Cover Journal cinéphile d'un pro-Japanimation : édition 2022 !

Journal cinéphile d'un pro-Japanimation : édition 2022 !

Nouvelle année cinéma, nouvelles sorties, et avec un peu de chance pas de reconfinement malheureux ni de nouvelle fermeture : cette fois-ci, essayons de revenir aux bases mêmes, je parlerais de nouveaux des films qui ont bénéficiés d'une sortie cinéma que ça soit sur le sol français, américain ou ...

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168 films

créee il y a plus de 2 ans · modifiée il y a environ 1 an

L'Énigme de Kaspar Hauser
7.2

L'Énigme de Kaspar Hauser (1974)

Jeder für sich und Gott gegen alle

1 h 50 min. Sortie : 29 octobre 1975 (France). Drame

Film de Werner Herzog

Maximemaxf Valentine a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 1er Janvier

Werner Herzog a abordé la folie humaine de manière si différente et variée au cours de sa carrière de cinéaste que Kaspar Hauser témoigne d’une fracture profonde : le fou et les sains d’esprits n’étant pas forcément ce qu’ils sont dans cette histoire librement inspiré de ce même Kaspar Hauser. Herzog film cet être constamment en décalage avec son entourage, pour ne pas dire prisonnier des conventions et codes sociaux qu’on tentera de lui imposer en fonction de ses précepteurs. Comme prisonnier entre 4 murs sauf lorsqu’il est en extérieur (le jardin du professeur Daumer) même avec ceux qu’ils lui veulent du bien et pensent bien faire en voulant lui inculquer leurs valeurs (l’homme d’église l’incitant à croire en Dieu). A tel point qu’Hauser en devient un cas d’étude fascinant, à la fois innocent dans sa manière de voir le monde au fil de son éducation mais surtout rationnel dans sa manière de penser (l’énigme des deux villages contredits avec une simple remarque enfantine et simple qui met à mal la réponse dite « logique » selon le professeur). Ce n’est pas pour rien que ses rêves évoquent des images de nature aussi apaisante et sublimé à la manière d’un Malick, puisqu’elles semblent symboliser l’esprit intérieur et le monde tel que le voit Hauser, et qui explique ses remarques jugées impertinente par son entourage (ses réflexions sur les chants de la messe, la marche montagnarde ou le sommet symbolise la mort, marche qui n’est pas sans faire penser à Aguirre et son plan d’ouverture vertigineuse). La folie ici n’est pas celle d’Hauser mais celle d’une société qui tente tout pour faire rentrer chaque individu dans le conformisme et ses dogmes au détriment de toute marginalité même si celle-ci n’est pas dangereuse.

8/10

Licorice Pizza
7.1

Licorice Pizza (2021)

2 h 13 min. Sortie : 5 janvier 2022 (France). Comédie dramatique, Romance

Film de Paul Thomas Anderson

Maximemaxf Valentine a mis 9/10.

Annotation :

Vu le 5 Janvier

Le cinéma d’auteur ou indépendant souffre d’un réel manque de campagne marketing dernièrement, et le dernier né de Paul Thomas Anderson n’échappe malheureusement pas à cette malchance et au risque de passer inaperçu dans la sphère cinéphile alors que l’auteur de Magnolia et There Will Be Blood nous délivre l’un de ses plus beaux feel good movie avec cette histoire d’amour cocasse entre un adolescent et une jeune femme entre la vingtaine et la trentaine durant les 70’s. Anderson a un vrai don pour mettre l’image et sa mise en image réfléchie et gracieux au service de la narration, de ses personnages, des émotions et surtout de leurs décisions et de leurs tourments (le premier appel téléphonique de Gary à Alana, la confrontation de leur vision du monde et de leurs entreprises). Encore plus dans une Amérique ou Gary comme Alana tente chacun de se construire à travers dans leurs choix de vie (l’entreprenariat sur les matelas à eau ou les flippers, les résolutions progressistes d’Alana sur le plan écologique et politique), en dépeignant à l’échelle de Los Angeles les changements s’opérant dans leur pays (la crise pétrolière via l’embargo), en construisant leur relation à travers les détours que chacun auront (Alana plus particulièrement) et surtout en faisant étalage d’un excellent sens de l’humour croustillant jamais inapproprié et toujours raccordé avec la caractérisation de ses personnages. Brillant aussi par les performances tout en authenticité de Cooper Hoffman et Alana Haim, par la nostalgie d’une ère ou l’audace et la tentative étaient maître mot, des moments d’émotions et de sincérités communiqué par la seule force de la réalisation (le sprint en direction inversée de Gary jusqu’à Alana par rapport à la course à moto du débridé Jack Holden joué par un exquis Sean Penn) et une bande sonore mise à contribution d’un tout, Paul Thomas Anderson a beau prendre de l’âge mais que ça soit pour un film choral, une plongée dans le monde raffiné de la couture ou même dans l’industrie de la pornographie, il n’en demeure pas moins un auteur qui mérite davantage de reconnaissance et fait toujours preuve d’une incroyable application sur l’ensemble de sa carrière. Quoiqu’il en soit, le cinéma de 2022 commence en beauté.

9/10

Dirty Dancing
5.9

Dirty Dancing (1987)

1 h 40 min. Sortie : 23 décembre 1987 (France). Drame, Comédie musicale, Romance

Film de Emile Ardolino

Maximemaxf Valentine a mis 4/10.

Annotation :

Vu le 7 Janvier

Pur produit de son époque qui, pour le coup, a été salement amoché par le temps et ne brille malheureusement pas par sa naïveté ni par sa simplicité. Dirty Dancing est tellement cliché et archétypal dans sa romance aux dialogues niaisés, et le manichéisme entre les richards méprisants et les danseurs fauchés comme le blé n’aide pas à prendre au sérieux cette romance qui n’a pas grand-chose à offrir. Pourtant l’idée centrale de mettre la danse et l’expression débridée et très explosive des corps au cœur d’une histoire d’amour ça peut fonctionner si on peut broder quelque chose autour, ne serait-ce que d’explorer autrement leur famille respective, aborder la question de la relation entre Johnny et Baby autrement que par la confrontation de leur deux milieu, se focaliser sur la passion commune entre un vétéran et une novice pour la danse, malheureusement Dirty Dancing s’y croit trop et si il n’est ni insultant ni irrespectueux pour autant, il est difficile de piocher grand-chose en dessous des chorégraphies soignées (signé Kenny Ortega, tiens donc !!!), le magnétisme de Patrick Swayze qui sauve ce qui peut l’être et un héritage de sa période de sortie. Mais ça n’enlève rien à la crucherie de son héroïne, à la maigreur du script, à la convenance des événements et à l’ennui qui pointe de loin pour peu qu’on ne soit pas une midinette se laissant facilement séduire par les beaux gosses en jolie tenue et aux amourettes illusoires à l’eau de rose.

4/10

Hilda et le Roi de la montagne
7.3

Hilda et le Roi de la montagne (2021)

Hilda and the Mountain King

1 h 22 min. Sortie : 30 décembre 2021. Aventure, Comédie, Drame

Long-métrage d'animation de Andy Coyle

Maximemaxf Valentine a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 9 Janvier

Dans la catégorie des bonnes pioches en animation sur Netflix, Hilda est l’une des séries les plus charmantes et dépaysantes qui s’y trouve : supervisé par l’auteur des comics en plus, elle séduit par sa douceur enfantine, ses thématiques simples et pertinente, son folklore féérique et la sincérité de ses personnages. Hilda et le roi de la montagne reprend pile là ou s’est arrêté la 2nd saison en brodant un récit d’1h20 avec les éléments centraux de la série (la sorcellerie de Frieda, l’orgueil dominant du capitaine Ahlberg, l’implication de la mère d’Hilda) avec un format Cinemascope pour accentuer la tension du fil rouge narratif et les émois émotionnel d’Hilda et sa mère ainsi que les intrigues brodés sur ce téléfilm (la recherche d’Hilda divisé en deux pistes distincts, la campagne de propagande par la peur et la certitude des autorités de Trollbourg, l’amour maternel entre la mère troll et celle d’Hilda). Luke Pearson et Andy Coyle ne réussissent pas à masquer des évidences narratives (l’identité du roi de la montagne sera évidente pour tous) et à justifier l’intervention de tout ce petit monde (l’utilité d’Alfur) mais ils restent fidèle à leurs fondamentaux et à ce qui a fait l’identité et l’âme de leur adaptation : par sa beauté graphique, ses visuels plus poussées et recherché (la plongée dans l’orbe rouge), son cheminement vers une confrontation avec une résolution efficacement amené et majeur, la mise à l’épreuve de l’amour maternel dans cet échange corporel et sa galerie de personnages toujours très agréable à suivre, Hilda et le roi de la montagne perpétue ce que la série a eu de meilleur même si il lui manque un je ne sais quoi pour se transcender et aller au-delà. En tout cas comme amuse-bouche nécessaire avant la saison finale, le résultat est là.

7,5/10

Le Dragon du lac de feu
6.5

Le Dragon du lac de feu (1981)

Dragonslayer

1 h 48 min. Sortie : 20 octobre 1982 (France). Aventure, Fantasy

Film de Matthew Robbins

Maximemaxf Valentine a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 12 Janvier

Je triche un peu sur la note parce que Le Dragon du lac de feu a surtout une valeur d’époque et plastique bien à lui, surtout en tant que coproduction Disney qui a justifié la création de Touchstone par la suite en raison de son atmosphère loin d’être family friendly ou édulcoré. Dans les faits il y a pas mal de décision narratif et de prise de risque qui sont plaisant à voir et qui sont totalement assumé (le destin de la princesse, la représentation du moyen-âge dans ce monde d’héroïc fantasy à la fois menaçant et alourdissant, le sacrifice de la vierge) et rien que dans ses choix esthétiques et sa direction, on est dans quelque chose d’à la fois très rugueux et ou le décor fait corps avec l’atmosphère en plus d’être magnifiée par une mise en image simple mais soignée. D’autant que les sujets de fond sont loin d’être grand public, surtout avec ce faux tirage au sort sélectif et l’exploitation faite de la présence du dragon assurant une survie et un contrôle pour les dirigeants par une manipulation des plus monstrueuses. Le souci c’est que le tout ne brille pas par l’écriture de ses personnages en somme très fonctionnel, en particulier Galen bon à bomber le torse et qui n’a pas un caractère des plus profonds et décrit pour porter le récit sur ses épaules. On ne s’investit pas tant pour voir ce qui va leur arriver ou les comprendre étant donné que ce qu’ils entreprennent peine à surprendre, et que leurs rapports sont également assez creux pour qu’on soit émotionnellement engagé. Le dragon du lac de feu s’impose surtout par son ton, sa DA, sa représentation classieuse et classique de l’héroïc fantasy et son audace qui détonne en tant que coproduction pour la compagnie aux grandes oreilles. A découvrir !

7/10

La Vie rêvée de Walter Mitty
6.7

La Vie rêvée de Walter Mitty (2013)

The Secret Life of Walter Mitty

1 h 54 min. Sortie : 1 janvier 2014 (France). Aventure, Comédie, Drame

Film de Ben Stiller

Maximemaxf Valentine a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 15 Janvier

L’image du régressif Tonnerre sous les Tropiques ne me poussait pas plus que ça à relancer une expérience Ben Stiller derrière et devant la caméra, pourtant plus d’un reconnait en The Secret Life of Walter Mitty son film le plus juste et très certainement le plus sage. Peut-être un peu trop par ailleurs, puisque si Ben Stiller a bien appris à tirer des leçons sur son cynique et énervé Tonnerre sous les Tropiques, on peut regretter qu’il ne se montre pas plus entreprenant avec les délires idylliques de ce monsieur tout le monde introverti étant donné que le peu qu’on en voit sont très propres et même assez créatif en plus d’être au service de sa caractérisation (la course-poursuite, en mode ski/snowboard urbain pour un vulgaire jouet, qui est absolument hilarante) mais ne vont jamais assez loin pour montrer autre chose qu’un sympathique archiviste souvent dans les étoiles en mal de sociabilité et de confiance. Néanmoins, le voyage qu’il entreprend en dehors de ses fantasmes en partant d’un simple négatif perdu, son contact au réel sobrement mis en image et joliment colorisé par le chef opérateur, et le capital sympathie des comédiens en font une petite épopée feel-good très allégeant au bout du chemin. D’autant que Stiller se montre plus terre à terre dans les rapports sociaux (le rapport père/fils de Walter bien exploité vis-à-vis de ses choix de vie et son parcours au final), se montre même plutôt doué de poésie à certaines occasions (la photo du léopard des neiges) mais ne réussit pas pour autant à trouver le tremplin parfait pour aller au bout de sa démarche malgré ses jolies idées. Un petit conte en mode carte postale et rapport à soi-même sincère et plaisant comme tout mais ou Ben Stiller aurait pu se donner davantage de moyen en creusant davantage son concept de départ et les rêves chimériques de Walter.

7/10

The Card Counter
6.7

The Card Counter (2021)

1 h 52 min. Sortie : 29 décembre 2021 (France). Drame, Thriller

Film de Paul Schrader

Maximemaxf Valentine a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 16 Janvier

Auparavant scénariste en or à l’ère du Nouvel Hollywood, Paul Schrader a eu bien du mal à se faire une place comme cinéaste et connaitra un grand passage à vide, du moins jusqu’à dernièrement ou il semble enfin se trouver avec Sur le chemin de la rédemption en 2017, et The Card Counter ou il revient à ses premiers amours : le milieu urbain nocturne trempée dans l’artificialité de ses décors, la soif de rédemption de sa figure centrale qui aboutira néanmoins à un retour inéluctable aux sources. Mettant à profit l’élégance, la sobriété et le classieux de la mise en image des scènes de jeux de cartes contre la brutalité crasseuse et plus salissant de l’image lors des flash-backs autour de William Tell et son passif de militaire mêlée aux méthodes d’interrogatoires forcées. L’errance de William devient déconnectée du temps, guidé uniquement par les chimères d’une Amérique joueuse et orgueilleuse, dans un cadre jouant constamment de l’éclairage sobre/noircissant et du jeu minimalisme d’Oscar Isaac campant cet ex militaire détaché de tout. Mais l’ensemble est d’une austérité souvent poussive et gourmande que l’implication émotionnelle ou l’intérêt n’arrive pas à être totale. Malgré des éclats de beautés et de lyrisme ici et là (la promenade dans le parc illuminée) et un final qui n’est pas sans faire penser à Taxi Driver, Paul Schrader a du mal à dépasser la forme au service du fond pour transcender son sujet alors qu’il propose pourtant les grands plats niveau esthète et sait reprendre le propos qu’il a écrit longuement par le passé sans pour autant refaire de la redite. Un bon polar qui aurait pu être meilleur.

7/10

Nightmare Alley
6.7

Nightmare Alley (2021)

2 h 30 min. Sortie : 19 janvier 2022 (France). Drame, Thriller, Film noir

Film de Guillermo del Toro

Maximemaxf Valentine a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Vu le 19 Janvier

Critique disponible !

8,5/10

My Hero Academia: World Heroes' Mission
6

My Hero Academia: World Heroes' Mission (2021)

1 h 44 min. Sortie : 26 janvier 2022 (France). Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Kenji Nagasaki

Maximemaxf Valentine a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu en AVP le 21 Janvier

Depuis Rising Heroes, je me suis promis de ne voir les futurs films My Hero Academia que comme des sucreries bien garnies destinés aux fans de la licence (manga comme animé). C’est ce que j’ai eu avec World Heroes Mission, même si ça reste frustrant que le pitch ne devienne qu’un prétexte pour Bones afin de faire étalage de sa technique et de sa pyrotechnie au point d’étouffer souvent son récit. La confrontation des héros avec Humarise offrait des perspectives à creuser avec les idées déjà présentes dans l’animé (la libération des facultés para-humaine, l’évolution des alters) et son prologue quasi-apocalyptique laisse planer une promesse trop grosse pour être satisfaisante sur la durée. Kenji Nagasaki va surtout miser sur ses figures les plus populaires (le trio Izuku/Katsuki/Shoto) et mettre au second plan les autres équipes de super-héros alors qu’en manga ou animé il y aurait eu matière à creuser, montrer son savoir-faire avec des moyens en plus pour des scènes de combats certes extrêmement bien mise en image et filmé mais qui retombe dans le piège du Over The Top en fin de film comme avec Heroes Rising, avec une durée qui ne permet pas de dépasser ce stade de grosse sucrerie pour fans. Alors que lorsque le récit respire et apprend à doser l’action pour le background et considérer l’activité super-héroïque autre part qu’au Japon (la nation d’Otheon ou prend part une partie du récit), il est capable d’avoir des moments plus aéré et de créer plus que de la simple baston (le personnage de Rody Soul, sympathique et acteur malgré lui comme Melissa dans le premier film MHA d’un événement qui le dépasse, l’antagoniste et ses idéaux d’origine qui auraient pu être géniaux si il n’avait pas été aussi bâclé), mais au final ça ne reste qu’un divertissement à grand spectacle certes impressionnant mais qui pourra provoquer l’indigestion chez certains.

6,5/10

Cinema Paradiso
7.7

Cinema Paradiso (1988)

Nuovo Cinema Paradiso

2 h 35 min. Sortie : 20 septembre 1989 (France). Drame

Film de Giuseppe Tornatore

Maximemaxf Valentine a mis 9/10.

Annotation :

Vu le 24 Janvier

Dire que tout cela est partie d’un morceau d’Ennio Morricone sur une compilation de ses plus beaux morceaux sur un CD ! Cinema Paradisio, c’est une œuvre à la fois mélancolique et tendre sur une amitié insolite, un amour pour le cinéma qui se fera par un métier en somme misérable par lequel passe pourtant plusieurs petits bonheurs qui lui donne de la valeur (les réactions du public en salle, la mémorisation des comédiens et des réalisateurs, les répliques de film). Bien qu’il pousse le bouchon un peu loin par moment (les pleurs collectifs lors de la diffusion d’un mélodrame), Tornatore se penche énormément sur le rassemblement collectif et fait du Paradisio l’équivalent d’un lieu de culte : tant sur le plan symbolique que sur le plan intime (le premier baiser de Tot, ses premiers amours filmiques, les ficelles de son premier métier, le partage avec le public). L’histoire se détache lentement mais en douceur et finesse des échanges entre le projectionniste et l’apprenti dont la tendresse et l’attachement restent intact, aussi bien dans un but d’accomplissement et de libération que pour la mélancolie d’un retour douloureux au pays, dont les événements sont aussi bien évocateur de doux souvenir que de moment plus douloureux (l’incendie dans la salle de projection, le service militaire, la séparation imposée par les parents de son premier amour), aboutissant sur une dernière scène pleine de nostalgie faisant office de réponse à la censure italienne et complétant le travail de tout une vie, d’un ami par qui les valeurs auront finalement été inculqué envers et contre tous et dont le cinéma aura fait de ce jeune garçon ce qu’il est devenu par la suite. Un très beau monument du cinéma, et qui bénéficie en prime d’une splendide partition du regretté Ennio Morricone.

9/10

Les Tuche
4.5

Les Tuche (2011)

1 h 35 min. Sortie : 1 juillet 2011 (France). Comédie

Film de Olivier Baroux

Maximemaxf Valentine a mis 2/10.

Annotation :

Vu le 26 Janvier

La beauferie à la française ça va bien 5 minutes mais sur 1 heure et demie de film, focalisé sur une fratrie de gros bouseux sans-gêne poussant la caricature tellement loin que je ne sais même pas où commencer pour dire à quel point Les Tuche représente ces immenses moments d’embarras dans notre cinéma actuel de la comédie française. Entre Jean-Paul Rouve inaudible une phrase sur 2, une absence totale de mise en scène, les situations totalement improbables et qui redéfinissent l’irréalisme même pour un film, les allusions ou gags de gros bouseux (le karaoké Comme un ouragan, l’hymne improvisé du club monégasque, le country club), c’est une compilation de moment gênant à l’image de la comédie française populaire auquel on devrait cesser d’habituer notre public depuis si longtemps au point d’en faire des sagas à rallonge dont je ne parviens pas à expliquer l’existence. Même pas envie de creuser plus loin : allez, vide-ordure direct.

2/10

Perfect Blue
7.8

Perfect Blue (1997)

1 h 21 min. Sortie : 8 septembre 1999 (France). Animation, Épouvante-Horreur, Thriller

Long-métrage d'animation de Satoshi Kon

Maximemaxf Valentine a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu en Blu-Ray le 28 Janvier

Perfect Blue n’est pas simplement une pièce maîtresse dans l’animation japonaise pour être le point de départ d’un grand cinéaste partie trop tôt. Au-delà de ses aspects de thriller paranoïaque, de son art très cultivé du raccord de l’image et des séquences par le mouvement, l’environnement et l’image pour désorienter notre sens des réalités et celle de Mima et de sa thématique comme point de départ (la reconversion artistique et professionnelle de l’héroïne pouvant également symboliser le passage à l’âge adulte), c’est surtout à quel point Satoshi Kon réussit à bétonner énormément de sujet autour qui en fait une vraie perle à ne surtout pas laisser sombrer dans l’oubli. Jouant avec les scènes tournées du feuilleton comme avec les événements du monde réel, poussant le spectateur à un effort de concentration pour déceler le faux du vrai dans ce puzzle macabre et psychologique, rappelant aussi bien la toxicité des fans névrosés que les difficultés quotidiennes à changer d’orientation professionnelle, les studios Madhouse savent quelle direction prendre pour que tout cela coexiste avec une cohérence et une pertinence difficilement critiquable. En plus d’un jeu d’éclairage très subtil lors des scènes tournées comme celle qui se déroule dans la réalité, d’une quête d’identité et d’une lutte de conservation qui se transforme en lutte continuel pour Mima et d’une esthétique économe mais totalement adapté à sa narration, Perfect Blue confirme à quel point le cinéma de Kon est riche et mérite redécouverte auprès de quiconque ayant un jour eu affaire avec son œuvre : que ça soit dans le monde des rêves, du cinéma, ou même avec des clodos.

9,5/10

Metropolis
8.1

Metropolis (1927)

2 h 25 min. Sortie : 6 février 1927 (France). Muet, Drame, Science-fiction

Film de Fritz Lang

Maximemaxf Valentine a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 30 Janvier

Heureusement que la version longue a vu le jour sur Netflix, sinon mes impressions avec la version cinéma auraient laissé place à une belle part de frustration sur l’une des œuvres les plus acclamée de Fritz Lang. Metropolis a merveilleusement bien survécu à l’épreuve du temps dans son architecture démesuré, son contraste technologique entre la haute bourgeoisie et le milieu ouvrier au bord de l’implosion, l’emploi de ses symboles religieux à des fins narratifs (la tour de Babel et les écarts de langage découlant de l’orgueil de l’homme, l’androïde devenant le parfait opposé religieux de la prêtresse des catacombes, la critique exacerbée des castes dominantes), ses excès explosifs dans la performance d’acteur et la surexpression faciales quitte à lorgner vers le ubuesque lors des moments clés, mais avec une innocence qui rend la simplicité de sa forme scénaristique étonnamment touchante et sincère. Lang sait comment mettre ses décors, ses moments les plus surréalistes (l’illusion de Moloch) et les motivations initiatiques des personnages au service d’un propos qui réussit à ne pas reposer sur une croyance naïve confondante. Cela donne à Métropolis un cachet ou tout est mûrement réfléchit dans sa conception et son sens du détail maladif, de la gestuelle mécanique et déshumanisé des ouvriers (fonctionnant comme un chœur) à la corruption aisée d’un habitant de la basse ville pénétrant un univers de vice méconnu de son existence, en passant par son cadrage et son jeu d’éclairage relevant de l’expressionnisme allemand pure et dure ainsi que la partition symphonique puissante de Gottfried Huppertz. Reste dommage qu’il manque encore une ou deux séquences probablement perdus à jamais dans les méandres et qui aurait complété un peu plus une des œuvres de science-fiction les plus influentes de son siècle.

9,5/10

From Hell
6.2

From Hell (2001)

2 h 02 min. Sortie : 30 janvier 2002 (France). Thriller, Policier

Film de Albert Hughes et Allen Hughes

Maximemaxf Valentine a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 1er Février

Le succès d’X-Men en l'an 2000 a probablement motivé la Fox à lancer l’adaptation d’autres comics, cela n’empêche pas d’être surpris par le choix de transposer un récit d’Alan Moore s’inspirant de la légende urbaine qu’est Jack l’éventreur pour un Giallo transposé dans le Londres de la fin du 19ème siècle. Le rendu ne brille pas autant qu’il le pourrait par son enquête, réussissant même la grosse bourde d’indiquer l’identité du tueur en série (la voix n’ayant pas été modifié, pas très malin comme décision…), et révélant plus d’une fois des coupes narratives dommageable qu’on ait ou non lu le comics (le prince d’Angleterre quasi-totalement évincé du récit, la quête symbolique du tueur de Whitechapel, les francs-maçons très mal introduit). Sans oublier que, voulue ou non, la bêtise des prostituées entourant Mary n’est pas toujours excusable (surtout dans la deuxième heure), alors que parallèlement on a l’un de ces autres rôles un peu trop oublié pour un bon Johnny Depp avant son ère Jack Sparrow qui le conduira à l’autocaricature, et que la première heure ne s’en tire pas trop mal quant à ses premiers éléments d’enquête avec une mise en image tout à fait propre (si on fait abstraction des visions immondes avec ces filtres verdâtres dégoulinant). From Hell tient même plutôt bien la barre sur sa reconstruction esthétique avec un hétéroclisme bienvenu et une identité visuelle bel et bien présente, c’en est même appréciable de voir à quel point la mise à mort des prostituées comme le résultat des méfaits de l’Eventreur ne subissent aucune édulcoration ni allègement dans leur représentation et rendent que plus infâme le quotidien de Whitechapel plongée dans cette tourmente. Le rendu est plutôt honorable, mais en comparaison du comics ou d’un blockbuster d’auteur comme le X-Men de Bryan Singer sorti un an plus tôt, la comparaison ne jouera pas forcément en la faveur de la version filmique des frères Hugues.

6/10

Cowboy Bebop, le film
7.5

Cowboy Bebop, le film (2001)

Gekijôban Kaubôi Bibappu: Tengoku no Tobira

1 h 55 min. Sortie : 1 octobre 2003 (France). Animation, Action, Policier

Long-métrage d'animation de Shinichirô Watanabe

Maximemaxf Valentine a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu en DVD le 2 Février

Revisionnage exceptionnel en vu d'un débat cinéma !

8,5/10

Le Deuxième Souffle
7.8

Le Deuxième Souffle (1966)

2 h 30 min. Sortie : 1 novembre 1966. Policier, Gangster

Film de Jean-Pierre Melville

Maximemaxf Valentine a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 5 Février

Je crois qu’en 4 films je peux dresser un premier bilan de Jean-Pierre Melville : ses héros, aussi discutables ou rejetables soient leurs actions, ne sont jamais réduit à des simples raclures irrécupérables mais davantage à des hommes tournés vers le passé, le désir d’en finir, l’envie de partir en restant fidèle à leur code d’honneur quitte à ce que cela leur coûte la vie. Le deuxième souffle s’inscrit totalement dans ce registre avec Gustave Minda, gangster vieillissant fraîchement évadé et superbement caractérisé tant par ses actes que par les beaux dialogues qui parsèment ses échanges (son amour sincère envers Manouche, son amitié avec Orloff, sa rancune envers ses associés), et porté par un Lino Ventura capable d’exprimer beaucoup d’émotion rien que par sa voix, sans forcément modifier grandement ses expressions faciales. On retrouve également le sens du rythme lancinant et contemplative de Melville, avec ses courts plans-séquence souvent discrets mais bel et bien là qui font la vie d’une scène, la dualité entre le gangster et le commissaire chacun loin d’être blanc ou noir, la préparation minutieuse du délit au cœur du récit et ce qui est montré comme après, le jeu de placement des comédiens dans l’espace afin de déterminer leur rôle dans ce récit et l’art du silence qui permet également de communiquer beaucoup dans ce que les personnages ont partagé ou vécu. Cela me fait apprécier davantage ce que Melville communique et surtout me donne envie de revenir dans l’avenir vers sa filmographie, tant en un seul visionnage on a l’impression de passer à côté de moult détail qu’on aimerait pouvoir étudier un peu plus. Très bon film noir, très beau film et excellentes performances.

8/10

Macbeth
6.2

Macbeth (2021)

The Tragedy of Macbeth

1 h 45 min. Sortie : 14 janvier 2022 (France). Drame, Thriller

Film de Joel Coen

Maximemaxf Valentine a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 7 Février

Un poids pèse sur Joel Coen qui, pour la première fois, doit se passer de la présence de son frère Ethan Coen à la production pour mettre en scène sa version de la tragique pièce de William Shakespeare, Macbeth. Etant donné qu’il est le plus souvent valorisé comme réalisateur au sein du duo, il part avec un bagage très conséquent et assume dés le départ l’hommage rendu au film d’Orson Welles avec les partis-pris effectué par celui-ci et une mise à jour scénique : entre le format d’image emprisonnant l’image dans un carré carcéral et le décor minimaliste, Joel Coen fait de la tragédie une sorte de prison théâtral afin de communiquer l’emprisonnement mentale et le tourment émotionnel qui pèse sur Macbeth au fil de ses trahisons et coups bas. Sans pour autant négliger le choix du cadre, l’inconfort communiqué par les dialogues comme l’utilisation d’un décor tout aussi minimaliste mais employé à bon escient pour évoquer l’inconfort comme un détachement du réel à travers les plans comme ce qui entoure le décor (l’univers très brumeux dans lequel baigne ce Macbeth, ses bois de Birnham étriqués, les points de vue de Macbeth et des intervenants extérieurs). On a un rendu des plus compétents mais auquel il manque un véritable impact au tout, Joel Coen en plus de cela sautant des scènes importantes de la pièce qui auraient pourtant été adapté à son cadre (la descente de Lady Macbeth dans la folie, le couronnement de Macbeth) alors qu’il se montre inspiré dans d’autres idées d’écriture (les sorcières et leurs postures sous forme humaine rappelant leur forme animale d’origine) mais ne semble pas pouvoir aller plus loin. En dépit de ces problèmes qui l’empêche d’être transcendant, The Tragedy of Macbeth rejoint la liste des films d’auteurs malheureusement condamné à la plateforme streaming en cette période sanitaire et cinématographique trouble, alors qu’on sent qu’ils ont été pensé pour le cinéma.

7/10

Mort sur le Nil
5.3

Mort sur le Nil (2022)

Death on the Nile

2 h 14 min. Sortie : 9 février 2022 (France). Policier, Drame

Film de Kenneth Branagh

Maximemaxf Valentine a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 9 Février

J’avais aimé et j’aime toujours la version Branagh du Crime de l’Orient-Express : j’aimais la réactualisation de Kenneth Branagh dans sa mise en image vivante et qui essayait pas mal de chose, sa façon de créer du mouvement ou de la tension dans l’enquête à travers le train et ses passagers, la performance de Branagh en Poirot qui m’était tout à fait savoureuse et Patrick Doyle inspiré à la musique même si le parti-pris du baroque jouait par moment en sa défaveur. Je suis sur une note similaire avec cette autre aventure parmi les plus connus des romans d’Agatha Christie. J’apprécie la volonté de Branagh à creuser le passif et le caractère du détective truculent belge le plus connu de la littérature avec son passif de soldat, sa relation passé avec Catherine un peu plus évoqué mais également son implacabilité plus prononcée ici, j’ai trouvé, quand il devient le chien de chasse le plus intenable et provocant qui soit durant une enquête. Il y a un réel investissement sur la première heure à construire les prémisses du meurtre (les potins internes entre les mariés et les invités, la jalousie naissante et fraîche de Jacqueline, l’idylle de M. Bouc l’ami proche de Poirot), même si le côté carte postale du Nil se fait très ressentir par moment et qu’on ressent un brin l’étirement sur la première moitié malgré un casting bien dirigé et Branagh toujours délicieusement extravagant en détective belge. D’autant que le travail sur le mouvement et le raccord entre l’action/l’événement filmé est équivalent au précédent film sur le détective avec souvent des idées visuelles et une immersion bien fichue, un montage efficace, une réelle implication de part en part et le fait que ça assume toujours ses excentricités sans virer dans l’absurde ou le grotesque. Juste dommage que Doyle soit un peu effacé à la musique par les choix musicaux du film et que la révélation finale, aussi palpitante soit-elle en elle-même, n’ait pas l’impact émotionnel totale que j’aurais aimé avoir.

7,5/10

Moonfall
4

Moonfall (2022)

2 h 10 min. Sortie : 9 février 2022 (France). Action, Aventure, Science-fiction

Film de Roland Emmerich

Maximemaxf Valentine a mis 2/10.

Annotation :

Vu le 10 Février

Du Roland Emmerich pur jus : toujours la même tristesse de constater à quel point il s’enfonce dans la bêtise de ses films catastrophes, toujours les mêmes caricatures et clichés dans la construction de ses personnages, ici, au mieux fade ou au pire antipathique quand ils ne sont pas leur propre cliché (John Bradley en gros geek complotiste, Patrick Wilson en spationaute désabusé et virant looser), et bien sûr toujours ce même sérieux soporifique qui croit tellement vendre du drame avec son gros budget et ses effets numériques boursouflés que ça en devient chiant. Le seul intérêt que j’y ai trouvé, ça a été de voir un sosie américain d’un youtubeur de chez nous mais à part ça : c’est sans intérêt, à tel point que je n’ai même pas envie de creuser davantage pour répéter ce qui a déjà été dit par le passé sur le cinéma catastrophe de Roland Emmerich.

2/10

Zodiac
7.2

Zodiac (2007)

2 h 37 min. Sortie : 17 mai 2007 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de David Fincher

Maximemaxf Valentine a mis 7/10.

Annotation :

Revu le 13 Février

Relancer des classiques ou des œuvres phares qui nous sont restés difficile d’accès au premier visionnage est toujours une expérience enrichissante pour un cinéphile ou cinévore même quand le résultat escompté n’est pas celui qu’on attendait. Cela fut le cas avec Zodiac : transposition à l’écran de la traque d’un tueur qui n’aura finalement jamais été pleinement identifié en plusieurs dizaines d’années, David Fincher se fait la main sur la caméra numérique et l’exploite à merveille dans un thriller documenté, techniquement maîtrisé de bout en bout et porté par des bonnes gueules d’acteur mais ou mon intention n’a jamais été porté aussi haut que je l’espérais. Le souci que j’éprouve avec Zodiac c’est que Fincher et James Vanderbilt, c’est que l’enquête est tellement portée sur l’information et le détail qu’il relègue souvent les journalistes et enquêteurs des forces de l’ordre à des rôles semi-spectateurs qui ne leur permet pas de se distinguer. C’est un parti-pris voulue, et qui permet de démontrer leur impuissance sur une affaire qui les dépasse dans un New-York déjà en proie à la criminalité élevé (la comparaison des crimes sur une année à celle du tueur du Zodiaque lors d’une conversation), d’autant qu’à côté Fincher sait utiliser les dialogues comme les expositions pour montrer les rapports entre personnages sans tomber dans le superficiel (Paul et Gray qui sympathisent autour d’une boisson commune) et qu’à l’inverse d’un Panic Room ou d’un The Game, il exclut tout effet de style artificiel et ne tombe jamais dans le simple traquenard scénaristique pour piéger son spectateur sans aucun sous-texte derrière avec une prétention sans précédent. Le choix de la caméra numérique fait son effet dans l’intervention brutale de la violence à l’écran (chaque meurtre du tueur est impactante), les transitions nombreuses dates par dates à tel et tel événement créent une sensation d’insaisissabilité réelle autour du tueur, au point de rendre l’identification du suspect toujours plus compliqué pour ne pas dire impossible, et le choix de lécher l’image sans atténuer ce qui s’y déroule fait du film une œuvre évolutive très intéressante dans la carrière de David Fincher. Ce qui m’attriste davantage de ne pas me sentir plus investi alors que le sujet et le traitement se distinguent des productions concurrentes.

7/10

Un nommé Cable Hogue
7.2

Un nommé Cable Hogue (1970)

The Ballad of Cable Hogue

2 h. Sortie : 12 juin 1970 (France). Comédie dramatique, Romance, Western

Film de Sam Peckinpah

Maximemaxf Valentine a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 15 Février

Sam Peckinpah est rarement tendre dans ses récits que ça soit avec ses antihéros, la représentation des hommes de foi ou des politiciens ou même les hommes bruts de base en général. The Ballad of Cable Hogue tranche en grande partie avec ses habitudes en termes de tons puisqu’il opte pour une comédie dramatique autour d’un prospecteur vagabond trouvant un point d’eau dans le désert qu’il décide d’exploiter via un relai afin de survivre dans un grand ouest ou l’évolution n’est jamais très loin. Cable Hogue est un héros pour le moins naïf mais ses rapports (qu’ils soient amicales ou romantiques) sont plus chaleureux et bien moins désespérés et défaitiste dans leur tournure que dans un La Horde Sauvage et on est bien loin de l’absurde d’un final façon Croix de fer. Il se permet plus d’une fois de faire dans la comédie en plus de maîtriser ce registre (la première scène de ménage entre lui et la pétillante et rêveuse Hildy), rigole de son prédicateur opportuniste Joshua pour qui il montre une certaine sympathie tout en relevant ses travers, montre une tendresse sincère et affectante entre lui et Hildy le temps d’un séjour commun et innove en matière de mise en image en comparaison de ce qu’il a l’habitude d’offrir (les images accélérés pour soulever un gag ne sont pas courantes chez lui). Jerry Goldsmith fait un bon travail à la musique et Jason Robards et largement le charisme et la présence requis pour porter ce vieux prospecteur malchanceux. Seul la sous-intrigue impliquant sa vengeance avec ses anciens partenaires fonctionne moins que le reste et propose un traitement très convaincant sur le papier mais moins prenant dans l’exécution, mais on reste dans un très bon Peckinpah parmi ses œuvres les plus recommandables de sa filmographie.

8,5/10

Uncharted
5.1

Uncharted (2022)

1 h 56 min. Sortie : 16 février 2022 (France). Action, Aventure

Film de Ruben Fleischer

Maximemaxf Valentine a mis 3/10.

Annotation :

Vu le 17 Février

Adapter une saga de jeux vidéos lui-même très portée sur la cinématographie tout en proposant une expérience de jeu aux gamers aurait pu être un retour au source honorable voire séduisant si le travail n’avait pas été confié à un faiseur qui confirme tout son manque de recherche scénique. La première aberration a été de croire qu’un jeunot comme Tom Holland pourrait porter Nathan Drake sur grand écran et d’engager un gros bras comme Mark Wahlberg pour Sullyvan : le premier n’a pas l’expérience ni la gueule de l’emploi tant ce Nathan à ses débuts même en considérant ce film comme une origin story, et l’écriture de Sullyvan le rend pas mal antipathique en plus d’avoir un Marky Mark mal impliqué (son désintérêt apparent pour la scène clé ou il dévoile son passif commun avec Sam Drake est l’un des plus lamentables du métrage). De plus, pour un film porté sur la confiance entre les chasseurs de trésor, on passe souvent du temps à se questionner sur quand ils peuvent accepter de s’accorder une confiance mutuelle tôt ou tard (Chloé à la limite je peux comprendre, mais pour Nate et Sully ça ne marche jamais). Ajoutez à cela un Antonio Banderas totalement transparent, Ruben Fleischer rendant chaque scène d’action plus fade les unes que les autres et confirmant qu’il est loin d’être un faiseur fiable, les énigmes perdent tout leur intérêt car l’investissement du joueur n’est plus d’actualité tandis que les néophytes s’ennuieront devant ces péripéties fadement filmé, Ramin Djawadi fait une panne d’inspiration à la musique, les scènes repris du jeu ne marchent pas (celle de l’avion repris du 3 et transposé ici dans la chasse au trésor de Magellan) et le tout laisse apathique et fait preuve d’un désinvestissement peu respectueux avec le matériel de base.

3/10

Us
6.3

Us (2019)

1 h 56 min. Sortie : 20 mars 2019 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Jordan Peele

Maximemaxf Valentine a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 20 Février

C’est mieux. C’est pas parfait, certaines tâches de Get Out sont encore parasitaires et ça n’atteint pas le pic voulu à force de vouloir donner un sens aux événements, et le mélange d'humour avec l'horreur ne fonctionne absolument pas tant ça dissone avec les situations tendues (l'allusion à Maman j'ai raté l'avion, on va s'abstenir de faire un commentaire) mais Jordan Peele met sa réalisation et la lenteur de son mouvement à quelque chose de déjà mieux construit et moins hautain que son précédent métrage. US exploite le concept du doppleganger de manière très efficace en principe en faisant réagir les doubles de manière individuelle par rapport à leur original : cela permet de créer de la tension et du danger différemment selon celui ou celle qui est poursuivi et menacé (le double bestial de Jason soumis à la pure imitation, n’ayant aucun autre point de repère), même si Peele en profite parfois pour se la jouer dénonciateur de cliché à nouveau alors qu’on n’en est pas exempté ici (la traque de Gabe avec son double). D’autant que la fratrie suivie a une alchimie efficace et bien soutenu par d’excellent interprète, Lupita Nyong’o en tête (surtout qu’ils doivent interpréter leur double en prime) et il y a une ambiance musicale tout aussi maîtrisé qui sait contribuer à l’atmosphère traqueuse sans pour autant sortir les gros sons pétaradant, et Peele se montre inspiré et impliqué dans sa manière de tourner (la confrontation usant de la courte focale et du morceau « Pas de deux » en fin de film, les coupes réduites lors de l’assaut jouant adroitement avec l’arrivée de la menace). Et si le dernier twist a de quoi faire tiquer quant à son intérêt, sur moi ça a plutôt bien fonctionné et ça fait globalement sens au propos de l’œuvre. La balle est dans le camp de Peele, à lui d’évoluer prochainement afin de prouver qu’il est capable de faire du bon cinéma d’horreur en se détachant un peu plus de ses mauvaises manies.

7/10

Red Notice
5.1

Red Notice (2021)

1 h 58 min. Sortie : 12 novembre 2021. Action, Comédie, Policier

Film de Rawson Marshall Thurber

Maximemaxf Valentine a mis 2/10.

Annotation :

Vu le 21 Février

Alors c’est ça ? C’est donc ça le film le plus cher réalisé par Netflix : un buddy movie écrit avec les pieds qui pensent pouvoir se la péter avec ton trio de vedette en mode trololol pendant 1H50 de film ? Je devrais pas taper dessus parce qu’en dehors des abonnés de la plateforme, 90% des gens en ont rien à secouer mais voir un truc pareil me faire regretter mon amertume avec Bad Boys de Michael Bay (alors que c’est pas du Shakespeare non plus) et se taper la part du lion alors qu’il n’a que le bling bling pour se la péter, ça me ressort par les narines. L’intérêt même d’un buddy movie centré sur les blagues vachardes insupportables (les 4/5ème balancé par un Ryan Reynolds que je ne peux définitivement pas encadrer), méprisant l’unique lien qui peut relier Booth et Hartley, et faisant de ses principales figures des clowns antipathiques rendent son existence déjà plus que discutable. Cela est encore plus impacté par le fait que les conséquences n’ont aucun impact par rapport auX actes, ce qui créer encore plus d’inconsistance à ce buddy movie qui ne peut ni se reposer sur son action mal monté, ni sur les combats en eux-mêmes (impossible que les sbires tirent aussi mal, au point que nos héros ont limite une chance de cocu des plus improbables de ne pas y passer à plusieurs occasions), ni sur sa narration flingué (la règle du "Show, don't tell" bazardé dés l'intro), ni sur ses déplacements géographique souvent facilité comme pas permis, encore moins sur son twist ending d’une débilité sans nom qui désamorce encore plus une intrigue (en plus d'être con comme un piano et d'ajouter une énorme incohérence de plus) je m’en foutiste comme pas permise, surement pas sur Steve Jablonsky en panne d’idée musicale depuis belle lurette, et ses personnages au mieux idiots au pire antipathique mérite tous des mandales (celui de Ryan Reynolds le premier). Au moins sa place est là ou ça peut encore être toléré : sur une plateforme de streaming et non pas au cinéma comme c’était prévu à l’origine.

2/10

The Full Monty - Le Grand Jeu
6.8

The Full Monty - Le Grand Jeu (1997)

The Full Monty

1 h 31 min. Sortie : 22 octobre 1997 (France). Comédie, Drame, Comédie musicale

Film de Peter Cattaneo

Maximemaxf Valentine a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 24 Février

Comédie britannique culte des années 90, The Full Monty a tout le mérite de ne pas se limiter à une simple blague basique sur l’idée d’un strip-tease par un groupe de quadragénaire tout sauf sexualisé et au physique pas forcément bankable au premier abord. Optant pour le cadre de la crise métallurgique à Sheffield durant les 80’s, Peter Cattaneo traite de manière très terre à terre la situation de chacun de ses drôles de bonhomme sans céder à la facilité en termes de caractérisations. Hormis Gaz pleinement entêté dans ce projet improbable, chacun est conscient de l’absurdité de cette entreprise mais est poussé par une motivation différente (la fierté, la révélation personnelle sur son orientation sexuelle, le besoin financier, celui de reconnaissance) et ça n’est jamais prétexte à moquerie pour ses protagonistes. Au-delà de la performance finale qui est aussi bien à hurler de rire qu’un accomplissement, de la complicité entre ce groupe d’homme diversifié, d’un casting investi et d’une BO tant de fois reprises dans la pop culture, The Full Monty ne témoigne d’aucune condescendance ni de cynisme dans sa proposition et sait être sincère dans ses rapports relationnels et bien construit au niveau de ses gags et de sa comédie. Et sincèrement, c’était tout ce que je lui demandais.

7/10

Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire
6.1

Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire (2004)

Lemony Snicket's A Series of Unfortunate Events

1 h 48 min. Sortie : 22 décembre 2004 (France). Aventure, Comédie, Fantastique

Film de Brad Silberling

Maximemaxf Valentine a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 28 Février

Pas tout à fait ce à quoi je m’attendais, cette adaptation de la série littéraire de Lemony Snicket est moins portée sur le comique noir et sur sa star centrale Jim Carrey que sur les rencontres et péripéties des orphelins Baudelaire caractérisé simplement, ainsi que l’esprit de conte sombre avec ce que cela implique. Esprit conte sombre et un peu guignol qui ont du mal à s’accorder pleinement dans le cas présent puisqu’en dehors de notre trio d’enfant, les adultes ont tout de parfait aveugle se faisant chacun duper les uns après les autres par le comte Olaf alors que sa gestuelle et sa bizarrerie en matière de tic se sentent à des kilomètres. Alors qu’à côté les oncles et tantes que rencontrent les orphelins sont plutôt bien caractérisés sur leur peu de temps d’apparition et qu’une suite aux mésaventures du trio se mettait lentement en place en parallèle de la traque du comte (les longues vues possédées par chaque membre de la famille, les incendies trop nombreux pour de simple coïncidence, la dernière lettre), avec certaines situations pour le moins créatifs tel qu’ils sont présentés même si la mise en image n’est pas renversante et que l’image de synthèse fait plutôt daté. Sauf qu’au bout du compte, j’ai du mal à pleinement m’immerger aux côtés du trio qui, si il n’est pas raté à proprement parler, fait assez lisse et peu intéressant malgré quelques sursauts d’intérêt, un peu con étant donné qu’ils doivent tenir sur une heure et demi de film. C’est regardable, mais je reste pas mal sur ma faim par rapport à ce que j’en espérais.

6/10

The Batman
7

The Batman (2022)

2 h 56 min. Sortie : 2 mars 2022 (France). Action, Drame, Policier

Film de Matt Reeves

Maximemaxf Valentine a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Vu le 2 Mars

Critique disponible !

8,5/10

Belfast
6.3

Belfast (2021)

1 h 38 min. Sortie : 2 mars 2022 (France). Drame

Film de Kenneth Branagh

Maximemaxf Valentine a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 5 Mars

Entre deux superproductions dont sa deuxième adaptation des aventures d’Hercule Poirot, Kenneth semble avoir à son tour un vent de nostalgie (Spielberg préparant le sien également) puisqu’il aborde à son tour le film autobiographique avec l’enfance d’un jeune garçon dans le Belfast de la fin des 60’s en Irlande du Nord lors des émeutes entre protestants et catholiques. Mais entre le contexte de base, les événements vécus par les yeux de Buddy, le statut de film à statuette plus qu’évident et la volonté de Branagh de donner un sens à son choix esthétique et ses choix de mise en scène (la courte focale privilégiée lors des plans intérieurs et en cour), on a une œuvre loin d’être mal pensé mais auquel il manque un véritable poids à cette tranche de vie mouvementé en plus de ne pas forcément être très fine. La subtilité n’est pas la spécialité de Branagh (le sermon du prêtre protestant, le message bienpensant du père en fin de film adressé à son fils), ça ne date pas d’hier, il est plus spécialisé dans le baroque et l’hyper expressivité ainsi que le théâtral et quand il mêle cet aspect-ci ça marche par moment (le quartier de Belfast pouvant être vu comme une grande scène au vu de sa petite taille, la classe de Buddy), et moins à d’autres. Les performances sont bonnes mais trop taillé pour la statuette au point de manquer de manquer de naturel à divers moments (à l’exception de Judi Dench et Ciàran Hinds très attachant dans leur simplicité de jeu), les touches d’humour plutôt réussie par le biais des dialogues mais les sous-intrigues plus sérieuses ne vont pas assez loin (les protestants extrémistes de plus en plus pressant envers le père de Buddy), les scènes de sorties au cinéma sont anecdotiques au bout du compte alors qu’ils doivent être moteur d’inspiration pour le jeune garçon, on a l’impression de voir une tranche de vie loin d’être désagréable et filmé avec attention mais dont on peine à ressentir de l’intérêt et l’impact apporté à Branagh en tant qu’autobiographie. C’était peut-être une œuvre personnelle pour lui, de mon point de vue je suis pas sûr que je vais en conserver un souvenir impérissable.

6,5/10

Ça
6.3

Ça (2017)

It

2 h 15 min. Sortie : 20 septembre 2017 (France). Drame, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Andy Muschietti

Maximemaxf Valentine a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 7 Mars

Mama m’avait laissé circonspect sur les compétences d’Andy Muschietti, Çà : chapitre 1 en fait tout en autant en plus de confirmer son statut de technicien adroit mais loin de comprendre comment vraiment instaurer un fort sentiment de malaise ou de répulsion chez son public en matière de cinéma d’épouvante. Pourtant il y avait une très bonne matière d’origine avec le roman de Stephen King et cette affaire de meurtre perpétré par un clown tueur relevant du surnaturel : faire une métaphore de l’état psychologie malsain et perturbé de la ville paumé de Derry, en montrant en Grippe-Sou l’incarnation des dérives de la ville et surtout de la malveillance des adultes faisant étalage de nombreux travers envers les enfants (pédophilie fortement suggéré pour le père de Beverly, dureté parentale chez Mika et Stan) notamment ceux souffrant de trouble physique ou social (le surpoids de Ben, la religion chez Stan, les potins écœurant sur Beverly). Sauf que Muschietti ne joue jamais beaucoup avec l’apparition de Grippe-sou (efficacement campé par un très bon Bill Skarsgard), et s’enfonce dans un enfilage de cliché désagréable (que ça soit dû au roman ou non comme les conflits qui traversent la bande) qui ne joue pas en faveur du groupe d’enfant. Les moments qui auraient pu être les plus mémorables sont gâchés par un design sonore encore une fois exploité à l’excès lors des scènes d’horreur et la BO de Wallfisch n’aide pas (le premier meurtre d’enfant fait froid dans le dos sur le papier en plus de casser le tabou même du cinéma d’horreur, dans les faits l’impact n’est pas total), le rythme est posé et l’ensemble plutôt bien filmé mais c’est trop long pour ce que ça a à raconter (la bande de loubard aurait pu être mis de côté définitivement par exemple) et les frayeurs comme l’émotion peinent cruellement à se manifester, alors que plus d’une scène auraient eu un effet plus intense avec quelques choix (la vision de Beverly, cauchemardesque visuellement mais sur appuyé par la musique et un design sonore trop crispant). Il y avait largement moyen d’être plus subtil, mais ça a laissé passé sa chance (et je m’excuse pour ce calembour bien pété).

5/10

Ça - Chapitre 2
5.5

Ça - Chapitre 2 (2019)

It Chapter Two

2 h 49 min. Sortie : 11 septembre 2019 (France). Drame, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Andy Muschietti

Maximemaxf Valentine a mis 3/10.

Annotation :

Vu le 8 Mars

Mazette, c’était rigolo tout ça, sauf que ça n’était pas du tout le but je pense et que sans ces rires involontaires provoqué par Ça : Chapitre 2, cette suite perdrait tout intérêt tant Muschietti se plante en beauté aussi bien comme suite que comme film d’horreur tout court. Le premier chapitre n’était pas incroyable mais la volonté de bien faire et certaines idées étaient bel et bien présente et ça ne prenait pas les spectateurs pour des couillons. Cette deuxième moitié d’adaptation du roman de Stephen King vire tellement au grotesque et au comique déplacé que les rares moments ou l’on veut s’investir sont ceux ou Muschietti tente de recoller les souvenirs entre la bande d’ami. Alors qu’à côté il se perd en errance étirée pour chacun des membres au sein de Derry, avec des apparitions de Grippe-sou vraiment mal amené, prévisible et excessif dans la mise en scène qu’il en devient un monstre lambda sur le grand écran (la grand-mère attaquant Bev qui a tout d’un monstre rejeté du bestiaire de Berserk, Grippe-sou en mode hard métal avant de bouffer un môme dont ne reparlera plus au palais des glaces, le petit chien derrière la porte). Cumulant également des sous-intrigues totalement futile (le retour d’Henry Bowers, inutile), faisant de deux membres de la bande des comics reliefs totalement inapproprié, tandis qu’un autre récolte le statut de gros abruti et manipulateur de compétition alors que ça n’a pas été pensé ainsi, et achevant son récit sur un climax over the top qui a l’air tout droit sorti d’un boss rejeté de Dark Soul, cette deuxième moitié perd totalement l’essence de base du premier opus qui aurait pu être bonne à exploiter en plus de passer à côtés de pistes plus viables (s’intéresser à la vie de chaque membre de la bande après leur départ de Derry par exemple) et de s’achever sur une dernière note abrutissant de crétinerie. Mais à son crédit, je me suis pas emmerdé et ayant trouvé plus d’une scène involontairement drôle, je ne me montre pas plus sévère.

3/10

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