats Join In

All the Cats Join In (1997)

All the Cats Join In

03 min. Sortie : 25 novembre 1997 (France).

Morceau de Benny Goodman

Annotation :

"All the Cats Join In" (Tous les chats se rejoignent, en anglais - les cats désignant les jazzmen ou les amateurs de jazz) est un standard de jazz-swing américain, composé par Eddie Sauter et Alec Wilder, et écrit par Ray Gilbert, enregistré pour la première fois en 1944 chez Capitol Records par le big band swing-jazz de Benny Goodman, repris avec succès par ce dernier en 1946 pour la musique de la séquence "All the Cats Join In", du film "La Boîte à musique", des studios Disney.

Benny Goodman (surnommé « The King of Swing » le Roi du Swing, depuis "The Famous 1938 Carnegie Hall Jazz Concert, de Manhattan à New York") enregistre de nombreuses fois ce succès international de l'Ère du jazz et des big band swing-jazz américains de la Seconde Guerre mondiale, dont une première fois en version instrumentale le 12 juin 1944 chez Capitol Records, une seconde fois avec la chanteuse Liza Morrow le 6 février 1946, et une troisième fois (avec des paroles ajoutées) pour une des dix séquences All the Cats Join In, du film La Boîte à musique (Make Mine Music) de 1946 (10e long-métrage d'animation, et 8e « Classique d'animation » des studios Disney)...

Ce standard de jazz est réenregistré de nombreuses fois par Benny Goodman durant sa longue carrière, et repris par de nombreux interprètes, dont Buck Clayton (1956), Coleman Hawkins, Peggy Lee, Catherine Russell...

All the Things You Are

All the Things You Are

03 min.

Morceau de Tommy Dorsey

Annotation :

All the Things You Are (« Toutes les choses que tu es ») est une chanson composée par Jerome Kern avec des paroles d'Oscar Hammerstein II, écrite en 1939 pour la comédie musicale "Very Warm for May". Elle est devenue l'un des standards de jazz les plus populaires.

On y entend les sonorités cuivrés en vogue à la fin des années 1930 et au début des années 1940, accompagnant la mélodie lyrique et intime. Si le tempo est vif, la mélodie est sensuelle, et colle aux paroles romantiques écrites par Hammerstein : « You are the promised kiss of springtime/the angel glow that lights a star » (« Tu es le baiser promis du printemps/la lumière angélique qui illumine une étoile »).

1938 : Tommy Dorsey

1940 : Artie Shaw avec Helen Forrest

1940 : Frankie Masters avec Harlan Rogers

1940 : Art Tatum

1944 : Coleman Hawkins

1944 : Erroll Garner

1948 : Milt Jackson & Thelonious Monk (Wizard of the Vibes)

La version qui asseoit définitivement All the Things You Are comme un standard de jazz incontournable est sans doute celle enregistrée par Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Bud Powell, Max Roach et Charles Mingus en 1953 sur "Jazz at Massey Hall".

De très nombreux musiciens de jazz ont enregistré ce morceau, ce qui fait d'All the Things You Are un des standards les plus connus. Dresser la liste de toutes ces versions est presque impossible, on peut néanmoins citer :

Versions vocales

1947 : Frank Sinatra
1957 : Sarah Vaughan
1958 : Carmen McRae
1963 : Ella Fitzgerald
1967 : Barbra Streisand
1970 : Betty Carter
1973 : Michael Jackson
2002 : The Swingle Singers

Versions instrumentales

1953 : Modern Jazz Quartet
1953 : Dave Brubeck
1953 : Chet Baker
1956 : Oscar Peterson
1961 : Ahmad Jamal
1962 : Paul Desmond et Gerry Mulligan
1964 : Johnny Griffin
1970 : Paul Gonsalves
1971 : Jim Hall
1973 : Joe Pass
1973 : Joachim Kühn
1976 : Martial Solal
1983 : Keith Jarrett
1989 : John Scofield
1990 : Pat Metheny/Dave Holland/Roy Haynes
1991 : Biréli Lagrène
1991 : McCoy Tyner
1994 : Michel Petrucciani et Eddy Louiss
1999 : Brad Mehldau (dans une version à 7 temps)
2011 : David Liebman et Richie Beirach
2019 : Ethan Iverson Quartet

American Patrol
8.4

American Patrol

American Patrol

03 min. Sortie : 0001 (France).

Morceau de Glenn Miller

Annotation :

"American Patrol" (patrouille américaine, en anglais) est une musique américaine de 1885 du compositeur-arrangeur américain F. W. Meacham. Elle devient un standard de jazz, de la musique militaire américaine, et de la culture des États-Unis, durant la seconde Guerre mondiale, avec la célèbre version marche-Fox-Trot de 1942, du Major Glenn Miller et de son big band jazz & swing « Glenn Miller Army Air Force Band » de l'US Air Force de l'armée américaine.

Cette célèbre musique populaire patriotique américaine est écrite en 1885, par le compositeur-arrangeur américain F. W. Meacham (1856-1909). Composée à l'origine pour piano, et inspirée entre autres des chansons américaines patriotiques emblématiques "Yankee Doodle", ou "I Wish I Was in Dixie" de La Nouvelle-Orléans dans le Sud des États-Unis, elle est arrangée et éditée en 1891 en marche-quickstep-foxtrot5 pour orchestre d'harmonie.

Durant le tournage par la 20th Century Fox à Hollywood, du film musical "Ce que femme veut", d'Archie Mayo, Glenn Miller enregistre le 2 avril 1942 avec son big band, une version marche-Fox-Trot, arrangée par Jerry Gray, sortie en Disque 78 tours chez RCA Victor. Il en fait un des grands succès records de vente international de son célèbre big band « Glenn Miller Army Air Force Band » de l'US Air Force, durant la seconde Guerre mondiale

Elle est depuis rééditée, reprise, et arrangée de nombreuses fois, entre autres avec la version harmonie-fanfare de Morton Gould ...

Anthropology

Anthropology

06 min.

Morceau de Charlie Parker

Annotation :

"Anthropology" est un morceau de jazz écrit par le saxophoniste Charlie Parker, le trompettiste Dizzy Gillespie et Joe Bishop en 1946.

Le thème, de forme AABA, compte 32 mesures, basé sur l'anatole.

Très tôt devenu un standard du bebop, "Anthropology" a été enregistré entre 1946 et 1951 plus de sept fois par Charlie Parker1 et trois fois par Dizzy Gillespie.

Anthropology a entre autres été enregistré par Don Byas, Tadd Dameron, Barry Harris, Peter Herbolzheimer, Clifford Jordan, Brad Mehldau, James Moody, Gerry Mulligan, Art Pepper (sur les albums "The Complete Village Vanguard Session - Art Pepper+Eleven : Modern Jazz Classics), Ira Sullivan, Lucky Thompson et Claude Thornhill.

Anything Goes

Anything Goes

Anything Goes

01 min. Sortie : 0001 (France).

Morceau de Ethel Merman

Annotation :

"Anything Goes" est une chanson interprétée par Ethel Merman écrite et composée par Cole Porter en 1934, extraite de la comédie musicale du même nom.

Au milieu des années 1950, Frank Sinatra la reprend et l’inclut dans son album "Songs for Swingin' Lovers!". Presque simultanément, une version apparait dans l'album "Chris Connor" de la chanteuse éponyme. Quelques mois plus tard, c'est Ella Fitzgerald qui en fait une reprise pour son album de 1956 ; elle en fera une autre version seize ans plus tard. Stan Getz et Gerry Mulligan font du morceau une version instrumentale en 1957. Tony Bennett enregistre une première fois une reprise de la chanson deux ans plus tard avec le Count Basie Orchestra.

La décennie suivante, le Dave Brubeck Quartet reprend le titre qui prête alors son nom au disque "Anything Goes! - The Dave Brubeck Quartet Plays Cole Porter". Le titre est diffusé en single en 1967 dans sa version reprise par Harpers Bizarre.

Le titre est également enregistrée par

John Barrowman
Kate Capshaw dans le film Indiana Jones et le Temple maudit (en mandarin)
Sutton Foster and Company
Susannah McCorkle
Melanie C
Lindsay Pearce
Ashleigh Murray dans la série télévisée Riverdale

Anything Goes est repris par les artistes américains Lady Gaga et Tony Bennett. Il s'agit du premier single officiel sorti le 29 juillet 2014 de leur album commun "Cheek to Cheek" de septembre 2014 et il donne lieu à un clip.

April in Paris

April in Paris

02 min.

Morceau de Freddy Martin

Annotation :

"April in Paris" est une chanson écrite par Vernon Duke (musique) et Yip Harburg (paroles) pour leur revue musicale "Walk a Little Faster", créée à Broadway en 1933. La revue ne durera qu'une saison, mais cette chanson devint très populaire.

La chanson a été créée sur scène par Evelyn Hoey, qui jouait dans cette production originale de 1933. Les premiers enregistrements sont dus à Henry King (Victor Talking Machine Company) et Freddy Martin (Brunswick Records) en 1933.

Cette chanson a été reprise par de nombreux artistes de jazz, parmi lesquels Louis Armstrong, Ella Fitzgerald, Count Basie, Billie Holiday, Thelonious Monk, Frank Sinatra, Dinah Shore, Sarah Vaughan. Il existe plus de 300 reprises.

De plus, la chanson est souvent chantée en duo

Utilisation au cinéma
Cette chanson donne son titre au film musical américain "Avril à Paris" (titre original : April in Paris), avec Doris Day et Ray Bolger dans les rôles principaux. Dans ce film, elle est chantée par la mannequin-choriste de Broadway Ethel S. Jackson surnommée Dynamite (interprétée par Doris Day).

As Time Goes By

As Time Goes By

03 min.

Morceau de Rudy Vallée

Annotation :

"As Time Goes By" est une chanson écrite par Herman Hupfeld pour le spectacle "Everybody's Welcome" joué en 1931 sur Broadway. Frances Williams interprète le premier la chanson et celle-ci fut reprise dès la même année, entre autres par Rudy Vallee. Le spectacle sera joué 139 fois.

Le film Casablanca remit la chanson au goût du jour en 1942 : la chanson est utilisée comme thème du film. C'est Dooley Wilson qui chante cette version mais elle ne sortit en single qu'en juin 1946 à cause d'une grève des musiciens au moment de la sortie du film. C'est donc une réédition de Rudy Vallee, sortie en 1931, qui se vendit à la place.

La chanson est restée célèbre jusqu'à aujourd'hui grâce au succès du film, reconnu comme le troisième plus grand film américain par l'American Film Institute dans son Top 100 publié en 2007. À l'enterrement d'Ingrid Bergman, l'actrice vedette du film, un violon a joué la mélodie. L'expression « Play it again, Sam » fait référence à cette chanson.

On compte environ 560 reprises, en particulier :

Harry Nilsson en 1973 ;
Louis Armstrong ;
Chet Baker ;
Jane Birkin ;
Billie Holiday ;
Carl Craig s'en est inspiré sur son album More Songs About Food And Revolutionary Art, en 1997 ;
Arielle Dombasle l'a chantée sur son album Amor, Amor ;
Ibrahim Ferrer et Omara Portuondo en ont fait une version latine que l'on peut trouver sur l'album Rhythms del Mundo ;
Bryan Ferry l'a reprise sur son album As Time Goes By, en 1999 ;
Henry Mancini ;
Kenny Rogers l'a inclus dans son album Love Songs en 1997 ;
Frank Sinatra l'a chanté en 1962 sur son album Point of No Return avec l'orchestre de Axel Stordahl.
Rod Stewart l'a repris sur son album As Time Goes By: The Great American Songbook, Vol. II en 2003.
ZZ Top sur l'album Mescalero, en tant que morceau caché de Liquor.

Ask Me Now

Ask Me Now

03 min.

Morceau de Thelonious Monk

Annotation :

Ask Me Now est un standard de jazz daté de 1947 composé par le pianiste américain Thelonious Monk.

Monk a enregistré trois fois ce morceau : la première fois le 23 juillet 1951 pour "Genius of Modern Music: Volume 2", puis sur "5 by Monk by 5" en 1959 et "Solo Monk" en 1965.

Joe Henderson a fait de "Ask Me Now" un standard dans les années 1980 ; il ajoutait en général une impressionnante cadenza au morceau.

Jon Hendricks a écrit des paroles pour le morceau, renommé "How I Wish". Carmen McRae est la première à enregistrer cette version sur son album "Carmen Sings Monk" en 1990.

"Ask Me Now", considéré comme une des plus belles ballades de Monk, tourne autour de ré bémol majeur. La partition n'affiche pourtant aucune clé, la grille explorant de nombreuses autres tonalités.

Avalon

Avalon

Morceau de Al Jolson

Annotation :

Avalon est une chanson populaire américaine écrite par Al Jolson, Buddy DeSylva et Vincent Rose, publiée en 1920. Elle a été enregistrée pour la première fois par Jolson. Jolson a aussi utilisé la chanson dans les spectacles musicaux Sindbad et Bombo.

La chanson est un standard de jazz populaire, et elle a été enregistrée par plusieurs artistes, y compris Cab Calloway (1934), Coleman Hawkins (1935) et Eddie Durham (1936). En 1938, Benny Goodman l'a jouée dans son concert fameux en Carnegie Hall, New York. La chanson a été incluse dans les films biographiques The Jolson Story (1946) et The Benny Goodman Story (1956).

L'ouverture de la chanson a été copiée de l'aria "E lucevan le stelle" de Giacomo Puccini, de l'opéra Tosca.

Red Nichols and His Five Pennies (1928)
George Monkhouse and his Cambridge University Quinquaginta Ramblers (1930)
Spike Hughes and his Dance Orchestra (1930)
Joel Shaw and his Orchestra (1932)
Billy Cotton and his Band (1933)
Casa Loma Orchestra (1934)
Cab Calloway and his Orchestra (1934)
Scott Wood and his Six Swingers (1934-1936)
Joe Venuti and his Orchestra (1934)
KXYZ Novelty Band (1935)
Coleman Hawkins (1935)
Quintette of the Hot Club of France (1935)
Jimmie Lunceford and his Orchestra (1935)
Harry Roy and his Orchestra (1935)
Val Rosing and his Swing Stars (1935)
Ballyhooligans (1936)
Benny Goodman Quartet (1937-1938)
Joe Daniels and his Hotshots (1937)
Alix Combelle et son Orchestre (1937)
Harry James and his Orchestra (1939)
Willie Lewis and his Negro Band (1941)

(Back Home Again in) Indiana (Live)

(Back Home Again in) Indiana (Live)

(Back Home Again In) Indiana

04 min. Sortie : 0001 (France).

Live de Louis Armstrong & His All-Stars

Annotation :

"(Back Home Again in) Indiana" est une chanson composée par James F. Hanley avec des paroles de Ballard MacDonald, sortie en janvier 1917 sous le nom d'Indiana.

Bien que On the Banks of the Wabash, Far Away (en) soit la chanson d'État de l'Indiana, le titre de Hanley et MacDonald est l'une des œuvres les plus connues rendant hommage à l’État du Midwest.

Le premier enregistrement de la chanson a été réalisé le 16 février 1917 par le Knickerbocker Male Quartette. "(Back Home Again in) Indiana" devient un immense succès dès l'année de sa publication, grâce à l'enregistrement qu'en fait le 31 mai 1917 l'Original Dixieland Jass Band, la première formation à avoir enregistré un disque de jazz. En 1942, plus de 2 millions de copies d'Indiana se sont écoulées. Depuis 1946, le refrain de la chanson est interprété avant le départ des 500 miles d'Indianapolis.

À partir des années 1920 et pour plusieurs années, Louis Armstrong a débuté ses concerts avec Indiana

On peut également citer :

Julie London sur Julie (1957)

Et pour les versions instrumentales :

Count Basie & His Orchestra en 1938
Earl Hines and His Orchestra en 1939
Art Tatum en 1941
Lester Young en 1944
Nat King Cole trio en 1944
Teddy Wilson en 1944
Don Byas en 1945
Erroll Garner en 1946
Oscar Peterson en 1947
Dave Brubeck trio en 1949
Chet Atkins sur A Session with Chet Atkins en 1954
Ben Webster sur Gone With the Wind en 1964
Sonny Stitt sur Super Stitt! Vol. 2 en 1978
Gary Burton sur For Hamp, Red, Bags and Cal en 2001

Basin Street Blues (Live)
8.6

Basin Street Blues (Live)

Basin Street Blues

04 min. Sortie : 0001 (France).

Live de Louis Armstrong

Annotation :

Basin Street Blues (littéralement blues de Basin Street) est un standard de jazz Dixieland écrit par Spencer Williams, publié en 1926 chez Triangle Music et popularisé par l'enregistrement de Louis Armstrong et ses Hot Five du 4 décembre 1928.

Le Basin Street du titre se réfère à la rue principale de Storyville, le Red Light District du vieux carré français de La Nouvelle-Orléans.

Originellement écrite (paroles et musiques) en 1926 par Spencer Williams, le couplet fut composé en 1931 (paroles et musique) par Jack Teagarden et Glenn Miller et apparaît pour la première fois dans la version des Charleston Chasers enregistrée 1931 sous la direction de Benny Goodman et chantée par Jack Teagarden. Depuis, ce thème est inclus dans le morceau et figure dans la partition éditée en 1933.

Le premier enregistrement de Basin Street Blues fut effectué par Louis Armstrong and His Hot Five le 4 décembre 1928, deux ans après la publication de la partition. La session d'enregistrement s'est effectuée à Chicago, avec Louis Armstrong à la trompette et au chant, Fred Robinson au trombone, Jimmy Strong à la clarinette, Earl Hines au piano et au célesta, Mancy Carr au banjo et Zutty Singleton à la batterie.

Il y a eu depuis plusieurs centaines d'enregistrement de la chanson parmi lesquels The Charleston Chasers (sous la direction de Benny Goodman en 1931), Fats Waller (1937), Louis Prima (sur l'album The Wildest! en 1956), Ray Charles (sur l'album The Genius Hits the Road en 1960), Miles Davis (sur l'album Seven Steps to Heaven du Miles Davis Quintet en 1963), Peggy Lee (sur l'album Blues Cross Country (en) en 1962 et sur l'album Miss Peggy Lee Sings the Blues en 1988), etc.

Beat Me Daddy, Eight to the Bar

Beat Me Daddy, Eight to the Bar

05 min.

Morceau de Ray McKinley

Annotation :

Beat Me Daddy, Eight to the Bar ou Beat Me Daddy, To a Boogie-Woogie Beat (joue moi le rythme boogie-woogie de 8 notes à la barre, en argot jazz hipster américain) est un standard de jazz swing boogie-woogie, écrit et composé par Don Raye, Ray McKinley, et Hughie Prince, et enregistré en 1940 par Ray McKinley Trio chez Columbia Records. Sa reprise par The Andrews Sisters et en V-Disc de l'armée américaine en fait un des grands succès mondial de l'ère de big band jazz américains de la Seconde Guerre mondiale.

Ce tube de jazz boogie-woogie est précurseur de l’ère du rock 'n' roll américain des années 1950. Le jazzman Ray McKinley (du Freddie Slack & Will Bradley Trio) lançait certaines de ses chansons de swing jazz boogie-woogie en demandant à son pianiste Freddie Slack (surnommé « Daddy Slack ») de lui jouer un rythme de boogie-woogie « huit notes à la barre » (en argot hipster américain des années 1940). Alors qu'ils interprètent leur tube Down the Road a Piece en demandant au pianiste « Oh, Beat Me, Daddy, Eight to the Bar » un soir au club de jazz The Famous Door de la 52e Rue (The street of jazz, la rue du Jazz) de Manhattan à New York, Don Raye et Hughie Prince entendent cette chanson et proposent à Ray McKinley de la reprendre-adaptée avec des nouvelles paroles « Dans un petit honky tonk d'un village du Texas, il y a un gars qui joue le meilleur piano du coin, il peut jouer du piano comme vous aimez, mais la façon dont il aime jouer est huit à la barre, quand il joue, il est le père de tous, les gens se rassemblent autour, mais quand il joue avec la contrebasse et la guitare, ils hurlent « Beat Me Daddy, Eight to the Bar » a-plink, a-plank, a-plink plank, a-riff, a-raff, a-riff raff, il joue un boogie, il joue huit à la barre, et nous savons tous, que quand il joue, il les met tous en transe... »

La chanson a été enregistrée pour la première fois en 1940 par le Will Bradley Trio, avec Ray McKinley au chant, et Freddie Slack au piano. Ce titre inspire entre autres leurs tubes boogie-woogie suivants Boogie Woogie Bugle Boy, et Bounce Me Brother With a Solid Four (de 1941)...

1940 : Will Bradley Trio
1940 : The Andrews Sisters
1940 : Glenn Miller
1940 : Woody Herman
1959 : Ella Fitzgerald
1971 : Commander Cody and His Lost Planet Airmen
1978 : Big Joe Duskin
1990 : Asleep at the Wheel
1991 : Deanna Bogart
2001 : Eight to the Bar

Bebop

Bebop

Morceau de Dizzy Gillespie, Stan Getz et Sonny Stitt

Annotation :

Bebop est un standard de jazz bebop de référence, improvisé par les trompettiste et saxophonistes de jazz américain Dizzy Gillespie, Stan Getz, et Sonny Stitt1, enregistré le 16 octobre 1956 chez Radio Recorders (en) d'Hollywood à Los Angeles aux États-Unis, pour leur album For Musicians Only de 1958.

Dizzy Gillespie (un des fondateurs du jazz bebop d’après-guerre) adopte sa trompette emblématique coudée vers le haut en 1952, puis multiplie ses collaborations occasionnelles avec les meilleurs jazzmen de son temps, dont Sonny Rollins, Duke Ellington, Count Basie, Oscar Peterson, Stan Getz, Roy Eldridge, ou Sonny Stitt.

Dizzy Gillespie, Stan Getz et Sonny Stitt rivalisent de virtuosité avec des solos de trompette et de saxophones, pendant plus de 12 minutes, au rythme frénétique ultra-rapide de 340 battements par minute (200 battements par minute est considéré comme très rapide, et 250 comme inouïe) pour enregistrer ensemble en une seule prise improvisée du 16 octobre 1956 chez Radio Recorders d'Hollywood à Los Angeles, cet album de jazz bebop de référence, accompagnés par John Lewis au piano, Herb Ellis à la guitare, Ray Brown à la contrebasse, et Stan Levey à la batterie.

Dizzy Gillespie, Stan Getz, Sonny Stitt
The Pond
Ionica Minune
Kosty Lacatus
Marius Apostol
Charlie Parker & Miles Davis
The Beat
James Moody Quartet
Slide Hampton
Ronald Shannon Jackson & the Decoding Society
Martel
Herb Ellis
Dizzy Gillespie
Dizzy Gillespie & His All Stars Quintet
Charlie Parker
King's X
The Rosenberg Trio

Beer Barrel Polka
7.1

Beer Barrel Polka (2000)

Beer Barrel Polka

02 min. Sortie : 12 septembre 2000 (France).

Morceau de The Andrews Sisters

Annotation :

Beer Barrel Polka ou The Barrel Polka ou Roll Out the Barrel ou Here Comes the Navy (le tonneau de bière polka, en anglais, Deer Barrel Polka, en allemand) est une polka de bal musette tchécoslovaque, composée en 1927 par Jaromír Vejvoda, enregistrée en particulier en disque 78 tours en 1934 et 1939 par l’accordéoniste allemand et son orchestre Will Glahé. Sa reprise américaine du 3 mai 1939 par The Andrews Sisters (les sœurs Andrews) sous le titre Here Comes the Navy en fait un standard de jazz international, au sommet des charts allemands et américains de la Seconde Guerre mondiale.

La première version musicale de cette polka populaire de bal musette traditionnel germanique est composée par les compositeurs et arrangeurs tchécoslovaques Jaromír Vejvoda et Eduard Ingris, sous le nom de « Modřanská polka » (actuel quartier de Prague en Tchécoslovaquie). Le parolier Václav Zeman ajoute des paroles en 1934, sous le titre Škoda lásky (Wasted Love, amour perdu).

Elle devient célèbre en Allemagne et dans les pays germaniques (dans les fêtes de la bière) en particulier avec les enregistrements de 1934 et 1939 de l'accordéoniste allemand Will Glahé, vendus à plus d'un million d'exemplaires, au sommet des charts allemands de la Seconde Guerre mondiale, après la chanson d'amour allemande emblématique Lili Marleen de 1939.

Sa reprise et adaptation américaine des The Andrews Sisters, du 3 mai 1939, en version jazz vocal close harmony Beer Barrel Polka et Here Comes the Navy, en font un des hymnes non officiel de la marine américaine pendant la Seconde Guerre mondiale, et un des standard de jazz international des big band jazz américain de la Seconde Guerre Mondiale (avec entre autres Boogie Woogie Bugle Boy, Rum and Coca-Cola, Joseph Joseph, Don't Sit Under the Apple Tree, ou In the Mood...) reprises après-guerre entre autres par Liberace ...

Begin the Beguine

Begin the Beguine (1990)

Begin The Beguine

03 min. Sortie : 1990 (France).

Morceau de Cole Porter

Annotation :

Begin the Beguine (commencer la biguine, en anglais) est un standard de jazz romantique de l'auteur-compositeur Cole Porter1, créé en 1935 à l'Imperial Theatre de Broadway de Manhattan à New York2, pour sa comédie musicale Jubilee (en). Sa reprise en 1938 par Artie Shaw avec son big band swing-jazz, chez Bluebird Records3, devient le premier grand succès de son répertoire, n°1 des ventes Billboard aux États-Unis, vendu à plus de 6 millions d'exemplaires4,2,5.

Le titre de cette chanson romantique fait référence à la biguine, danse antillaise du XIXe siècle de Martinique et de Guadeloupe, apparentée à la rumba, découverte par Cole Porter lors d'un séjour à Paris. Sa chanson est créée le 12 octobre 1935, sur scène, par Karen O'Kane (jouée par la chanteuse-comédienne June Knight)2, dans la production originale de sa comédie musicale Jubilee (en) de l'Imperial Theatre de Broadway de 1935 « Quand ils commencent la biguine, le son de la musique est si tendre, et rend la nuit si tropicale, je suis avec vous une fois de plus sous les étoiles, et sur la rive joue un orchestre... »

Cette chanson est reprise et adaptée par de nombreux interprètes, parmi lesquels Joséphine Baker, The Andrews Sisters, Louis Prima, Benny Goodman, Glenn Miller, Ray Conniff, Bing Crosby, Léo Marjane (Divine Biguine en français, 19416), Frank Sinatra, Perry Como, Tom Jones, Sammy Davis, Jr., Caterina Valente, Django Reinhardt, Dizzy Gillespie, Charlie Parker (1952), Ella Fitzgerald (sur le premier album de sa série de Songbooks de grands compositeurs américains de 19562), Oscar Peterson, Eleanor Powell et Fred Astaire, Elvis Presley, Liberace, Julio Iglesias (1981), Pete Townshend (sur la réédition de 2006 de son album Who Came First), Viktor Lazlo (album Begin the Biguine), Art Tatum...

The Good Life

The Good Life (2000)

The Good Life

02 min. Sortie : 12 décembre 2000 (France). Electro/techno, Jazz

Morceau de Tony Bennett

Annotation :

La Belle Vie est une chanson dont le thème a été composé par Sacha Distel en 1962 sous le titre Marina. Elle devient un standard de jazz en 1963 lorsque le chanteur américain Tony Bennett l'enregistre sous le titre The Good Life, avec un texte en anglais de Jack Reardon. Sacha Distel l'enregistre alors à son tour en français, sur des paroles de Jean Broussolle.

Sacha Distel compose ce thème pour illustrer L'Orgueil, un tableau de Roger Vadim dans le film à sketches Les Sept Péchés capitaux sorti en 1962. Sacha Distel intitule ce morceau Marina. Ils le transmettent ensuite à Duke Niles, correspondant américain de son oncle Ray Ventura et producteur chez Capitol Records.

Duke Niles confie à Jack Reardon l'écriture des paroles, et propose la chanson à Tony Bennett sous le titre The Good Life. Avec ce single, Bennett obtient un succès rapide dans les classements américains (18e au Billboard Hot 100) et anglais (27e au UK Singles Chart) en 1963.

The Good Life est devenue l'une des références de Bennett, utilisée comme titre de son autobiographie en 1998. Elle est reprise dans ses récents albums (MTV Unplugged : Tony Bennett en 1994 et Duets : An American Classic en duo avec Billy Joel, en 2006). Il continue à la chanter régulièrement lors de ses concerts.

Le texte anglais de Jack Reardon vante la vie facile : « La belle vie, faite de plaisirs, semble être l'idéal ». Mais prévient que l'amour durable ne saurait être vécu ainsi : « Tu ne seras pas vraiment amoureux si tu ne prends aucun risque, sois franc envers toi-même, ne fais pas semblant avec l'amour ».

Les paroles en français traduisent le même propos, mais de façon plus imagée et moins moralisatrice : « Oui, la belle vie, on s'en lasse, on est triste, et l'on traîne ».

Tony Bennett (1963)
Betty Carter (1963)
Sarah Vaughan (1963)
Frank Sinatra (1964)
Nancy Wilson (1964)
Bobby Darin (1965)
The Drifters (1965)
Sammy Davis, Jr. (1966)
Dionne Warwick (1966)
Ann-Margret (1966)
Sacha Distel (1968)
Petula Clark (1968)
Sacha Distel et Dionne Warwick (2004)
Ray Charles
Ray Brown
Duke Ellington
Stéphane Grappelli
Ahmad Jamal
Biréli Lagrène
Julie London
De Dee Bridgewater (2005)
Oscar Peterson
Lana Del Rey (2014)

Bésame mucho

Bésame mucho

Morceau de Consuelo Velázquez

Annotation :

Bésame mucho (« embrasse-moi beaucoup ») est une chanson de variété écrite et composée dans les années 1930 par la pianiste mexicaine Consuelo Velázquez d'après une aria d'Enrique Granados. Ce boléro en do mineur est devenu la chanson en espagnol la plus reprise du XXe siècle.

En 1915, le compositeur catalan Enrique Granados écrit un opéra inspiré par les tableaux de Goya, Goyescas o Los Majos enamorados, Goyesques ou Les Jeunes Amoureux. Le livret est écrit en espagnol par Fernando Perriquet.

La première scène du troisième et dernier tableau de cet opéra est intitulée La Belle et le rossignol, La Maja y el Ruiseñor2. Elle évoque la nostalgie amoureuse de l'héroïne, Rosario, à travers un thème classique, Pourquoi est-ce la nuit que le rossignol entonne son chant harmonieux..., Porqué entre sombras el ruiseñor entona su armonioso cantar...3 La musique est une rhapsodie pour mezzo-soprano tirée d'une œuvre antérieure pour piano seul4, Quejas o la Maja y el Ruisenor, Complainte ou la Belle et le rossignol.

Celle-ci a été inspirée au compositeur par son amour pour sa femme, Amparo, et fait la quatrième pièce du premier volume des Goyesques. L'ensemble a été achevé en décembre 1911 et produit à Pleyel le 2 avril 1914 mais les quatre premières pièces ont été créées le 11 mars 1911 au Palais de la musique catalane de Barcelone.

La chanson est également devenue un standard de jazz, interprétée entre autres par :

Bill Evans
Kenny G
Frank Sinatra
Joséphine Baker
Juan García Esquivel
Diana Krall
Louis Armstrong
Nat King Cole
Michel Petrucciani
Michel Legrand
Herb Alpert
Danny Aiello
Dean Martin
Dave Brubeck
Jaki Byard
Wes Montgomery
Artie Shaw
Julie London
Stan Getz
Dianne Reeves
Etta James
Michael Bublé
Carmen McRae
Art Pepper (The Art Pepper Quartet, 1956)
Avishai Cohen
Oscar Alemán
Barney Wilen





Better Git It in Your Soul
8.3

Better Git It in Your Soul (1993)

Better Git It in Your Soul

07 min. Sortie : 17 août 1993 (France). Jazz

Morceau de Charles Mingus

Annotation :

Better Git In Your Soul (mieux vaut l'avoir dans votre âme, en anglais) est un standard de jazz hard bop post-bop, composé par le pianiste-contrebassiste-compositeur de jazz américain Charles Mingus1,2, enregistré avec son big band jazz sur son album Mingus Ah Um de 19593,4 (intronisé au Grammy Hall of Fame Award en 2013).

La composition de ce titre « hard bop post-bop bouillonnant frénétique » est inspiré de la musique gospel des sermons d'église évangélique de l'enfance de Charles Mingus. Il est enregistré au CBS 30th Street Studio de Columbia Records à New York, avec un tempo de 123 battements par minute5, des applaudissements rythmiques, des Alléluias6, et des effets de chahut dynamique hurlant de son septet big band jazz (une des signatures musicales caractéristiques majeures de son œuvre)7,8.

Cette composition fait partie de celles qui inspirent quelques titres majeurs de son album phare suivant Blues & Roots (blues & racines)9,10,11,12 de 1960, un des albums emblématiques de sa carrière, de « blues façon Mingus », également inspiré des racines blues-gospel des souvenirs de son enfance13, avec entre autres Moanin', Wednesday Night Prayer Meeting, ou Tension..., ou encore Hora Decubitus, de son album Mingus Mingus Mingus Mingus Mingus, de 1964.

1959 Charles Mingus
1963 Woody Herman
1974 Charles Mingus w/ Eric Dolphy
1984 The Janet Lawson Quintet
1990 Maceo Parker
1995 Larry Coryell
2000 Jack Walrath, Miles Griffith
2008 Kiyoto Fujiwara
2016 I am Three

PiotrAakoun

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