Le déjà vu des animés, les clichés qui veulent pas s'en aller.

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Courir à l’école ou autre part en retard avec une tranche de pain dans la bouche (ou autre chose) !

Celui-là c’est un classique et l’un des plus vieux cliché du monde, mais aussi un de ceux qui restent relativement inoffensif. En principe ce cliché sert le plus souvent à introduire un personnage maladroit ou une pimbêche (tsundere dans la langue d’un otaku) comme Yui de K-On! ou Chitoge Kirisaki dans Nisekoi, ça marche aussi pour présenter un univers ou une ambiance générale tel que Danshi Koukousei ni Nichijou aux allures bien barré, certains le tourne à la parodie comme le très populaire Gintama mais des fois ça semble être placé ici et là avec pour simple objectif de rappeler son existence même si ça n’est pas nécessaire comme dans un trouze millième épisode de Pokémon, dans Code Geass ou Puella Magi Madoka Magica. Le tout très souvent accompagné du fameux « Oh là là, je ‘suis en retard » de la part du concerné.

https://www.youtube.com/watch?v=3xYVuNzKAF4

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Je ne fais pas du tout mon âge et je t’emmerde jeunot !

Finalement assez répandu vu que les animateurs japonais et mangakas semblent avoir une lubie sur les personnages qui ont un physique avantageux pour ne pas dire désirable, quand bien même ils auraient malgré tout l’âge d’être notre papounet, notre mamounette, nos pépés ou mémés voire notre très vieille tante ou vieil oncle sans avoir besoin de toucher à une crème Nivea ou passer par la chirurgie esthétique. Vous pourrez vous dire que Lisa Lisa de Jojo’s Bizarre Adventure Battle Tendency est bonne à craquer son slip, ça ne l’empêche pas d’avoir un demi-siècle de vie derrière elle. Tout comme on peut très bien être une surdoué à couette avec un corps de gamine de 7/8 ans et en avoir 10 en début de série comme Chiyo dans Azumanga Daioh, voire même être un maître d’une école de sabre dans Kenshin le Vagabond à la gueule de rêve d’un jeune maître de moins de 30 ans mais pourtant avoir 365 jour multiplié par 49 dans son existence. Appelez ça la magie de l’animation, un fantasme, une chimère ou même la sorcellerie voire tout ce que vous voulez, moi j’appelle ça la cinquième Japanimension.

https://www.youtube.com/watch?v=hW7Jxb063YQ&t=54s

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Le héros/personnage torturé pour les gros demeurés.

Là on va aborder un terrain glissant et bouillonnant mais pas de manière jouasse ou motivant. Le héros torturé, dans la grosse majorité des cas, c’est grosso modo le cas tristement célèbre du personnage chiant qui se veut dramatique et bouleversant sauf qu’il se révèlera davantage pète-couille et ronflant qu’on priera même Judas pour passer du temps avec d’autres personnages que celui-là. Je pourrais aisément citer Kirito de Sword Art Online et les copies du bonhomme auquel il a eu droit dans d’autres adaptations d’animé ou un ou plusieurs personnages sont téléportés dans un autre monde, mais d’après ce que la rumeur raconte, Sasuka Uchiwa a remporté la palme haut la main en plus de 72 tomes du côté de Naruto et il a même un sosie spirituel au féminin avec Akame dans Red Eyes Sword. Et d’ailleurs, en parlant d’archétype, parlons-on plus longuement !

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Archétype Maxima !

J’aurais pu m’attarder sur un cas précis mais autant regrouper tout ce petit monde en une fois. Dans un animé japonais, on part très souvent avec des protagonistes au caractère assez unidimensionnel et facilement caractérisable pour le public en début de série ou sur la durée. Parmi les plus populaires on a :
- la Tsundere alias la pimbêche refermée sur elle-même, agressive et très critique vis-à-vis du héros, mais toujours doté d’un bon fond et qui s’ouvrira petit à petit. Quand c’est mal fait, ça gave facilement et on lui en collerait bien une dans sa belle gueule à c’te connasse ou bien elle devient fadasse une fois la transition faite comme Asuna dans SAO. A l’inverse, lorsque le studio en a quelque chose à foutre, ça fonctionne très bien comme pour Rin Tohsaka dans Fate Stay Night Unlimited Blade Works, Haruhi dans La Mélancolie de Haruhi Suzumiya ou encore Asuka dans Evangelion.
- la Yandere, une caricature de la nana tellement amoureuse d’un garçon qu’elle finit par le stalker, connait le moindre de ses goûts alors qu’il ne lui a jamais rien dit et vire psychopathe quand celui-ci a une histoire avec d’autres personnages. Une possessive de l’extrême ouais, du genre Yuno Gasai dans ce bousin de Mirai Nikki, Kotonoha dans School Days ou bien Shion Sonozaki le temps d’un arc dans Hinamizawa, le village maudit qui va trèèèèèèèèèès mal tourner pour l’amour d’un garçon.
- la coodere qui représente la fille inexpressive, inaccessible et très peu ouverte aux sentiments qui s’humanise au fil du récit… ou pas. Dans le genre, Evangelion peut encore être cité avec Ayanami mais aussi Angel Beats avec Kanade mais en principe, vu que ce sont des protagonistes froids comme la glace les exemples de coodere réussis ou populaire ne sont pas spécialement nombreux.
- le mou du bulbe, souvent héros de harem… dont j’ai aucune envie de parler tant ils n’ont rien pour eux dans 90% du cas et sont des loosers de l’extrême dont le pourquoi de leur existence reste une énigme à part entière pour les philosophes, et qu’ils ne sont même pas capable de comprendre pourquoi on leur court après (d’ailleurs le spectateur ne comprends pas non plus). Il y a bien de très rares variantes dans le domaine comme Raku Ishijo dans Nisekoi mais pour le reste, aux chiottes !

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Tu attaques, tu le hurles à plein poumon !

Aaaaaaah, voilà quelque chose qui est infiniment plus extasiant : les attaques de mangas d’action et d’aventure gueulés à plein poumon par nos personnages au moment de lancer une attaque ! Popularisé à partir des mangas Jojo’s Bizarre Adventure puis ensuite du côté de Dragon Ball, Les chevaliers du Zodiaque ainsi qu’Hokuto No Ken ou encore One Piece et Naruto récemment. C’est pas fin pour un sou, c’est barbare, c’est décérébré et même complètement crétin une fois que tu as pris du recul dessus. Mais ça, je pense que tout fan de manga ou d’animé d’action le sait pertinemment, on ne regarde pas ces combats pour chercher du réalisme ou du rationnel. Non, on les regarde comme un regarderait Pacific Rim ou un bon film à gunfight de John Woo : pour l’exaltation des émotions humaines, pour la sueur, pour leur surenchère assumé et euphorique, pour pouvoir bander un grand coup face à tant de bad-ass attitude ou mouiller sa culotte dans le cas des demoiselles fans d’animé d’action, pour gonfler ses poumons et accompagner des héros qu’on aime dans leur technique final (Joseph Joeystar quand il rabat le caquet des hommes du pilier dans Battle Tendency, il fait pas semblant et que dire de Luffy dans One Piece quand il tatane des gros bad guy comme Crocodile, Rob Lucci, Moria ou encore Hody Jones ?) et s’envoler mentalement dans un monde fantasmé et chiadé auquel n’auraient même pas songé Peter Jackson et sa terre du milieu. Voilà ce qu’est la vrai vie ! Et si tu me sort L’attaque des titans parmi les shonens récent, et ben tu fermes ta gueule et tu pars brosser ton toutou petit frustré qui veut faire son kéké et avoir l’air plus malin que la moyenne.

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"Je ne pourrais plus jamais me marier après ça."

Un petit cliché plus insignifiant mais pas moins marrant, le cas ou un personnage féminin timide ou coincée se retrouve à devoir faire une activité embarrassante devant un large public ou est mis dans la honte accidentellement et en fait tellement des caisses que ça en est cartoonesque dans sa manière de le dire et d’y croire sur le coup. On a Yui qui trébuche et dévoile accidentellement les rayures de sa culotte dans K-On! ou encore le groupe de jeune apprenti en conduite de char d’assaut qui doivent enfiler un costume et danser dans une parade Girls & Panzer. Mais en principe, il est plus anecdotique celui-là… pas comme le suivant.

https://www.youtube.com/watch?v=upfp79-EF-E&t=219s

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Le pouvoir de l’amitié nous rend immortel.

Si je dois vraiment citer un cliché qui m’a de plus en plus horripilé avec le temps, c’est celui-là qui s’est surtout fait sentir avec de mauvais Shonen ou animé d’aventure/action. Mais si, vous voyez de quoi je parle, ces moments ou le héros est à genoux ou à terre face à un boss insurmontable ou un maître d’une guilde, d’un équipage pirate, d’une organisation criminel ou même un joueur de carte de monstre ultime qui semble insurmontable. Sauf qu’on nous sort le Deux Ex Machina avec un discours pompeux et chargé sur l’amitié et les épreuves précédemment passés, et après ça le héros repart pour un tour avec un power up à la con, éclate le bad guy et dans les pires des cas celui-ci devient un compagnon de nos héros. Alors si ça n’est qu’une fois sur un animé court et qu’il trouve un sens narratif avec le déroulé des événements, ça va encore. Mais quand ça devient l’ingrédient de base à partir d’un moment tant dans les animés Shonen qui se veulent sérieux que dans les animés plus proche de la parodie non assumé ou du nanar qu’autre chose comme Pokémon ou Yu-Gi-Oh, vous serez sympa de ne pas nous prendre pour des jambons avariés à qui il manque un chromosome… parce que sans ça Yugi il aurait perdu en toute logique et honnêteté contre Pegasus. Sacha aurait été dépité de plusieurs défaites lors de la ligue et la série aurait cessé depuis un moment. Et Fairy Tail aurait été dissoute depuis longtems. Mais surtout, si ce cliché m’énerve autant c’est surtout pour la façon avec laquelle elle a souvent été utilisé quelque soit la qualité de l’animé ou du film d’animation avec un aspect chimérique mensonger et déformé vis-à-vis des faits (on pourrait évoquer la mise en relation avec la réalité mais ça serait trop long) et des situations, comme une excuse hollywoodienne conne d’une production friqué pour satisfaire un public cible naïf prêt à croire qu’on peut vivre sur un fleuve tranquille avec des échanges pâquerettes entre les mains et que tout finira bien dans le meilleur des mondes. Dieu merci il y a quand même un bon nombre de manga et d’animé qui contrebalance positivement ce poncif de merde tout en véhiculant des bonnes valeurs de manière solide (comme My Hero Academia). Mais j’aurais toujours une dent contre ceux qui utilisent ce ressort narratif à outrance ou quand il ne le faut pas.

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"Veux-tu d’abord prendre un bain ? Ou bien dîner ? Ou peut être… me veux-tu ici et tout de suite ?"

Attention zone torride, là on entre dans le domaine du fantasme masculin dans les animés japonais (et dans une moindre mesure les animés hentaïs, on ne va pas être de mauvaise foi) alors les demoiselles, on prend sur soi surtout parce que ça existe bel et bien ! Tout est dans le titre : un personnage masculin rentre du travail ou d’une journée compliquée, sa compagne, petite amie, servante dévouée, être féminin venu d’un autre monde, d’une autre époque ou même une petite sœur (oui… je vous promets que c’est vrai) vous accueille chaleureusement avant de vous faire une proposition trop suggestive pour ne pas comprendre les désirs de la jouvencelle. Alors ça a beau être du second degré la plupart du temps et rester minimaliste voire moqueur ou détourné certaines fois, ça n’est pas pour autant flatteur pour l’image de la femme dans les dessins animés au Japon et Dieu sait qu’ils sont les champions quand il faut aller au-delà du fantasme (non, y’aura pas d’illustration, c’est un site tout public). Donc histoire de ne pas m’attirer l’hostilité d’un public féminin qui passerait par là, je suggère de tourner la page de suite.

https://www.youtube.com/watch?v=YV6vorVBEUE&t=342s
https://www.youtube.com/watch?v=c5uOQBnKzm0

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Les gens qui ouvrent une porte et pénètrent dans une pièce pile au mauvais moment.

Un classique celui-là, le principe est simple à comprendre : un personnage d’animé pénètre dans une pièce pour une raison plus ou moins compréhensible ou justifié, et tombe sur quelque chose qu’il aurait préféré ne pas voir ou qu’il aurait mieux fait de ne pas voir pour son propre bien. Et avec ça, on peut créer un nombre incalculable de situation diverses et variés tant ça a été exploité : Tsukihi qui surprend Koyomi et Karen Araragi dans une scène d’hygiène dentaire qui a fait le tour des otakus dans Nisemonogatari, un garçon qui surprend une fille en petite tenue comme dans Evangelion ou Akame Ga Kill (méga revu celui-là mais ça rapporte toujours un bon point sur l’échelle de l’Otaku-Cliché) ou en train de se changer ou de se faire changer dans le cas de La mélancolie d’Haruhi Suzumiya, quand ça n’est pas une position entre deux hommes dans les douches d’une prison qui laisse place à un quiproquo sur l’homosexualité supposé à tord par un spectateur qui passait par là, le tout souvent accompagné d’un bruitage cartoonesque. Je sais pas c’est quoi leur problème mais, est-ce que c’est vraiment trop compliqué de fermer à clé histoire d’éviter les malentendus déplacés ou grotesque ? Ou mieux encore, de frapper avant d’entrer dans une pièce qui n’est pas la nôtre afin de prévenir de notre arrivée ? Histoire que ça évite les moments de gênes ultimes, les baffes et roustes en retour ou même pire encore comme les quiproquos parfois complètement inapproprié même pour de la Japanimation.

https://www.youtube.com/watch?v=8tNbpOePS2U
https://www.youtube.com/watch?v=sOF9QSUVRXY&t=524s
https://www.youtube.com/watch?v=OxCKVFsKQ0Y&t=9s
https://www.youtube.com/watch?v=ZItC-77dLnc

Annotation :

Trop de Moe tue le mignon !

Le Moe (rien à voir avec Moe des Simpsons, et non c’est pas une question de droit d’auteur, on se calme les fans) est employé pour décrire tout ce qui caractérise le mignon, ce qui est adorable à s’en faire fondre et destiné à sucrer le récit pour adoucir nos cœurs (et nos papilles si on a des gâteaux sucrés sous la main), particulièrement employé pour désigner ce qui est délicat, sensible et fragile et a pour but de faire élever notre compteur de « Aaaaawww » au sommet. Seul problème, si y’en a trop comme le sucre ou la graisse dans nos repas quotidien, ça devient facilement immangeable voire irritable et aussi désespérément mielleux et propice à toute une avalanche de niaiserie si rose qu’on finit par avoir la désagréable sensation de s’auto-humilier devant un tel concours de nunucherie. Quand ça arrive à trouver un juste équilibre avec d’autres éléments d’intrigue comme pour Hinamizawa, le village maudit ou que c’est tourné à la dérision avec La Mélancolie d’Haruhi Suzumiya, y’a pas de souci. Quand c’est l’ingrédient central d’un animé tel que K-On!, ça peut facilement gaver. Mais alors quand ce sont les clichés de lolis et de petites sœurs mignonnes qui s’en mêlent à outrance en plus du reste, sans oublier le fait que l’animé ne repose QUE sur cet aspect et qu’il n’y a pas d’histoire derrière quelque soit le genre, prévoyez la bassine et des légumes frais pour après parce que la dose de sucre dans la cervelle et dans les yeux vont dépasser le quota autorisé. J’en ais pas subis des masses personnellement, mais au bout d’une centaine d’animé visionné on a suffisamment de matière pour savoir pourquoi ça peut facilement exaspérer à la longue.

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♪Et vive, vive, vive les gros nichons ♫ !

Je pourrais aussi résumer ce point à l’aspect fan-service, mais autant se concentrer sur l’essentiel puisque c’est bien connu qu’il est difficile, dans 80% des cas, de contredire le fait que les héroïnes ou compagnonnes de héros ont très souvent de sacré pare-choc dés leur adolescence avant leur entrée dans l’âge adulte. Que ça soit dans les Shonen avec Lucy Heartfilia ou Erza qui ont dû utiliser un sort pour grossir leur bonnet de poitrine dans Fairy Tail, Nami et Nico Robin (et d’une manière générale 90% des femmes) dans One Piece, Kohaku dans Dr. Stone plus récemment, Orihime Inoue dans Bleach ou même Momo Yaoyorozu dans My Hero Academia qui est bien parti pour être la future pin-up dans la classe d’apprenti super-héros alors qu’elle n’a que 15 ans. Et pour rappel, on est au Japon, les mœurs et différences culturels par rapport à chez nous sont aussi nombreux que le nombre de feuille dans un cerisier en fleur. Si on peut avoir des délires WTF en or brut et d’anthologie, il y a aussi des cas ou le fanservice et la mise en valeur des formes féminines sert d’unique argument pour le public quand ça n’est pas les animés shonens qui finissent par se dégrader de ce côté-là (le concours de beauté extrêmement dégradant lors de l’arc du tournoi magique dans Fairy Tail en plus d’être un remplissage superficiel destiné qu’à faire fantasmer le public masculin). A cela si on exclut certaines mauvaises dérives dans tel ou tel animé « classique » (je pourrais citer de nouveau SAO pour Asuna mais Mirai Nikki et Yuno Gasai n’est pas non plus à évincer), les animés de type ecchi en sont les champions toutes catégories si on fait abstraction des animés à caractère pornographique.

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Faire du sport c’est BAD-AAAAAASSSSSS !

Finissons sur une note magnifique avec le traitement des animés sportifs au Japon, puisqu’avec l’arrivée de certaines séries comme Jeanne & Serge ou Captain Tsubasa (Olive et Tom chez nous) chez nous, plusieurs sports ont soudainement gagné en popularité auprès des clubs et beaucoup ont connu une longue diffusion sur nos chaînes même après la disparition du Club Dorothée. Sauf que les japonais, encore une fois, ne font rien comme tout le monde et que ça soit le football, le volley-ball, le tennis ou même les rollers avec Air Gear. Tout est prétexte à une exagération si surréaliste, si excessif et parfois tellement ridicule que toutes les moqueries du monde ne suffiraient pas à décrire le niveau d’absurdité de ces animés. On peut en trouver parmi les séries sorties après l’an 2000 comme Prince of Tennis ou Inazuma Eleven qui a des fulgurances nanardesque ici et là en restant premier degré, mais parfois ça va juste si loin avec les stéréotypes habituels d’animé de sport classique que ça arrive à gagner cette dimension magique que ne possèdent pas les animés de chez nous ou de nos voisins américains. Que ça soit Yu-Gi-Oh qui arrive à rendre dramatique des jeux de cartes au point que tu peux te faire voler ton âme par ton adversaire en cas de défaite et que toute une mythologie tourne autour de ça, Olive et Tom avec ses terrains anormalement longue et les ralentis de la mort lors des actions les plus improbables qu’on ne pourraient même pas rêver durant de vrai match de football, les entraînements cruels par l’entraîneur de l’équipe de Jeanne dans la série Jeanne & Serge ou Prince of Tennis qui devient une véritable orgie guerrière quand elle n’est pas la preuve de la disparition des dinosaures sur Terre (ah si si, je vous promet que c’est vrai) sans parler de Laura et la passion du théâtre ou les répétitions et les exercices de jeu deviennent des séances de torture pour l’héroïne prête à crever pour se mettre dans la peau de son personnage. C’est le côté lumineux de la connerie, et pour ça je dis respect les nippons, respect !

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T'es une fille ou un garçon ?

Alors celui-là c'est aussi un classique : le personnage androgyne, héros ou pas, dont la sexualité n'est jamais clairement présentée au spectateur en début de série ou lors de la première apparition du personnage. J'en ai déjà parlé plus longuement dans une autre liste, au fait que ça soit le nom, l'apparence, l'attitude ou la personnalité, il y a toujours ce sens du détail qui permet de mener le public en bateau sur le sexe du personnage, et qui est souvent source de gag ou de quiproquo. Pour plus de détail et plus d'exemple, le lien de ma liste sera juste en dessous.

https://www.senscritique.com/liste/T_es_une_fille_ou_un_garcon/2382427

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Pinocchio ensanglanté !

Alors celui-là c'est l'un des grands classiques : le nez en sang après la "vision de rêve". Quand un garçon, un homme ou un groupe de personnage masculin ayant un minimum de pensée perverse ou coquine, pour être politiquement correct, se retrouve face à, par exemple, serrés fortement contre une paire de poitrine généreuse, a une vue inattendu sur une culotte de demoiselle qui se dévoile (ou d'homme, c'est possible aussi) : ces derniers ne peuvent pas s'empêcher d'avoir une hémorragie nasale le plus souvent intense. Mais genre vraiment intense, c'est pas le petit saignement de nez dû à quelques mots de têtes ou une condition physique fragile, non non non non non, c'est l'expression même du choc ou de la satisfaction. Il arrive que ça soit "légendairement" un personnage féminin qui se retrouve dans ce cas là, mais il faut croire que chez les mangeurs de nouilles on peut souvent être des petites natures qu'un rien peut émoustiller. Sanji de One Piece niera ce fait par orgueil, mais d'autres comme Kota dans High School of the Dead n'ont même pas besoin d'avoir Sayaka et compagnie sous les yeux pour piquer un saignement, c'est véridique.

https://www.youtube.com/watch?v=nq866iOnaTQ

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Beach/Swimming pool épisode

Alors là, on a un autre grand classique des séries animées japonaises : les épisodes piscine ou plage que certains appellent communément en anglais "Beach Episode" (j'imagine qu'il y a "Swimming pool Episode" mais je suis pas sur). La plupart du temps, ce sont des épisodes de remplissage, de transition ou de tranche de vie invitant le spectateur (et bien souvent l'Otaku) à souffler un peu dans l'intrigue principale. Et le plus souvent à profiter de la vue sur les héroïnes en tenue de baignade nous offrant leurs charmes. Parfois ça passe crème et c'est cool lorsque ça se passe passagèrement à la plage comme avec "Miss Kobayashi's Dragon Maid", qu'il y a une intrigue qui arrive à côté comme avec "La mélancolie d'Haruhi Suzumiya" ou encore "Gurren Lagann" et ses combats Over the Top de l'infinie. Mais lorsqu'un épisode se repose uniquement sur cet élément pour garder le regard fixé sur lui ou qu'il a des personnages de merdes à te faire suivre voire une intrigue à la con, la démarche racoleuse et même sexiste se sent quand parfois il n'y a pas des obsessions dérangeants venu du pays du Soleil Levant qui interviennent. School Days par exemple qui a un visuel à chier avec ses ados ressemblants à des collégiens voir des mômes de primaire, Fairy Tail qui a son OAV piscine qui nous montre même le paquet moulant d'Ichiya (vision d'horreur, comme tu nous tiens). Ou même la "saison 3" bonus (pas une vraie saison) d'Hinamizawa et le village maudit qui a un OAV entier à la piscine avec un scénario complètement stupide avec pour seule finalité d'humilier Keiichi, et ou on a droit à une scène de rinçage d’œil sur chacune des filles du club de jeu... alors sur Rena et Mion ça va encore, l'une est adorable à croquer et l'autre plus féminine et attirante qu'elle le laisse paraître en tant normal... mais sur Satoko et Rika qui ont même pas encore leurs 10 ans ? Vraiment les gars ? Et avec un gag maillot dégueulasse en cadeau ? Même en sachant que c'est un ado de 16 ans qui se fait des idées, ça passe pas en Occident.