HOKUSAI : 36 vues du Mont Fuji
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trente-six_vues_du_mont_Fuji
Au départ, cette série comporte trente-six estampes, auxquelles l'éditeur en a ajouté dix, portant le total de la série à quarante-six blocs de bois. À l'origine publiée autour de 1830, les compositions hardies d'Hokusai ...
13 livres
créée il y a 5 jours · modifiée il y a 3 joursHokusai: les trente-six vues du Mont Fuji
Sortie : 2007 (France). Beau livre
livre de Jocelyn Bouquillard
Annotation :
Les Trente-six vues du mont Fuji sont une série de quarante-six gravures sur bois réalisées par Katsushika Hokusai et dont les dates d'édition s'étendent entre 1831-1833. Elles représentent le mont Fuji depuis différents lieux, suivant les saisons.
Je sélectionne ici chacune de ces 46 gravures en regard à chaque fois d'un livre sur Hokusai dont la couverture ne représente pas spécialement l'oeuvre en question. Vous trouverez par contre une reproduction de celles-ci directement sous le titre de l'oeuvre.
Dans la mesure du possible je fournis une description et une analyse de chacune d'elles.
Et en complément, je vous fournis aussi ici les "100 vues du Mont Fuji" : https://www.degener.com/A_1606.htm
Hokusai
Sortie : 18 novembre 2010 (France). Beau livre
livre de Gian Carlo Calza
Annotation :
1. La Grande Vague de Kanagawa
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a5/Tsunami_by_hokusai_19th_century.jpg
Hokusai réunit et assemble dans ce tableau différents thèmes qu'il apprécie particulièrement. Le Fuji représenté comme une pointe bleue et blanche ressemble à une vague, faisant écho à la vague du premier plan. L'image est tissée de courbes : surface des eaux qui se creuse, rides s'incurvant à l'intérieur des vagues, dos des lames et pentes du Fuji. Les courbes de l'écume de la grande vague engendrent d'autres courbes qui se divisent à leur tour en une multitude de petites sous vagues répétant l'image de la vague mère. Cette décomposition en fractale peut être considérée comme une illustration de l'infini.
Dans une approche purement subjective de l'œuvre, cette vague est parfois présentée comme un tsunami ou une vague scélérate ; mais on la décrit aussi comme une vague monstrueuse et fantomatique, au squelette blanchâtre, menaçant les pêcheurs de ses «griffes» d'écume ; cette vision fantastique de l'œuvre rappelle que Hokusai est un des maîtres du fantastique japonais. De fait, l'examen de l'écume de la vague à gauche évoque beaucoup plus des mains griffues prêtes à s'emparer des pêcheurs que la frange blanche d'une vague ordinaire, telle qu'on peut la voir à droite de l'estampe.
La silhouette de la vague évoque un dragon géant. La vague est comme la mort fantôme perchée au-dessus des marins condamnés, elle dresse ses bras, ses plis et ses replis. On retrouve d'autres analogies, les éclats de l'écume deviennent des becs, des serres d'oiseaux de proie, des mains aux doigts crochus, des crocs, des mandibules d'insectes, des mandibules acérées.
Le travail sur la profondeur spatiale et la perspective est également à noter, avec le fort contraste entre l'arrière-plan et le premier plan : les deux grandes masses visuelles qui occupent l'espace, la violence de la grande vague qui s'oppose à la sérénité du fond vide, peuvent faire penser au symbole du yin et du yang. L'homme, impuissant, se débat entre les deux. L'« opposition complémentaire » du yin et du yang se traduit également au niveau des couleurs : le bleu de Prusse s'oppose ici au jaune rosé de l'arrière-plan, qui en est la couleur complémentaire. La symétrie de l'image est donc quasi parfaite, tant au niveau des formes que des couleurs.
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Grande_Vague_de_Kanagawa
Hokusaï
Sortie : 2 novembre 2011 (France). Beau livre
livre de Matthi Forrer
Annotation :
2. Vent frais par matin clair
https://www.meisterdrucke.fr/kunstwerke/1260px/KatsushikaHokusai-FineWindClearMorning-MeisterDrucke-28716.jpg
Vent frais par matin clair (凱風快晴, Gaifū kaisei, littéralement « Vent du sud, ciel clair »), connue aussi sous le nom de Le Fuji rouge, de Fuji rouge par temps clair ou de Le Fuji rouge dans une embellie.
Cette estampe est une des œuvres de la fameuse série Trente-six vues du mont Fuji, plus précisément la deuxième vue après La Grande Vague de Kanagawa, plus célèbre. Elle représente le mont Fuji de couleur rouge se détachant sur un fond nuageux bleu. Sa composition se rapproche de L'Orage sous le sommet, la 3e vue de la série.
Œuvre célèbre de Hokusai, cette estampe qui compose, avec « La Grande Vague de Kanagawa » et « L'orage sous le sommet », l'une des trois œuvres les plus emblématiques des Trente-six vues du mont Fuji, est très connue. On dit que le mont Fuji prend parfois une teinte progressivement plus rouge, tôt le matin au début de l'automne. Il rougeoie comme pour annoncer vigoureusement le début d'une journée nouvelle.
Sur cette peinture, l'aurore se lève, et des cirrocumulus, nuages en forme de fleur de coton, s'étendent dans tout le ciel. Le sommet du mont Fuji, encore sombre, témoigne de l'aurore naissante, mais son flanc baigné de soleil indique le début d'une journée ensoleillée. La composition extrêmement audacieuse et l'utilisation parcimonieuse des couleurs subjuguent le spectateur, et on peut facilement comprendre pourquoi ce tableau aurait fortement marqué les artistes impressionnistes d'Europe occidentale.
Hokusai (2018)
Sortie : 2018. Beau livre
livre de Rhiannon Paget
Annotation :
3. L'Orage sous le sommet
https://www.hoazin.fr/wp-content/uploads/2012/12/Lorage.jpg
La composition de cette œuvre est très similaire à celle du "Vent frais par matin clair" (ou Fuji rouge) de la même série, mais l'atmosphère est très différente. Sur cette estampe, au lieu d'une vue brumeuse et calme, le mont Fuji est montré de façon menaçante, dans des tons lourds et intenses. Les contours de la montagne sont plus nets. Le sommet enneigé s'élève de façon abrupte au-dessus d'une masse sombre et menaçante, traversée par un éclair rendu par de puissantes lignes en zig-zag, presque abstraites.
Comme dans "Vent frais par matin clair", une fine ligne en bleu de Prusse est utilisée dans la partie supérieure du ciel, mais ici les nuages ont un aspect vaporeux et semblent s'accrocher à la montagne. Les trois pics du sommet suggèrent que cette vue est celle de l'arrière du Fuji (c'est-à-dire vu de l'ouest), autre différence avec l'estampe "Vent frais par matin clair".
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Orage_sous_le_sommet
Hokusai
Sortie : 25 septembre 2014 (France). Essai
livre de Hokusai
Annotation :
4. Le Fuji vu à travers le pont de Mannen à Fukagawa
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/80/Fuji_seen_through_the_Mannen_bridge_at_Fukagawa.jpg
Selon son habitude, Hokusai joue sur des lignes géométriques pour structurer sa composition : l’arc très marqué du pont Mannen chargé de passants, le triangle au loin pour le mont Fuji, les lignes verticales pour les piles du pont. Les berges de la rivière Fuka sont figurées par des lignes obliques ; la rive opposée de la rivière Sumida ainsi que le ciel, par des horizontales.
Il met ici en pratique les principes de la perspective occidentale : le Fuji, décentré et légèrement subordonné à l’arche du pont, apparait minuscule à l’horizon tandis qu’un pêcheur à la ligne et une barque transportant des marchandises, animent le premier plan. Sans doute par souci d’originalité, il a choisi de ne pas représenter la fête traditionnelle de Fukagawa, quartier d’Edo où coule la rivière Fuka, affluent de la Sumida, où chaque année des jeunes gens tentent de se tenir en équilibre sur des troncs d’arbres flottants.
Hokusaï
Sortie : 1 octobre 2005 (France). Beau livre
livre de Henri Focillon
Annotation :
5. Surugadai à Edo
http://www.artmemo.fr/ventes_estampes/Hokusai/Images/HA33%20Hokusai%20Surugadai%20a%20Edo%2036%20vues%20mont%20Fuji%20G.jpg
À l'époque d'Hokusai, Surugadai, quartier à Edo (l'actuelle Tokyo) était réputé pour les demeures de la classe dirigeante. Le quartier offrait une vue imprenable sur le mont Fuji et bénéficiait d'une proximité avec le shogun. Le toit de tuiles d'une demeure de daimyo encadre la vue en bas à droite, tandis que voyageurs et piétons arpentent la rue animée. Le sommet enneigé du mont Fuji se dresse au loin, au-delà des toits de la ville. Un dessin attrayant, aux détails soignés.
https://masterapollon.fr/tableau/surugadai-edo-katsushika-hokusai/
Hokusai
Sortie : 30 octobre 2009 (France). Beau livre & artbook
livre de Edmond de Goncourt
Annotation :
6. Le pin-coussin à Aoyama
https://prodiart.com/fr/beaux-arts/hokusai/le-pin-coussin-a-aoyama/product/framed-artwork
«Le pin-coussin à Aoyama» s’inscrit chromatiquement dans la suite des deux précédentes, avec le jaune qui la parsème (bas à droite, bas à gauche, milieu à gauche). Elle introduit une variation concernant la perspective de la montagne : le Fuji y est imposant, bien que beaucoup moins effrayant que dans la deuxième et la troisième estampe. Cette fois-ci, c’est la construction humaine (en bas à gauche), qui semble reposer sereinement à son pied. A l’inverse de l’estampe précédente, c’est l’élément humain qui paraît un décor apaisant, et la montagne qui constitue l’objet du dessin. Le travail de la perspective rapproche les éléments, alors même que leur distance est immense. Le "pin-coussin"est ce massif à droite : un massif de pins formant comme un coussin. Toujours à droite, on aperçoit des pèlerins qui déjeunent en chemin. Un des pèlerins désigne la montagne ; par sa couleur blanche au sommet, on oublie presque qu’il s’agit d’un volcan. Un jeu ironique se fait sur la perspective puisque, si vous regardez bien à gauche, vous verrez des jambes d’un personnage qui ramasse des aiguilles (aiguilles utilisées pour faire des coussins, ce qui motive une deuxième fois le titre), si bien que ces pins sont en vérité assez petits.
Une scène apparemment paisible, reprenant les topoï essentiels de l’ukiyo-e : activités humaines au sein d’un paysage immense, cohabitation des constructions humaines et des « constructions » naturelles, passages des êtres humains en pèlerins sur cette terre.
L'estampe présente ce pin majestueux au premier plan, avec ses branches larges et étalées, évoquant la stabilité et la longévité. Les détails minutieux de l'arbre, tels que les aiguilles et les écorces, sont rendus avec une grande précision, témoignant du talent artistique de Hokusai.
En arrière-plan, on peut apercevoir le mont Fuji se dressant dans toute sa grandeur, enveloppé dans des nuages subtils. Cette juxtaposition du pin-coussin, symbole de la résilience de la nature, et du mont Fuji, symbole de la majesté japonaise, crée une composition saisissante.
Hokusai a su capturer l'essence de la beauté naturelle du Japon et la sérénité qui émane de la contemplation de la nature. "Le Pin-coussin à Aoyama" est un hommage à la puissance tranquille de la nature japonaise et à la maîtrise artistique de Hokusai.
https://anathnosfe.fr/2024/07/17/regarder-une-estampe/
Hokusai
Sortie : 9 octobre 2014 (France). Beau livre
livre de Woldemar Von Seidlitz
Annotation :
7. Senju dans la province de Musashi
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/63/Senju_in_the_Musachi_provimce.jpg
Cette œuvre illustre une scène paisible où le mont Fuji se dévoile au loin. Traversée par un pont en bois animé par des passants et des animaux, la composition reflète l’effervescence du quotidien, avec le Fuji comme point d’ancrage spirituel et visuel. La finesse des détails architecturaux et le contraste entre l’humanité vibrante et la sérénité de la montagne révèlent le génie d’Hokusai.
Cette estampe incarne la manière dont Hokusai intègre la montagne sacrée dans des scènes de vie ordinaire. L'œuvre témoigne de la richesse culturelle et géographique de la région d’Edo, tout en célébrant le lien universel entre l’homme et la nature.
Hokusai manga
Sortie : 31 octobre 2014 (France). Beau livre
livre de Hokusai
Annotation :
8. La Tama dans la province de Musashi
https://collectionapi.metmuseum.org/api/collection/v1/iiif/56392/140321/main-image
Sur les eaux claires de la rivière Tama, une petite barque chargée de branches et de brindilles navigue. Son mouvement vers le fond de l'estampe guide le regard du spectateur vers la montagne sacrée qui se dresse au loin. Le bleu profond du Fuji se confond avec celui des arbres de la rive voisine, créant un lien formel entre l'arrière-plan et le premier plan. La silhouette solitaire menant un cheval de bât sur la rive tranquille ajoute à la sérénité de la scène.
-The Met Collection
Dans cette vue, Hokusai suit la méthode traditionnelle pour structurer l’espace et donner une impression de profondeur de champ en superposant des plans étagés horizontalement. La composition repose sur trois bandes parallèles conformes à la perspective traditionnelle chinoise – la berge, la rivière et le ciel – renforcent l’impression de sérénité de cette composition. Le courant et les vagues sont schématisés par de simples traits, conformément à l’esthétique japonaise. Le mont Fuji qui se dresse au loin contribue à l’impression de tranquillité d’une scène témoignant de la vie de gens modestes – ici paysans et pêcheurs –, qu’Hokusai aime à représenter.
Une autre caractéristiques du regard d’Hokusai est l’attention particulière qu’il porte à la vie des gens du peuple, artisans et paysans, qu’il aime à représenter dans leurs occupations quotidiennes, en symbiose avec la nature. Ici, la scène est paisible : un chaland mené par deux hommes traverse la rivière tandis que, sur la berge, au premier plan, un paysan guide un cheval de bât lourdement chargé.
-BnF
Hokusai
Sortie : 18 septembre 2014 (France). Beau livre
livre de Najata Seiji
Annotation :
9. La passe d'Inume dans la province de Kai
https://collectionapi.metmuseum.org/api/collection/v1/iiif/45030/140209/main-image
« Le Col d'Inume dans la province de Kai » de Hokusai est un chef-d'œuvre époustouflant qui illustre le talent exceptionnel de l'artiste à utiliser la composition et la couleur pour transmettre un sentiment de dynamisme et de mouvement.
L'estampe représente un groupe de voyageurs traversant le terrain accidenté et montagneux de la province de Kai au Japon, avec un chemin sinueux menant au sommet lointain. Les couleurs riches et vibrantes du paysage sont représentées dans des tons audacieux et vifs de bleus profonds, de verts et de rouges, évoquant un profond sentiment de profondeur et de contraste.
Les personnages de l'estampe sont capturés avec un sens dynamique du mouvement, leurs vêtements et leurs cheveux flottant au vent, transmettant un sentiment de détermination. L'utilisation de lignes diagonales dans la composition est magistrale, créant une impression de mouvement et d'urgence, attirant le regard du spectateur vers le sommet et insufflant un sentiment d'excitation et d'aventure.
« Le Col d'Inume dans la province de Kai » est un véritable chef-d'œuvre de la peinture de paysage japonaise, capturant la beauté sauvage des paysages naturels du pays et l'esprit d'aventure qui anime son peuple.
-feeltheart
Hokusaï
Sortie : juin 2008 (France). Beau livre
livre de Henri-Alexis Baatsch
Annotation :
10. Le Fuji vu de la province d'Owari
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e5/Fujimi_Fuji_view_field_in_the_Owari_province.jpg
Le cercle parfait du tonneau qu’assemble l’artisan dans cette scène cadre le paysage champêtre. Le contraste entre cet élément immense et le minuscule triangle du mont Fuji, au fond de la composition, indique l’importance qu’Hokusai accorde au travail artisanal et à la condition humaine en général. La structure géométrique de cette estampe est particulièrement recherchée.
-BnF
Hokusai (2014)
atalogue de l'exposition Grand Palais (2014 - 2015)
Sortie : 24 septembre 2014. Beau livre & artbook, Peinture & sculpture
livre de Atsuko Okuda, Makoto Takemura, Mika Negishi, Seiji Nagata et Laure Dalon
Annotation :
11. Le temple d'Asakusa Honganji à Edo
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/26/Asakusa_Honganji_temple_in_th_Eastern_capital.jpg
Asakusa était le quartier le plus peuplé d'Edo à l'époque d'Hokusai. Ses rues regorgeaient de boutiques où marchands et artisans affairés vivaient et exerçaient leurs métiers avec énergie. L'un des monuments emblématiques du quartier était l'immense temple Asakusa Honganji, construit en 1657, qui appartenait à une branche du Kyoto Higashi Honganji, siège de l'école orientale du bouddhisme de la Terre Pure (Jōdo). Apparue à la fin de l'époque Heian (fin du XIe siècle), l'école de la Terre Pure gagna rapidement de nombreux adeptes. Son enseignement, simple et empreint de compassion, affirmait que l'éveil (le salut) pouvait être atteint non par l'étude des sutras ou l'observance de rituels complexes, comme l'exigeaient d'autres écoles, mais simplement en invoquant sincèrement le nom d'Amida. À l'époque d'Edo, cet enseignement se répandit et l'école de la Terre Pure devint la plus importante école bouddhiste, avec de grands temples disséminés dans tout le Japon.
Dans cette composition, Hokusai a placé le temple si près du premier plan que seul le triangle du fronton de son toit est visible. En regardant en contrebas, on aperçoit une mer de toits de maisons plus modestes, sur lesquels flottent des nuages décoratifs. Le mont Fuji, qui les domine, reprend la forme du toit. La composition spectaculaire d'Hokusai agrandit le toit du temple à des proportions énormes, éclipsant les maisons et la montagne.
Sur le toit escarpé du temple, des ouvriers s'affairent à des réparations. Leurs postures exagérées et précises sont inspirées des études de formes et de mouvements réalisées par Hokusai, qui ont abouti à la publication de ses carnets de croquis, les Manga. La structure imposante à gauche est un échafaudage surplombant un puits en cours d'excavation. Un cerf-volant indique que l'on est en hiver, probablement le jour de l'An. Les journées venteuses d'hiver sont idéales pour faire voler des cerfs-volants, symbole du nouvel an. Le rose pâle du nuage et du cerf-volant égaye une estampe monochrome bleue. La planche principale a été imprimée en bleu.
-Honolulu Academy of Arts: The Asian Art Museum of San Francisco
Manuel de dessin en un seul trait de pinceau
Sortie : 1 septembre 2014 (France). Vie pratique
livre de Hokusai
Annotation :
12. L'île Tsukada dans la province de Musashi
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/cf/Tsukada_Island_in_the_Musashi_province.jpg
Dans cette œuvre, Hokusai représente une scène paisible sur l'île de Tsukuda, située dans la province de Musashi.
Les pêcheurs sont occupés à leurs tâches quotidiennes, tandis que le mont Fuji se dresse majestueusement à l'horizon, presque comme un gardien silencieux de la scène. Les détails minutieux, tels que les bateaux, les maisons traditionnelles et les arbres en fleurs, ajoutent une richesse visuelle à l'estampe.
Les couleurs douces et la composition équilibrée confèrent à l'œuvre une atmosphère sereine et harmonieuse. "L'île Tsukuda dans la province de Musashi" capture la beauté tranquille de la vie quotidienne japonaise et la relation intime entre les habitants de l'île et la nature environnante.
Cette estampe incarne la maîtrise artistique de Hokusai dans la représentation de paysages et reste un exemple impressionnant de l'ukiyo-e, un genre artistique japonais qui célèbre la fugacité et la contemplation de la beauté de la nature.


