Jules Verne, mon classement, mes avis

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Mon roman préféré et selon moi le chef d'oeuvre de Jules Verne. L'ambiance, les personnages, l'histoire... tout est réussi. On fini par ressentir de l'amitié pour les naufragés de l'air et on se prend à rêver d'aller vivre sur l'île Lincoln avec eux. Un des meilleurs romans de tout les temps.

IMPORTANT : Je le considère comme le dernier tome d'une trilogie. Pour l'apprécier pleinement il faudrait le lire après Les enfants du capitaine Grant et Vingt mille lieux sous les mers.

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L'un des meilleurs pour commencer avec Jules Verne. L'intrigue de base est simple, mais regorge de péripéties et de retournements de situation. On retrouve les principales caractéristiques de l'oeuvre de Verne : des personnages haut en couleur et excentriques, des voyages exotiques et une foule de péripéties en tout genre. Un grand roman d'aventure.

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Mon premier Jules Verne. Pas forcément le plus passionnant mais il a l'avantage de se lire très vite. On retrouve quand même les thèmes de prédilection de l'auteur.

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Je le considère comme l'anti-Dracula (bien qu'il soit sorti 5 ans avant). Une approche très différentes sur une base très similaire. Les deux parties du récit sont très différentes et se compètent correctement. Un roman court, envoûtant et mystérieux.

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Une roman surprenant dans la bibliographie de Jules Verne. La science dure y est délaissée (et tournée en ridicule) au profit de quelque chose de plus romantique et poétique. Un roman léger et rafraîchissant qui manque peut-être juste un peu d'aventure.

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Probablement le roman le plus sombre de Jules Verne (en tout cas lu à ce jour par moi). Suite revendiquée aux Aventures d'Arthur Gordon Pym d'Edgar Allan Poe (que je n'ai pas lu). Même s'il se repose un peu sur l'histoire de Poe, le livre reste riche et passionnant. Une version sombre d'un hivernage dans les glaces en somme.

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Un des romans les plus connus de Jules Verne. Largement à la hauteur de sa réputation. Comme souvent avec l'auteur les personnages sont appréciables, les rebondissements nombreux et le voyage prenant. Intéressant et drôle.

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Un autre roman sur le thème de la robinsonade (comprenez une histoire de naufragé sur une île déserte). L'idée de départ, à savoir de placer des enfants dans une situation de naufragé, tient ses promesses. Les enfants sont correctement écrits (on évite les mini-adultes ET les comportement trop gamin). Peut-être une des meilleurs robinsonades à mes yeux.

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Un autre grand classique. A éviter si vous êtes allergique au jargon scientifique. Peu de personnages, dont certains très dispensables. Mais l'aventure est au rendez-vous. Et ce livre est un de ceux qui illustre le mieux ce que j'appellerai la "magie scientifique" de Jules Verne (à savoir l'utilisation de la science pour créer une atmosphère quasiment fantastique).

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Très léger (limite humoristique) et court. Parmi ces petits romans ressemblant presque à des contes. Jamais Jules Verne n'aura mieux rendu l’enthousiasme autour de la science ainsi que cette idée que rien n'est impossible aux scientifiques et aux hommes hardis.

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Beaucoup plus sombre que ses romans habituels. Repose pour beaucoup sur le charisme de son héro. Au final l'incarnation même du roman d'aventure (et la preuve parfaite que Jules Verne est le maître dans ce domaine).

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Extrêmement politique (la rivalité entre la France et la Prusse), avec cet aspect conte qu'on retrouve dans De la Terre à la Lune. Mais l'expérience de lecture est plaisante et les personnages agréables.

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Ouvrage important puisqu'il s'agit concrètement du dernier manuscrit écrit par Jules Verne. Une volonté marquante de la part de l'auteur de sortir de son registre habituel pour aller chasser du coté de Poe et d'Hoffman. Le résultat est plus que réussi et fait regretter que Verne n'ait jamais pu réellement partir sur cette voie. On retrouve bien entendu son style (les personnages, les descriptions de voyage, les dialogues...) mais l'aspect "fantastique" s'y insère très bien. Et surtout la fin couronne brillamment le récit. Le plus gros reproche est la longueur du roman, qui aurait mieux fonctionné avec un format plus court (à l'image d'Une fantaisie du Docteur Ox).

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Jules Verne s'essaie au roman policier et le résultat fonctionne. Bien entendu l'auteur ne peux pas s’empêcher de nous dresser un portrait de la région à cette époque (et de taper sur les teutons) mais le résultat fonctionne à merveille et les rebondissement sont bien gérés. Un bon changement de genre au final.

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Un petit conte moral prenant par son ambiance et ses personnages. Une incursion réussite dans le surnaturel pour Verne.

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Une sorte de 20.000 lieux dans les airs. Si Robur n'a pas le charisme de Némo il n'en reste pas moins un personnage suffisamment solide pour nous intéresser. Toutefois les deux personnages "principaux" ne parviennent à nous accrocher. Pour le reste le style est typiquement verniens et on se laisse prendre au voyage.

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Petite promenade africaine sympathique (avec des personnages typiques de Verne) servant surtout de pamphlet anti-esclavagiste (et plus ou moins pro colonialiste). Assez intéressant pour les subtilité de l'époque concernant les rapports entre le racisme, l'esclavage et la colonisation, l'histoire en elle-même ne brille pas. En somme un ouvrage assez classique de l'auteur, si on excepte le contenu politique et social.

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Roman très intéressant par ses prises de positions dans ce cadre. On sait que Jules Verne était foncièrement révulsé par l’esclavage, et qu’il avait l’habitude d’exprimer sa haine contre cette pratique dans son œuvre. On retrouve cela ici, où il prend évidemment pleinement et sans ambage le partie du Nord, insistant sur le fait que l’abolition était le seul et unique enjeu du conflit (position questionnable mais là n’est pas la question). On a donc une vision très manichéenne et binaire du conflit, ce qui n’est pas un soucis en soit, surtout pour un ouvrage de cet âge. Ce qui est vraiment intéressant c’est de voir cette prise de position mêlée avec la vision du monde de Verne. Ainsi, s’il s’élève de toute son âme contre l’esclavage, il présente comme souvent une situation de quasi servitude volontaire, où les personnes noires obéissent de leur plein gré à leurs « maîtres » blancs, comme dans une hiérarchie naturelle. Cela ne surprendra pas les lecteurs habitués de Verne, mais dans ce cadre mérite d’être noté, et il y a de quoi faire grincer les dents de nos jours. Ces considérations mises à part, le roman reste assez bon dans le référentiel vernien. Les personnages sont très classiques (sans surprise) mais on les suit sans déplaisir, d’autant que l’intrigue fonctionne bien, avec son lot d’action et de rebondissement (dont un twist final peut être prévisible de nos jours mais bien conçu). On retrouve aussi le style de Verne, aussi doué pour les passages de description et de pédagogie que pour les récits d’aventure. Bref si le roman ne se hisse pas au sommet des œuvres de l’auteur, il reste une vraie réussite.

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Parmi ces romans où Jules Verne avait clairement plus envie de parler d’un cadre géographique et/ou d’un contexte que de raconter à proprement parler une histoire. Ici donc nous avons une présentation très détaillée de la Grèce, ses paysages, son mode de vie et surtout sa lutte pour l’indépendance. Le romantisme de cette cause a clairement parlé à Verne, à laquelle il a ajouté sa détestation pour l’esclavage, et le roman sert surtout à en faire la promotion au grand public. On retrouve la plume de Verne, son sens de la narration et de la description. Les amateurs aimeront, mais ceux qui ont plus de mal avec son style auront bien du mal à rentrer dedans. Il faut dire que l’histoire en elle-même semble assez secondaire. En soit elle n’est pas mauvaise, bien que d’un classicisme consommé, même pour Verne, mais elle n’occupe qu’un tiers du livre, le reste étant dédié aux descriptions et au contexte. Les personnages obéissent à la même règle. Les héros ont toutes les qualités verniennes classiques, tandis que les méchants sont de purs repoussoirs, servant surtout à mettre en avant les qualités des héros. Autant dire qu’on ne trouvera pas de nuance dans cette histoire, d’autant que l’alignement moral de chaque personnage se traduit par son allégeance ou non à la cause indépendantiste. Pour le reste c’est un récit vernien classique, avec une bonne dose d’aventure, une couche de dépaysement et une histoire qui n’hésite pas à s’appuyer sur les coïncidences et les hasards pour avancer. Les fans de Jules Verne apprécieront (ça se lit très vite) mais en dehors ce n’est clairement pas son œuvre la plus intéressante.

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En tant que récit d'exploration on retrouve toute les habitudes de Verne (les héros nobles et courageux, les descriptions en détail des environnements, les criminels sans fois ni loi). Le livre repose surtout surtout sur ses personnages principaux, et surtout les révélations les concernant. Sauf que l'auteur manque de subtilité concernant ses révélations, et s'il est toujours aussi talentueux pour créer des personnages attachants, ceux-ci ne marque pas autant que les meilleurs crées par Verne. Le plus problématique ici étant que la volonté de les camper, mêler aux descriptions de l'environnement (son autre grande spécialité), le roman se retrouve à manquer d'intrigue. Les héros arrivent en un lieu, posent des questions sur l'homme qu'ils cherchent, trouvent les informations, partent vers un autre lieux. Bref l'aspect roman d'aventure pêche un peu, et il reste surtout la plume de Jules Verne.

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Je précise d'emblé que le roman parle de chasse, qu'il n’épargne rien au lecteur dans ce domaine. Verne dresse le détail exhaustif des chasses des personnages, et ces derniers d’y adonne à la moindre occasion.
Mais comme souvent chez lui, on peut percevoir une certaine, bien que discrète ambivalence. Ainsi au détour d’une ou deux répliques, Verne se permet de rappeler qu’une chasse trop intensive peut finir par mener à la disparition des espèces concernées. Alors oui ça peut paraître léger, mais pour un livre écrit dans les années 1870 c’est déjà une forme de conscience écologique.
Bon passé cela que nous propose ce livre ? Rien que de très classique pour du Jules Verne. Des héros courageux et habiles, qui triomphe de l’adversité (et surtout des menaces naturelles) par leurs qualités et leur ingéniosité. L’histoire est d’avantage constitué d’une série de péripéties que d’une réelle intrigue suivi. Ce modèle peut être efficace, surtout avec la plume de Jules Verne comme liant, mais dans le cas présent le livre se révèle un peu long pour manquer à ce point de fil narratif. Il en va un peu de même pour les personnages. Très nombreux, la majorité se révèlent être principalement des figurants, les rôles scénaristiques importants se limitant à une demi-douzaine d’entre eux (sur une vingtaine au total).
En somme loin des meilleurs œuvres de Verne, mais un récit d’aventure plutôt plaisant, digne du talent du maître.

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Roman atypique pour un point particulier chez Verne : donner le rôle principal à une femme. Rien de révolutionnaire cela dis, mistress Branican correspond au portrait des personnages féminins verniens mais occupe le rôle de moteur du scénario. L'intrigue est digne de Verne, avec des naufrages, des expéditions, des péripéties, des trahisons et des personnages hauts en couleur (notamment un lord anglais collectionneur de chapeaux et son domestique chinois).
Note importante l'aspect raciste du roman. Même si l'on peut débattre du racisme de Verne, la représentation des populations noires et surtout aborigènes ici atteint ici des sommets, sous-entendant même que la disparition des seconds serait une chose positive.

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Exemple magnifique du récit éducatif par Jules Verne. Un drame dans les airs ou comment nous enseigner l'histoire de l'aéronautique (et surtout ses drames) à travers un récit haletant, prenant et brillamment mené. L'aspect oppressant de la situation ressort à merveille, formant une espèce de huit clos où le narrateur (suffisamment effacé pour que le lecteur se mettre sans difficulté à sa place) se retrouve impuissant face à la folie d'un homme (voir à la folie des hommes selon comment on choisi de comprendre le récit). Mais si tout cela n'est qu'un prétexte à la petite leçon du jour, celle-ci s'inscrit parfaitement dans le récit, illustrant la folie et l'obsession de l'intrus.

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Un récit d'une ampleur rare chez Jules Verne, tant pas la durée de son histoire que par le nombre de personnages impliqués. Il en ressort l'histoire assez prenante d'une communauté mais avec une désagréable sensation de survol. Le fond politique prend le pas sur le récit en lui même ce qui se traduit par une disparition de certains personnages importants au fur et à mesure. A ne surtout pas prendre comme une nouvelle histoire de naufrage (une des spécialité de Verne) mais comme un commentaire social et politique. On peux toutefois regretter le portrait qui est fait du communisme et du socialisme et le fait que ces deux mouvements ne soit pas traité comme l'est l'anarchisme.

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Récit en deux partie, la première prenant un peu trop son temps, tandis que la seconde aurai gagnée à durer un peu plus. Le mystère servant de trame scénaristique permet de rester accrocher jusqu'au bout. Les personnages fonctionnent bien, l'histoire est correctement construite et le style se lit sans difficulté. On peut juste regretter que le thème du voyage arctique ne soit pas plus développé.