L'ours, mangeur de séries, en 2017

Annotation :

J'ai adoré :love: :love: :love: . J'suis tout triste que ça ne se poursuive pas tant j'ai pris mon pied. L'histoire est cool, le rythme est tout simplement dantesque, le dessin bien dynamique et puis damn, les personnages sont géniaux. Richard Aldana, c'est le perso que t'es obligé de kiffer. Même s'il est déjà vu, qu'il n'invente rien, son attitude est telle que tu pouffes même quand il fait rien.

Non franchement, chapeau bas aux mecs à l'origine de la série, j'ai passé 24 épisodes à me fendre la poire devant un condensé généreux de tout un tas d'influences qui me parlent. Et puis, c'est d'une créativité sans borne, les roitelets, leurs pouvoirs, souvent ultra glauques, c'est génial.

Je surnote légèrement, mais ça faisait un bail que je n'avais pas été aussi enthousiaste devant un animé. Je recommande sans réserve à tous ceux qui aiment la BD un peu autre, les univers déjantés, les oeuvres extrêmes qui s'assument ainsi que les dialogues bourrus qui tâchent. Je suis triste que ça se finisse. Damn, ces petits cons vont me manquer <3 :)

Une chose est certaine, je vais tenter la série papier dès que possible :)

Annotation :

J'viens de finir la saison 6 et j'suis un peu triste de dire au revoir à tout le monde :D C'est un peu paradoxal parce que j'ai trouvé que la saison 5 traînait un peu et que la 6 abusait sur certaines séquences (même si ça a été le credo de la série de ne pas jouer la carte du réalisme, par moment en s6, c'est chaud), mais ça fait quand même plaisir de se faire servir un fin soignée. Les mecs ont pensé à tout, les différents arcs narratifs sont clos et qu'on aime ou non la dernière demi-heure de la série, au moins tout est assumé et bouclé.

En bref, justified c'est 6 saisons honnêtes qui filent toutes dans la même direction, à aucun moment il n'y a tromperie sur la marchandise. Si vous cherchez une petite série popcorn à mater avant d'aller dodo, n'hésitez pas ;)

Annotation :

Je viens de finir la saison 1, et bien moi je rejoins le camp des mitigés après être passé par tous les stades : dubitatif, convaincu, dithyrambique et déçu au moment où le dernier acte s'achève.

*spoil*
Le dernier épisode m'a semblé interminable et grossier au possible. On te sert enfin la baston attendue entre robots et humains, c'est vite expédié, deux mutants dégomment des militaires, on zigouille du vilain bourgeois en plein banquet et on prend bien soin de bien garder dans le parc tous les personnages importants (Maeve qui revient sur ses pas, c'est nawak).
*spoil*


Il y a de belles choses dans cette série, mais on y retrouve ce que je déteste chez les Nolan, cette écriture maniérée qui ne sait jamais s'arrêter, qui rend tout faussement compliqué, pour le meilleur et pour le pire. Si tout avait été géré comme le personnage de Williams, ça aurait été top. Mais la trame de Maeve est d'une lourdeur assez handicapante, et le personnage Mary Ingalls qui se trouve des couilles de Dolores est difficile à rendre crédible également.

Bref, j'en serai certainement pour la seconde saison, mais après avoir vraiment adoré certains épisodes, je finis la série sur une douche froide.

Damn.

Annotation :

Je suis mitigé, c'était une série qui avait tout pour me plaire : de bons persos, une ambiance 70's bien troussée, une BO aux petits oignons et une ambiance polar sur fond de guerre du Vietnam qui me parle.
Mais à ne construire le récit que via les traumas des personnages, ça a fini par me fatiguer. En pagaille : racisme, homophobie, difficulté d'être une mère célibataire, corruption, propagande militaire, difficulté d'être une femme de soldat, mauvais suivi des soldats à leur retour au pays, et j'en passe, et des meilleurs. C'est intéressant, mais quand tout se cumule, ça finit par devenir un peu lourdingue.

Et puis le traitement de tout ça est trop bavard, les dialogues s'éternisent ... et c'est si contemplatif que je me suis quand même pas mal ennuyé. Au moment de faire le bilan après 8 épisodes (le dernier fait 1h30), je me suis quand même dit : "tout ça, pour ça". Ce qui n'est généralement pas très bon signe ^-^

Reste que c'est bien emballé : la photo est chouette, la bande son déboîte et les acteurs font le job (marrant de retrouver Dewey ^^). Mais ça ne suffit pas pour moi.

Annotation :

J'avais déjà moyennement aimé les deux premières saisons, j'arrête les frais après l'épisode 3 de cette troisième saison. C'est pas mal réalisé, les acteurs sont généralement bien dirigés, mais sous ses airs de farce dénonciatrice second degré se planquent des manipulauteurs qui n'ont pas mes faveurs ^_^.

Annotation :

Vraiment agréable ce petit animé. Dommage qu'il y ait un ventre mou au milieu de la saison, parce que les premiers épisodes, et les derniers, sont vraiment géniaux (en 16 épisodes, ça aurait été top).

M'enfin bon rien de grave, la grande force de Michiko To Hacchin, ce sont ses personnages touchants, chacun à leur manière (la grande dure un peu binaire au coeur tendre et la petite fragile au tempérament de teigne). Une jolie réussite que je recommande à quiconque apprécie les road trips tantôt énergiques, tantôt contemplatifs, et les bande-sons bien marquées :)

Annotation :

Après une première saison qui m'avait à moitié convaincu, je me suis laissé prendre dans les filets de Kingdom. Les persos s'élèvent, les différents fils narratifs sont plus intéressants, tout m'a paru beaucoup plus dense dans cette seconde saison. Frank Grillo et Jonathan Tucker y sont assez remarquables. Vivement la suite ;)

Annotation :

S01 : intéressante mais ampoulée par le combat personnel des Wacho.

S02 : Honteux de réduire à des roucoulades poussives d'adolescents qui se cherchent un tel potentiel. Sur 11 épisodes, il doit y avoir à tout casser 1h qui sert la trame principale, de quoi avoir la désagréable sensation d'avoir été pris pour un pigeon. Et le gros raté pour moi du show, c'est que finalement, sur les 8 sensates, même en élargissant aux 10 autres personnages dignes d'intérêt qui trouvent un petit place entre les roulages de patin et les prises de vue sponsorisées Têtu, aucun ne prend le large, à part peut-être Wolfgang, mais sa trame est tellement traitée par dessus la jambe qu'il finit dans le même abîme de désintérêt que les autres. On finit par subir toutes les trames narratives, tant elles sont étirées inutilement au détriment du noyau intéressant de la série. De ses êtres fantastiques au potentiel énorme, on ne voit que ce qu'on a déjà vu des centaines de fois à l'écran : des amourettes mielleuses Charles Ingals approved, des fights sans idées qui peinent à concurrencer un film d'Uwe Boll et des séquences désarmantes de ridicule qui servent à meubler les longuissimes épisodes accusant 60 minutes à la pesée en fin de saison. Netflix a eu le nez fin, il était temps de mettre un terme à cette mascarade.

Annotation :

A oublier. La saison de trop.

Annotation :

Dommage que ce soit 2 fois trop long... le concept de départ est marrant, on se laisse prendre au jeu rapidement, mais à force de répétition pour combler le temps d'Antenne, le temps finit par sembler un peu long, de quoi s'attarder un peu trop sur les points faibles de l'entreprise pour finir par perdre une bonne partie de l'enthousiasme généré par le premier épisode.