Le cinéma de 2021 : spécial Top 10 !

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Mamoru Hosoda retourne en territoire déjà exploré pour proposer à la fois un échappatoire pour son héroïnes et la fameuse bête, une thérapie à son mal-être et surtout une explosion d'idée et de sous-textes d'une richesse incroyable. Suzu est l'une des plus belles héroïnes d'Hosoda en plus de proposer l'un des moments qui m'auront fait craquer comme pas permis au cinéma, c'est sublimement mise en image et animé, et le tout me laisse en mémoire un souvenir impérissable.

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Abominablement casse-gueule sur le papier, le remake de West Side Story est pourtant l'un de plus beaux modèles du genre dirigé d'une main de maître par Steven Spielberg. Entre la réalisation parfaitement mise à jour et sa relecture de diverses séquences musicales réellement brillante, l'actualisation des thématiques dont il est toujours question, son portail établi entre les deux films par le biais de Rita Moreno et une émotion toujours présente, Steven Spielberg remporte haut la main son pari de faire redécouvrir l'un des plus grands classiques de Broadway et d'Hollywood.

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Comédie musicale atypique qui n'est pas sans rappeler le parti-pris des "Parapluies de Cherbourg" ou "Une chambre en ville" de Jacques Demy, Leos Carax met mal à l'aise, transporte, dégoûte, séduit et nous fait tourner la tête à la fois dans cette dénonciation du voyeuriste des médias par un drame mainte fois visité par le passé mais raconté sous un oeil neuf, et porté par une Marion Cotillard et un Adam Driver au sommet de leur art.

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Walt Disney Animation Studio retourne en territoire savonneuse mais avec succès avec cette épopée fantastique dans un monde post-apocalyptique aux inspirations asiatiques nombreuses, et incroyablement pertinent dans ses messages et le parcours de son héroïne. Plus dynamique que les précédents classiques dans la mise en image, dotée d'une alchimie grandissant au sein de la bande de Raya qui forme un duo très bien construit avec Sisu, musicalement génial et aux moments forts impactant, Raya et le dernier Dragon confirme la volonté du studio à vouloir explorer plus loin dans ce qu'ils peuvent apporter à leur catalogue.

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Sublime transcendance chez Cartoon Saloon dans leur quatrième film d'animation explorant les légendes nordiques avec une ode à la liberté sous couvert des dérives religieuses et d'hystérie collective constamment embellie par l'une des plus belles direction artistique de ces dernières années ou les idées graphiques ont de quoi remettre toute la concurrence à leur place.

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Retour gagnant pour Ridley Scott et le duo Damon/Affleck dans ce dernier duel judiciaire conté à la manière d'un Rashômon en actualisant le procédé par la vision de chacun sur ces événements ou tout passe par le ressenti et non par le mensonge ou la vérité au sens strict. Le Dernier Duel laisse vite passer son souci de découpage et de montage au premier tiers pour démontrer un récit plus ambivalent, aux propos très actuel sans gros sabot ni excès, confirmant à nouveau le talent d'Adam Driver mais faisant la part belle à une bouleversante Jodie Cormer, pour s'achever sur un duel final d'une brutalité justifiée une fois les masques et la réalité des faits exposés.

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Adaptation d'une pièce de théâtre particulièrement dur sur la vieillesse et la perte de la notion des lieux et du temps, The Father bouleverse, fait preuve d'un tact étonnant, soutenu par sa mise en image sobre mais jouant de détail malin et confirme qu'Anthony Hopkins est bel et bien l'un des meilleurs acteurs de sa génération.

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Feel-good Disney des plus agréable et entêtant, Encanto transporte dans son cadre colombien et surprend par son mixage musical mais maîtrisé entre pop moderne et musique locale, une Mirabel des plus identifiable, une animation qui ne se refuse pas d'être plus débridé et sur-expressive pour les besoins de son histoire et un aspect huit-clos qui surprend mais totalement adéquat avec l'enquête de son héroïne.

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Voilà, c'était pas si dur de donner un bon Suicide Squad. James Gunn confirme tout son amour pour les loser magnifique à qui il donne leur place dans une comédie noire et sanglante infiniment supérieur au bousin de David Ayer : la cohésion du groupe fonctionne bien mieux, les dialogues également, c'est nettement mieux réalisé, aussi barré que trash, un véritable moment de jouissance tel qu'on aurait dû l'avoir 5 ans plus tôt.

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Paul Verhoeven n'a pas peur d'outrer et de faire de l'humour acide avec un sujet scandale tel que celle de Benedetta qui est un personnage dans la pure tradition de son réalisateur. Interprétée par une Virginie Efira parfaitement dirigée, à la fois manipulatrice et empathique,