Joués en 2023

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Sur le principe c'est un grand oui, mais j'ai du mal à m'y remettre. Sans doute le côté claustrophobique de cette cité abandonnée plongée dans une nuit éternelle.

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Une partie pour le moment sans interruption (avoir fait deux sessions de jeu sur Stray ne compte pas), mais avec les missions qui partent dans tous les sens à Novigrad, j'avoue que la tentation d'une petite pause avec un autre jeu est forte...

Ca n'a pas loupé, on met en pause à Novigrad !

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C'est la joie d'y rejouer, et pour un jeu PS3, il a bien vieilli visuellement, ça reste agréable à regarder. Et cette ambiance film noir, quelle réussite !

Petite pause au milieu de la brigade criminelle.

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J'ai tenté de m'y remettre, je pensais aller jusqu'au bout, et puis finalement...

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J'ai tenté de commencer par Uncharted 2, mais la prise en main était un peu trop raide et la perspective de combats intenses sans possibilité de tuer à main nue la moitié des ennemis du jeu m'a découragée.

On commence donc par Uncharted 3 ! C'est appréciable d'avoir une aventure resserrée, qui ne nécessite pas d'investir une centaine d'heures pour en voir le bout. Le problème d'Uncharted 3, c'est que si le rythme est plutôt bien dosé dans la première moitié (ça canarde pas mal bien sûr, mais c'est un jeu d'action, on sait où on met les pieds), la deuxième partie a un équilibre beaucoup plus brinquebalant, en proposant, du shoot, du shoot et encore du shoot, entrecoupé d'une séquence trop longue perdu dans le désert. Un peu fatigant et moins propice à l'émerveillement de ce fait. La fin dans la cité perdue s'avère quelque peu frustrante car on n'a que très peu l'occasion d'y faire du tourisme, alors qu'on la découvre avec de splendides panoramas qui n'incitent qu'à aller se perdre dans les méandres de ses ruelles.

J'ai joué en mode facile parce que c'est ainsi que je profite le plus des Uncharted, et si j'ai dû recommencer quelques passages, je n'ai pas rencontré de difficulté insurmontable. Ca m'a fait tout drôle parce que lorsque je l'avais fait pour la première fois, j'y avais joué avec le mode de difficulté normal, et j'ai encore maintenant le souvenir vivace de passages sur lesquels j'avais bien galéré (les roquettes lancées sur la forteresse en Syrie, l'attaque dans la ville abandonnée après avoir erré dans le désert, et je l'avais oublié mais j'ai eu l'occasion de m'en rappeler, le tir au pigeon dans la salle de balle du bateau).

Et sinon il y a très bien vieilli pour un jeu PS3, c'est plus facile avec un jeu linéaire et les Uncharted ont toujours été réputés pour leurs graphismes, mais j'ai quand même trouvé que ça restait impressionnant à regarder.

Ah oui et alors effectivement Chloé et Cutter disparaissent vite du récit, mais je suis team Elena, donc ça ne me perturbe pas. En revanche, l'histoire n'est pas très bien écrite (les motivations des vilains ? Talbot le magicien ? Pourquoi est-on prisonnier d'un pirate et pas tué ? Le peuple du désert qui nous aide comme ça ?), je ne suis pas étonnée d'apprendre que les niveaux ont d'abord été construits et que scénario a été élaboré ensuite pour les relier, ce qui n'est pas la meilleure technique pour construire une histoire...

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Mon épisode favori des Uncharted, avec un rythme plus conforme à mes attentes : moins de baston, plus d'observation. L'histoire est plus maîtrisée, c'est beau, on peut jouer la furtivité, c'est le bonheur.

Je ne suis pas peu fière d'avoir réussi à éliminer l'ensemble des bonhommes dans le cimetière à côté de l'église en Ecosse en la jouant full furtivité, première fois que je nettoie toute une arène proprement.

Et pourtant, je mets le jeu en pause, car incroyable plot twist, j'ai eu très très envie de rejouer à autre jeu...

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Voilà ce qui arrive quand on tombe sur des vidéos d'un youtubeur germano-suédois s'exprimant en anglais qui livre des reviews de vieux Tomb Raider... Merci à GOG pour la promo imbattable, il aura fallu lutter pour faire accepter la manette PS4 par le pc (il fallait bien que j'en passe par là un jour) mais ô merveille je peux désormais jouer aux vieux Tomb Raider sur pc. Plus besoin de sortir la PS2 et l'ancienne télé pour pouvoir jouer, c'est quand même un peu plus confortable. Et au moins ça permet de jouer en vacances, aux hasard quand on se tape 10 jours de pluie...

L'objectif initial était de faire tout le jeu pour au moins pouvoir dire que je suis venu au bout d'un Tomb Raider de Core Design mais... la flemme, l'impatience d'atteindre certains niveaux et la thalassophobie ont eu raison de moi. J'ai vaincu ma peur du premier niveau, j'ai eu plaisir à traverser Venise et La cache de Bartoli et avance rapide jusqu'au niveau des collines tibétaines que j'ai terminé pour la première fois de ma vie, fierté. Et pour la première fois, j'ai aussi osé m'attaquer au monastère de Barkhang (et le finir !), il y a un petit sentiment d'accomplissement là quand même.

Au-delà de tout l'amour que je peux avoir pour ce titre, lié à beaucoup de nostalgie et au souvenir de l'avoir apprécié en famille au moment de sa sortie, avec un peu plus de recul en tant que joueuse, 3 éléments m'ont marquée en y jouant cette fois-ci :

- Le nombre d'ennemis humains. On pourra gloser sur le changement de paradigme par rapport au premier épisode, sur la perte du sentiment d'isolement, mais je voudrais surtout dire que ce sont des ennemis inadaptés au gameplay. On est parfois quasiment obligé de se prendre des dégâts, et ça quand on est une radine des trousses de soin comme moi, ça fait mal.

- Le level design qui ne s'embarrasse pas d'être un minimum crédible. Ca ne nous choquait pas plus que ça à l'époque, c'était un jeu, ça ne devait pas forcément répondre à la logique du réel. On ne mettrait plus de statues abaissant leur épée dans un repère de mafieux aujourd'hui ou un couloir rempli de pièges activé dans un monastère tibétain...

- L'histoire, qui a quand même de sacrées lacunes. Et c'est vrai que je n'y avais pas prêté attention, mais après la cinématique de la fin du niveau 6, Lara ne parle plus jusqu'à ce qu'elle ne brise le 4e mur à la fin du jeu !

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Cela faisait longtemps ! C'est sûr que ça a vieillit aujourd'hui, c'est un jeu couloir avec peu de marge d'exploration et qui se finit très rapidement, mais je lui garde beaucoup d'affection. Les courses de moto qui étaient déjà relou à l'époque sont en revanche vraiment pénibles, clairement ce n'était pas une idée hyper brillante.

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Ma dynastie continue à s'étendre petit à petit avec un roi qui accède au titre d'empereur de Grande-Bretagne et sa petite fille qui devient la première dirigeante femme que j'incarne. Assez contente d'avoir récupéré la Bretagne dans mon escarcelle grâce à un mariage bien choisi (et quelques assassinats ciblés pour que l'héritière conserve son titre) et d'avoir récupéré le Poitou en prime, ce que je n'avais pas anticipé !

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Critique à venir !

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Quand on commence des jeux sans parvenir à en terminer un seul, même le magistral Red Dead II...