Lectures 2020

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Fini le 6 mars. Deuxième livre de Ishiguro que je lis, après An Artist of the Floating World que j'avais lu en anglais. J'ai lu celui là en français et je sens que c'est une grande perte quand on parle d'un livre narré par un butler anglais. Ishiguro se lit de manière remarquablement agréable, avec une fin touchante. Il y a dans ce roman une indéniable réussite qui est de garder proximité et distance avec le narrateur, on le comprend et on a envie de le secouer en même temps. Ce récit marqué par les regrets mais par des regrets maitrisés m'a beaucoup parlé, Ishiguro est un écrivain subtil tout en étant simple. Un jour je le relirai en anglais

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Fini le 13 mars. Et commencé le même jour. C'est une pièce très courte, qui se lit en moins d'une heure. Je ne l'ai pas lue dans de très bonnes conditions. L'abondance de didascalies fait que je n'étais pas vraiment "dedans". Il y a un aspect vraiment désespéré dans cette pièce que j'ai malgré tout ressenti qui me trouble car je ne peux pas trop l'expliquer.

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Fini le 16 mars. C'est une relecture pour un mini-mémoire que j'ai finalement décidé de ne pas rendre. Je comptais le faire porter sur l'espace dans ce roman. Pour finalement réaliser que ce roman décrit assez peu la ville de W. De ma première lecture, j'avais surtout tiré le jeu entre les deux textes, et la représentation progressive de l'horreur de la ville de W. Cette deuxième lecture, où je connaissais déjà le "truc" qui lie les deux textes m'a fait davantage chercher le lien, je me suis également davantage intéressé à l'aspect autobiographique, surtout après la lecture de "La mémoire et l'oblique : Georges Perec autobiographe" de Philippe Lejeune, très intéressant sur cet aspect. Ici, plus de choc face à la ville de W qui m'avait fait adorer ce livre à la première lecture. Le rapport est plus formel, dans une démarche d'enquêteur. J'ai moins aimé cette deuxième lecture. Mais W est une oeuvre extrêmement riche, notamment parce qu'elle n'explique rien. Je la relirai dans le futur c'est certain, probablement pour mon mémoire qui vient de dévier un peu d'orientation après cette relecture.

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Lu quelque part en Mars. J. Kirkegaard a un style propre et original mais c'est vraiment très loin et sa vision des femmes est un peu bizarre, ça fait presque ce qu'un incel imaginerait dire un séducteur. Il y a des moments drôles cependant mais je regardais toujours combien de pages me séparaient de la fin. Je pense que c'est une oeuvre de qualité mais ce n'est pas vraiment ce que je voulais y trouver. C'est peut être bien mais je me suis fait chier sans trop savoir pourquoi

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Fini, je crois, le 10 avril. Après plusieurs lectures interrompues en cours de route, j'en ai finalement fini une. Il y a des choses que je n'ai pas aimées dans ce roman mais elles m'ont quand même marquées. En fait j'y repense souvent et plusieurs fois pendant que je lisais ce livre, j'ai vu des liens avec le roman. Finalement, je crois que j'aime vraiment beaucoup, c'est un livre que je n'oublierai pas, qui marque forcément. Le fiat que je ne sache pas trop définir mon rapport à ce livre est nécessairemnt un bon signe on va dire.

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Fini le 21 avril. Relecture, en anglais. Vraiment un livre merveilleux, délicat et une écriture incroyablement subtile et raffinée. Une vraie réussite de narration à la première personne, à la fois léger, intelligent et profond. An artist of the floating world est peut être moins abouti que The remains of the day qui l'a suivi dans l'œuvre de Ishiguro, qui reprend un concept un peu similaire dans sa narration. Mais en même temps je n'y trouve aucun défaut. C'est probablement un de mes livres préférés et je veux juste lire tout ishiguro.

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Fini quelque part autour du 26 avril. Un livre que j'ai trouvé très drôle par moment, même si ce n'est pas un sentiment qu'ont eu les autres personnes que je connais qui l'ont lu. Un mélange entre une langue "vulgaire", un peu à la petit nicolas même dans la première partie et une langue poétique. Un parti pris qui parfois ne fonctionne pas pour moi mais il y a quelques moments très beaux, à commencer par la fin du roman. Le propos et l'atmosphère du roman sont vraiment très intéressants. Tout le début du roman en mode portrait social d'une société rurale est vraiment excellent.

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Fini le 29 avril. C'est court ç se lit vite et c'est intéressant. Ce n'est pas forcément ce qui me parle le plus mais la réflexion proposée est intéressante et bien conduite.

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Fini le 13 mai. J'attendais la fin avec impatience. Je trouve ça assez répétitif et ennuyeux. Après je ne connais rien à la littérature médievale

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Fini le 10 juin. Intéressant surtout la partie centrale sur l'indépendance de la femme, ce qui est paradoxalement la partie qui me concerne le moins et pourtant qui m'a le plus intéressée. Il y a beaucoup de choses intéressantes dans cet essai, et comme souvent j'ai l'impression de ne pas tout saisir à la première lecture. Quelques petites choses sont un peu agaçantes dans le style surtout au début. La dernière partie évoque plusieurs manières de voyager : la promenade de rousseau, le voyage raconté chez Flaubert et l'esprit de liberté de Casanova qui va là où sa vie le porte, toujours prêt à tout lacher. Un livre qui me fait réfléchir sur l'indépendance, sur les dépendances que l'on s'impose, sur l'enfermement que peut représenter une relation, sur la possibilité de partir, l'élan de liberté etc... Un livre qui tombe un peu au bon moment.pour moi même si je ne le trouve pas du tout parfait ou epoustouflant, je pense qu'il aura de l'impact sur moi. "Vous êtes libre ? Oui mais permettez moi de le rester"

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Fini vers la mi-juin. Près d'un mois passé à lire ce gros livre. Le livre le plus bizarre que j'ai lu. Extrêmement bordélique, volontairement incohérent, absurde comme dans un rêve. Un livre vraiment épuisant mais probablement un très grand livre dans lequel on se perd - vraiment une œuvre à part qui ne peut pas laisser indifférent. La fin est absolument bouleversante, une très très grande fin. Ce livre ne ressemble à rien. Une fois fini, je me suis mis à écumer les reviews, les analyses et en effet beaucoup de gens partagent ce sentiment. Limite qu'on aime ou qu'on aime pas, on ne peut qu'observer à quel point ce livre est unique en son genre et qu'il transmet quelque chose d'unique. Le mot "confusion" est probablement un bon résumé : on se sent en tant que lecteur pris dans un monde qui nous échappe, toujours à bringuebaler de gauche à droit sans vraiment comprendre, sans vivre pleinement et de manière incessante. Ishiguro rompt vraiment avec ses trois premiers romans mais reste toujours aussi impeccable dans la formulation et la technique. Un livre que je n'oublierai jamais je pense. Mais clairement je ne vais pas le relire après-demain.

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Fini le 17 juillet. Je connaissais déjà le personnage de Zorba car j'avais vu une adaptation théâtrale du roman il y a 2 ans, ce qui m'avait donné envie de le lire. Déjà le personnage de Zorba est fascinant, c'est un livre qui change celui qui le lit. Cependant si c'est un livre stimulant pour le regard unique de Zorba confronté à celui du narrateur intellectuel maintenu par lui même à l'écart de la "vraie vie", le style lyrique me saoule un peu et ne me plait pas plus que ça. J'apprécie surtout les passages au discours direct de Zorba, qui sont pour moi les plus intéressants

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Fini le 25 juililet. Content de l'avoir lu, c'est original mais ça ne m'a pas suscité grand chose.

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Fini le 8 aout. Livre impressionant, d'une grande richesse conceptuelle et vraiment unique en son genre. Cette représentation d'un monde qui s'effondre est fascinante ainsi que cette façon de donner à voir la mort, l'agonie et la semi-vie. On passe d'une expérience qu'on pense ultra spécifique à quelque chose de partager par tous mais inconnue de nous autre vivants. J'ai du mal à croire que ce livre ait été écrit en 1969, je pensais en le lisant qu'il datait des années 2000 et rien ne m'a laissé penser le contraire.

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Fini le 9 aout. Petit livre très court. Représentation intéressante mais j'ai un peu perdu le fil sur la fin.