Le cinéma au pessimisme jusqu'au - boutiste, dont la vision qu'il nous offre de son propos et du monde est tellement noire et négative...

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DOGVILLE c'est la destruction de tout, c'est l'utilisation de l'être par l'être qui se sert de la souffrance qu'il cause à l'autre pour obtenir jouissance. DOGVILLE c'est briser chaque idéaux parcelle par parcelle, pour nous laisser sur un final encore plus poignant et destructeur dans son fond. L'absence de toute forme de justice, de morale, de bonté humaine, soigneusement démontrée en trois heure de film sur un décor simpliste qui se réfère au théâtre.
Voilà ici toute la force de DOGVILLE.

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SEUL CONTRE TOUS, c'est le genre de film qui bat son spectateur, qui le violente avec tous les moyens que proposent le support audio - visuel. Le film nous place dans la tête d'un personnage, plutôt réaliste, représentation direct, d'un homme banal, issue d'un pays qu'il dépeint comme un lieu dégoûtant et qu'il va même comparer à un fromage "puant". Le dégoût exacerbé du personnage envers tous ce qu'il rencontre et tous ce qu'il a rencontré est tellement extrême qu'il attaque directement les pensées de son spectateur, allant jusqu'à les parasiter au point que la plupart de ces spectateurs rejettent foncièrement le film. Un film qui blesse énormément, il n'en reste pas moins un chef d'oeuvre comme tous les Noé sûrement.

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Destruction massive et irréparable de la seule motivation qu'ont les personnages d'exister.
Disparition d'un espoir éphémère, perdu à tout jamais.
Les personnages finissent minables, au plus bas, avec aucune possibilité de sortir de ce cauchemar. Seulement, ils vont continuer leurs vies dans celui - ci. Mourir serait trop facile.

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Chaque être humain n'est dans le fond, qu'une chaire minable animée par des pulsions repoussante refoulée. (Vision Freudienne en quelque sorte de l'Humanité.)

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Anéantissement puissante de la morale, comment dire, un dangereux psychopathe sort de prison, le spectateur suit ses pensées. A peine sorti de prison, le psychopathe annonce par sa pensée qu'il va commettre des meurtres dès que possible, chose qu'il fera tout au long du film. Une fois, la fin du film proche, le tueur se fait arrêter par la police, les pensées annoncent à nouveaux, qu'une fois qu'il sortira de prison, il recommencera.
Vive critique du système judiciaire par la même occasion.

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Atmosphère glauque à souhait pour souligner une métaphore du monde, un monde malsain. A l'image de tout ce qui le compose.

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Toujours une vision du monde négative, supportée par l'image d'êtres qui vivent et croupissent dans leurs excréments, des êtres aux pulsions violentes qui pour assouvir ces mêmes pulsions en feront souffrir d'autres, les humiliant, les blessants, détruisant leurs vies, impactant sur celles des autres. Ces mêmes causes de souffrances, ne seront jamais victimes d'une justice qu'ils méritent. Voilà la dureté du propos de IRREVERSIBLE qui s'inscrit directement dans la continuité de SEUL CONTRE TOUS, pour l'auto - citation bien sûr, mais surtout pour la terrible image qu'il nous livre du monde et de ceux qui le composent.

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"The earth is evil. We don't need to grieve for it."

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MANDERLAY s'inscrit dans la continuité directe de DOGVILLE, livrant ainsi un deuxième opus à la trilogie U.S.A inachevée, pour le moment, de Lars Von Trier. Désillusion cynique serait une belle formulation pour résumer ce chapitre de l'histoire.

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Chaos Reigns,
représentation métaphorique de la dépression de Lars Von Trier. Cette oeuvre capte l'essence même de la souffrance mentale de son auteur, de son désespoir et de son désarroi perpétuel, sensation interminable d'une horreur qui n'en finie pas.
Seule solution, car au moins, il y en a une, c'est le sacrifice.

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Comment mieux parler du pessimisme de Nymph()Maniac, qu'en évoquant le Vide Moral de son final ?
En plus c'est le Bilan de la vie d'un Auteur et de son art, plus que pessimiste dans son ensemble, il faut tout de même reconnaître.

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Vision terne d'une Europe détruite, conséquence de la souffrance entière d'une population et casse - tête noir, pour un protagoniste, pour un spectateur.

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Le monde n'est qu'une fourmilière géante, et tout ce qui le compose n'est qu'insignifiance. Incite à porter un regard très critique du monde, ce même monde qui affaibli et détruit pour construire du vent, de la superficialité, qui en sommes, détruira TOUT.

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Le créateur de tout a été assassiné, déjà ça impose une certaine noirceur, et, à côté de ce qui va suivre...

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L'être humain est réduit à l'état de cobaye de laboratoire, et, les autres êtres humains en scientifiques sans émotions, dépourvu de compassion, rempli d'égoïsme et d'égocentrisme.

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L'industrie cinématographique d'Hollywood n'est qu'injustice.
Elle est même d'ailleurs tellement fondamentalement mauvaise qu'elle victimise certaines des personnes qui s'y trouvent et les pousse à commettre l'irréparable.

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Destruction de plusieurs destins

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Paysages grisâtres qui renforcent la condition misérable d'un pays détruit

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Les portraits de plusieurs adolescent nous est fait dans ce film. Des adolescents et leurs conditions de vies...

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L'indifférence d'un pervers face à ses victimes qui se focalise que sur la noirceur de ses désirs qui le déshumanisent.
Aucune justice ne sera rendue et les parents croupiront dans leurs ignorance et dans leurs espoirs vains.
Plus, le portrait de cette adolescence plus qu'irrécupérable et en danger.

Annotation :

La décadence d'une adolescence matérialiste qui se retrouve entraînée dans la perversion.
Entraînant donc l'oublie et l'indifférence des sentiments puis la distortion de la perception de l'amour et la souffrance de ceux qui eux aiment.

Annotation :

Quelle que soit la façon que l’Être aura pour trouver un moyen de se remonter, d'être en valeur et de réussir à assembler tous les critères d'une vie réussie. Il finira toujours par, de lui - même, tout détruire, finir par s'embourber dans les méandre de sa propre déchéance. Sombrant au point de retrouver son propre enfer, son "soi" étant représenté comme un "monstre" cette chose qu'il vaut mieux éviter car elle détruit tout, et anéantie le moindre espoir.

Après, tout cela est déjà présent dans le titre :
LA DECHEANCE DE L'HOMME

Annotation :

Oeuvre ultime d'un poète désespéré, allégorie critique d'un monde consumériste que l'on ne peut même pas sauver. La chose que l'on peut uniquement se permettre, est, la contemplation de cet enfer éternel, impitoyable et destructeur.

Annotation :

Climat d'enfermement et pression constante qui mène à une tension d'hystérie qui ne sera jamais sans conséquences.
Conséquences qui s’avéreront comme le plus gros fardeau à porter, surtout pour des enfants.
Un pessimisme qui vise surtout la psychologie de ses personnages, emballé dans une ambiance oppressante.

Annotation :

Le film comporte un système de boucle, semblable à The Tenant de Roman Polanski, qui illustre une inlassable répétition dans la souffrance. En deux heures, seuls deux éléments sont en opposition avec la souffrance et l'obscurité constante du film, et ces moments servent à souligner la chute, d'autant plus importante, qui va leurs succéder.
De plus, ce film fait preuve, dans sa philosophie, d'une misanthropie exacerbée.