Le jeu vidéo est un art, et si vous aviez joué à l'un de ces jeux, ça vous aurait évité de poser des questions bêtes...

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Sans précédent, d'un jeu de plateformes au style rétro et à l'ambiance sonore excellente, FEZ offre une expérience vidéoludique unique. La profondeur des énigmes que vous croisez, la création d'un langage transcodé, chaque découverte ouvre un pan de jeu d'une richesse hors norme. Tout est dans les marges du propos. A vous de l'aborder comme un bête jeu ou comme une expérience mystique.

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Sans hésitation LE jeu qui a remué le coeur de tous ceux qui l'ont essayé. Journey le bien nommé est un voyage qui déclenche chez le joueur des émotions qu'il n'est pas habitué à éprouver dans ce contexte, offre une approche du multi basé sur la communication non-verbale, l'empathie. Ce voyage dépasse de loin l'espace parcouru et offre une expérience qu'on n'oubliera jamais. Jamais.

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Absent trop longtemps de cette liste, alors qu'il aurait dû trôner au sein de cette dernière, voici une des incarnations possibles de ce qu'est l'art vidéoludique. Dépassant sans les négliger les notions de simple réalisation, de souplesse de gameplay et compagnie, The Path réussit à troubler, à offrir la profondeur du conte en les revisitant, et introduire une notion de dilemme et d'interaction réelle. Tale of Tales fait partie de ces studios qui apportent une réponse claire à la question "le jeu vidéo peut-il être un art ?"

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Indéniablement pure révolution de la notion de jeu vidéo à travers des décors tout en estampe japonaise, un gameplay qui fait éclater le 4eme mur, une histoire toute en poésie et en émotion, la poésie vidéoludique couplée à l'inventivité d'une équipe qui a tout donné pour offrir une expérience qui changera le joueur à jamais.

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Une compilation de six jeux qui remontent à l'essence de ce qu'est un gameplay, et développe des strates de profondeur en jouant sur l'interaction entre les actions du joueur et les réponses visuelles et sonores. Une démonstration magistrale prouvant qu'à la racine du jeu vidéo, l'art est là, dans une de ses incarnations les plus épurées...

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Parler d'art dans le jeu vidéo, c'est nécessairement parler d'Ico. De sa narration à travers deux êtres qui ne parlent pas la même langue, la force des décors et des musiques, l'intensité des sentiments que ce jeu soulève, de la relation entre le joueur et les personnages, on dépasse de loin le domaine du jeu vidéo pour aboutir dans une zone de poésie vidéoludique fragile et émouvante.

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La décision est prise, SotC a largement sa place ici. Outre le souffle épique hors norme qui souffle ici, un véritable poésie sombre est narrée en marge des mots, et la profondeur de l'expérience n'a de limite que celle que désire placer le joueur. Il rejoint donc son grand frère Ico dans ce panthéon des jeux qui débordent les limites du ludique.

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Another World continue de faire parler après plus de vingt ans. A la croisée des chemins entre l'oeuvre d'animation, le jeu de plateforme et le roman de SF, c'est une expérience unique, sans précédent, magistralement réalisée, fluide, évocatrice, poétique... Dans un sens, on pourrait voir Journey comme un prolongement Miyazakesque de cette création d'Eric Chahi, ce qui n'est pas peu dire!

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Encore une perle XBLA. dans les ombres de ce jeu, les jeux de lumière, une ambiance se crée, une émotion étreint le joueur comme devant un coucher de soleil, un tableau crépusculaire, un noir-et-blanc qui n'a pas à rougir devant les perles du genre au cinéma. Limbo est un objet d'art, à n'en point douter.

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Un jeu définitivement entré dans la légende. Un des premiers cas de musique réellement interactive, qui varie au gré des actions et des parties, et qui prend aux tripes. Une expérience à la fois conceptuellement simple et envoûtante (et difficile, on ne prenait pas les joueurs pour des manches à cette époque là!)

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Braid est un jeu profond déguisé en jeu de plateforme de base, avec ses codes, son gameplay assez simple, et sa difficulté. Sauf qu'une fois entré dedans, un monde s'ouvre à vous...

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Réinventer la dimension ludique des Lego dans un jeu où les seules limites sont celles de l'imagination, c'est ce qu'on appelle un coup de maître. D'autres jeux ont dansé sur ces plates bandes, mais aucun n'a réussi à condenser la dimension ludique à ce point. Une offrande au Joueur, quel qu'il soit.

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Mise en abîme vidéoludique beaucoup trop courte, mais néanmoins une expérience troublante à plusieurs niveaux, et a priori sans précédent (du moins sur ce mode là), offrant au joueur la possibilité de réaliser un rêve de longue date, pour peu qu'il été marqué par Blade Runner, Dick et L'Histoire Sans Fin...
Art ? Je ne sais pas, peut-être, voire sûrement. Expérience hors norme ? Assurément!

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Mon premier WTF, en début de collège. Incapable de comprendre quoi que ce soit (disquette copiée oblige), j'étais malgré tout aspiré par cet univers singulier, et c'était la première fois que j'effleurais l'extérieur du jeu vidéo.

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Un jeu qui continue de poser problème aujourd'hui. Est-ce un coup de maître ou un coup de bluff ? A-t-on affaire à une expérience vidéoludique hors du commun, immersive et génialement mise en scène, ou est-ce un simple film pseudo interactif bien foutu déguisé en jeu vidéo à l'aide de QTE intempestifs ? Un thriller envoûtant et réellement interactif ou un Dragon's Lair avec l'humour en moins ? A vous de voir, mais on peut difficilement ne pas parler de démarche artistique ici...

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Dans ce jeu définitivement Pixel Art, épuré non pas par flemme mais bien par choix artistique, qui aurait pu n'être qu'un plateformer intéressant et un poil original, on a droit à une ambiance qui pèse, une narration désespérée, sorte de thriller d'anticipation paranoïaque. La rencontre et l'équilibre parfait entre l'originalité au sein d'un genre particulièrement présent sur la toile (le puzzle plateformer), une narration oblique qui installe une ambiance mystérieuse et pesante, et des choix esthétique épurés et déterminés. Une petite perle (mais là aussi, peut-être que le mot "art fera saigner les oreilles des puristes...)

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Atemporel, ce jeu réussit au fil des années à rester d'actualité, identique à lui-même, en dehors des cases.
Et en VR, c'est juste dantesque.