La Science (Philosophie, Programme ENS Lyon 2014)

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Introduction parfaite aux différents courants scientifiques, comme une petite histoire de la science.

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J'aurai l'occasion de le commenter plus avant, pour le propos qui nous intéresse, dès qu'on l'aura un peu abordé en cours. Sixième partie essentiellement. Même si la méthode est décrite tout le long de l'ouvrage.

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Préface à la Seconde édition :

A l'antagonisme des philosophes Grecs entre âme et corps, Kant choisit de développer, à travers le concept de raison pure, un nouvel antagonisme, que seule la métaphysique en tant que science pourra être amenée à déceler. C'est la différence entre savoir et croyance. Car, sans citer la phrase célébrissime ("J'ai donc dû supprimer le savoir pour lui substituer la croyance"), on peut dire qu'une connaissance empirique des choses se distingue radicalement d'une connaissance a priori des choses. Kant formule le postulat, et c'est, pense-t-il, grâce à la métaphysique qu'il pourra arriver à cette conclusion, que les objets sont réglés sur les concepts que la raison pure se fait d'eux. Il y a donc une possibilité d'une connaissance pure des choses de la nature, ce qui permet de faire entrer des concepts tels que Dieu, la liberté ou l'immortalité, dans la sphère du concevable, puisque ce sont des concepts qui échappent à toute expérience sensible, et qu'on ne peut donc concevoir sans la raison pure.

La connaissance a priori des choses doit donc pouvoir être concevable, uniquement si la métaphysique s'ordonne selon la rigueur scientifique, c'est à dire en soumettant la raison pure à une critique préalable, pour éviter que ce domaine de réflexion soit un "tâtonnement" aveugle. Ce qui est "inconditionné", c'est à dire ce qui échappe à tout relativisme, ce qui est absolu, peut donc être pensé, à défaut d'être connu, grâce à la raison pure et à ce postulat que les choses peuvent être appréhendées indépendamment de l'expérience.

Kant, relativement à la science, permet donc d'établir une rigueur objective dans l'appréhension de la science, et de montrer que si les mathématiques ou la physique sont des sciences qui ordonnent des concepts a priori avec des expérimentations pratiques, la métaphysique doit être cette science absolue qui permet de penser des concepts vierges de toute expérience, et de pousser la réflexion jusqu'à des limites transcendantes de la raison pure.

Annotation :

Chapitres I et XII.
Plaidoyer pour l'introduction de l'objectivité absolue dans la réflexion sur les sciences ainsi que dans la pratique de la science.

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A lire. (même si la thèse est assez simple : il n'y a pas de méthode particulière à suivre dans la science, elles sont toutes à prendre dans leur individualité. Il faut faire une science multiple en réalité.)

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A lire.

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A lire.

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Livres VI et VII dans ma bibliographie. A lire. (Je viens de me souvenir que le livre VII c'est la parabole de la Caverne hihi)

Annotation :

La science n'est en fait pas une, mais plusieurs. Elle progresse par révolutions, si bien qu'on ne peut pas vraiment dire qu'elle progresse, mais plutôt qu'elle se réinvente sans cesse, à l'aide de redéfinitions presque entières de sa méthode et de sa perception du monde.

Vision fondatrice de la structure des sciences.

Annotation :

Sympa mais beaucoup de choses à laisser. Russell est certainement le philosophe à l'écriture la plus fluide qu'on peut avoir au programme (en traduction pourtant...)