Jeux terminés en 2025

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Franchement du die & retry fast fps avec du plateforming assez furtif c'était assez fendard dans l'ensemble. J'apprécie également la DA et la qualité des textures (pompé de Cyberpunk 2077 ?). Peak gaming expérience les courses de moto à dézinguer les MOBs.

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Très sympa Blasphemous, l'ambiance catholique ecclésiastique qui supplante une atmosphère morne et maussade (désolé mais le baroque de Castlevania SOTN le défonce à milles lieues) est assez marquée. Pas mal de gore et d'endroits glauques, ça fait penser à Fear & Hunger je me demande s'il s'en inspire pas. Ca charcle et ça entaille pas mal dans le jeu, c'est assez jouissif niveau prise en main. On s'attend à manier une charrette comme dans Salt & Sanctuary ou Shovel Knight (vu que Blasphemous ça a une mini inspi des Souls) mais non on est épargné des moveset tank, enfin après c'est classieux à ce niveau. Les combats de boss tu sens que y a une vraie identité artistique et un level design aux petits oignons, beau game design sur les AOE et les patterns, et j'en parle pas des symboliques qui découlent de leur personnage. Enfin bon, on va dire que globalement c'est la farandole du metroidvania quoi. Les points qui sont assez poignants pour moi c'est qu'il y a énormément de backtracking. J'entends bien que ce soit monnaie courante dans les metroidvania, que ça fait partie intégrante de l'expérience du jeu surtout si t'es assez perdu en tournicotant dans une zone donnée. Mais là on a touché le fond avec Blasphemous parce que des points de respawn dans des emplacements clés de la map exhumée, y en assez peu finalement. Donc tu fais beaucoup de backtracking pour rien. Les chutes inopinées à certains endroits sont assez exacerbantes, au pixel près. J'aime beaucoup la DA surtout comment ça exhibe les affres du catholicisme cléricale avec un soin parcimonieusement apporté aux symboliques de chaque MOB ou boss. Mais en terme de battlesystem on est dans l'absolu classicisme du genre, c'est sympa mais ça fait pas tomber des nues.

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C’est un peu ardu de donner un avis à proprement parler parce que Tsuire c’est vraiment une ébauche qui semble mimer à l’exégèse certains pans philosophiques sur du Nietzsche plus que sur du Wittgenstein. Y a des velléités d’idées mal exécutées sur du solipsisme eschatologique (chose qui a été standardisée par Subahibi jusqu’à que ce soit une habitude) et un peu de références lovecraftiennes à coups de cercles de répétitions mentales sur la métaphysique. Mais en vrai c’est juste bancal, et bourré de shitposts incongrus. En réalité, il y a un intarissable flot conséquent de shitpost qui se ramifie sur toute la route, donc à hauteur de 80% ponctué par les 20% de jacassage philo.

Alors que dans Subahibi c’était plus uniforme et consistant et il y avait une vraie trame qui s’appesantit tout le temps dans l’œuvre avec un denpa, des enjeux, des thématiques pas du tout survolées comme ici, des procédés narratifs extradiégétiques, une flopée de directives narratives dont certaines sont quintessenciées bien loin pour amortir, intercepter et congestionner tout le reste. Tsuire c’est surtout Subahibi mais avec un prototype passé à l’abandon et avorté sur plein d’idées amoncelées çà et là mais dont l’exécution se casse le nez à la moindre prise de risque. C’est surtout un recyclage intempestif des OST de Subahibi avec un CAST rabiboché et calqué sur l’exubérance outrancière des personnages, leurs soliloques sont moins percutantes et marquantes, leur développement et leur psyché n’ont rien de comparable à son successeur spirituel. Les CG sont sublimes mais ça manque légèrement de SOUL comparés à ceux de Subahibi.

Avant de cloturer ce léger apparté à chaud, j'estime qu'il était déjà trop tard de tergiverser sur le sub specie æternitatis de Spinoza qui a été rafistolé par Wittgenstein même si Numinose II en fait une belle synthèse de façon laconique.

C'aurait pu plafonner de 3000 points dans la note finale à l'image de son successeur spirituel si j'avais consommé plus de THC durant ma lecture du VN cela dit.

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Toujours autant endeuillé après avoir tiré le rideau sur le jeu…
Expedition 33 est une œuvre thaumaturgique qui est parvenue à sonder mon cœur mortaisé après tant d’années de déréliction à quérir un autre BGE qui égayerait mes expériences vidéo-ludiques depuis 2017 (avec NieR:Automata).

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En vrai je trouve que c'est un embrouillamini de plusieurs éléments recyclés de Symphony of The Night notamment les MOBs et les boss, ce qui n'est pas une mauvaise chose. Je trouve que le jeu est assez malléable en terme de qualité et même en-deça par rapport aux standards d'un vrai Castlevania : des movesets promptes et étalonnés mais moins mesurés, loin de la philosophie des premiers Castlavania ; Un sound design cacophonique, pas d'OST qui redore le blason du chateau de Dracula ; Des fallbacks ultra fastidieux parce que le jeu est ultra agile et permissif, ce qui rejoint encore plus ma remarque sur les movesets...

De toute évidence, cet opus manque à l'appel car on aurait largement voulu incarner en première ligne droite Julius Belmont avec son fouet emblématique, caractériel à l'identité d'un vrai Castlevania et non pas un petit poltron couard et veule qui n'a rien à voir avec toute cette histoire de conflits générationnels entre les Belmon et Dracula et qui n'a qu'un seul désir : s'éclipser et s'échapper du manoir pour regagner son monde originel...

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Un fast fps en version rogue like ? Meh. Franchement ça casse pas trois pattes à un canard. Le système de looting est juste cuisamment mauvais. La DA et la bande sonore sont juste criardes et cacophoniques au possible. Le dungeon crawler est beaucoup trop fouilli et les MOBs manquent de substance et sont bien moins protéiformes dans le jeu. En plus, faut cliquer deux fois sur la touche R pour charger le gun en mode ultra didactique ; sortir le chargeur puis le rechanger...
Instant drop.

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Gros doigt d'honneur aux deux licences sucées à la moelle par les gros coomers fans de muso-like.
Un battlesystem encore plus endolori et mou pour créer un simulacre de difficulté.
Un système de levelling complètement à chier et revêche.
Les personnages de l'univers Neptunia sont plus mis en avant tandis que les personnages de l'univers de Senran Kagura sont relégués au second plan.
Un bestiaire abominablement redondant, empuantissant la vacuité.
Les boss ok-tier, ça relève plus au moins le niveau.
La trame narrative encore plus malingre et médiocre que les jeux d'origine, sortant même de l'aspect parodique et désabusé.

Je voulais raviver mon côté coomer en jouant à un jeu 0 prise de tête de Tamsoft mais je me suis retrouvé à lambiner devant ma manette à charcler des MOBs au design préfabriqué par des stagiaires en design 3D.

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Je ne comprends pas le shaming que subit le jeu outre le fait que le remaster soit si fainéant et aux ras-de-pâquerettes. Les seuls tares qu'on peut lui octroyer c’est qu’ils ont délibérément laissé les animations de base de la Wii dans les cinématiques et il y a certains menus où s'installent de légers drops de fps à la sélection.
Globalement, c'est la farandole des Sonic 3D avec une belle DA et colorimétrie qui enjolivent l'expérience de jeu et un plateformer qui promet des éléments contextuels de jeu assez délirants ludiquement parlant. Bon, le level design était vraiment débilitant dans les deux derniers mondes (surtout la course avec les coccinelles robots quel enfer) et certains plans de caméra en 2.5D laissent à désirer tant la lisibilité du plateformer est au plus bas. Après rien ne laisse augurer le fait que l'écrasante majorité des autres Sonic 3D doivent impérativement lui donner ses lettres de noblesse.

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Ce jeu est un véritable exutoire et antidépresseur.

Quel plaisir de débarouler et de dévaler sur tous les objets de chaque niveau dans ce Katamari ! Une DA aux orfèvres, une bande sonore virevoltante et artistiquement jouissive et jubilatoire pour les esgourdes. Des niveaux à thème à la clé avec une créativité déconcertante et un game design si mirifique que j'en oublie mes problèmes du quotidien responsables de mes maux de sommeil. Une trame narrative toujours autant loufoque et saugrenue dans un format épisodique qui découpe et morcelle bien l'univers haut en couleurs du jeu. Quel jeu de fou furieux sérieux.